LA METHODE DIOMAYE
Les indicateurs de la rupture se manifestent jour après jour et parfois assez brutalement. Quand de purs produits de l’Ecole sénégalaise sont à la manette, il ne doit y avoir le moindre souci à se faire
Les indicateurs de la rupture se manifestent jour après jour et parfois assez brutalement. Quand de purs produits de l’Ecole sénégalaise sont à la manette, il ne doit y avoir le moindre souci à se faire.
Deux Inspecteurs des Impôts et Domaines mènent notre barque et ils comptent sur l’appui de collègues et d’autres Inspecteurs pour arriver bon port. Y’en a déjà qui manifestent leur désaccord mais tant que cette opposition est confinée dans les réseaux sociaux, le danger est plus que bénin. Pendant longtemps des populations pauvres qui n’avaient que leurs terres pour cultiver et se nourrir se voyaient dépossédées de ces biens légués par leurs ancêtres.
Le tort qu’on pourrait leur reprocher est d’avoir négligé de sécuriser leurs biens. Parce que jamais ils n’avaient imaginé que l’Etat les dépouillerait un jour de ces biens. Et la toute-puissance de l’Etat s’est exercée sur ces pauvres âmes avec la bénédiction des bénéficiaires appuyés par des lobbies et souvent par la presse.
Et fort heureusement au sein de ces populations, y’en a qui se sont levés pour dire niet. Et parmi les soutiens les plus actifs de ces gens, il y avait l’actuel Président de la République. C’est à croire que les causes justes sont bénies. Un beau matin on s’est levé pour apprendre l’arrêt de toutes les constructions en cours dans tous les sites litigieux. Ce gel de toutes les constructions redonnent de l’espoir aux nombreux spoliés des zones à problèmes.
J‘en connais qui ont payé une parcelle à Deni Biram Ndaw et satisfait à toutes les obligations liées à l’achat de ce terrain depuis cinq ans et attendent que la mairie de Bambilor délivre le papier qui les empêche de construire.
Concernant la Corniche, les populations ont bien accueilli la décision du chef de l’Etat malgré l’activisme reproché à Atépa qui a annoncé la nouvelle. En tout cas tous les codes semblent cassés avec notre nouveau président. La présence des pontes de la République au retour du président à l’aéroport n’est plus de mise.
De Senghor à Macky, nos présidents étaient si conservateurs et friands de protocole manifestant qu’ils sont la clé de voute de toutes les institutions de la République. Tout se passait pour démontrer et exigerla prééminence du président de la République.
En tout cas Bassirou Diomaye Diakher Faye, président de la République est en train de casser beaucoup de codes. Continueront-ils, eux du Pastef, cette œuvre de jeunesse qui déconstruit le système qui les a profondément combattus ?
Rien qu’un mois aux affaires et beaucoup de lignes bougent. Pour remettre en l’endroit les distorsions que le prédécesseur de Bassirou Diomaye Faye avait mises sous le coude.