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27 février 2025
LA VISION ENGAGÉE DE ABDERRAHMANE SISSAKO: FILMER LA FRAGILITÉ ET LA RÉSILIENCE
Il estime que l’Afrique ne peut être réduite à une histoire de dix ou trente ans d’instabilité, soulignant l'importance de ne pas limiter la discussion à son passé colonial.
Le réalisateur mauritanien, Abderrahmane Sissako, a déclaré, vendredi, à Dakar, ne pas filmer des héros, mais plutôt ‘’la fragilité humaine, les gens courageux et les valeurs’’.
‘’Dans mon cinéma, je ne filme pas des héros, je filme la fragilité humaine, les valeurs, les gens courageux, parce que moi je ne le suis pas vraiment. Je suis impressionné par ces gens et parfois je me retrouve en eux’’, a-t-il dit au terme d’un Master class qu’il a animé, dans le cadre de la sixième édition du festival Films Femmes Afrique (26 avril au 10 mai).
« Ce sont des gens rencontrés çà et là au quotidien et que l’on ignore peut-être, qui peuvent nous inspirer à réaliser nos meilleurs films. Quand on veut en faire, il ne faut pas chercher loin. Il suffit juste de regarder autour de soi ceux que l’on côtoie. Il faut être très attentif être muni d’une grande volonté’’, a-t-il conseillé aux jeunes réalisateurs avec qui il a longuement échangé.
Avec plus de trente ans de carrière dans le cinéma et des films primés un peu partout dans le monde, le réalisateur de ‘’Bamako’’ (2006), lauréat de l’Etalon d’or de Yennenga en 2003 et récompensé de sept César en 2015 pour ‘’Timbuktu’’, estime que ‘’le métier de cinéaste ne s’improvise pas’’.
‘’Il ne s’agit pas de vouloir être cinéaste. Ce métier ne s’improvise pas. Il faut avoir de la curiosité, du sérieux et faire des recherches personnelles‘’, a-t-il ajouté.
Ses productions très centrées sur l’humanité ne sont pas moins empreintes d’engagement. Un engagement ressenti à travers son film ‘’Bamako’’, qui fait le procès des institutions financières internationales comme la Banque mondiale, le Fonds monétaire international à l’origine, selon lui, de nombre de problèmes du continent africain.
« Dans cette histoire, je n’ai rien inventé. Je me suis inspiré de beaucoup de livres, notamment celui d’un ancien vice-président de la Banque mondiale’’ a-t-il dit, s’offusquant du fait que ‘’le remboursement de la dette soit plus élevée que le budget de l’éducation ou celui de la santé dans certains pays africains’’.
Selon lui, l’Afrique regorge d’aspects reluisants à mettre en exergue à travers le cinéma. ‘’Il n’y a pas que le terrorisme au Sahel’’, thème abordé dans ‘’Timbuktu.
‘’L’histoire de certains pays du continent ne se résume pas à dix ou trente ans d’instabilité’’, pense-t-il, précisant qu’il faut parler de l’Afrique en ne s’appesantissant pas que sur son passé colonial.
Le changement à la tête du Sénégal est ‘’important’’ et ‘’positif’’
S’exprimant sur le Sénégal, Abderrahmane Sissako pense que ‘’ce qui se passe ici [au Sénégal] comme changement est important. Moi je le crois. Il faut que l’on soit capable de le prendre comme quelque chose de positif parce que ce sont des gens beaucoup plus jeunes que nous qui, depuis des années, ont dit que ce qui se passe dans leur pays n’est pas normal ; qu’on ne peut pas continuer à se désintéresser de l’éducation, de la santé et qu’il faut changer cela’’.
‘’Peut être qu’ils [le président Faye et son équipe] réussiront, peut-être non, mais c’est cette Afrique que l’on veut, une Afrique capable, pas celle condamnée à tendre la main’’, a-t-il lancé.
Le réalisateur mauritanien a appris le cinéma, de 1983-à 1993, à VGIK, l’Institut russe de cinématographie de Moscou, à l’instar du Sénégalais Sembene Ousmane, du Malien Souleymane Cissé.
Il a en outre reconnu que le métier de cinéaste peut être accompagné de ‘’frustrations’’, ajoutant que le plus important est ‘’l’envie qu’il faut avoir’’.
‘’On n’est pas obligé de faire une école de cinéma, on peut suivre de nombreux ateliers (…). Ce n’est pas grave que le cinéma soit un métier qui peut être accompagné de frustrations. Il faut juste avoir une envie, un propos. Quand on a un propos, on peut faire beaucoup de choses‘’, a-t-il laissé entendre en direction des jeunes cinéastes.
Sur son choix de privilégier souvent les courts métrages, très nombreux dans sa filmographie : ‘’Le Jeu’’ (1991), ‘’Octobre’’ (1992), ‘’Le chameau et les bâtons flottants’’ (1995), ‘’Sabriya’’ (1996), Abderrahmane Sissako déclare que ce genre constitue ce qu’il appelle ‘’le premier pas’’ dans ce métier.
‘’Dans le cinéma le court métrage est le premier pas. Il est donc nécessaire de commencer par là pour des raisons économiques entre autres, car un film coûte cher et qu’il est difficile, quand on n’est pas connu, d’avoir des financements’’, a-t-il constaté.
‘’Black Tea’’, son dernier film présenté en février dernier, à la Berlinale, tente de faire ressortir des liens interculturels entre l’Afrique et la Chine à travers une histoire d’amour entre un Chinois et une jeune Ivoirienne émigrée à Canton. Un mélodrame qui rappelle son deuxième film ‘’Octobre’’ portant sur l’histoire d’amour entre un étudiant africain et une Russe.
La rencontre est ainsi une thématique quasi omniprésente dans les productions du cinéaste né en Mauritanie ayant grandi au Mali et qui réside en France.
‘’Nous sommes tous nés d’une rencontre. Qu’il soit d’un quartier et d’un autre, d’un pays et d’un autre, d’un homme et d’une femme, etc.’’, a reconnu Abderrahmane Sissako qui dit être dans ‘’l’intuition des rencontres’’.
‘’C’est à partir de là que l’on crée des merveilles en cinéma’’, dit-il.
OUSMANE SONKO DÉMISSIONNE DE SON POSTE À LA MAIRIE DE ZIGUINCHOR
Comme annoncé aux membres du gouvernement, avec un délai d'un mois pour démissionner de leurs postes électifs, Ousmane Sonko fait preuve d'engagement en renonçant à son poste de maire.
(Seneplus)- Le Premier Ministre a officiellement démissionné de son poste de maire de la ville de Ziguinchor d’après plusieurs médias sénégalais.
Une démarche qui s'inscrit dans le cadre de la directive adressée aux membres du gouvernement, les enjoignant à quitter leurs fonctions électives dans un délai d'un mois. En tant que premier magistrat de la ville, le leadeer du PASTEF prend ainsi l'engagement de se conformer à cette exigence.
Le gouverneur de Ziguinchor a confirmé avoir reçu une lettre du ministre des Collectivités Territoriales, accusant réception de la démission du maire Ousmane Sonko. Par ailleurs, selon les informations du correspondant de Rfm, le préfet Mor Talla Gaye Tine aurait également reçu une correspondance du même ministère, en vue d'organiser le processus de remplacement de Sonko.
Il est à noter que Serigne Gueye Diop, quelques jours après sa nomination au poste de ministre du Commerce et de l'Industrie, avait également démissionné de ses fonctions de maire de Sandiara.
JAM SCHOOL 221 : LA FABRIQUE DES MUSICIENNES
En plus des leçons d'instruments, l'école propose également des enseignements sur le solfège, l’écriture et la lecture musicale.
Située dans le quartier de Fann résidence à Dakar, ‘’Jam School 221’’ ou encore ‘’Jigeeni academy music School’’, l’école de musique spécialement dédiée aux femmes dénommée a officiellement ouvert ses portes, le 20 février dernier.
Le projet a été porté depuis 2002 par l’entrepreneur culturel Samba Diaité, qui ambitionne de positionner la femme instrumentiste dans l’écosystème de la musique sénégalaise voire africaine.
Par ailleurs manager de l’orchestre “Jigeen ñi”, l’homme a voulu matérialiser sa foi dans le potentiel des femmes par le biais de cet établissement de formation musicale, qui leur est exclusivement dédié.
Sise au centre culturel turc Yunus Emre, reconnaissable à ses hauts murs blancs surplombés des drapeaux de la Turquie et du Sénégal, +Jam School 221+ compte une première promotion de 25 étudiantes venues de toute l’Afrique.
A l’intérieur, un jardin bien entretenu, orné d’un manguier et de quelques arbres moins imposants, occupe l’avant-cour. Au bout du couloir dallé qui traverse le jardin trône majestueusement une bâtisse à deux niveaux aux traits sobres, peints en blanc et vert. Au rez-de-chaussée, dans une grande salle dont la baie vitrée offre une vue imprenable sur la cour arrière et la piscine, des sièges sont disposés en rangées devant un petit tableau d’art posé sur un chevalet. C’est dans ce cadre convivial que se déroulent les cours de ‘’Jam school 221’’ (Jegeeni academy music school).
‘’Le démarrage des activités pédagogiques de l’école est l’aboutissement d’un travail de longue haleine’’, lâche d’emblée le directeur Samba Diaite.
Les enseignements dispensés à ‘’Jigeeni academy music School’’ sont, entre autres, le solfège, l’écriture et la lecture musicale, le chant, les instruments modernes comme la guitare, le piano, ceux traditionnels comme la kora.
La plupart du corps enseignant vient de l’École nationale des arts (Ena) qui certifie les diplômes délivrés par l’établissement.
Combattre l’absence de femmes instrumentistes dans les orchestres
Diaïté rappelle que l’idée est née en 2002, mais qu’‘’il a fallu d’abord commencer par former les formateurs et formatrices qui, à leur tour, vont assurer l’encadrement des étudiantes. Ces formations ont été organisées entre décembre et juin 2022’’.
La mise sur pied de cette école de musique pour femmes, dit-il, vise ‘’à combattre l’absence de ces dernières comme instrumentistes dans les orchestres’’.
Souvent, regrette Diaité, les femmes se tournent vers la danse ou exercent comme choristes dans les formations musicales.
C’est d’après ce constat qu’il a créé l’orchestre +Jigeen ñi+, ‘’son plus grand rêve’’, composé exclusivement de femmes : la pianiste et chef d’orchestre Khady Dieng, sa sœur ainée Aïssatou Dieng (batterie), Evora Vaz à la guitare basse, Rema Diom (soliste) et Ndèye Cissé “Yaye Fall” (percussion), toutes des autodidactes.
‘’Nombreuses sont les femmes qui veulent faire carrière dans la musique, mais sont rebutées par le regard de la société qui voit les musiciennes comme des femmes de mœurs légères’’, déplore Samba Diaité qui est également le directeur artistique du Grand théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose, de Dakar.
L’apprentissage pratique comme méthode d’enseignement
Pour cette première année, 65 dossiers de candidatures ont été reçus et 25 ont été retenus. Les étudiantes s’acquittent des frais d’inscription et d’une mensualité.
‘’Aucun niveau d’études n’est exigé des candidates. Nous avons plutôt mis l’accent sur les capacités musicales et les motivations parce la plupart des artistes en Afrique n’ont suivi aucune formation. Ils sont pour la plupart issus des familles de griots’’, confie Samba Diaité.
‘’Les filles sélectionnées ont déjà certaines aptitudes en musique et sont surtout passionnées par le métier’’, poursuit-il.
Il indique que les enseignements sont plus axés sur la pratique, le ‘’learning by doing’’ (l’apprentissage par la pratique).
Toutefois, il y a des cours théoriques, et les cycles de formation varient entre trois mois et deux ans.
Après les cours, toutes les étudiantes feront un stage pratique à l’orchestre “Jigeen ñi”‘, avec notamment des concerts au Grand théâtre national Doudou Ndiaye Coumba, a assuré Diaité, ce manageur culturel de 42 ans originaire de Ziguinchor (Sud).
Professeur de solfège, de chant et de technique vocale, Henri Assissé Sagna magnifie la fondation de l’école. Selon cet enseignant de l’Ena à la retraire, qui officie à ‘’Jigeeni academy music school’’, ‘’cette école de formation musicale est une aubaine pour les femmes qui veulent faire carrière dans la musique parce que bénéficiant d’une bonne formation.
‘’J’ai divisé mon cours en deux parties pour permettre aux étudiantes d’apprendre d’abord la lecture musicale, purement théorique, ensuite la technique vocale qui est pratique avec un chant folklorique peul intitulé +Tino+’’, dit-il.
Des apprenantes enthousiastes
L’étudiante Gildas Diatta, choriste se dit très satisfaite des modules enseignés.
‘’En plus des cours sur les instruments, on nous apprend le solfège, l’écriture et la lecture musicale, c’est super !’’, s’exclame-t-elle réjouie.
Cette pensionnaire de la chorale Sainte Thérèse de Grand-Dakar est convaincue qu’au bout de la formation, elle sera une musicienne polyvalente qui, en plus du chant, sera en mesure de maîtriser au moins un instrument.
Sarah Ngona, de nationalité congolaise, est venue, dit-elle, approfondir ses connaissances en musique, perfectionner sa voix et apprendre à jouer du piano, son instrument de prédilection.
”J’espère sortir d’ici avec une bonne base en musique tant en théorie qu’en pratique” ajoutant, tout en magnifiant la qualité des enseignements.
Le reggae man Iba Gaye Massar, membre du Conseil d’administration de la Société sénégalaise du droit d’auteur (Sodav), salue l’initiative de Samba Diaité d’avoir créé l’orchestre “Jigeen ñi” et aujourd’hui ‘’Jam School 221’’.
La formation va permettre aux femmes, selon lui, au-delà du chant et de la danse, où elles se cantonnent souvent, d’intégrer le domaine, non moins important, des instruments musicaux.
”Je suis frappé par l’enthousiasme de ces étudiantes qui apprennent vite”, souligne Iba Gaye Massar, formateur en guitare, par ailleurs vice-président de l’Association des métiers de la musique du Sénégal (AMS).
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WALFADJRI INCENDIÉ, 500 MILLIONS PARTIS EN FUMÉE
Les flammes ont ravagé les installations de la célèbre chaîne de télévision mardi soir. Des dégâts estimés à un demi-milliard de francs CFA par le PDG Cheikh Niasse qui déplore "la plus grande tragédie de l'histoire de la presse sénégalaise"
Le célèbre groupe de presse sénégalais Walfadjri a été victime d'un incendie d'une rare violence mardi soir. Les flammes ont ravagé le studio principal où sont produites 80% des émissions, causant près d'un demi-milliard de francs CFA de dégâts matériels selon le PDG Cheikh Niasse.
"C'est la plus grande tragédie de l'histoire de la presse sénégalaise", a déploré ce dernier. "Les pertes sont colossales et énormes." Un véritable coup de massue pour ce fleuron des médias ouest-africains, qui célébrait il y a peu son 40ème anniversaire.
Les pompiers, arrivés rapidement sur les lieux, ont pu circonscrire l'incendie après de longues heures d'efforts herculéens. Leur intervention aurait permis d'éviter le pire selon Cheikh Niasse, qui leur a rendu un vibrant hommage : "Leur slogan 'Sauver ou périr' n'est pas un vain mot."
Si les équipes techniques de Walfadjri avaient bien anticipé le risque incendie, les dispositifs se sont révélés insuffisants face à l'ampleur du sinistre. Une enquête est en cours pour en déterminer les causes exactes.
En attendant les conclusions des experts, le groupe privé d'antenne doit en urgence rebâtir ses installations pour reprendre son activité médiatique. Une mission cruciale pour "la voix du peuple" sénégalais, comme l'a rappelé son PDG.
BIRAME SOULEYE DIOP ATTENDU MARDI À NDENDORY
Après la visite de la mine exploitée par la Société minière de la vallée (SOMIVA), le ministre des Mines va rencontrer les représentants des communautés riveraines, peut-on lire dans une lettre circulaire du gouverneur de la région.
Le ministre de l’Energie, du Pétrole et des Mines, Biram Soulèye Diop, est attendu, mardi dans la région de Matam pour une visite dans la zone d’exploitation de la mine de phosphate de Ndendory, dans le département de Kanel (nord-est), a-t-on appris de source officielle.
Après la visite de la mine exploitée par la Société minière de la vallée (SOMIVA), Biram Soulèye Diop va rencontrer les représentants des communautés riveraines, peut-on lire dans une lettre circulaire du gouverneur de la région, Mouhamadou Moctar Watt.
Il est aussi prévu des échanges avec les parties prenantes au contentieux sur l’indemnisation des populations locales impactées par l’exploitation minière.
Ces dernières continuent de réclamer des indemnisations à la SOMIVA qu’elles accusent de d’exploiter des champs leur appartenant moyennant une indemnisation qu’elles jugent ‘’dérisoires’’.
Plus de 1000 prioritaires de champs sont concernés équivalant à une superficie totale de 127 hectares.
Du fait de ce contentieux sur le montant d’indemnisation, l’exécutif régional a récemment décidé de suspendre l’exploitation de la mine jusqu’à nouvel ordre.
HISSEIN BRAHIM TAHA DÉNONCE LA BRUTALITÉ DE L’AGRESSION MILITAIRE ISRAÉLIENNE CONTRE LA PALESTINE
Le Secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a déploré, samedi, la situation “grave et sans précédent” que traverse le peuple palestinien.
Banjul, 4 mai (APS)- Le Secrétaire général de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Hissein Brahim Taha a déploré, samedi, la situation “grave et sans précédent” que traverse le peuple palestinien, dénonçant la persistance des crimes et la ‘’brutalité de l’agression militaire’’ d’Israël contre la Palestine.
“Le présent sommet islamique intervient dans le contexte de développement grave et sans précédent que connait la cause palestinienne, marqué par la persistance des crimes et la brutale agression militaire israélienne’’, a déclaré le diplomate tchadien à l’occasion du 15e Sommet de l’organisation qui se tient à Banjul, en Gambie, aujourd’hui et demain.
Dans son allocution, Hissein Brahim Taha a également évoqué les conditions difficiles que connaissent les autres pays de Ummah islamique, notamment le Yémen, la Libye, le Soudan et la région du Sahel.
Il a, en outre, appelé les pays membres à privilégier le dialogue et la réconciliation en vue de trouver des solutions durables à leur situation préoccupante.
La déclaration de Banjul, à la clrôture du Sommet, dimanche, est très attendue sur cette situation dans la bande de Gaza, enclave palestinienne qui fait l’objet de menées guerrières de la part d’Israël depuis près sept mois.
LE SÉNÉGAL EN PREMIÈRE LIGNE POUR LA PALESTINE
Lors du Sommet de l'OCI à Banjul, le président a dénoncé avec vigueur « la situation catastrophique à Gaza », sous le regard indifférent de la communauté internationale. Il a renouvelé le soutien indéfectible de son pays à la cause palestinienne
Le président Bassirou Diomaye Faye a déclaré, samedi, à Banjul, que le Sénégal était ‘’particulièrement préoccupé par la situation catastrophique à Gaza”, dénonçant ”le regard indifférent de la communauté internationale”, ”l’inertie du Conseil de Sécurité” et le ”mépris des règles humanitaires les plus élémentaires’’.
”Le Sénégal est particulièrement préoccupé par la situation catastrophique à Gaza, sous le regard indifférent de la communauté internationale, face à l’inertie du Conseil de Sécurité et au mépris des règles humanitaires les plus élémentaires”, lors de la rencontre à huis clos des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) réunis en Sommet à Banjul.
La diplomatie sénégalaise s’est toujours affichée auprès des Palestiniens. Le pays préside le Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien créé en novembre 1975 par les Nations unies.
”En tant que président nouvellement élu du Sénégal”, un membre fondateur de l’OCI, M. Faye a assuré à ses pairs, de ‘’’l’ancrage continu’’ de son pays au sein de l’organisation, ‘’dans un esprit de solidarité et de fraternité islamiques’’.
Selon les éléments de son intervention dont l’APS a eu connaissance, il a renouvelé ‘’le soutien indéfectible du Sénégal aux revendications légitimes de nos frères et sœurs palestiniens, pour un Etat viable et souverain, avec Jérusalem Est comme capitale, conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies’’.
Bassirou Diomaye Faye a appelé à ‘’une mobilisation plus conséquente de la Oummah islamique pour un cessez le feu immédiat à Gaza et la solution à deux Etats, seul gage d’une paix durable dans la région’’.
Par ailleurs, le président sénégalais a estimé qu’il était ‘’important que l’OCI et les Etats membres renforcent, par ailleurs, la diffusion des valeurs authentiques de l’Islam, religion qui prône la modération, le savoir, le savoir-faire et le savoir être’’.
Le 15e Sommet de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) se tient au Centre de conférences international Dawda Kairaba Diawara sur le thème : ‘’”Renforcement de l’unité et de la solidarité par le dialogue pour le développement durable”.
De nombreuses voix se sont élevées, à l’ouverture de la rencontre, pour condamner les exactions israéliennes dans la bande de Gaza et rappeler le droit des Palestiniens à un Etat souverain.
ASER, LE DIRECTEUR GÉNÉRAL INVITÉ À PAYER LE SURPLUS DE CARBURANT REÇU
A l’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER), le Directeur général ne s’est pas conformé à la nouvelle réglementation en dotation de carburant, selon un des rapports de la Cour des comptes.
Les rapports de la Cour des comptes continuent de dépoussiérer la gestion des directions, agences et autres programmes. A l’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER), le Directeur général ne s’est pas conformé à la nouvelle réglementation en dotation de carburant.
«Sa dotation de 1000 litres de carburant par mois est une décision du Conseil d’Administration datant de décembre 2004 », indique le rapport et d’ajouter que «cette dotation a été portée à 500 litres par mois par l’instruction n°00116/PR/SG du 6 janvier 2021 mais le directeur général de l’ASER, continue de recevoir les 1000l/mois, en violation de la réglementation ».
Sur la période 2018-2021, le directeur a reçu 29. 400 litres pour une somme de 20 433 000 FCFA. La Cour des comptes, en conclusion, dans ses recommandations, demande à ce que le directeur rembourse le surplus de carburant.
ANAT, LE COMPTABLE RETIRE FRAUDULEUSEMENT 134 MILLIONS DE FCFA
Dans le rapport de la Cour des comptes couvrant les années 2017 à 2020 sur l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), l’agent comptable de la structure a été mis au banc des accusés.
Dans le rapport de la Cour des comptes couvrant les années 2017 à 2020 sur l’Agence Nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), l’agent comptable de la structure a été mis au banc des accusés.
Selon le document, Mansour Diouf a détourné 134 millions de FCFA entre 2013 et 2014.
L’agent, pour perpétrer sa forfaiture, signait des chèques, au total 33, pour retirer frauduleusement de l’argent. Ce, grâce au numéro 4711 2011 (différence solde CNCAS 2011) et numéro 4711 2012(différence solde CNCAS 2012).
Mansour Diouf retirait de l’argent à travers les comptes non épurés. Le Directeur à l’époque, Mamadou Djigo, avait même porté plainte contre ce dernier pour extorsion de fonds. La Cour des comptes a recommandé le paiement de l’intégralité de la somme.
DEUX PETITES FILLES TUÉES DANS L'EFFONDREMENT DE LA DALLE D'UN BÂTIMENT À SAINT-LOUIS
Le drame a eu lieu ce samedi, dans la matinée. Malheureusement, parmi les personnes qui étaient à l’intérieur de l’édifice, figurent deux jeunes filles qui ont perdu la vie. L’une est âgée de quatre ans et le second n’avait que 6 ans.
L’effondrement de la dalle d’un bâtiment a fait deux morts à Saint Louis. Les victimes sont deux petites filles âgées de moins de 10 ans.
Le drame a eu lieu ce samedi, dans la matinée. Malheureusement, parmi les personnes qui étaient à l’intérieur de l’édifice, figurent deux jeunes filles qui ont perdu la vie. L’une est âgée de quatre ans et le second n’avait que 6 ans.
Leur maman, elle, s’en est sortie avec des blessures. Elle est évacuée à l’hôpital régional de Saint Louis. Les deux corps ont été transportés à la morgue de l’hôpital régional de la localité.
De son côté, le préfet a décidé de la fermeture de la maison et de la vider de tous ses occupants qui étaient des locataires.