RÉVÉLATIONS SUR L'ÉVASION SPECTACULAIRE DE DADIS CAMARA
Les images qui soulèvent de nombreuses questions sur les circonstances beaucoup trop faciles de la libération de l’ancien chef de l’État guinéen remis depuis en détention
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 11/11/2023
L'évasion rocambolesque samedi dernier de l'ancien président guinéen Moussa Dadis Camara et de ses codétenus de la prison centrale de Conakry continue de susciter les interrogations. Depuis ce vendredi, une vidéo issue d'une caméra de surveillance de l'établissement pénitentiaire et diffusée sur les réseaux sociaux jette une lumière troublante sur le déroulé de cette opération qui a nécessité peu d'efforts selon les images.
D'après RFI qui révèle l'existence de cette vidéo, les écrans de surveillance de la prison affichent bien la date et l'heure du 4 novembre à 4h38 correspondant au moment de l'évasion. On y voit tout d'abord un homme costaud maîtriser aisément le seul policier présent devant le portail, apparemment seul et non armé pour assurer la sécurité. Un premier groupe d'individus en uniforme arrivent ensuite et fouillent le véhicule du gardien plaqué au sol.
D'autres éléments habillés en civil revêtent alors des tenues de police, suggérant une certaine préparation du commando. La facilité avec laquelle ils pénètrent dans l'enceinte de la prison sans aucune résistance est déconcertante, comme le souligne RFI. Cela corrèle les propos du ministre de la Justice Alphonse Charles Wright qui estime que l'opération a bénéficié de complicités internes, avec notamment le sabotage de 52 caméras sur 60.
Cette vidéo qui accentue le flou autour de cette affaire renforce les soupçons sur une évasion ayant nécessité une organisation en amont.
LACOS PRÉVOIT UNE MANIFESTATION NATIONALE
Les Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko (Lacos) prévoient d'organiser une manifestation nationale le 17 novembre.
Les Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko (Lacos) prévoient d'organiser une manifestation nationale le 17 novembre. L'objectif de cette manifestation est, entre autres, de demander l'application des décisions de justice et de permettre à Sonko de participer à l'élection présidentielle de février 2024.
Les partisans du candidat Ousmane Sonko, regroupés au sein de l'organisation Lacos, ont récemment annoncé leur intention de lancer une mobilisation nationale en soutien au président de l'ancien parti Pastef. À cet effet, Maimouna Bousso, Mamadou Lamine Dianté et Dame Mbodj se rendront à la préfecture de Dakar, dès lundi prochain, afin de déposer une lettre d'information au nom de Lacos, en vue d'une mobilisation générale prévue le vendredi 17 novembre.
Ainsi, ils souhaitent organiser leur manifestation du rond-point Jet d'eau jusqu'au terminus Liberté 5, un itinéraire qui avait été précédemment accordé à la société civile lors de sa dernière mobilisation.
Les membres du mouvement Lacos encouragent également les citoyens à s'organiser dans les 46 départements du pays ainsi que dans la diaspora sénégalaise. Ils sont invités à déposer leur propre lettre d'information, d'ici lundi avant 17 h.
La manifestation vise principalement à demander l'application des décisions de justice. Mamadou Lamine Dianté et ses camarades insistent également sur le respect de l'injonction émise par le Cena à l'égard de la DGE, afin que les fiches de parrainage soient remises au mandataire d'Ousmane Sonko, Ayib Daffé. Ils exigent également la cessation des "persécutions" à l'encontre d'Ousmane Sonko.
De plus, ils réclament la libération du maire de Ziguinchor ainsi que des autres "détenus politiques". Lacos demande également à l'État de garantir la participation d'Ousmane Sonko à la prochaine élection présidentielle.
"L'Administration doit être repensée"
''Notre Administration était autrefois solide. Mais aujourd'hui, elle est en train de s'effondrer. L'une des principales sources d'instabilité est le refus de l'Administration d'appliquer les décisions de justice. Nous avons toujours soutenu que Macky Sall instrumentalisait la justice. Cependant, il y avait encore un brin d'espoir. Personne n'aurait pensé qu'au Sénégal, un juge aurait le courage de prendre la décision audacieuse comme l'a fait le juge Sabaly. Il est entré dans l'histoire", a déclaré Habib Sy.
Il a ensuite salué la décision de la Commission électorale nationale autonome (Cena) de demander la remise des fiches de parrainage à Ousmane Sonko.
Selon Habib Sy, c'est ce qui aurait dérangé le président Macky Sall qui a alors procédé au remplacement des membres de la Cena, après avoir limogé ceux qui avaient pris cette décision.
Suite à la demande de la Commission électorale nationale autonome (Cena) de remettre les fiches de parrainage à Ousmane Sonko, le directeur général des Élections, Thiendella Fall, a répondu par la négative. Il s'est appuyé sur la décision rendue le 6 octobre par la Chambre administrative de la Cour suprême concernant le référé-liberté déposé par Ousmane Sonko sur la "violation de ses droits fondamentaux".
"Thiendella Fall, vous serez indexé dans les livres d'histoire", a déclaré Habib Sy, qui estime que le DG des Élections a reçu des instructions de Macky Sall. "Ce que l'on retiendra de Macky, c'est qu'il a nui à Sonko. Il a contribué à l'exode des jeunes (départ par la mer). Il est le président du Sénégal qui ne respecte pas les décisions de justice, celui qui a pris en otage de nombreux jeunes", fulmine M. Sy.
Habib Sy interpelle, ainsi, l'Union des magistrats du Sénégal. Selon lui, l'UMS devrait s'engager dans ce combat. "L'administration doit être repensée".
De son côté, Moustapha Guirassy a révélé un message que lui aurait confié Ousmane Sonko. "Ousmane Sonko m'a dit qu'il est prêt à mourir", a-t-il déclaré. En parlant des raisons pour lesquelles il faut réussir cette manifestation, il a déclaré : "Pour ses qualités et sa vision, il doit être sauvé. Il inspire. Il mange du beignet, tout le monde en mange. Il porte un chapeau, tous les vendeurs de ce type de chapeau se frottent les mains. Il a défini les rapports que nous devons avoir avec la monnaie. Il a parlé de la souveraineté, de la justice sociale. En ces moments, il est une aubaine, une fenêtre d'espoir."
Guirassy considère que ce combat est une épreuve pour les Sénégalais. Il demande ainsi aux Sénégalais de sortir et de lutter pour Sonko. "Il faut que nous soyons sur le terrain. Nous nous battrons pour la justice sociale. Nous resterons debout et nous nous battrons", a-t-il appelé.
Moustapha Guirassy est, ensuite, revenu sur les organisations internationales qui ont donné raison à Sonko. Il souligne que l'Union interparlementaire a indiqué qu'Ousmane Sonko, lorsqu'il était député, était persécuté, conduit à la Section de recherches et ensuite emprisonné, alors qu'il bénéficiait de l'immunité parlementaire. Cette organisation a, en effet, dénoncé la "violation de ses droits de défense, de la liberté d'opinion et d'expression, ainsi que l'atteinte à l'immunité parlementaire".
L'Union parlementaire dénonce également des poursuites politiquement motivées. Selon elle, Sonko est empêché d'effectuer les démarches nécessaires pour être candidat à l'élection présidentielle.
LA SENELEC SOUS LE SPECTRE DES ANNÉES SOMBRES
La question de la hausse du prix de l’électricité constatée chez les clients de la Senelec pointe du doigt une certaine nébuleuse qui règne autour de la production énergétique et de sa commercialisation.
La question de la hausse du prix de l’électricité constatée chez les clients de la Senelec pointe du doigt une certaine nébuleuse qui règne autour de la production énergétique et de sa commercialisation. La pétition contre la hausse abusive des factures d’électricité lancée par notre consœur Oumy Ndour semble pousser les Sénégalais à s’intéresser à ce secteur névralgique.
En cette période de fortes chaleurs, la question de la cherté des factures d’électricité du “baadola” (citoyen débrouillard) se pose avec acuité. Les Sénégalais dans leur immense majorité continuent de dénoncer des factures d’électricité qui, dans certains cas, sont multipliées par deux, voire trois. Une hausse qui concerne divers modes de paiement : compteurs traditionnels, prépayés.
Il y a quelque temps, le directeur général de la Senelec, Pape Demba Bitèye, interrogé par nos confrères de ‘’l’Observateur’’, semblait attribuer cette hausse à cette période de fortes chaleurs. ‘’Cette hausse est testée par la pointe mesurée par nos services techniques. La pointe est passée de 700 MW à 1048 MW de janvier 2023 et octobre 2023, soit une hausse de près de 50 %. Ce sont donc les effets de cette hausse de la consommation qui entraînent l’augmentation des factures’’, expliquait-il.
Concernant la facturation pour les compteurs traditionnels, le patron de la Senelec avait aussi nié toute augmentation des tarifs d’électricité, notamment pour les clients concernés par la tranche sociale (-150 KWh). Pour cette tranche, disait-il, le tarif n’a pas varié et tous ceux dont la consommation d’énergie est inférieure ou égale à cette limite ne sont pas affectés par l’ajustement tarifaire. Que cette hausse a surtout affecté les consommateurs pensionnaires de la seconde et troisième tranche supérieure à une consommation moyenne de 150 kWh.
Le DG de la Senelec poursuivait : ‘’Il n’y a pas de problèmes sur les compteurs Woyofal. Les seules récriminations que nous notons sont les tarifs différenciés, selon les valeurs de consommation.’’
Mais cette explication ne semble pas convaincre Khadim Kébé, tailleur de son état, qui précise que l’approvisionnement de son compte Woyofal a sensiblement baissé. ‘’Normalement, quand je mettais la somme de 10 000 F, je pouvais disposer de 47 kWh, alors qu’aujourd’hui, avec la même somme, je ne dispose que de 40 kWh. J’ai constaté cette hausse, bien avant le Magal (4 septembre) et ça perturbe profondément notre activité’’.
Pétition des consommateurs : nouvelle rencontre avec la Senelec, ce 13 novembre
Entretemps, la journaliste Oumy Ndour a lancé une pétition contre la hausse abusive des factures d’électricité qui a connu un franc succès (42 000 signatures). Déposée au siège de la Direction générale de la Senelec, elle a permis de faire bouger les lignes. Le chef de l’État a abordé la question en Conseil des ministres et donné des instructions. Également, la Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE) est entrée dans la danse.
‘’Nous avons décidé de faire face à cette hausse vertigineuse des factures d’électricité de nos compatriotes, dans la mesure où les gens n’arrivent pas à comprendre. En moyenne, je payais ma facture bimestrielle près de 67 000 F, alors que la dernière facture s’élevait à 117 000 F, alors que j’étais absente de ma maison pendant au moins 20 jours’’, soutient-elle au téléphone.
Selon la journaliste. À la suite de cette rencontre, la direction de la Senelec a demandé aux clients de déposer des réclamations au niveau des agences de la Senelec et une nouvelle rencontre est prévue le 13 novembre pour faire un état des lieux sur cette situation. ‘’Nous avons aussi déposé notre pétition au niveau de la Médiature où on a échangé avec le médiateur Demba Kandji. On prévoit aussi de saisir l’Assemblée nationale concernant cette question’’.
Nébuleuse autour de la production énergétique
Selon plusieurs spécialistes, cette hausse inexpliquée serait la résultante d’une nébuleuse autour de la gestion de la Société nationale d'électricité du Sénégal (Senelec). Dans son livre “Macky Sall autopsie d’un pouvoir africain’’, le journaliste Yerim Seck a dénoncé le manque de transparence dans la gestion de cette société. ‘’L’État du Sénégal allait, pour l’exercice budgétaire 2022, subventionner la Senelec à hauteur de 304 milliards F CFA pour bloquer les tarifs de l’électricité afin de soulager les ménages. Il est permis de dire sans risque de se tromper que l’État n’aurait pas eu besoin d’injecter le moindre penny dans ce secteur, si les fonds qui y circulent étaient gérés dans la transparence, si des centaines de milliards n’y avaient pas été volés chaque année par un système occulte de surfacturations, d’intermédiations, de commissions et de rétrocommissions. Le montage, sophistiqué, part de la Russie pour passer par Dubaï et atterrir dans des paradis fiscaux’’, peut-on lire dans le livre.
L’ancien journaliste du magazine ‘’Jeune Afrique’’ a aussi déploré des surfacturations de 21 millions de dollars, des commissions occultes à des traders basés à Dubaï, la corruption, entre autres.
À la suite de la publication de ce livre, le sieur Bitèye a réfuté ces accusations en parlant d'informations erronées pour disposer du contrat qui régit les relations entre les parties et avait promis de poursuivre en justice Cheikh Yerim Seck.
La transition vers le gaz pour réduire les factures d’électricité
Par ailleurs, la baisse de la subvention sur le carburant en janvier dernier et le conflit russo-ukrainien a entraîné une hausse du fioul qui constitue le principal combustible des centrales thermiques de la Senelec. La compagnie qui doit conduire sa transition vers les centrales à gaz, en abandonnant progressivement l’usage du fioul, peine à assurer cette transition.
Selon les autorités, cette transition devrait aboutir à la baisse du coût de production de l’électricité et progressive vers une baisse des prix.
Néanmoins, pour Abdou Diouf Junior, spécialiste des questions énergétiques, cette transition vers une production basée sur le gaz devrait se dérouler de manière progressive. La création du réseau gazier sénégalais va permettre d’alimenter les centrales gazières électriques au gaz et les anciennes centrales accueilleront des modifications leur permettant de fonctionner en partie avec du gaz sans pour autant renoncer entièrement au fioul.
Concernant la baisse de la subvention de l’État sur les carburants qui serait à l’origine de cette hausse, le journaliste se veut plus prudent : ‘’On ne dispose pas assez d’études pour savoir si cette baisse de subvention du carburant a eu un impact sur une éventuelle hausse du prix de l’électricité. La subvention avait atteint environ 150 milliards en 2019 et ce n’est pas un système viable, car uniquement fait pour permettre aux consommateurs de supporter le coût de production de l’électricité. Il faut trouver une alternative en poussant l'État à prendre en partie ces coûts pour soulager les ménages qui ne peuvent pas porter toutes les charges inhérentes à la production d'Énergie’’, conclut-il.
CICODEV LANCE ‘’FEED GOOD’’ POUR FACILITER L’ACCÈS AUX PRODUITS AGROÉCOLOGIQUES
CICODEV a procédé au lancement de son programme ‘’Feed Good’’ (Bien se nourrir) à Kaolack (centre), a annoncé vendredi à l’APS son directeur exécutif, Amadou Kanouté.
Dakar, 10 nov (APS) – L’Institut panafricain de recherche, de formation et d’action pour la citoyenneté, la consommation et le développement en Afrique (CICODEV) a procédé au lancement de son programme ‘’Feed Good’’ (Bien se nourrir) à Kaolack (centre), a annoncé vendredi à l’APS son directeur exécutif, Amadou Kanouté.
‘’Nous sommes en train de vulgariser les produits agroécologiques, les produits issus d’une agriculture saine et durable. Les promouvoir, c’est répondre aux attentes des consommateurs et des citoyens, qui veulent les consommer mais ne savent pas où en trouver’’, a expliqué M. Kanouté.
‘’Il y a une question d’accessibilité géographique et d’accessibilité financière de ces produits’’, a-t-il signalé, affirmant que CICODEV a mené ‘’une étude qui montre les difficultés auxquelles sont confrontés ceux qui veulent consommer les produits issus de l’agroécologie’’.
Selon Amadou Kanouté, l’initiative a été lancée en présence de représentants des autorités administratives, du secteur privé et des consommateurs de la région de Kaolack, dans le but de leur ‘’montrer les problèmes identifiés et leur demander quelles solutions’’ ils proposent pour que ces produits soient accessibles pour tous.
L’organisation qu’il dirige va ensuite utiliser ces ‘’solutions consensuelles pour faire un plaidoyer en vue de la levée des obstacles à la circulation des produits agroécologiques’’, a dit M. Kanouté.
‘’Il nous faut trouver des places où le consommateur qui fait le choix de consommer ces produits sains pourra les trouver’’, a-t-il poursuivi, assurant que CICODEV veut faire en sorte qu’ils soient disponibles sur les ‘’marchés institutionnels’’, c’est-à-dire ‘’les prisons, les hôpitaux, les écoles, les camps militaires…’’
Des ‘’systèmes alimentaires durables et résilients’’
‘’L’étude menée donne toutes les solutions possibles, à la suite de discussions avec les parties concernées […] Ces produits créent des emplois et protègent l’environnement, l’eau et la terre’’, a dit le directeur exécutif de CICODEV.
Selon lui, l’initiative ‘’Feed Good’’ a été lancée à Kaolack avec la collaboration du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux, l’une des principales organisations paysannes sénégalaises, dans le but de ‘’produire et consommer de manière saine et durable’’.
D’autres organisations, dont Humundi (ex-SOS Faim), soutiennent le programme, qui est déroulé en même temps dans 11 pays, dont la Belgique, le Bénin, le Burkina Faso et le Mali.
‘’Le programme d’une durée de quatre ans vise à améliorer les conditions des paysans et des autres acteurs de l’économie sociale et solidaire’’, avec des ‘’systèmes alimentaires durables et résilients, et d’un environnement sain’’.
‘’Il vise à contribuer à l’amélioration des moyens d’existence des producteurs, des transformatrices et des acteurs de la chaîne alimentaire, à travers une production alimentaire durable’’, affirme un document de CICODEV.
Au Sénégal, le programme concerne aussi les communes de Sinthiou Malème et de Tambacounda (est), selon M. Kanouté. ‘’Plusieurs obstacles ont été identifiés, lesquels étouffent l’agroécologie et l’empêchent de connaître le développement espéré’’, a-t-il signalé.
PRÈS DE 200 ENFANTS RETIRÉS DE LA RUE
Durant la nuit du 9 au 10 novembre 2023, près de 200 enfants ont été retirés de la rue et logés au Centre Ginddi. Les procédures pour leur retour en famille sont en cours.
iGFM - (Dakarr) Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de protection des enfants contre toutes les formes d’abus et de maltraitance, le Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants, en rapport avec ses partenaires, a déployé un dispositif pilote de surveillance et de retrait des enfants en situation de rue dans le département de Dakar depuis le 9 novembre 2023.
A l’issue de la phase pilote, le dispositif sera élargi dans toutes les localités où la problématique se pose avec acuité.
Par conséquent et en application des dispositions réglementaires en vigueur, le Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants veillera à apporter tout soutien psychosocial et matériel afin de mettre à l’abri tout enfant ou toute famille en situation de risque dans la rue.
A cet effet, durant la nuit du 9 au 10 novembre 2023, près de 200 enfants ont été retirés de la rue et logés au Centre Ginddi. Les procédures pour leur retour en famille sont en cours.
Le Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants exhorte les populations à coopérer pour une prise en charge optimale des préoccupations de nos enfants en situation de rue, en signalant tout risque pouvant affecter leur intégrité physique ou morale, en appelant gratuitement sur la ligne 116.
CINQ CENT SOIXANTE-DOUZE MIGRANTS SÉNÉGALAIS SERONT RAPATRIÉS DU MAROC
Le consulat général du Sénégal à Dakhla a annoncé le rapatriement prévu à partir de mardi prochain de 572 Sénégalais entrés dans le territoire marocain en tentant de se rendre en Europe.
Dakar, 10 nov (APS) – Le consulat général du Sénégal à Dakhla (Maroc) a annoncé, vendredi, à l’APS, le rapatriement prévu à partir de mardi prochain de 572 Sénégalais entrés dans le territoire marocain en tentant de se rendre en Europe.
‘’Toutes les dispositions appropriées sont prises par les services consulaires pour assurer un bon retour au bercail de nos compatriotes qui séjournaient à Bir-Guindouz depuis le 18 octobre pour certains, et le 24 pour d’autres’’, déclare la même source.
Vingt-six femmes, qui séjournaient à Bir-Guindouz, où se trouve un centre marocain d’accueil des migrants, font partie des personnes à rapatrier.
Le consulat général du Sénégal à Dakhla affirme détenir une autorisation de transit délivrée par les autorités mauritaniennes pour faciliter le rapatriement par voie terrestre.
Elle précise que le premier groupe quittera Dakhla mardi 14 novembre, pour arriver à Saint-Louis, dans le nord du Sénégal, le lendemain.
Le second groupe va quitter le Maroc, vendredi 17 novembre, pour arriver à Saint-Louis vingt-quatre heures plus tard.
Des milliers de Sénégalais se livrant à la migration irrégulière vers l’Europe ont été rapatriés du Maroc au cours du second semestre de l’année.
MOUSSA BALDÉ ANNONCE LA RÉCEPTION DU CAMPUS SOCIAL DE L’USSEIN
Le campus social de l’université du Sine-Saloum El hadj Ibrahima Niass (Ussein) devrait être réceptionné d’ici la fin du premier semestre de l’année 2024.
Fatick, 10 nov (APS) – Le campus social de l’université du Sine-Saloum El hadj Ibrahima Niass (Ussein) devrait être réceptionné d’ici la fin du premier semestre de l’année 2024, a annoncé, vendredi, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Moussa Baldé.
« Les travaux ont bien avancé et, d’ici la fin du premier semestre de l’année 2024, on devrait pouvoir réceptionner le campus social », a-t-il dit lors d’une visite des chantiers de l’USSEIN.
Moussa Baldé indique que les équipements des infrastructures pédagogiques et sociales sont en train d’être installés.
« Le chantier est presque terminé pour les infrastructures pédagogiques. Donc, le travail est quasiment terminé et, d’ici quelques mois, nous aurons une activité universitaire à temps plein », a-t-il fait savoir.
Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, la réception du campus social va soulager les vacataires avec la construction de logements pour les héberger.
« L’université reçoit beaucoup de vacataires. Elle a une vocation agricole. Dans le campus social, nous avons des logements pour les vacataires, ce qui va beaucoup soulager l’université », a souligné Pr Baldé.
Il précise que l’Ussein est une université moderne qui élargit la carte universitaire au centre du pays.