Baadoolo - Souveraineté élémentaire
Baye dundé dé, y a pas mieux. Les souverainistes ont promis de nous rassasier. Lekk ba feurr ! Espérons. C’est clair qu’ils sont sur le sillon qui y mène. C’est qu’il faudra prendre la cravache aussi. Certains font montre de trop de suffisance. Et ça ne donnera pas l’autosuffisance. Diomaye, le paysan, devra bastonner ces paysans qui vendent leur riz pour acheter du... riz parfumé. Pourtant, le Sénégal dispose de bons parfums. Walla dou boobou ! Cette souveraineté alimentaire est vraiment… élémentaire.
15e Sommet de l’Oci à Banjul - Le premier grand rendez-vous diplomatique du Président Faye
Bassirou Diomaye Faye retourne en Gambie. Il va participer au Sommet de l’Organisation de la coopération islamique (Oci) prévu samedi et dimanche à Banjul. C’est l’une des annonces qu’il a faites en Conseil des ministres. C’est un grand moment de la diplomatie pour le Sénégal qui a une place importante dans ce ghota des pays de la Ummah islamique. Ce 15e sommet, qui a pour thème «Promouvoir l’unité et la solidarité par le dialogue pour le développement durable», se tient dans un contexte de crise entre Israël et le Hamas, mais aussi entre l’Iran et Israël. L’Oci compte 57 États membres et vise à protéger et sauvegarder les intérêts du monde musulman en promouvant la paix et l’harmonie mondiales.
Incendie à Patisen Des biens inestimables consumés
Une fumée noirâtre peint le ciel de la ville. L’atmosphère s’assombrit. L’image est dramatique. Le dépotoir de l’entreprise Patisen a pris feu, hier. Pour le moment, les raisons de l’incendie sont inconnues. Sur les lieux, un homme en polo bleu clair n’a que ses yeux pour constater les dégâts. «Nos voitures ont pris feu. Elles ont été toutes consumées», se désole-t-il, impuissant. Les stigmates sont visibles. Les murs du dépotoir, jadis jaunâtres, sont tous devenus noirs. L’air chargé de substances toxiques est quasi irrespirable. Trois camions des sapeurs-pompiers lourdement outillés sont stationnés.
THIES Rapport Itie 2022 - Les entreprises minières de la région ont contribué à près de 91 milliards FCFA
Sur une contribution globale du secteur extractif qui s’élève à 275 milliards FCFA, la région de Thiès a participé à hauteur de 91 milliards de FCFA en 2022, selon le rapport du Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie). C’était à l’occasion d’un atelier décentralisé de dissémination des résultats du rapport 2022 organisé dans la capitale du rail. Première ville minière du Sénégal, Thiès génère une bonne partie des ressources tirées de l’exploitation minière. L’Itie qui s’inscrit dans un contexte global de performance en matière de transparence et la recevabilité dans l’exploitation pétrolière, gazière et minière, a procédé à sa 3e étape de l’évaluation des progrès accomplis par le Sénégal en matière de mise en œuvre de la Norme Itie à Thiès. «Quelque 242 milliards FCFA de la participation du secteur extractif sont allés directement dans le budget de l’Etat», a dit Mamadou Ndour, directeur des Mines. «Au cours de l’année 2022, les entreprises minières établies dans la région de Thiès ont contribué à hauteur de 91 milliards FCFA, contre 83,7 milliards FCFA en 2021», at-il ajouté. Selon toujours les statistiques, durant la même année, les entreprises minières actives dans la région ont employé «4 399 personnes, pour une masse salariale globale déclarée qui est de 52 milliards de FCFA». Dans le classement, les Ciments du Sahel (Cds) arrivent en tête des contributeurs, avec 31,889 milliards de FCFA, suivis de Grande côte opération (Gco), avec 19,525 milliards FCFA, note le rapport. Dangote Industries Sénégal arrive en troisième position (15,664 milliards FCFA), suivie de près des Industries chimiques du Sénégal (Ics), avec 15,572 milliards de FCFA. Les contributions des cinq autres sociétés extractives varient de 45,444 millions à 3,845 milliards de FCFA.
Réduction de ses exportations vers l’Amérique La Russie double ses livraisons de marchandises vers l’Afrique
Fin 2023, l’Afrique a dépassé l’Amérique du Nord et du Sud comme destination des exportations de marchandises russes. La part du continent a presque doublé, passant de 2,5% en 2022 à près de 5% fin 2023, a écrit le site Rbc, citant les données du Service fédéral des douanes. Tandis que la part de l’Amérique a diminué de 6 à 3%. En valeur, les exportations russes vers l’Afrique en 2023 ont augmenté de 43%, pour atteindre 21,2 milliards de dollars. Traditionnellement, les principaux produits d’exportation de la Russie vers les pays africains sont le blé, les produits pétroliers, les produits chimiques, les machines et équipements. Le Sénégal figure sur le Top 10 des pays africains partenaires commerciaux et économiques de la Fédération de Russie avec une part de 8%, soit 1,2 milliard de dollars. Les principales exportations du continent sont les fruits et le café. Les experts prédisent que d’ici 2030, la Fédération de Russie pourra au moins doubler ses échanges commerciaux avec l’Afrique.
LA MAISON D’ÉDITION ‘’JIMSAAN’’ ORGANISE ”UNE RENTRÉE LITTÉRAIRE” DU 8 AU 11 MAI
Nouveaux livres, discussions d'auteurs et tables rondes animent la semaine littéraire de Jimsaan.
La maison d’édition ‘’Jimsaan’’ annonce organiser du 8 au 11 mai ”une rentrée littéraire” à son siège de Mermoz (Dakar) et à la librairie L’Harmattan Sénégal, sur la VDN, pour faire découvrir au public ses dernières publications.
Cette activité prévue sur quatre jours va mettre en exergue des ouvrages tels que le recueil de poème ”Peuple de l’eau” du Sénégalais Issa Damaan Sarr, qui rend ”hommage à ces humbles et courageux hommes et femmes, des îles du Saloum”, selon les responsables.
M. Sarr, poète, chercheur et doctorant à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), relève, dans ce recueil, à travers un langage lumineux, la sensibilité de ce peuple, mais aussi les chemins anciens et nouveaux de ces hommes et femmes, à travers les sables du Sahara et les embruns de l’Atlantique.
Il y a aussi, au menu de cette rencontre, le livre ”Le bouddhisme est né à Colobane” du Sénégalais Felwine Sarr, un ouvrage où l’auteur est à la quête impossible de l’amour absolu et rapporte des compositions musicales de Toumani Diabaté, Wasis Diop ou Cheikh Lô, qui accompagnent les personnages de ce recueil de nouvelles.
Alors que le manque et la passion rongent les hommes, mais aussi les animent, ”Le bouddhisme est né à Colobane” est un appel à participer du mouvement, y consentir, se laisser traverser et métamorphoser, etc.’’, explique un document transmis à l’APS.
Le livre ”Un autre monde est possible” du Colombien Arturo Escobar parle de la politique du ‘’possible’’. Cet anthropologue colombien de renom et professeur émérite à l’université de Caroline du Nord, à Chapel Hill, s’intéresse à la façon dont les conceptions de ce qui est réel et réalisable, empêchent l’émergence de visions radicalement alternatives de l’avenir.
S’inspirant de la pratique et de la philosophie des intellectuels militants indigènes et afro-descendants, ainsi que des débats théorico-politiques actuels en Amérique latine, Arturo Escobar fait la chronique des mouvements sociaux qui se mobilisent pour défendre leurs territoires contre les opérations d’extraction à grande échelle dans la région.
Cette rentrée littéraire sera aussi une occasion de présenter l’ouvrage intitulé ‘’Sortir de terre, une philosophie du végétal’’ de l’autrice Seloua Luste Boulbina, chercheuse associée à l’université de Paris Cité.
Dans son essai, ‘’Sortir de terre, une philosophie du végétal’’, Seloua Luste Boulbina propose une réflexion originale sur la place de l’igname au cœur de la culture kanak de la Nouvelle-Calédonie, tout en naviguant de l’Océanie aux Caraïbes, en passant par l’Afrique et l’Europe.
Elle parle des mondes éloignés qu’elle rapproche ”dans un subtil tissage de textes et d’œuvres d’art, lui permettant d’interroger la place symbolique, politique, esthétique du végétal au sein des différentes cultures”.
Des tables rondes autour du livre sont prévues le mercredi prochain à 17 heures à la maison d’ éditions ”Jimsaan”, à Mermoz.
Des débats entre auteurs sont prévus également vendredi prochain à 16 heures, à la librairie L’Harmattan. Les écrivains Mohamed Mbougar Sarr, Felwine Sarr et l’historien Mamadou Diouf prendront part à cette rencontre littéraire.
Les éditions ‘’Jimsaan’’, un espace de rencontre culturel, ont été créées en 2013 par les écrivains Felwine Sarr, Nafissatou Dia et Boubacar Boris Diop.
LIGUE 1, PLUSIEURS CHOCS À L'OCCASION DE LA 22E JOURNÉE
Leader du championnat avec 43 points, Teungueth FC se déplace à Ngor pour affronter le Jaraaf de Dakar son dauphin. Les Rufisquois pourraient creuser l'écart en cas de succès et avoir un écart de 10 longueurs sur les Médinois qui ont 36 points.
iGFM (Dakar) La 22e journée de ligue 1 prévue ce week-end, est marquée par plusieurs belles affiches.
Leader du championnat avec 43 points, Teungueth FC se déplace à Ngor pour affronter le Jaraaf de Dakar son dauphin. Les Rufisquois pourraient creuser l'écart en cas de succès et avoir un écart de 10 longueurs sur les Médinois qui ont 36 points avant cette journée. Mais attention puisque le Jaraaf est en confiance après sa victoire à l'extérieur le week-end passé sur le terrain de l'AS Pikine une autre grosse pointure du championnat.
Troisième au classement, Guédiawaye FC acceuille Génération Foot (10e, 22 points). A égalité de points (36) avec le Jaraaf, le club de la banlieue dakaroise vise la deuxième place lors de ce choc face aux Grenats qui luttent pour le maintien en Ligue 1.
Au même moment, le Casa Sports reçoit l'AS Pikine à Kolda pour le match du rachat après une dernière journée sans victoire pour les deux équipes.
Lanterne rouge du championnat, Diambars tente toujours de quitter cette zone rouge même s'il a gagné lors de la précédente journée. Face à l'US Ouakam, ce week-end, le club de Saly est contraint d'enchaîner sachant qu'il restera quatre journées après ce choc.
MAROC- NGALLA SYLLA N’EST PLUS L’ENTRAÎNEUR DE L’ÉQUIPE NATIONALE DE BEACH SOCCER
Le technicien sénégalais reste dans la direction technique nationale de la FRMF. En effet, la Fédération Marocaine a décidé de lui confier les sélections des jeunes catégories.
La Fédération Royale Marocaine de Football a décidé de ne plus confier l’équipe nationale de Beach Soccer au technicien sénégalais Ngalla Sylla a appris wiwsport, ce vendredi.
La FRMF a effectué des changements concernant l’attelage technique de certaines sélections nationales. Ainsi, elle a fait appel au coach Gilberto Da Costa De Souza, vainqueur de la Coupe du Monde avec le Brésil en 2017, pour diriger la sélection nationale de Beach Soccer qui se prépare au rendez-vous africain en octobre prochain en Égypte.
Ainsi, Ngalla Sylla qui tenait les rênes de l’équipe depuis avril 2022 n’est plus le sélectionneur du Maroc. Toutefois, le technicien sénégalais reste dans la direction technique nationale de la FRMF. En effet, la Fédération Marocaine a décidé de lui confier les sélections des jeunes catégories.
Une décision qui survient au moment où l’équipe nationale du Sénégal est sans sélectionneur depuis son retour de la Coupe du Monde. Ngalla Sylla va-t-il continuer dans le projet ambitieux du Maroc ou rentrer au bercail ?
Par Djibril BA
LE FINANCEMENT DE L’AGRICULTURE, MAILLON IMPORTANT POUR LA SECURITE ALIMENTAIRE
Si nous faisons un diagnostic, nous comprendrons que les crédits de court terme au profit des acteurs des chaines de valeur ont montré leurs limites et pas performants face aux nombreux aléas dont le secteur fait face.
De nos jours, le financement constitue un véritable casse -tête pour les acteurs des chaines de valeurs agricoles et agroalimentaires. La disponibilité insuffisante ou l’absence des ressources financières combinées aux échecs de nos politiques de crédit dans le secteur de l’agriculture impactent négativement sur les performances du secteur et par ricochet sur notre économie.
A cela s’ajoutent la faiblesse de la productivité agricole, l’instabilité de la pluviométrie, le manque de structuration des chaines de valeurs agricoles et agroalimentaires dans certaines zones agroécologiques, l’absence de modèles de financement intégrés, l’absence de garantie etc. Malgré l’existence de certains instruments de garantie tels que le FONSIS et le FONGIP et d’autres mécanismes mis en place par l’Etat et le secteur privé sous forme de fonds de garantie, le déficit des crédits bancaires dans le secteur demeure une préoccupation pour les acteurs. Parallèlement, la COVID 19 et ses corollaires ont impacté négativement sur la qualité du portefeuille des institutions financières qui ont comme cibles le monde rural. Les producteurs à la base enregistrent une ardoise d’impayés dans certaines institutions financières de la place et occasionnent une rupture de relation et/ou un déclenchement de processus de recouvrement aux contentieux conformément aux principes qui réglementent l’activité bancaire.
Fort de tous ces constats, pour relancer le secteur de l’agriculture l’Etat, devra impérativement trouver avec les parties prenantes des moyens pour renforcer les mécanismes de financement des banques parapubliques et trouver une solution aux impayés comptabilisés par les producteurs grâce à l’impact de la COVID 19 et de la baisse de la productivité agricole. A cela s’ajoute aussi son l’obligation de régler sans délais les montants dus aux opérateurs privés stockeurs afin de préparer la prochaine campagne de l’hivernage.
Sous ce rapport et dans une perspective d'amélioration de l'efficacité des filières agricoles et agroalimentaires, il devient nécessaire et urgent de revoir le système de la politique de financement dans notre pays. Ledit système devra être corrélé avec les objectifs de production agricole et agroalimentaire tout en intégrant la contribution du secteur privé.
Si nous nous référons aux premières sorties du ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’élevage, force est de constater que les autorités se sont à nouveau engagées à faire du développement de l’agriculture et de l’agro-industrie une priorité. La finalité de cet objectif est d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et de mettre fin à la dépendance du pays aux importations, notamment en riz et à certains produits horticoles pendant une certaine période de l’année. Parallèlement certaines industries comme la SONACOS, les agroindustriels dans les chaines de valeur riz et arachide en particulier, la SODEFITEX etc. ne parviennent plus à atteindre leurs besoins en collecte et de relèvement du niveau de leur plateau technique. Toutes ces faiblesses expliquent l’absence de performances dans le secteur agricole et par ricochet des difficultés pour assurer un retour sur investissement par les entrepreneurs agricoles.
Pour atteindre la souveraineté alimentaire et contribuer à résoudre la problématique de l’emploi des jeunes à travers le secteur primaire, l’Etat du Sénégal, à défaut de procéder à des réformes qui les regrouperont en un seul instrument fort et performant, doit impérativement promouvoir la mise en valeur du potentiel agricole en appuyant les institutions financières comme la Banque Agricole (LBA), la Banque Nationale de Développement Agricole (BNDE), la DER-FJ et les autres instruments de financement. Cet accompagnement devra aboutir à la mise en place d’offres spécifiques de crédits à l’investissement pour accompagner le développement d’une agriculture plus performante sur les plans agronomique, économique écologique, commercial et plus résiliente face aux aléas, notamment climatique. En sus, pour minimiser les risques intrinsèques à l’activité agricole, la Compagnie Nationale d’Assurance Agricole doit être accompagnée afin de rendre notre agriculture résiliente et d’inciter les institutions de financement à injecter leurs ressources dans le secteur. Le développement de partenariats publics privés à travers des fonds de garantie, des lignes de crédit à des taux concessionnels, une organisation des acteurs à la base seraient aussi une excellente opportunité pour minimiser les risques.
Si nous faisons un diagnostic du financement de l’agriculture, nous comprendrons que les crédits de court terme au profit des acteurs des chaines de valeur ont montré leurs limites et pas performants face aux nombreux aléas dont le secteur fait face. En d’autres termes, toutes organisations de producteurs et d’entrepreneurs agricoles qui ratent une campagne agricole a moins de chance pour cheminer avec les institutions financières ; Certes des mécanismes existent mais pas performants, sans impacts et non pérennes.
A date quel est le niveau d’endettement des producteurs et des autres acteurs du secteur agricole ? Quel est leur niveau d’impayés dans les portefeuilles des institutions financières locales ? Quelle stratégie pour une reprise de relation entre certains agri-entrepreneurs et les institutions financières de la place ? Quel mécanisme innovant pour toucher tous les acteurs des chaines de valeur ? A amont du financement, pour assurer un retour sur investissement, quelle stratégie pour rentabiliser la production agricole ? Voilà tant d’interrogations qui méritent une réponse si nous envisageons de développer les chaines de valeur agricoles et agroalimentaires à travers l’échiquier national.
QUELQUES ALTERNATIVES POUR UN FINANCEMENT DURABLE DU MONDE RURAL
Pour palier toutes ces contraintes relatives à l’accès au financement plusieurs leviers doivent être actionnés : amélioration de la productivité et de la production agricole, structuration des chaines de valeur, démocratisation du financement avec des taux concessionnels, financement des jeunes entrepreneurs agricoles, gestion des risques de crédits.
Des jeunes entrepreneurs agricoles
Pour améliorer la qualité des ressources humaines porteuses de projet de développement dans le secteur primaire et régler partiellement la problématique de l’emploi des jeunes, les sortants des écoles de formation comme l’Ecole Nationale Supérieure d’Agriculture de Thiès (ENSA), l’UFR S2ATTA de Saint Louis, du master en Développement Rural et Coopération de l’UGB, l’UFR agro de Ziguinchor, les ISEP entre autres doivent être incubés pendant quelques mois juste avant ou après leur formation. Des passerelles et des canaux de communication doivent être établis entre ces instituts de formation agricole, le secteur privé et les institutions financières pour préparer les diplômés à l’activité entrepreneuriale. Bien entendu, ils devront au préalable être sensibilisés et motivés pour avoir le goût du métier. Plusieurs métiers, depuis la fourniture des intrants jusqu’aux activités post récoltes peuvent être crées pour permettre à la jeunesse de régler la problématique de l’employabilité et de l’emploi.
Des mécanismes devraient aussi être mis en place pour assurer leur insertion dans la vie professionnelle à travers l’entreprenariat agricole et la mise à disposition de produits et services financiers à leur profit. La Technologie de l’Information et de la Communication (TIC) constitue aussi une excellente niche à explorer. Cette niche permet de maitriser l’information agricole et joue un rôle important dans la mise en place de systèmes de marché, de cartographie des parcelles de production etc. Si tous les préalables sont établis, les institutions financières mettront à leurs dispositions des produits et services taillés sur mesure.
Le Système de Financement Décentralisé (SFD) doit s’impliquer plus activement dans l’accompagnement des petits entrepreneurs agricoles. Cela peut être soutenu par la mise en place de ressources affectées par des structures comme la FONAMIF entre autres. Les Banques quant à elles devront déployer des ressources pour accompagner les PME et PMI afin de tirer les petits exploitants à travers des schémas intégrant les producteurs, les agrégateurs, les agroindustriels etc…
Enfin, la Banque Agricole, instrument incontournable dans le financement de l’agriculture, doit être fortement renforcée et appuyée pour porter dans ses livres toutes les lignes de crédit et fonds venant des partenaires financiers et le secteur privé et destinées au secteur agricole.
Si nous voulons intensifier notre agriculture incontestablement, des mécanismes de financement innovant doivent être mis en place pour permettre aux associations de coopératives d’acquérir de gros investissement comme les tracteurs, les moissonneuses batteuses, des infrastructures de stockage et de conditionnement, la réhabilitation et l’extension des périmètres irrigués dans certaines zones agroécologiques du pays.
Enfin, pour accéder aux petits matériels agricoles et faire de gros investissements, les institutions financières doivent être appuyés pour booster leurs portefeuilles de crédit-bail et de micro-leasing à travers des modèles de financements intégrés.
A suivre...
CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DE NATATION- LA SÉNÉGALAISE, OUMY DIOP, DÉCROCHE L’OR 100M PAPILLON
REECIRE Avec ses deux médailles gagnées jeudi, le porte-étendard de la natation sénégalaise compte quatre médailles depuis les 16èmes championnats d’Afrique seniors de natation.
Les nageurs sénégalais ont décroché trois médailles dont une en or, jeudi, lors de la troisième journée des championnats d’Afrique des nations de la discipline à Luanda (Angola).
La nageuse Oumy Diop a remporté une médaille d’or au 100 m papillon et une médaille de bronze au 50m dos.
Avec ses deux médailles gagnées jeudi, le porte-étendard de la natation sénégalaise compte quatre médailles depuis les 16èmes championnats d’Afrique seniors de natation.
Elle avait obtenu une médaille d’argent à l’épreuve de 100 m nage libre et une de bronze au 50 m papillon.
Installée depuis 2022 au campus de FIU, Florida International University, près de Miami (Etats-Unis), la nageuse sénégalaise originaire de Grenoble (France) avait déjà brillé lors des derniers Jeux africains au Ghana, en mars. Oumy Diop avait obtenu la médaille de bronze sur 50 mètres papillon ainsi que sur 100 mètres papillon.
Chez les hommes, le nageur Steven Kilian Aimable a décroché le bronze au 50 m dos.
L’équipe du Sénégal est représentée aux 16èmes Championnats d’Afrique seniors de natation en Angola par 8 membres, dont 6 nageurs et 2 encadreurs.
DAAKA 2024, DIOMAYE FAYE DEMANDE AUX GUIDES RELIGIEUX DE PRIER POUR LA RÉUSSITE DE SA MISSION
‘’La réussite de notre mission est une réussite pour tout le Sénégal. C’est la raison pour laquelle nous vous demandons de prier pour nous’’, a ajouté le président de la République en s’adressant au guide de la communauté tidjane de Madina Gounass.
Le président de la République a sollicité les guides de la communauté tidjane de Médina Gounass (sud) de prier pour la préservation de la paix au Sénégal et la réussite de l’exercice de son mandat, a constaté l’APS, vendredi.
‘’Nous rendons grâce à Dieu de venir au ‘daakaa’, un site dédié à la prière, et demandons à tout un chacun de prier pour soi-même, pour sa famille, surtout pour le Sénégal et les nouvelles autorités en vue de la réussite de leur mission’’, a dit Bassirou Diomaye Faye.
Le chef de l’État s’exprimait après avoir fait la prière de ‘’takusaan’’, la ‘’salat asr’’, en début de soirée, sur le site du ‘’daakaa’’, où se tient le pèlerinage annuel de Madina Gounass, aux côtés du khalife de cette ville, Thierno Amadou Tidiane Ba.
‘’La réussite de notre mission est une réussite pour tout le Sénégal. C’est la raison pour laquelle nous vous demandons de prier pour nous’’, a ajouté le président de la République en s’adressant au guide de la communauté tidjane de Madina Gounass.
M. Faye a effectué une visite de courtoisie auprès de ce guide musulman, à l’occasion de la 83eédition du ‘’daakaa’’ de ladite ville, un pèlerinage annuel d’une dizaine de jours, dont la présente édition se tient depuis samedi 27 avril.
‘’Les nouvelles autorités du pays vouent une grande considération aux guides religieux’’, a poursuivi le chef de l’État en rappelant avoir créé à la présidence de la République une direction chargée des affaires religieuses.
‘’Le Sénégal demeure un pays stable’’, a ajouté M. Faye, estimant que les Sénégalais le doivent en partie à leurs guides religieux.
Bassirou Diomaye Faye a déploré la guerre au Moyen-Orient et celle opposant la Russie à l’Ukraine.
Il s’est réjoui de la tenue du ‘’daakaa’’ et de la présence à chacune de ses éditions de milliers de fidèles musulmans venus des 14 régions du Sénégal, d’autres pays également.
M. Faye a dit qu’il tenait à effectuer cette visite de courtoisie auprès du khalife de Madina Gounass en tant que président de la République, membre de la famille du guide religieux et ‘’disciple’’.
Thierno Ibnou Oumar Bâ, le porte-parole du khalife, s’est réjoui de la visite du président de la République à Madina Gounass et de son recueillement sur le site du ‘’daakaa’’. ‘’Votre présence engendre une immense joie pour nous’’, a-t-il dit au chef de l’État.
Le khalife a souhaité un plein succès à Bassirou Diomaye Faye dans l’exercice de ses fonctions et lui a offert des livres.
MARIUS SAGNA INTERPELLE LE GOUVERNEMENT SUR LES CONDITIONS DE TRAVAIL DES AGENTS DE LA TSA
Les travailleurs de TSA se plaignent de douleurs lombaires, de hernie discale, de nerf sciatique...qui pour eux seraient dus aux douze heures de travail qu'ils effectuent. Ils sont victimes de menaces et de harcèlement morale…
Les questions posées par Marius Sagna aux nouvelles autorités, Ousmane Sonko et Diomaye Faye, mettent en lumière les préoccupations des agents de la Téranga Sûreté Aéroportuaire (TSA) et soulignent la nécessité d’une enquête approfondie sur les conditions de travail au sein de cette entreprise.
Le fait que plus de cinq cents agents revendiquent de meilleures conditions de travail et dénoncent le non-respect d’accords signés avec leur employeur est préoccupant et mérite une attention particulière de la part des autorités compétentes.
A en croire Gu Marius Sagna, les plaintes des travailleurs concernant le harcèlement moral et l’intimidation de la part de leurs supérieurs soulignent l’urgence de prendre des mesures pour garantir un environnement de travail sûr et respectueux pour tous les employés de l’entreprise.
Les questions soulevées par l’honorable député concernant les conditions de travail, notamment la durée des shifts et l’absence d’indemnités telles que l’indemnité de sécurité aérienne (ISA).
Pour l’honorable député, une inspection de l’entreprise semble être une étape nécessaire pour évaluer objectivement la situation et prendre les mesures appropriées pour remédier aux problèmes identifiés.
LES DOLÉANCES DU CADRE UNITAIRE DES SYNDICATS DE L’ONAS
Parmi les doléances, il y a, entre autres, la Revalorisation des primes de risque (10 000 FCFA actuellement).
Le Cadre unitaire des syndicats de l’Onas (CUS) s’est réuni, ce vendredi, dans le cadre de la fête du travail célébré le mercredi dernier. Il a commencé par s’adresser à la nouvelle direction à qui il manifeste toute sa disponibilité à travailler dans une approche inclusive pour atteindre des résultats encore plus importants.
Parlant de leurs doléances, le Cadre unitaire des syndicats de l’Onas (CUS) a soutenu : « maintenant pour l’habitat nous interpellons les nouvelles autorités de poursuivre et de parachever le projet d’attribution définitive des terrains de la patte d’oie au personnel. Le cahier de doléances qui vous a été remis vous éclairera sur nos revendications légitimes, et nous attendons de votre part une réaction pour entamer les négociations dans les meilleurs délais », a-t-il ajouté.
Parmi les doléances, il y a, entre autres, la Revalorisation des primes de risque (10 000 FCFA actuellement), et Rement (50.000 FCFA actuellement) pour chacune à 100.000 FCFA, Embauche des prestataires (selon des critères définis par l’ancienneté, la compétence et le poste occupé), et la création d’une mutuelle de santé, Mise à disposition d’un local équipé pour les partenaires sociaux, Augmenter la part de cotisation de la Direction Générale en vue d’accompagner le personnel dans le contrat d’assurance retraite complémentaire avec AMSA, Rendre l’ambulance médicalement adaptée, Recrutement en urgence d’un médecin du travail à temps plein, Paiement de la somme contractée par la direction générale á I’IPM, suite à l’épongement de la dette du personnel, Renouvellement du parc automobile et le respect des procédures de réforme des véhicules amortis, Finalisation et mise à disposition des terrains de la Patte d’Oie; l’exécution du programme un agent un toit conformément à la politique sociale, ainsi que la mise à disposition des subventions 2022, 2023 et 2024 allouées à la coopérative d’habitat.
LE SÉNÉGAL A BESOIN D'UNE LOI SUR L'ACCÈS À L'INFORMATION, SELON MAMADOU İBRA KANE
Une loi garantissant l'accès à l'information est indispensable à une véritable démocratie.
La situation de la presse sénégalaise est synonyme d’une foire aux problèmes. Le secteur est comme une vieille à l’âge très avancé. Les problèmes sont d’ordre divers et variés. La réglementation de l’accès à l’information tarde à suivre l’évolution démocratique.
« Il faut une loi d’accès à l’information. On ne peut pas prétendre être un pays démocratique et qu'il n'est pas une loi d’accès à l’information », soutient Mamadou İbra Kane ( Cdeps ). Pour lui, l'absence de cette loi est un frein et parfois dangereux pour les professionnels de la presse.
« L’autorité politique et administrative ne donne que l’information qui leur conviennent. Pour des raisons de sécurité, de diffusion de secret d'etat, on emprisonne des journalistes », dénonce t-il. Poursuivant, il plaide pour la réforme du code de la presse, du code pénal et celui des procédures pénales.
« Le code de la presse adopté par l’Assemblée Nationale est extrêmement répressif. Il faut qu’il soit totalement réformé de même que le code pénal. Ce dernier, c’est pour casser les journalistes et toutes expressions politiques contraire à celles du parti au pouvoir », martèle -t-il.