PLUS D'EXCUSE À LA NON-TENUE DE LA DPG
Après la réactualisation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, les députés espèrent voir la Sonko faire sa Dpg avant la dissolution annoncée.
Après la réactualisation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, les députés espèrent voir la Sonko faire sa Dpg avant la dissolution annoncée. La vice-présidente du Groupe parlementaire Benno bokk yaakaar estime que si le Premier ministre ne le fait pas, ce serait une «offense au chef de l’Etat».
Pour son «temps de parole» de 11 à 12h, dans le Jury du dimanche (Jdd) sur iRadio et iTv, Adji Mergane Kanouté est revenue sur les péripéties de la réactualisation du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. C’était une condition sine qua non brandie par le Premier ministre pour faire sa Déclaration de politique générale (Dpg). La vice-présidente du groupe parlementaire Benno bokk yaakaar (Bby), commentant ce dénouement heureux, estime que «les députés immatures sont revenus à de meilleurs sentiments». Elle rappelle que la majorité parlementaire s’était braquée parce que Ousmane Sonko avait refusé de se présenter devant une Assemblée qu’il juge moins légitime qu’un jury populaire. Alors que l’argument des délais prévus par le règlement intérieur était «fallacieux» devant la Constitution. «Nous avions refusé la banalisation de nos institutions», a dit la présidente de l’Uds/A.
«Sonko n’a plus aucun prétexte»
Aujourd’hui que la mise à jour a été faite, elle estime que Sonko «n’a plus aucun prétexte» pour ne pas faire sa Dpg. Surtout que, souligne-t-elle, le Président Diomaye avait demandé à l’Assemblée, à travers son président, de faire procéder à la réactualisation de la loi organique, et assuré avoir convaincu son Premier ministre de renoncer à sa Dpg populaire. «Si Ousmane Sonko ne vient pas à l’Assemblée et décide de ne pas le faire devant cette Assemblée, on pourrait l’assimiler à une offense au chef de l’Etat parce qu’il n’aura pas respecté les instructions de ce dernier», considère la député de Benno. Sur la dissolution annoncée de l’Assemblée, elle souligne que le Président Diomaye est en droit de le faire au-delà du 12 septembre. «Qu’il dissolve ou pas, ça nous est égal», a-t-elle dit. Avant d’insister sur la nécessité pour Sonko de faire sa Dpg : «Nous attendons qu’il nous dise c’est le Projet, quelles sont ses priorités ? Ils nous ont dit qu’ils ont plus de 80 projets de loi dans les tiroirs. Alors, il n’y a plus de prétexte.»