IBRAHIMA SY TEND LA MAIN AUX ACTEURS POUR CONSTRUIRE UN SYSTEME RESILIENT ET DURABLE
La construction d’un système de santé durable et résilient passe par un effort collectif impliquant tous les acteurs du secteur, a soutenu, mardi, à Dakar, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy.
Dakar, 24 avr (APS) – La construction d’un système de santé durable et résilient passe par un effort collectif impliquant tous les acteurs du secteur, a soutenu, mardi, à Dakar, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Ibrahima Sy.
“Si chacun met l’effort, les moyens et le sacrifice [nécessaires], on arrivera à avoir un système de santé de qualité”, même s’il y a “des défis” à surmonter pour arriver à cet objectif, a-t-il déclaré.
“La construction d’un système de santé qui va être durable, résilient se fera à travers le fruit de l’effort de tous les acteurs”, a-t-il dit en marge d’une visite de prise de contact avec les agents des hôpitaux de Fann, Albert Royer et Abass Ndao.
M. Sy, répondant aux interpellations de syndicalistes au cours de cette visite, a indiqué que le gouvernement prévoit de recevoir l’ensemble des organisations syndicales du secteur de la santé, pour discuter avec elles du cadre de leur action, afin de trouver la meilleure manière de prendre en compte leurs revendications.
“Je ne peux pas me prononcer [sur les revendications], je suis en visite pour faire l’état des lieux. Mais ce qu’on a trouvé comme marge, c’est de voir ce qu’on peut satisfaire, trouver un moratoire par rapport aux besoins pressants et possibles à prendre en charge à travers un plan d’action de ces syndicats”, a assuré le ministre, géographe de la santé.
“Notre objectif, c’est de voir comment offrir un meilleur système de santé aux Sénégalais”, a souligné Ibrahima Sy, en faisant observer que malgré les difficultés qu’il rencontre, le système de santé du Sénégal est resté “debout”.
Si des pays “comme le Botswana, le Ghana et le Rwanda” ont réussi à construire un système sanitaire satisfaisant, “il n’y a pas de raison” que le Sénégal n’y parvienne pas.
“Je pense qu’on doit travailler vers cela, et j’appelle tous les acteurs du secteur de la santé à se mobiliser [pour cet objectif] : le privé, les partenaires au développement, mais aussi les décideurs, pour travailler ensemble afin d’améliorer ce qui existe et voir comment rehausser le plateau technique médical”, a-t-il insisté.
Ibrahima Sy a rappelé que l’objectif poursuivi est de travailler à améliorer le plateau technique médical au niveau du Sénégal, ce qui ne peut se faire “sans améliorer les subventions au niveau des hôpitaux”.
“La question, c’est par quelle approche, comment on va le faire et avec quels moyens. Je suis dans une dynamique de comprendre les choses, et une fois qu’on a compris, on fera des propositions concrètes, trouver les moyens pour y arriver, surtout par rapport aux besoins des hôpitaux”, a expliqué Ibrahima SY.
“On sait que l’offre de soins qu’on a au Sénégal ne peut être performante que si nos hôpitaux sont performants et là, on en est conscient”, a-t-il conclu.