VIDEOLES INTERNES DENONCENT LEUR NON-IMPLICATION
L’Association des internes et anciens internes des hôpitaux déplore sa non-implication dans le processus de reconstruction de l’hôpital Aristide Le Dantec, tout en reconnaissant l’état de délabrement très avancé de cet établissement hospitalier.
L’Association des internes et anciens internes des hôpitaux déplore sa non-implication dans le processus de reconstruction de l’hôpital Aristide Le Dantec, tout en reconnaissant l’état de délabrement très avancé de cet établissement hospitalier.
«Nous n’avons pas été associés au processus qui a abouti à la reconstruction de l’hôpital Aristide Le Dantec», a dit Dr Assane Diouf, le président de l’Association des internes et anciens internes des hôpitaux. S’exprimant lors d’un point de presse organisé à la Résidence des internes à l’hôpital Fann, il a toutefois salué la décision prise par le chef de l’Etat de reconstruire l’hôpital Aristide Le Dantec. «Tous ceux qui fréquentaient l’hôpital, les malades, le corps médical, savaient qu’il était dans un état déplorable et avait besoin d’être reconstruit», a-t-il fait savoir. «Ce que nous regrettons, c’est la décision qui a été prise, sans nous y avoir associés», a-t-il déploré en présence de ses autres collègues.
Les internes des hôpitaux sont des étudiants en médecine, en pharmacie ou en psychiatrie, recrutés par le ministère de la Santé sur Concours d’internat. Ils deviennent après leur formation, des spécialistes, de futurs enseignants à l’université. «Le décret présidentiel instituant le Concours d’internat a précisé que l’hôpital qui doit recevoir le médecin interne lui doit en même temps un logement, à défaut une indemnité de logement», a rappelé M. Diouf. «Comment on peut demander à quelqu’un de quitter et de chercher un nouveau logement alors que vous lui devez des arriérés ?», s’est-il interrogé.
Il a renseigné que les premières notes d’affectation ne sont sorties que ce jeudi, soulignant qu’ils étaient en chômage technique. «Les internes sont en formation et c’est une formation à durée limitée, quatre à cinq ans ; si nous perdons une seule journée, c’est énorme pour nous», a-t-il fait remarquer.