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27 février 2025
LE COLLECTIF DES 76 LICENCIES INTERPELLE LES NOUVELLES AUTORITES
Après leur licenciement pour « motifs économiques » lors de la pandémie de la Covid-19, le collectif des 76 déflatés de l’hôtel King Fahd Palace se tourne vers les nouvelles autorités pour que « justice leur soit rendue ».
Après leur licenciement pour « motifs économiques » lors de la pandémie de la Covid-19, le collectif des 76 déflatés de l’hôtel King Fahd Palace se tourne vers les nouvelles autorités pour que « justice leur soit rendue ». Ces ex-travailleurs de l’hôtel ont fait face à la presse hier, lundi 6 mai.
Le collectif des licenciés de l’hôtel King Fahd Palace continue de dénoncer leur licenciement et veut leur réintégration. Face à la presse hier, lundi 6 mai, il a interpelé les nouvelles autorités sur leur sort. « On compte vraiment sur ce nouveau gouvernement pour que justice soit faire. C’est pourquoi on fait appel au président Bassirou Diomaye Faye et au Premier ministre Ousmane Sonko ainsi que notre ministre de tutelle et le ministre du Travail pour qu’ils fassent quelque chose », a fait savoir la porte-parole du jour, Ndèye Khoudia Ka.
En effet, lors de la pandémie de Covid-19 en 2021, la Direction de l’hôtel King Fahd Palace avait licencié 76 travailleurs pour des « motifs économiques ». Depuis lors, ces pères et mères de familles disent vivre des difficultés. « Nous sommes allés voir toutes les instances du Sénégal mais rien n’a été fait. On nous dit que Racine Sy est superpuissant. On a tout fait. On n’a jamais eu gain de cause. Nous sommes allés au tribunal du travail, à l’Inspection du travail. Ils nous ont dit qu’ils ne peuvent pas trancher », a souligné la porte-parole.
En effet, afin d’atténuer l’impact économique de la pandémie, l’ancien Chef de l’Etat, Macky Sall avait dégagé une enveloppe destinée au secteur du tourisme. Et selon les travailleurs licenciés, l’hôtel King Fahd Palace était le premier à recevoir sa part de la subvention de l’Etat du Sénégal. « Le président de la République avait dégagé une certaine somme pour qu’il n’y ait pas de licenciement. A notre grande surprise, on a vu que Racine Sy a obtenu sa part. D’ailleurs, il est le premier à recevoir sa part mais jusqu’à présent, il n’a pas respecté le pacte qui a été signé. On a remarqué qu’il a pris des gens sur sa base politique qui n’ont fait aucune formation et nous qui avons fait 30 ans, 25 ans, 20 ans, il nous a fait sortir », a déploré Ndèye Khoudia Ka.
Après des négociations entre l’intersyndicale et la Direction de King Fahd Palace, il y avait un pacte de stabilité pour la réintégration des travailleurs. Ces derniers comptent maintenir la pression pour leur réintégration. A les en croire, si les nouvelles autorités ne réagissent pas, ils vont organiser un sit-in avec leurs familles à l’hôtel King Fahd Palace où « séjourne actuellement le président de la République ».
RETRAITE ANTICIPÉE DES DINOSAURES
A seulement 44 ans, Diomaye incarne l'alternance générationnelle tant attendue. Sa victoire dès le premier tour acte le crépuscule des ambitions présidentielles des vétérans de la politique et ouvre la voie à l'émergence de nouvelles figures
L’élection présidentielle du 24 mars dernier livre des enseignements quant à la recomposition de la classe politique au Sénégal. Pour cause, elle a vu la dégringolade de l’ensemble des figures et des partis qui ont dominé la vie politique sénégalaise depuis plusieurs années. Plébiscité au premier tour avec 54,28% des voix à seulement 44 ans, Bassirou Diomaye Diakhar Faye acte l’alternance générationnelle dans le landernau politique. Son élection à la tête du Sénégal risque ainsi, d’accélérer le vent de renouvellement qui soufflait déjà sur la scène politique, après les élections locales et législatives de 2022 qui ont vu émerger de nouveaux visages et une nouvelle offre politique. En tout état de cause, beaucoup de caciques politiques devront enterrer leur ambition présidentielle si jamais le Pastef reste au pouvoir en 2029. Ils seront contraints de passer le témoin en raison de leur âge mais aussi, de l’électorat de plus en plus jeune marqué par une soif de révolution.
Un coup de Jarnac ! Le dimanche 24 mars 2024, Bassirou Diomaye Diakhar Faye devient à 44 ans le cinquième, et le plus jeune président de la République du Sénégal depuis l’indépendance en 1960. Le successeur de Macky Sall, 62 ans qui a dirigé le pays pendant 12 années, incarne ainsi, une nouvelle génération de «jeunes» politiciens. Sa victoire, de surcroît au premier tour, entraîne de facto le renouvellement de la classe politique. De Léopold Sédar Senghor à Abdoulaye Wade en passant par Macky Sall, tous ces chefs d’Etat ont fait au moins 12 ans au pouvoir. Non sans noter que désormais, la durée du mandat relève d’une disposition intangible de la Constitution. C’est-à-dire qu’aucun président ne pourra faire plus de deux mandats consécutifs. Tout de même, si jamais Bassirou Diomaye Diakhar Faye fait deux mandats à la tête du Sénégal, certains vétérans en politique auront presque 73 ans. Conséquences : c’est l’enterrement de leur ambition présidentielle en raison de leur âge plafond déjà constitutionnalisé à 75 ans.
LA CONTRAINTE DE L’AGE ET DE L’ELECTORAT DE PLUS EN PLUS JEUNE
Candidat à l’élection présidentielle en 2007, 2012 et 2019, l’ancien maire de Thiès est descendu de son piédestal en 2024 en obtenant 0,90% des voix. Une chute libre qui risque de le plonger définitivement dans les bas-fonds de la galaxie politique sénégalaise puisqu’il aura 70 ans en 2029. Autre vétéran de la classe politique au Sénégal qui a joué son va-tout lors de la présidentielle de 2024, c’est Khalifa Ababacar Sall. Empêché d’être candidat en 2019 à cause de fallacieux ennuis judiciaires, l’ancien maire de Dakar ne fera qu’une seule présidentielle (?) qui pourrait aussi être sa dernière participation à une élection présidentielle. L’enfant prodige de Abdou Diouf et lieutenant de Ousmane Tanor Dieng qui aura 72 ans en 2029, risque ainsi, de ne jamais voir le couronnement de sa carrière politique. Un autre aspect qui va beaucoup jouer dans le renouvellement de la classe politique, c’est l’électorat de plus en plus jeune, d’autant plus que d’après le dernier recensement, les Sénégalais de moins de 35 ans représentent 76 % de la population. Il faut dire que pour l’élection présidentielle de 2024, la mobilisation des jeunes a été déterminante dans la victoire de l’opposition.
Depuis quelques années, ils ne se reconnaissaient plus dans les discours et les actions de l’élite dirigeante qui peine à résorber les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Ces jeunes électeurs sont nés dans le monde numérique et beaucoup d’entre eux suivent l’actualité, encore qu’ils boudent les médias traditionnels au profit des médias sociaux. A ces faits qui ouvrent les scénarii d’une recomposition politique, s’ajoute la volonté des nouvelles autorités de faire de la carte nationale d’identité la carte d’électeur. Ce qui permettra aux jeunes d’être nombreux dans le fichier électoral.
L’ALTERNANCE AU NIVEAU DES PARTIS POLITIQUES
Bassirou Diomaye Diakhar Faye a donné congé aux anciens partis politiques. Ce qui constitue l’autre alternance dans le renouvellement de la classe politique. En effet, l’Alliance des Forces du Progrès (AFP) ne pèse presque plus. Son fondateur Moustapha Niasse, sur le terrain politique depuis 1957, avait d’ailleurs indiqué sa volonté de transmettre le flambeau à la nouvelle génération. Au Parti socialiste (PS), Aminata Mbengue Ndiaye devra également passer le flambeau. A AJ/Authentique et AJ/PADS, Mamadou Diop Decroix et Landing Savané sont face à la relève. Quant à la Ligue démocratique (LD), elle est à la recherche d’un passé glorieux des Jallarbistes (n’est pas Bathily qui veut). Au Parti démocratique sénégalais (PDS), Karim Wade semble avoir peur du parricide. A l’Alliance pour la République (APR), une armée mexicaine est à la recherche d’un chef. Sans occulter un fait incongru avec Amadou Ba, un chef de l’opposition, sans parti politique. Arrivé deuxième à la présidentielle de 2024, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar a subi plusieurs contestations après son choix comme candidat par Macky Sall avant qu’il ne soit lâchée par ce dernier.
L’EMERGENCE DE NOUVEAUX PROFILS SUR LA SCENE POLITIQUE
Depuis quelques années, de nouvelles figures émergent sur la scène politique sénégalaise, particulièrement depuis les élections locales et législatives de 2022. Parmi eux, certains qui accompagnaient déjà les ténors et qui sont bien connus, d’autres inconnus au bataillon, mais restent tous ambitieux à conquérir le terrain politique. Mais, il y a aussi ceux qui comme Ousmane Sonko qui se sont défendus contre vents et marées pour gagner une certaine popularité. Âgé de 49 ans, et adulé par les jeunes et porteur d'un programme «anti-système», le plus farouche opposant de Macky Sall a su inscrire ses marques en portant au pouvoir son n°2 en la personne de Bassirou Diomaye Faye avec son parti Pastef créé en 2014. Parmi les nouvelles figures de la classe politique, on peut citer Anta Babacar Ngom qui est sortie du lot même si elle n'a pas encore la trempe des égéries comme Aminata Mbengue Ndiaye, Mimi Touré, et autres. Seule femme candidate à la présidentielle de 2024, il lui reste tout de même à gagner une mairie ou avoir des députés pour gagner une certaine légitimité.
Haut cadre et maire «rebelle», Mame Boye Diao pourra-t-il aller au front pour la conquête présidentielle de 2029 ? L’étape intermédiaire est la députation. Quant à Déthié Fall, Abdourahmane Diouf et Cheikh Tidiane Dièye, ils sont intellectuellement assis mais, il leur reste encore des bases politiques.
Pour Barthélémy Dias, proche de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, reste à savoir s’il aura des dents aussi longues pour égratigner l’actuel Premier ministre Ousmane Sonko qui pèse plus lourd que lui sur le plan de la représentativité électorale nationale. Jadis «frères», les deux hommes se regardent désormais en chien de faïence.
A coup sûr, Bassirou Diomaye Diakhar Faye va envoyer des dinosaures politiques à la retraite. Reste à savoir les avantages et les inconvénients de cette recomposition politique. Mais aussi et surtout quelle opposition pour faire face à Pastef afin d'éviter au Sénégal une démocratie consensuelle à la Amadou Toumani Touré ?
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI
Sud Quotidien, Le Quotidien, Stades, L'Observateur, Walf Quotidien, l'EnQuête, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le Jour, Libération, Le Soleil, Le Témoin Quotidien, Révélation Quotidien, L'As Quotidien
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Baadoolo - Bourses de sécurité électorale
Tout n’est pas mauvais. Le Président Diomaye a décidé de maintenir le programme des 100 000 logements, la voie pour baisser le coût du loyer. Il faut accélérer et jouer la transparence rek. Parce qu’avec cet arrêt des opérations foncières, on va encore attendre. Bourses de sécurité aussi, ce n’est pas durable mais ça a le mérite de soulager des familles. Et puis, c’était aussi un appât électoral avec le Registre national unique. Parfois inique. Les législatives arrivent ! Si on ne risque pas de changer de bénéficiaires.
Côte d’Ivoire Le Président Faye attendu chez Ouattara ce mardi
Après la Mauritanie, la Gambie et la Guinée Bissau, le chef de l’Etat effectue une visite officielle ce mardi en Côte d’Ivoire, renseigne une source autorisée de la présidence de la République. Ce sera la quatrième visite officielle de Bassirou Diomaye Faye après son élection le 24 mars 2024. Ce serait un premier contact avec le pays qui pèse le plus dans l’Uemoa. Et surtout un Président qui est plus un adepte de la monnaie communautaire. Le Pastef, lui, était pour une monnaie nationale.
«Parachutage» de Ismaïla Madior Fall à l’Ifan Le Sudes/Esr dit niet
Le Sudes/Esr, Section de l’Ucad de Dakar est très remonté contre la volonté du recteur Amadou Aly Mbaye de faire «parachuter» Ismaïla Madior Fall à l’Institut fondamentale d’Afrique noire (Ifan). Dans un communiqué, les syndicalistes soulignent leur «profonde préoccupation concernant la velléité d’affectation par le recteur de l’Ucad de M. Ismaila Madior Fall, professeur titulaire de droit public, à l’Institut fondamental d’Afrique noire Cheikh Anta Diop (IfanCad)». Un parachutage, qui, selon eux est en «violation» du décret n° 84- 1184 du 13 octobre 1984 portant organisation et fonctionnement de l’Ifan. Les enseignants de l’Ucad parlent d’une «tentative désespérée» de caser un ancien ministre (de la Justice). Selon eux, ce serait «un détournement de procédures et des règles d’affectations du personnel d’enseignement et de recherche (Per)». Un parachutage, qui plus est, «serait effectuée sans consultation préalable des instances de l’Ifan qualifiées en la matière».
Conseil départemental de Ziguinchor - Cheikh Tidiane Dièye démissionne
Le ministre de l’Hydraulique et de l’assainissement n’est plus viceprésident du Conseil départemental. Cheikh Tidiane Dièye a démissionné de son mandat de conseiller départemental depuis le 30 avril. L’information a été donnée par le concerné lui-même à Bes Bi qui l’avait joint à cet effet. M. Dièye se conforme lui aussi à l’interdiction de cumul de fonctions. Le Premier ministre Sonko, Birame Souleye Diop, Yancoba Diémé, Serigne Gueye Diop ont quitté leurs fonctions de maires. Il restait Maïmouna Dièye.
Commission rogatoire La Dic démantèle le réseau sénégalais de trafic international d’anguilles
Une délégation conduite par un juge d’instruction français a séjourné au Sénégal du 28 au 30 avril 2024 pour enquêter sur les ramifications africaines d’un trafic international portant sur espèce protégée, anguila anguila (civelle européenne), a-t-on appris d’un communiqué. La coopération entre les enquêteurs sénégalais de la Dic et les enquêteurs français a permis d’établir que les civelles pêchées en France étaient acheminées depuis l’aéroport de Roissy dans les bagages en soute de passeurs de diverses nationalités asiatiques (des Chinois et des Malaisiens). Plusieurs personnes ont été interpelées et entendues, notamment un ressortissant chinois, contre lequel un mandat d’arrêt international a été délivré, et qui pourrait faire l’objet d’une demande d’extradition par la France. Une grande quantité de matériel utilisé par le réseau de trafiquants (climatiseurs, purificateur d’eau, appareil d’oxygénation de l’eau, bassins, congélateurs, etc.) a été saisie. L’Ong EAGLE Sénégal a également apporté son soutien à cette affaire en mettant à disposition de la Police judiciaire sénégalaise, à travers la Dic, les renseignements qu’elle détenait sur les agissements de l’organisation criminelle au Sénégal.
Nécrologie Le journaliste et écrivain Bernard Pivot est décédé
Bernard Pivot est décédé. Créateur de l’émission littéraire «Apostrophes», celui qui a fait lire des millions de Français grâce à cette émission, est mort ce lundi 6 mai à Neuilly-surSeine à l’âge de 89 ans. Une annonce qui a été faite par sa fille Cécile Pivot à l’Afp. Un livre à la main, sa paire de lunettes dans l’autre, Le journaliste présentateur et écrivain avait également présenté l’émission «Bouillon de culture» et organisé à partir de 1985 les Dicos d’or, championnat d’orthographe vite devenu international.
KEEMTAAN Gi - ILFAUT LES FUSILLER
Vous les avez vus parcourir les médias ou badigeonner la presse écrite de leurs insipides et nauséabondes plumes ? Errant comme des âmes en peine. Ils bandent les muscles, menacent, contestent des chiffres, insinuent des indélicatesses, narguant le nouveau régime. Juste 30 jours et les voilà à s’agiter comme des possédés. Ils ne comprennent toujours pas qu’ils sont vomis et que leurs funestes tentatives de se défendre de crimes économiques ou leur manque d’élégance qui leur font émettre à tout va des critiques improductives et puériles font rire jaune dans les chaumières. Après leur carnage financier et foncier, plutôt que de la fermer, ils sont là à l’ouvrir pour nous provoquer. Voilà un petit pays qui se nomme Sénégal. Si endetté que celui qui a quitté à peine un mois le pouvoir portait sur ses larges épaules le combat pour l’annulation de la dette de l’Afrique. Un pays donc endetté, avec un plateau médical des plus obsolètes. Des femmes qui meurent faute de soins ou d’ambulance pour les évacuer. Dans certains coins du pays, des enfants étudient dans des abris provisoires. Des routes mal faites. Des jeunes au chômage. Des populations qui manifestent pour avoir de l’eau ou de l’électricité. Des paysans spoliés de leurs terres. Bref un pays où tout est urgence et à refaire. Et c’est dans ce pays que des messieurs et dames faisaient des carnages sur les caisses de l’Etat. Et plutôt que d’y mettre fin, celui à qui on avait confié le pays fermait les yeux ou mettait son coude sur des dossiers compromettants. Des hommes que l’on devrait éloigner des régies financières sont promus. Des deals se faisaient avec des individus jamais repus qui se partageaient nos terres. Pendant qu’ils déroulaient leurs politiques dites sociales, faisant voter des lois auxquelles ils ne croyaient pas avec leurs logements dits sociaux, des crapules dépouillaient le pays avec des hectares de terres mis au profit de gens qui se sont enrichis de façon indue et malhonnête alors que de pauvres gens cherchent quelques mètres carrés d’une portion de terre. On n’a pas fini de s’offusquer de ce carnage sur les caisses de l’Etat et le foncier, qu’un autre scandale est annoncé avec la mafia de la pêche. Ils ont ainsi vidé les caisses de l’Etat, nos terres et nos ressources halieutiques. Après tout cela, y en a parmi eux qui osent nous regarder dans le blanc des yeux. C’est maintenant qu’il faut les fusiller. Et sans sommation ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
IBRAHIMA NDIAYE, HOMMAGE UNANIME DE LA REPUBLIQUE
La morgue de l’hôpital Principal n’a jamais vu autant de monde à la levée du corps de l’ex directeur général de l’Ageroute Ibrahima Ndiaye. La nation sénégalaise dans toute sa composante s’était donnée rendez-vous hier lundi 06 mai pour rendre hommage à un homme au parcours exceptionnel. Autour de ses deux épouses, de ses enfants, de sa famille professionnelle de l’Ageroute, les marabouts Bachir Ngom de Mame Rawane Ngom et El Hadji Mansour Sy Dabakh, on pouvait noter la délégation du président Bassirou Diomaye Faye conduite par les ministres de la Justice Ousmane Diagne, des Infrastructures El Malick Ndiaye et du Secrétaire général de la Présidence Oumar Samba Ba. Le président Macky Sall était représenté par une délégation conduite par le président du Conseil économique, social et environnemental Abdoulaye Daouda Diallo, l’ancien ministre Mansour Faye, le président Abdoulaye Wade par Abdoulaye Racine Kane, des ingénieurs sénégalais représentés par leur président Abdoulaye Sène. Un chef d’entreprise malien a fait le déplacement sur Dakar rien que pour participer à l’événement. On notait d’ailleurs des candidats de la dernière présidentielle comme Mame Boye Diao, Aly Ngouille Ndiaye, l’ancien Premier ministre Souleymane Néné Ndiaye. Tous les orateurs comme le président de l’Association des ingénieurs Abdoulaye Sène, le président du CESE Abdoulaye Daouda Diallo, le ministre des Infrastructures El Malick Ndiaye, le colonel Mbarick Diop représentant le Secteur privé ont fait perler les larmes à l’assistance. Chacun y est allé avec un florilège d’hommages à l’endroit du défunt.
ABDOULAYE D. DIALLO «IBRAHIMA NDIAYE AVAIT UN DESTIN DE BOUGIE…»
Le Président du CESE Abdoulaye Daouda Diallo « ami » du défunt dira qu’il s’est agi pour lui de présenter les condoléances du président Macky Sall qui a été complément affligé par l’annonce du décès de Ibrahima Ndiaye. « Une perte immense selon le président Macky Sall parce qu’Ibrahima Ndiaye était l’ami de tous et que le Sénégal vient de perdre un homme exceptionnel. J’ai connu Ibrahima Ndiaye en 2017 lorsque je prenais la tête du ministère des Infrastructures. Il est venu me voir pour me dire qu’il comptait quitter son poste de DG de l’Ageroute. Ce que j’ai refusé en lui disant que c’est lui qui devait porter le bilan de la réélection du président Macky Sall en 2019 en comptabilisant les réalisations de 2017, 2018 et 2019. J’avais dit à Macky Sall si vous acceptez qu’Ibrahima Ndiaye parte de l’Ageroute, je préférais retourner à mon ancien poste parce que pour moi, le défunt était la plaque tournante, le régulateur de toute la stratégie de transformation infrastructurelle de la vision du président Macky Sall » dira Abdoulaye Daouda Diallo. Le président du CESE d’ajouter que le défunt fut un travailleur loyal, compétent qui avait « un destin de bougie » qui ne pouvait pas durer sur terre. Le président de l’Association des ingénieurs du Sénégal Abdoulaye Sène parlera d’Ibrahima Ndiaye d’un « parcours exceptionnel, d’un dirigeant émérite. Toute la panoplie des réalisations majeures de ce pays porte l’empreinte du défunt. Ibrahima Ndiaye a réussi à mettre en place des instruments et outils du système de gestion des routes. Mais ce qui est remarquable chez cet homme, c’est sa courtoisie, sa générosité, son sens du dialogue, sa gestion des hommes qui lui ont valu des résultats exceptionnels. Ibrahima Ndiaye était un travailleur infatigable qui a offert sa vie au Sénégal pendant plus de 3 décennies. Il était la parfaite incarnation du culte du travail bien fait ». Au nom du secteur privé, le colonel Mbarrick Diop parlera d’un homme incorruptible, mais surtout d’un homme qui se souciait du respect des délais des travaux. « Un travailleur infatigable, un homme tout terrain, un manager hors pair. Il forçait le respect et l’admiration. Affaibli par la maladie, il a su préparer la relève en la personne du DG Mamadou Ndao » dira le colonel Diop
MAMADOU NDAO DG AGEROUTE « UNE PERTE IMMENSE… »
S’il y a une personne qui a perdu un compagnon de route, c’est certainement le DG Mamadou Ndao qui a succédé au défunt. D’ailleurs, c’est ce dernier qui l’a proposé au président Macky Sall en décembre 2023. Alors qu’il s’est agi hier de s’atteler à un exercice difficile, Mamadou Ndao n’a pu terminer son témoignage que dans l’émotion et des larmes. « Ce n’est pas facile de connaître une perte immense, une douleur infinie qui est amplifiée parle parcours et les qualités humaines du disparu. Ibrahima Ndiaye est allé discrètement comme il a vécu en terminant sa mission sur terre. Jamais il ne s’est plaint de sa maladie. Il fait son contrat social avec chacun de nous, un homme de devoir, un acteur majeur du développement des infrastructures de notre pays. Un homme d’action pas du verbe. A l’heure pénible de la séparation, nous devons encore et toujours nous souvenir des services rendus à ce pays par ce manager honnête, avenant et digne de confiance. L’Etat et la République ont perdu un cher, affable. Notre vœu est qu’une infrastructure majeure de ce pays porte son nom et qu’il soit le prochain parrain de la promotion de l’Ecole Polytechnique de Thiès » dira Mamadou Ndao. Ce vœu n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd selon le ministre des Infrastructures El Malick Ndiaye. Ce dernier a déploré la disparition d’un bâtisseur, d’un grand commis de l’Etat. « Nous devons ériger en exemple pour nous-mêmes et la génération future, ce don de soi cultivé par Ibrahima Ndiaye en mettant l’accentsur le jub, jubbal et le jubbanti » a indiqué le ministre El Malick Ndiaye. Ibrahima Ndiaye a été conduit en fin de matinée en sa dernière demeure au cimetière de Yoff. Que le paradis soit sa demeure éternelle.
POUR GROSSESSE NON DESIREE UNE FEMME SOUS-OFFICIER DESERTE LES RANGS !
Au cours de son bref séjour en France, un reporter du quotidien « Le Témoin » est tombé sur une affaire de grossesse non désirée qui remet en cause l’enrôlement des jeunes filles dans les Armées sénégalaises. Pour preuve, une femme sous-officier ou élève sous-officier d’une institution militaire dont nous préférons taire le nom (Armée ou Gendarmerie ?) avait déserté les rangs après être tombée enceinte. Pour éviter d’être traduite devant un Conseil de discipline où elle risquerait la sanction, puis la radiation, la jeune femme militaire avait tout bonnement fui le Sénégal pour migrer vers la France où elle est en train de refaire une nouvelle vie. « Au moment où elle fuyait le Sénégal il y a quelques années, la femme militaire en question était à trois mois de grossesse. Après son accouchement, elle a réussi son intégration en France jusqu’à trouver un bon travail à Paris » confie la copine de la déserteuse que « Le Témoin » a rencontrée dans un restaurant du 10e arrondissement de Paris.
POUR GROSSESSE NON DESIREE UNE FEMME SOUS-OFFICIER DESERTE LES RANGS ! (BIS)
Cette affaire de désertion pour grossesse non désirée rappelle les révélations que « Le Témoin » avait faites en 2010 sur la toute première femme soldat-mère de l’histoire des Armées sénégalaises. A l’époque, « Le Témoin » avait aussi rencontré d’autres filles radiées des Armées dont certaines avaient beaucoup regretté leur comportement c’est-à-dire de n’avoir pas resserré les cuisses dans les rangs. Parce que le fait pour ces filles de contracter une grossesse avant d’avoir bouclé une période de deux ans (durée légale) dans l’Armée est une faute très lourde. Malgré les pressions subies et la sensibilité du dossier, l’ancien Cemga Abdoulaye Fall avait pris son courage à deux mains pour faire prendre des mesures disciplinaires contre les femmes-soldats fautives. De même que tous les militaires (hommes) responsables de ces grossesses indésirables qu’aucune Armée au monde ne saurait tolérer. Les militaires vous le diront, la discipline est la force principale des Armées. Toute personne, qu’elle soit soldat, sous-officier ou officier, doit se soumettre à cette discipline sous peine d’être sanctionnée. En tout cas, le règlement militaire est un signal très fort pour les femmes en ces termes : « Le personnel militaire féminin en état de grossesse pendant la durée légale sera immédiatement exclu du service ».
MINES LE MINISTRE BIRAM SOULEYE ATTENDU A MATAM CE MARDI
Installé il y a juste un mois, le ministre de l’Energie, du pétrole et des mines, Biram Soulèye Diop, va effectuer sa première sortie en région à Matam où il est attendu, ce mardi, pour une visite de la zone d’exploitation de la mine installée à Ndendory dans le département de Kanel d’après une circulaire du Gouverneur de la région. A la suite de la visite de la mine exploitée par la Société minière de la vallée (SOMIVA), Biram Soulèye Diop va rencontrer les représentants des communautés riveraines de la mine. Il est aussi prévu des échanges avec les parties prenantes au contentieux sur l’indemnisation. Pour rappel, la SOMIVA exploite du phosphate dans cette zone depuis plusieurs années, ce qui n’a pas manqué de créer un impact sur la vie des populations, notamment sur le plan sanitaire et environnemental. Les habitants riverains du site d’exploitation n’ont cessé de réclamer des indemnisations suite à une décision d’exploiter des champs leur appartenant moyennant une indemnisation qu’elles jugent dérisoires. Plus de 1000 prioritaires de champs sont concernés pour une superficie totale de 127 hectares. Et c’est à cause du contentieux sur le montant d’indemnisation que le Gouverneur de la région a récemment décidé de suspendre l’exploitation de la mine jusqu’à nouvel ordre.
ECONOMIE LE SENEGAL OBTIENT 28,5 MILLIARDS SUR LE MARCHE
Le Sénégal a obtenu ce 04 mai 28,5 milliards de frs. Notre pays avait mis en adjudication 30 milliards de frs à travers une émission simultanée de Bons et Obligations assimilables du Trésor (BAT/OAT) de maturité respective 1 an et 3 ans. Le Sénégal a reçu des investisseurs 33,27 milliards de frs. Ce qui représente un taux de couverture de 110, 9%. Le Trésor public n’a finalement retenu que les 28,5 milliards, soit un taux d’absorption de 85%. Les offres selon la note d’émission sont dominées à 57% par des investisseurs locaux.
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DOCTEUR WACSI, MÉDECIN CHEF DES SOCIÉTÉS CIVILES
L’institut de la société civile ouest-africaine (WACSI) ausculte, diagnostique et prescrit des solutions aux organisations de la société civile ouest-africaine afin de les rendre plus efficace. L’assistante de programmes Mélissa Juisi Simo explique...
Comme toute structure, les organisations de la société civile ont aussi besoin de temps en temps de renforcement des capacités sur différentes thématiques pour plus d’efficience et d’efficacité.
Un organisme basé à Accra (Ghana) se dédie spécifiquement à ces acteurs de la société civile de la sous-région. Il s’agit de WACSI, West Africa Civile Society Institute, Institut de la société civile ouest africaine, en français).
Ainsi, en mars 2024, cette institution a donné une formation a 28 organisation de la société civile venues de 5 pays de l’Afrique de l’Ouest commandite par Open Society Africa, (ex-OSIWA) qui a entrepris une restructuration et a dû décider de ses séparer de ses partenaires classiques.
Mais sans doute, cette formation est un précieux cadeaux pour ces organisations même si, cette ONG philanthropique s’est séparée de ces partenaires.
Dans cette entrevue réalisée en marge de cette formation, l’assistante de formation de WACI, Melissa Juisi Simo, explique la mission de cette institut ainsi que sa méthode de travail en faveur des sociétés civiles ouest-africaine.
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OSIWA DOPE SES EX-PARTENAIRES OUEST-AFRICAINS
Accumulation d'actifs, entreprise sociale, services conseil, organisation d'événements ... Jusqu'où les ONG peuvent-elles aller dans la mobilisation des ressources ? Y-a-t-il un sens interdit au regard de la législation - Réponses dans ce reportage
Percutées en plein vol, au plus fort de la pandémie de Covid-19, cette pandémie planétaire a révélé la vulnérabilité, voire la fragilité des organisations de la société civile ouest-africaine, en termes de durabilité et de disponibilité des ressources. Une enquête réalisée par l’Institut de la société civile ouest africaine (WACSI) a étudié le phénomène pour constater que 76 à 80 % des OSC sont très peu résilientes. D’ailleurs, la pandémie a dû emporter certaines. C’est donc pour les rendre plus résilientes qu'Open Society Africa a organisé un renforcement des capacités à leur endroit en Côte d’Ivoire au mois de mars.
Open Society Africa (ex-Osiwa) a offert du 18 au 22 mars 2024 une formation aux acteurs de la société civile ouest-africaine sur «la mobilisation des ressources et la durabilité des organisations» à Abidjan. C’est une sorte de cadeau de fin de compagnonnage puisque suite à une restructuration sous-régionale qui a induit d’importants chamboulements au sein de l’Organisation, cette ONG a décidé de se séparer de ses partenaires classiques.
Cette formation est, de ce point de vue, d’une grande préciosité pour ces organisations qui vont devoir se trouver de nouveaux partenaires afin de mobiliser les ressources pour leur fonctionnement et pour garantir la pérennité de leurs actions.
La mobilisation des ressources reste un défi majeur pour les organisations de la société civile. S’il s’agit aussi bien sur les ressources humaines, technologiques, matérielles que financières, c’est surtout les finances semblent être le nerf de la guerre dans ce processus. À qui s’adresser ? À quelle porte frapper ? Comment s’y prendre.
Ce sont là quelques questions auxquelles les formateurs de WACSI ont tenté de répondre tant bien que mal dans le cadre de cette formation commanditée par Osiwa en faveur de ses anciens partenaires. Quelques pistes de financements ont été partagées aux acteurs comme l’entreprise sociale, le service conseil, l’accumulation d’actifs, le partenariat public-privé ou encore le don individuel.
Toutefois, un gros débat est apparu lors de la formation en lien avec la législation de certains pays : en tant qu’acteurs de la société civile jusqu’à où peut-on aller ou pas dans la mobilisation des ressources sachant qu’une ONG est une association à but non-lucratif ?
Une ONG, peut-elle faire du service conseil pour gagner de l’argent ? Peut-elle générer des ressources ? Et si oui à quoi ces ressources générées seront destinées ? Autrement, peut-il avoir de sens interdit pour les organisations à but non-lucratif ? In fine, si les formateurs de WACSI encourage fortement les associations à explorer toutes les méthodes proposées, leurs acteurs eux n'entdendent pas s'engager sur la voie de certaines stratégies qui leur semblent incompatibles avec leur identité au regrad de la loi ou pour se protéger contre certains pièges : collusion avec les politiciens, ragent sale, terrorisme, etc.
LE BÉNIN INTERDIT AUX NAVIRES DE CHARGER DU PÉTROLE NIGÉRIEN
La décision, prise au plus haut niveau de l’État, le lundi 6 mai, a été notifiée à l’ambassadeur de Chine ainsi qu'à la société de gestion du pipeline.
RFI a appris que le Bénin a décidé de bloquer l’embarquement du pétrole nigérien à partir de la plateforme de Sèmè Kpodji, au Bénin, où atterrit l’oléoduc. Le pipeline, de près de 2 000 km, conduit le pétrole nigérien, depuis Agadem jusqu’au Bénin.
Les relations sont tendues entre les deux pays, depuis le coup d’État du général Tiani et plus tendues encore lorsque Niamey a maintenu ses frontières fermées, malgré l’ouverture effective côté Bénin.
La décision de Cotonou a été prise au plus haut niveau de l’État, ce lundi 6 mai, et notifiée à l’ambassadeur de Chine au Bénin et à la société de gestion du pipeline. C’est le ministre d’État des Finances et de la Coopération qui a été mandaté pour le faire apprend RFI. Dans la pratique, le Bénin interdira ses eaux aux bateaux qui viendront pour embarquer le pétrole nigérien pour l’exportation, confie un proche du dossier. En jeu : 90 000 barils par jour.
Le président Faure Gnassingbé a promulgué lundi 7 mai la nouvelle Constitution votée le 19 avril à l’Assemblée nationale. Malgré la controverse, le Togo entre dans la Ve République.
C’est la présidence qui a fait l’annonce de la promulgation à travers un communiqué. « Le président de la République, son excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, a procédé ce jour à la promulgation de la loi numéro 2024-005 portant révision de la Constitution togolaise », peut-on lire dans le communiqué.
Ce nouveau texte, une initiative d’une vingtaine de députés au départ, a été étudié et rapidement adopté fin mars, après avoir fait l’objet de nombreuses et vives critiques. Sur demande du président de la République, il a été retourné à l’Assemblée nationale quelques jours plus tard pour finalement être adopté en deuxième lecture le 19 avril dernier, après des explications aux citoyens.
La nouvelle Constitution fait passer le pays de la IVe à la Ve République, supprime l’élection présidentiel au suffrage universel direct et fait passer le Togo du régime présidentiel au régime parlementaire.
La nouvelle loi constitutionnelle est désormais promulguée, c’est une nouvelle étape de la vie institutionnelle du pays précise le communiqué de la présidence, qui ajoute que le contenu du texte sera publié au Journal officiel.