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27 février 2025
VERS LA CREATION D'UN TRIBUNAL ARBITRAL DU SPORT
La Fédération sénégalaise de football(FSF) va créer prochainement un tribunal arbitral du sport sénégalais(TASS) pour régler certains litiges au niveau local , a-t-on appris de source officielle, vendredi.
Dakar ,10 mai(APS) – La Fédération sénégalaise de football(FSF) va créer prochainement un tribunal arbitral du sport sénégalais(TASS) pour régler certains litiges au niveau local , a-t-on appris de source officielle, vendredi.
Le vice-président de la FSF en charge de la communication, Seydou Sané, en a fait l’annonce dans un entretien avec l’équipe TV de l’instance nationale de football.
‘’ C’est ainsi, nous avons retenu différentes commissions. La commission discipline , la commission éthique, la commission de contrôle des clubs, et surtout le tribunal arbitral du football du Sénégal. Ce tribunal nous permettra, chaque fois que nécessaire, après avoir épuisé tous les recours, de saisir le tribunal local, comme on le fait avec le tribunal arbitral en Suisse’’, a-t-il dit en rendant compte de la dernière réunion du Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football (FSF), tenue mercredi dernier.
Selon le vice-président de la FSF, toute la procédure va se dérouler au niveau local, permettant ainsi de régler certains problèmes localement avant de les porter éventuellement devant le tribunal arbitral des sports au niveau international .
AFFECTATION À L'IFAN : LE SAES APPELLE LE SUDES À LA RETENUE
La Coordination SAES de Dakar dément les rumeurs d'une prétendue irrégularité dans la mutation d'Ismaila Madior Fall. Selon le syndicat, aucune demande n'a encore été examinée par le Comité scientifique, seul habilité à émettre un avis sur la question
La Coordination du Syndicat Autonome de l'Enseignement Supérieur (SAES) du Campus de Dakar intervient dans la polémique impliquant le Sudes et Ismaila Madior Fall à propos de l'affectation de ce dernier à l'IFAN. Elle indique dans un communiqué qu'à ce jour, aucune demande officielle n'a été déposée à l'IFAN ni examinée par son Comité scientifique, seul habilité à se prononcer sur de telles questions. La Coordination dénonce par ailleurs les « délires d'opinion » qui ont pollué le débat ces derniers jours, jetant le discrédit sur la crédibilité des instances de l'IFAN et remettant en cause la liberté de carrière des enseignants.
"Communiqué aux militants
Des rumeurs persistantes, portant sur une supposée entorse à l'application des textes de l'UCAD dans l'un de ses établissements, l'IFAN, polluent l'espace universitaire.
Des informations non fondées, car non étayées, ne sauraient remettre en cause la possibilité offerte par les textes à un enseignant-chercheur ou chercheur de faire une demande d'affectation dans un établissement de l'UCAD.
La Coordination SAES de Dakar porte à la connaissance de la communauté universitaire et de l'opinion publique qu'à ce jour, aucun acte de procédure n'a été déposé à l'IFAN et encore moins examiné par le comité scientifique de cet Institut, seule instance habilitée à émettre un avis sur le détachement d'un enseignant ou l'affectation d'un chercheur dans un établissement d'enseignement ou de recherche.
Pour rappel, le décret 84-1184 du 13 octobre 1984 en vigueur, en son article 24, dispose que « Des membres du personnel enseignant des facultés peuvent être affectés à l'IFAN pour une durée de trois ans renouvelables, par arrêté du ministre chargé de l'Enseignement supérieur, sur proposition du Comité scientifique et après avis de l'Assemblée de l'Université.»
S'il nous en souvient à ce jour, le Directeur de l'IFAN, consulté par le Recteur sur l'affectation du camarade Ismaila Madior Fall, n'a fait qu'informer l'Assemblée d'établissement lors de sa session du mardi 30 avril 2024, dans l'attente du déclenchement de la procédure telle que prévue à l'article susmentionné.
De fait, l'IFAN a une longue tradition d'accueil de collègues mus par le désir de promouvoir la recherche au sein de l'UCAD au regard du caractère prestigieux de l'Institut, qui n'a rien d'un établissement servant à caser des personnes.
Aussi, considérons-nous qu'il est intolérable que des délits d'opinion soient soulevés ces derniers jours à l'endroit du camarade Ismaël Madior Fall et que cela puisse contribuer à semer le doute :
- d'une part, sur la crédibilité des instances de l'IFAN principalement habilitées à statuer sur la question comme il l'a déjà fait dans le passé :
- d'autre part, sur le respect de la liberté accordée à tout enseignant -chercheur d'imprimer à la gestion de sa carrière l'orientation qu'il souhaite y apporter. Au surplus, l'intéressé a déjà été réintégré dans ses fonctions de Professeur titulaire à la FSJP par arrêté numéro 00001199 du 3 mai 2024.
En définitive, il appartiendra au comité scientifique de l'IFAN, une fois saisie en bonne et due forme, de prendre les décisions appropriées sur l'acceptation ou non du collègue en cause.
La coordination du SAES campus de Dakar appelle la communauté universitaire à davantage de retenue afin d'éviter de faire de l'UCAD un enjeu politique, un terrain de règlement de comptes personnel.
La coordination du SAES Campus de Dakar réaffirme son engagement pour la défense des intérêts matériels et moraux des militants et entend jouer pleinement son rôle d'avant-gardiste et de veille dans l'application des textes qui régissent la communauté universitaire."
COOPÉRATION, ACCORDS DE PÊCHE, VISAS, L’UE EN PHASE AVEC LE SÉNÉGAL
L’Union européenne a affiché sa volonté de poursuivre avec le Sénégal un partenariat qui dure depuis 50 ans. Selon Jean-Marc Pisani, l’ambassadeur de l’Ue, leur coopération cadre aussi avec la nouvelle politique économique des dirigeants sénégalais
L’Union européenne (Ue) a affiché sa volonté de poursuivre avec le Sénégal un partenariat qui dure depuis 50 ans. Selon Jean-Marc Pisani, l’ambassadeur de l’Ue, leur coopération cadre aussi avec la nouvelle politique économique souverainiste promise par le nouveau régime. La Team Europe veut continuer à solidifier cette relation, surtout que Bruxelles est le premier partenaire économique, commercial et premier investisseur au Sénégal.
Avec les nouvelles autorités, il est annoncé une nouvelle politique souverainiste, qui prend en compte les intérêts du Sénégal. L’ambassadeur de l’Ue au Sénégal, Jean-Marc Pisani, assure que cette démarche prônée par les nouvelles autorités cadre avec la coopération que l’Ue entretient avec le Sénégal. «L’élection du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le 24 mars dernier, dès le premier tour, a mis en exergue la volonté de changement de la population et les attentes importantes en matière de souveraineté, de bonne gouvernance, de développement économique inclusif et endogène, et de partenariat gagnant-gagnant. Ce sont des messages que nous entendons», note le diplomate européen.
Coopération bilatérale, intégration sous-régionale : BDF et ADO regardent dans la même direction
Il enchaîne : «Ce sont des messages qui sont parfaitement en ligne avec l’esprit du partenariat entre l’Union européenne et le Sénégal, comme l’a affirmé le président du Conseil européen, M. Charles Michel, lors de sa visite au Sénégal, le 22 avril dernier, 20 jours à peine après la prise de fonction du Président Faye.» «Cette visite du président Michel est venue souligner l’importance du partenariat de l’Union européenne et du Sénégal, et notre volonté de continuer à le construire ensemble dans un esprit d’ouverture, de respect mutuel, au bénéfice de nos populations et de nos continents», ajoute l’ambassadeur de l’Union européenne au Sénégal.
Publication de la liste des navires : L’État pêche pour la transparence
Ce mercredi, la Team Europe a tenu une conférence pour faire le point sur les relations entre l’Ue et le Sénégal. Présente au Sénégal depuis 50 ans, l’Ue est le premier partenaire du Sénégal dans tous les secteurs. «Au Sénégal, cette commémoration aujourd’hui est l’occasion de célébrer notre partenariat qui dure depuis plus de 50 ans. C’est un partenariat qui est basé sur des valeurs partagées, notre attachement à la paix et à la sécurité, à la démocratie, aux droits humains et à des relations internationales équilibrées, pacifiques et basées sur le Droit. La Team Europe est en phase avec les priorités du nouveau gouvernement.
Coopération entre le Sénégal et l’Ue : Jean-Marc Pisani détaille l’accord de pêche
Elle soutient les investissements productives clés pour renforcer la souveraineté alimentaire et la souveraineté sanitaire par exemple. Cet appui va de pair avec un soutien à l’amélioration de la gouvernance économique, au renforcement du secteur privé pour créer des emplois décents et durables, en particulier pour les jeunes, grâce à la formation professionnelle», admet-il. L’Union européenne «reste le premier partenaire économique et commercial du Sénégal, elle est également son premier investisseur étranger. Des entreprises européennes, en majorité des Pme, contribuent à des emplois formels à hauteur de 70 mille personnes», insiste l’ambassadeur européen.
EN GRÈVE, LE SAMU VEUT SOIGNER SON MAL
De meilleures conditions de travail, c’est ce que réclame le personnel soignant du Samu national. Posant un paquet de doléances sur la table des autorités, ces derniers observent depuis hier matin un arrêt de travail de 48 heures pour exiger considération
De meilleures conditions de travail, c’est ce que réclame le personnel soignant du Samu national. Posant un paquet de doléances sur la table des autorités, ces derniers observent depuis hier matin un arrêt de travail de 48 heures pour exiger plus de considération de la part de ceux qui les dirigent. Ils espèrent une ordonnance pour soigner leurs maux.
Hier et aujourd’hui, le cœur du dispositif médical est presque à l’arrêt : le Samu national a décrété une grève de 48h, en assurant juste les urgences vitales. Le personnel soignant du Samu national qualifie de «déplorables» ses conditions de travail et exige qu’elles soient «améliorées». «Le Samu national, à travers ses deux sections syndicales, le Sames et le Sutsas, tient à porter à l’attention de l’opinion publique nationale et internationale que derrière les efforts consentis par ce vaillant personnel soignant, se cachent des conditions de travail indescriptibles et complétement négligées par l’administration. En effet, le Samu fait face actuellement à une charge de travail insoutenable pour pouvoir atteindre les 308 heures de travail effectif par mois en moyenne. Un manque criard de personnel, des heures supplémentaires qui ne sont pas rémunérées, un retard de paiement des gardes. Je vous dis qu’on est restés pendant deux à trois mois sans percevoir les gardes du mois de février, un retard de paiement des salaires. Des conditions d’exercice difficiles liées à l’insuffisance en dotation de tenues de travail. Les équipements de protection individuelle font défaut», peste Dr Mouhamed Traoré, médecin-urgentiste au niveau du Samu national, Secrétaire général section Sames au niveau de cette structure, représentant du personnel au niveau du Conseil d’administration et délégué du personnel.
C’est un soignant malade ? Faisant face à la presse mercredi dans les locaux du Samu national, ce personnel poursuit sa litanie de dénonciation. «Pour rappel, nous intervenons 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 partout dans le pays, en bravant vents et tempête pour le bien-être des patients. Tout ceci couronné par un manque de reconnaissance pour ce travail acharné», appuie le personnel du Samu national. Observant depuis hier matin «un arrêt de travail de 48 heures renouvelables avec respect des urgences primaires», les travailleurs du Samu, après avoir «déposé une plateforme revendicative assortie d’un préavis de grève depuis le 26 février 2024 sur la table du directeur du Samu, ainsi qu’au niveau du ministère de la Santé et de l’action sociale», ont confectionné un paquet de doléances. «Les différents points de revendications sont le paiement intégral de nos sept mois d’arriérés de primes Covid-19 et la généralisation des primes Nepad pour l’ensemble du personnel contractuel. Le paiement des arriérés de nos indemnités de représentation médicales et paramédicales, ainsi que l’effectivité du paiement mensuel de cette dernière. L’avancement du personnel, le financement de la formation diplômante sachant qu’il y a un budget alloué au Samu national uniquement pour la formation. Le remplacement de notre Ipm qui est inutilisable. Le personnel veut se soigner et n’a pas accès aux soins du fait d’une Ipm qui est inefficace», déplorent-ils. «Aucune négociation sérieuse n’a été initiée par les autorités et malheureusement tous nos appels au dialogue ont été ignorés et nos attentes sont versées aux oubliettes», regrettent-ils. Ayant joué un rôle prépondérant durant la pandémie du Covid-19 en exposant la vie de leurs proches, ce personnel du Samu national réclame plus de considération, car le personnel soignant souffre.
EXPLOITATION DU PETROLE ET DU GAZ, LE SENEGAL SE DOTE D’UNE ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE STRATEGIQUE
Initiée en 2021 avec le soutien de la Banque mondiale, cette évaluation vise à anticiper et à gérer les impacts environnementaux et sociaux de manière durable.
L’annonce de l’Évaluation Environnementale et Sociale Stratégique (EESS) du secteur pétrolier et gazier au Sénégal marque une étape significative dans la gestion responsable de ces ressources naturelles. Initiée en 2021 avec le soutien de la Banque mondiale, cette évaluation vise à anticiper et à gérer les impacts environnementaux et sociaux de manière durable. Le rapport provisoire de l’Évaluation Environnementale et Sociale Stratégique (EESS) du secteur pétrolier et gazier a été présenté le mardi 7 mai à Dakar devant l’ensemble des parties prenantes.
L’EESS s’inscrit dans un cadre rigoureux, conforme aux normes internationales les plus strictes, et implique toutes les parties prenantes. Son objectif est d’identifier et d’évaluer les risques et les impacts potentiels des activités pétrolières et gazières, tout en intégrant les préoccupations environnementales, sociales et économiques.
Les recommandations de l’EESS sont ambitieuses, comprenant notamment l’adoption de lois-cadres, l’établissement de normes environnementales spécifiques et la mise en place d’une gouvernance multisectorielle. Un accent particulier est mis sur la transparence, la participation citoyenne et la mise en œuvre de mesures d’atténuation des impacts.
Des critiques ont été soulevées concernant certaines lacunes de l’EESS, notamment son processus inversé et ses manquements dans le traitement de certaines questions environnementales essentielles. Des voix de la société civile ont appelé à une révision approfondie du rapport pour garantir sa robustesse et son efficacité.
En réponse à ces préoccupations, les autorités se sont engagées à prendre en compte toutes les observations pertinentes dans la version finale de l’EESS. Un processus de validation et d’amendements est prévu pour s’assurer que la feuille de route soit complète, opérationnelle et conforme aux réglementations nationales et internationales.
L’EESS représente une opportunité cruciale pour le Sénégal de mettre en place un cadre environnemental, social et économique solide pour le secteur pétrolier et gazier. Son succès dépendra de l’engagement continu des parties prenantes et de la volonté politique de mettre en œuvre ses recommandations dans un esprit d’ouverture et de transparence.
LE PS SOUHAITE RESSOUDER LES LIENS DU SOCIALISME SÉNÉGALAIS
Les Sages du parti entendent aussi promouvoir une synergie de tous les mouvements de gauche, invoquant l'héritage de Senghor
Le Bureau du conseil consultatif des Sages du Parti socialiste (Ps) a émis un appel à un vaste rassemblement des formations politiques issues de la pensée «senghorienne». Selon eux, ce rassemblement sera une occasion de restaurer les valeurs du socialisme africain, comme «levier puissant et legs aux jeunes générations futures».
Réunis ce jeudi pour évaluer les résultats de l’élection présidentielle du 24 mars 2024 et tirer le bilan de la Coalition Benno bokk yaakaar (Bby), les Sages du Parti socialiste (Ps) ont souligné l’importance de l’initiative de Khalifa Ababacar Sall, accompagné du maire de la Ville de Dakar, Barthélemy Dias, et de Jean-Baptiste Diouf, en rencontrant la Secrétaire générale par intérim du Parti socialiste, Aminata Mbengue Ndiaye. Cet appel à l’unité, tel un appel aux racines-mêmes du socialisme sénégalais, résonne comme une réminiscence des débuts du mouvement socialiste. Les Sages, témoins de l’évolution du mouvement socialiste depuis les premières heures de la Section française de l’internationale ouvrière (Sfio) jusqu’à sa forme actuelle, estiment que le moment est venu de transcender les clivages et de fédérer toutes les forces politiques s’inspirant de la vision de Senghor au sein d’un grand Parti socialiste unifié, sans exclusive.
«Il y a là un début d’ouverture qui mérite une profonde et large réflexion pour le devenir de la doctrine socialiste au Sénégal face aux nouvelles générations», ont affirmé les Sages du Ps dans un communiqué de presse. Ils voient dans cette démarche l’opportunité de restaurer les valeurs du socialisme africain, un legs puissant destiné aux jeunes générations futures. «Ce sera une occasion de restaurer les valeurs du socialisme africain, comme levier puissant et legs aux jeunes générations futures», ont-ils fait savoir.
Dans la même dynamique, les Sages ont souligné que leur formation politique, qui s’est illustrée historiquement au firmament de notre vie nationale, aussi bien dans la période post-indépendance que dans celle de l’acheminement du Sénégal vers son accession à la souveraineté internationale, se doit d’ouvrir de nouveaux jalons de rassemblement.
Cependant, cette quête d’unité ne se limite pas au seul domaine socialiste. Les Sages du Parti socialiste ont également plaidé pour une synergie de tous les mouvements de gauche. «Cette étape devra également servir de moteur pour une synergie de tous les mouvements de Gauche», relèvent-ils dans le communiqué. Toutefois, le Bureau du conseil des Sages a évoqué l’histoire du mouvement socialiste depuis sa formation, rappelant des dates-clés telles que «le 27 octobre 1948, où Léopold Sédar Senghor fonda le Bloc démocratique sénégalais (Bds)». Ce mouvement, ont-ils expliqué, a fusionné avec plusieurs groupes pour devenir le Bloc populaire sénégalais (Bps), puis l’Union progressiste sénégalaise (Ups) et finalement s’est intégré dans l’Internationale socialiste.
Les Sages ont invité la jeunesse du Ps «à consolider cet acquis» et à «tenir vaillamment ce brillant flambeau historique jusqu’au firmament de la vie politique nationale, sur le continent africain et dans le concert des nations du monde».
LE CORED CONDAMNE LES PRATIQUES NON ÉTHIQUES DE LA JOURNALISTE AÏSSATOU DIOP FALL
Le Cored a exprimé sa consternation suite à la diffusion d’une vidéo provenant de l’émission de la chaîne YouTube PublicSN TV, où la journaliste Aïssatou Diop Fall admet avoir adopté des pratiques contraires aux normes éthiques et déontologiques.
Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les médias (CORED) a récemment exprimé sa consternation suite à la diffusion d’une vidéo virale provenant de l’émission de la chaîne YouTube PublicSN TV, où la journaliste Aïssatou Diop Fall admet avoir adopté des pratiques contraires aux normes éthiques et déontologiques de la profession.
Dans cette vidéo, Mme Diop Fall, en sa qualité de journaliste et responsable de la chaîne, reconnaît avoir eu recours à des pratiques non conformes aux exigences éthiques et déontologiques de son métier. Le CORED a fermement condamné ces agissements, soulignant qu’ils étaient inacceptables, tant de la part d’une journaliste que d’une responsable de média. Ces actes peu honorables portent atteinte à la réputation de la profession ainsi qu’à celle des entreprises de presse et de leurs acteurs en général.
Le CORED a tenu à rappeler l’article 19 du Code de la presse qui stipule que les journalistes et les techniciens des médias ne doivent accepter aucun avantage ou promesse susceptible de limiter leur indépendance professionnelle ou d’influencer leur opinion.
Face à cette situation, le CORED a décidé de s’autosaisir de l’affaire et de la transmettre à son Tribunal des pairs, chargé d’étudier le cas et de rendre un avis sur la question.
COÛT ÉLEVÉ DE LA CONNEXION, LE COLLECTIF F4C VOIT LE JOUR
Le Collectif F4C (Front contre la Cherté des Coûts de Connexion) qui vise à sensibiliser, plaider et agir pour rendre l’accès à Internet plus abordable et accessible à tous.
Pour lutter contre la cherté des coûts de connexion à Internet. Un rassemblement de citoyens, des organisations et des experts, a mis en place le Collectif F4C (Front contre la Cherté des Coûts de Connexion) qui vise à sensibiliser, plaider et agir pour rendre l’accès à Internet plus abordable et accessible à tous.
« Notre objectif est clair : sensibiliser, plaider et agir pour réduire les coûts de connexion à Internet. Nous croyons fermement que l’accès à Internet est un droit fondamental et essentiel pour tous, et nous nous engageons à faire entendre cette voix auprès des décideurs politiques, des fournisseurs de services Internet et de la société civile » déclarent-ils dans un communiqué.
Le collectif encourage les citoyens à se joindre à cette lutte et à soutenir le Collectif F4C dans son engagement pour un accès Internet abordable et équitable pour tous. « Rejoignez-nous dans cette lutte pour un accès Internet abordable et équitable pour tous. Ensemble, nous pouvons construire un avenir avec lequel la connectivité numérique est véritablement abordable à chacun, sans entrave ni exclusion » conclut le document.
AMADOU BA, LE CANDIDAT QUE MACKY SALL NE VOULAIT PAS
L'ancien ministre Abdoulaye Saydou Sow lève le voile sur les tensions entourant le choix du candidat de Benno Bokk Yaakaar à la présidentielle, révélant que l'ancien président et patron de la coalition envisageait de "changer de candidat"
Après le report de l’élection présidentielle, le président Macky Sall voulait changer de candidat. La confirmation a été faite par Abdoulaye Saydou Sow, ancien ministre de l’Urbanisme et actuel maire Bby de kaffrine, qui déclare avoir tenté d’en dissuader son leader, Macky Sall.
Amadou Ba, le candidat malheureux de Benno bokk yaakaar (Bby), n’a pas reçu le soutien escompté du président Macky Sall. Certains acteurs et observateurs de la scène politique ont même affirmé que Macky Sall roulait pour le camp de l’opposant d’alors et candidat Bassirou Diomaye Faye. Une affirmation que Abdoulaye Saydou Sow, responsable de la coalition présidentielle et ancien ministre de l’Urbanisme, du logement et de l’hygiène publique, semble confirmer. Invité de Maïmouna Ndour Faye de la chaîne privée 7Tv, l’ancien ministre a confirmé ce que beaucoup d’observateurs de la scène politique avaient constaté : Macky Sall voulait changer de candidat. «Le Président n’a jamais dit qu’il lâchait Amadou Ba. Autant pour moi, il me l’a dit une seule fois. Un lundi, il m’a convoqué, m’a dit ce qu’il reprochait à Amadou et qu’il voudrait changer de candidat. Je lui ai dit mon avis, c’est-à-dire qu’il faut continuer avec Amadou, parce que c’est la meilleure solution, même si je m’en remettais à toute décision qu’il prendrait. D’abord parce qu’il a été investi candidat, ce que rien ne pourrait remettre en cause. Il m’a dit : «Je vais consulter les autres et je prendrai la décision mercredi, en Secrétariat exécutif national»», a révélé Abdoulaye Saydou Sow.
Faut-il le rappeler, la réunion du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (Apr) a été organisée trois (3) jours après le début de la campagne qui a duré 12 jours. Ce début de campagne était particulier pour Amadou Ba. En effet, les ténors de sa famille politique avaient brillé par leur absence. Il a fallu que Amadou Ba écourte sa campagne, à l’étape de Tivaouane, pour rallier Dakar. Il se serait entretenu avec le président Macky Sall. Le lendemain, le Sen de l’Apr, dans un communiqué, avait reconnu avoir croisé les bras à la demande de Macky Sall. Le Sen avait, par la suite, pris la décision de soutenir Amadou Ba dont le choix comme candidat n’avait «pas fait l’unanimité au sein du Directoire de l’Apr». C’est à la veille de cette réunion du Sen et au sortir de son tête-à-tête avec Macky Sall que Amadou Ba avait pu disposer des supports de communication que Macky Sall avait payés et stockés à Diamniadio. Amadou Ba, qui devait réunir au-delà de sa famille politique, avait accusé trop de retard pour pouvoir gagner contre le candidat Bassirou Diomaye Faye, en plus de manquer de temps.
Faut-il le rappeler aussi, Amadou Ba n’était pas dans les conditions nécessaires pour prétendre gagner l’élection présidentielle. En effet, devant non seulement assumer l’entièreté du bilan de Macky Sall, le candidat de Bby était entre le marteau et l’enclume. Après le report de la Présidentielle, il devait convaincre ses camarades de la mouvance présidentielle de son innocence sur la supposée tentative de corruption de magistrats du Conseil constitutionnel, accusation formulée contre lui par les députés du Parti démocratique sénégalais (Pds). En même temps, il devait expliquer le bien-fondé du report de la Présidentielle sans froisser l’électorat, qui ne voyait pas l’utilité d’une telle décision.
En plus, c’est avec l’aval de son camp politique que le Pds a entamé des démarches législatives en vue de tirer cette histoire de corruption supposée au clair.
En résumé, Amadou Ba n’était pas à sa place. Ses «frères» de parti n’étaient pas acquis à sa cause et l’opposition avait fini de saboter son image. Il était seul contre tous !
par Nioxor Tine
CONCILIER LA PRATIQUE POLITIQUE AVEC LES EXIGENCES DÉMOCRATIQUES ET ÉTHIQUES
Né seulement deux semaines avant la clôture des Assises en 2009, le blog de Nioxor Tine entend continuer à œuvrer pour la refondation institutionnelle et l'émergence citoyenne, en dehors des logiques partisanes, afin de promouvoir le progrès social
Le blog de Nioxor Tine peut être considéré comme un évènement collatéral des Assises nationales, ne serait-ce que, parce que sa naissance est intervenue, il y a quinze ans, le 7 mai 2009, deux semaines, avant la clôture des Assises nationales, le 24 mai 2009. Ouvertes, presque un an auparavant, le 1er juin 2008, elles ont tenté de faire l’inventaire des cinquante premières années de notre indépendance formelle. Ce travail d’introspection se justifiait d’autant plus, que huit ans après l’alternance de mars 2000, la désillusion était le sentiment le mieux partagé au sein du peuple sénégalais. En outre, il était devenu évident que les tares observées dans la marche de la République découlaient moins de la personne du chef de l’Etat élu, que de l’excès de concentration de pouvoir entre ses mains, lui qui avait tout le loisir d’imposer sa volonté aux autres institutions censées jouer un rôle de régulation voire de contre-pouvoir.
C’est ainsi que le principal axe de changement identifiés par les Assises était la refondation institutions, à côté de la définition d’un projet de société et des perspectives de rupture pour le développement national. Selon Ibrahima Silla du GERCOP[i], les Assises devaient permettre à certains groupes dominés ou laissés pour compte, de refuser cette « logique par et dans laquelle, l’Etat veut les contenir. » Mais pour les simples militants non férus de sciences politiques, c’était simplement l’expression d’un dépit « amoureux » politique vis-à-vis de notre première alternance trahie, que les révolutionnaires, patriotes et démocrates de notre pays avaient attendue pendant quarante ans.
Certes l’alternance de 2000, intervenue, onze ans après la chute du mur de Berlin, suivie, moins d’un an plus tard, du tristement célèbre discours de la Baule[ii], avait progressivement fait perdre, à la plupart des militants de gauche, leurs illusions sur le Grand Soir la révolution nationale démocratique / populaire. Certains d’entre eux avaient même dû sacrifier leur « virginité politique » et leur « pureté idéologique », sur l’autel de l’intérêt supérieur de la Nation, au nom de la fameuse politique de large rassemblement, en participant aux gouvernements de majorité présidentielle élargie du régime « socialiste » d’alors. Dans la même lancée, ils consolidèrent leurs liens avec le parti libéral dirigé par Me Wade, qui leur apparaissait désormais comme incontournable, pour qui voulait mettre fin à l’interminable règne de l’UPS-P "S", synonyme de stagnation aggravée par les mesures antisociales dictées par les officines financières internationales, cause d’indicibles souffrances populaires.
Tant et si bien, que les partis de gauche, devenus beaucoup trop pragmatiques, depuis leurs expériences gouvernementales et/ou fréquentations assidues des cercles libéraux et socio-démocrates, avaient revu leurs ambitions politiques à la baisse, mais ne pouvaient cependant pas totalement renoncer à leurs idéaux de jeunesse. Ils n’avaient pas encore totalement abdiqué leurs convictions relatives au momsarew, synonyme de parachèvement de notre souveraineté nationale, ou au défar sa rew avec davantage de justice sociale par la prise en compte de la demande sociale et l’approfondissement de la démocratie. C’est ce qui explique l’attrait irrésistible exercé par l’exemplaire dynamique citoyenne des Assises Nationales sur la plupart des partis de l’opposition significative d’alors, ainsi que sur plusieurs organisations de la société civile ou de défense des droits humains.
Malheureusement, l’accession de Macky Sall au pouvoir allait, au contraire, instaurer une démarche politique, prenant l’exact contrepied du processus de renouveau démocratique initié par les Assises.
Pire, toutes ces dérives antidémocratiques voire totalitaires ainsi que le pillage éhonté des ressources nationales n’ont été possibles qu’à cause de la complicité des différents appareils politiques, syndicaux, maraboutiques …, ce qui pose la question de la démocratie interne au sein de ces organisations censées être démocratiques.
Nous n’oublierons, pas pour terminer, les nouveaux dangers provenant des réseaux sociaux responsables des fake-news voire de deep fake et d’intolérance outrancière envers les adversaires politiques souvent perçus comme des ennemis mortels et cause d’hostilité envers des alliés politiques jugés trop critiques.
Le blog de Nioxor Tine continuera son combat pour la refondation institutionnelle et l’émergence citoyenne. Il cherchera, avec d’autres bloggeurs et chroniqueurs vertueux, hors des logiques strictement partisanes, à œuvrer pour le progrès social, tout en veillant à concilier la pratique politique avec les exigences démocratiques et éthiques.
[i] GERCOP - Groupe d'Etudes et de Recherches constitutionnelles et Politiques
[ii] Discours de l’ancien président François Mitterrand tenu à la Baule appelant les présidents africains à aller à la démocratisation par le biais du multipartisme