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11 décembre 2024
Éducation
MACKY SALL DEMANDE LA REPRISE EFFECTIVE DES COURS À L'UNIVERSITÉ
Les enseignements ont été suspendus dans plusieurs universités en raison des pillages dont ces infrastructures ont été l’objet lors de violentes manifestations survenues dans certaines villes du pays entre le 1er et le 3 juin
Le président de la République a demandé mercredi au Premier ministre et au ministre de l’Enseignement supérieur de s’atteler à la ‘’reprise effective’’ des enseignements dans les universités publiques.
S’exprimant en Conseil des ministres, Macky Sall a évoqué ‘’la continuité des enseignements dans les universités et établissements d’enseignement supérieur publics’’.
Il a ensuite demandé au Premier ministre et au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation de ‘’prendre toutes les mesures appropriées, en relation avec les recteurs, pour assurer la programmation de la reprise effective des enseignements dans les universités et établissements d’enseignement supérieur publics’’.
Les enseignements ont été suspendus dans plusieurs universités en raison des pillages dont ces infrastructures ont été l’objet lors de violentes manifestations survenues dans certaines villes du pays entre le 1er et le 3 juin.
Le chef de l’Etat a invité par ailleurs le ministre concerné à ‘’veiller au renforcement académique, administratif et financier de l’Ecole nationale supérieure d’agriculture’’ de Thiès (ouest), selon le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.
‘’Le président de la République a adressé ses félicitations, ses encouragements et ses meilleurs vœux de succès aux candidats à l’examen du baccalauréat’’, a écrit M. Fofana dans le communiqué du Conseil des ministres.
LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR SALUE LE BON DEMARRAGE DES EPREUVES
Après une année d’attente, de préparation et d’appréhension, le jour J est enfin arrivé pour les quelques 150.000 candidats aux épreuves du baccalauréat général.
Le baccalauréat général dans sa session normale a démarré hier, mardi 04 juillet 2023 sur l’étendue du territoire national. Ils sont plus de 150.000 candidats à devoir passer les épreuves. En visite à deux centres d’examens de Dakar, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Moussa Baldé s’est réjoui de constater un bon déroulement des épreuves.
Après une année d’attente, de préparation et d’appréhension, le jour J est enfin arrivé pour les quelques 150.000 candidats aux épreuves du baccalauréat général. Hier, mardi 4 juillet 2023, les candidats ont fait face à leurs copies pour les épreuves du 1er groupe. C’est par l’épreuve de philosophie dans la matinée que les élèves des séries L ont respectivement commencé l’examen. A Dakar, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Moussa Baldé, en compagnie du directeur de l’Office du bac, de l’Inspecteur d’académie de Dakar, des membres de l’association des parents d’élèves et autres acteurs de l’éducation, a visité deux centres d’examen pour constater le démarrage de l’examen. Il s’agit de l’université Amadou Hampâté Ba et du lycée Blaise Diagne. En somme, la première journée de composition a été calme et aucun incident n’est noté.
Le démarrage s’est bien passé dans l’ensemble. «Les centres que nous avons visités, le personnel, à savoir, les surveillants, les présidents de jury, tout le monde est en place. Les épreuves ont débuté à l’heure et correctement. Nous espérons que c’est le cas sur l’étendue du territoire national», a déclaré Pr Moussa Baldé.
Poursuivant son propos, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ajoute : «l’année scolaire s’est déroulée correctement. Les examens ont démarré correctement et se déroulent à date. Nous espérons que ça se passera très bien et qu’il y aura aucun changement par rapport aux années précédentes». Cette année, le nombre de candidats inscrits au Baccalauréat 2023 est de 155.109, soit une augmentation de 4184 candidats par rapport à 2022.
Selon l’Office du baccalauréat, le pourcentage de candidats issus du public est de 52,89% et celui des candidats individuels est à 16,49%. «Pour le bac général qui a démarré aujourd’hui, c’est un peu de 151000 candidats. Donc, c’est une progression d’à peu près 4mille candidats par rapport à l’année dernière. Donc, évidemment, on pourrait s’attendre à peu près au même nombre de bacheliers que l’année précédente ou éventuellement mieux», a fait savoir Pr Moussa Baldé. En plus du volet organisationnel, la sécurisation de l’examen a également nécessité une mobilisation générale des forces de l’ordre.
ZIGUINCHOR, UN EXAMEN DU BAC SOUS HAUTE SURVEILLANCE POLICIERE
S’il y a un volet sur lequel les autorités ont bien soulevé le curseur, c’est la sécurité. Elle est au maximum dans tous les centres d’examen à Ziguinchor.
S’il y a un volet sur lequel les autorités ont bien soulevé le curseur, c’est la sécurité. Elle est au maximum dans tous les centres d’examen à Ziguinchor. Constat fait hier, mardi 4 juillet 2023, lors du démarrage des épreuves du Baccalauréat général dans les centres d’examens où les autorités ont pu s’enquérir du bon déroulement de l’examen, lors de la traditionnelle visite.
«Nous avons constaté sur le terrain un bon démarrage des épreuves. La présence du personnel de surveillance, des correcteurs est patente. Nous avons pu prendre les dispositions pour délocaliser certains centres impactés par les récents évènements survenus à Ziguinchor. On a pu également constater la présence des Forces de sécurité dans les centres…», constate le chef de l’exécutif régional, le gouverneur Guedji Diouf, accompagné des autorités académiques, des responsables de syndicats, du président de l’Association des parents d’élèves, du représentant du maire de Ziguinchor.
«Pas de problème particulier sur place», martèle l’inspecteur d’académie de Ziguinchor, Cheikh Faye, qui estime que la sécurisation des épreuves et des centres est réalisée grâce à l’implication des autorités administratives de Ziguinchor. «La sécurité est bien assurée dans les centres d’examen. Et cela résulte de la mise en place d’un dispositif exceptionnel de préparation des examens, compte tenu de la situation marquée par le saccage d’un certain nombre de centres. On a pris les dispositions nécessaires et aujourd’hui nous avons constaté l’effectivité du démarrage des épreuves», a laissé entendre le patron de l’école à Ziguinchor. Ce sont 10.315 candidats qui vont, cette année, à l’assaut du Baccalauréat dans la région qui comptabilise 32 centres dont un centre secondaire. Le nombre de jury est de36. Les filles représentent 54% des effectifs cette année. Si les séries littéraires représentent 90% des candidats, les séries S et T dégagent seulement 9% des effectifs globaux. Sur les 10.315 candidats, les candidats individuels représentent 18,32% contre 53,69% de candidats issus du public et 27,99% venant des écoles privées
Un examen du Baccalauréat qui se déroule dans un contexte particulier d’un système scolaire fortement éprouvé par les violentes manifestations survenues, il y a quelques semaines, à Ziguinchor. Conséquence de cette situation, des centres comme le lycée Peryssac, le Cem Boucotte-Sud, très impactés par les saccages, ont été délocalisés dans d’autres établissements scolaires.
BON DEMARRAGE DES EPREUVES DU BACCALAUREAT
Les épreuves du baccalauréat général qui ont débuté ce mardi se déroulent normalement sur toute l’étendue du pays, s’est réjoui le ministre de de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Moussa Baldé.
Dakar, 4 juil (APS) – Les épreuves du baccalauréat général qui ont débuté ce mardi se déroulent normalement sur toute l’étendue du pays, s’est réjoui le ministre de de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Moussa Baldé.
Le ministre a visité les centres d’examen de l’Université Amadou Hampâté Bâ et du Lycée de Blaise Diagne en compagnie du directeur de l’Office du bac, de l’Inspecteur d’académie de Dakar, des membres de l’association des parents d’élèves et autres acteurs de l’éducation.
»Pour le moment tout se passe très bien. Dans les centres que nous avons visité les personnels à savoir les surveillants les présidents de jury tout le monde est sur place. Les épreuves ont débuté à l’heure et correctement nous espérons que c’est le cas sur l’étendue du territoire national’’, a-t-il dit.
»L’année scolaire s’est déroulée correctement et les examens ont démarré correctement et nous espérons que ça se passera très bien (…) », a ajouté Moussa Baldé.
Quelque cent cinquante-cinq mille cent neuf (155109) candidats, soit une hausse de 4184 candidats par rapport à 2022, ont entamé ce mardi les épreuves du Baccalauréat général.
ENTRE BLOCAGE DES TRAVAUX ET PILLAGE DU DOMAINE FONCIER
Créé en 2010-2011, le Collège d’enseignement moyen (Cem) de Niacoulrab a vu ses travaux à l’arrêt depuis 2016.
Créé en 2010-2011, le Collège d’enseignement moyen (Cem) de Niacoulrab a vu ses travaux à l’arrêt depuis 2016. Cet établissement, financé à hauteur de 800 millions de FCFA et qui devrait être opérationnel en 2020, est actuellement le seul en abris provisoires parmi les trois (Niacoulrab, Gorom et Niague) concernés par le projet initial. Entre blocage des travaux et pillage du domaine foncier dont il ne reste que 900 m2, les 3/4 de l’espace initial étant vendus, les chances de voir toutes les infrastructures de ce CEM construites sur le site prévu semblent minimes.
L es travaux de construction du Collège d’enseignement moyen (CEM) de Niacoulrab sont à l’arrêt depuis 2016. Entre autres raisons évoquées, le «non-respect des termes du contrat qui liait les parties, en l’occurrence l’Etat du Sénégal et l’entreprise chargée de construire les salles de classe et le bâtiment administratif. Le plan initial ne pouvait plus être respecté car le domaine a été réduit par les autorités municipales», a souligné Mamadou Dème, le président de l’Association des parents d’élèves (APE) de Niacoulrab, par ailleurs, membre de l’Union nationale des parents d’élèves et étudiants de Dakar (UNAPES). Au total, trois (3) entreprises se sont relayées. Mais, cela n’a pas permis de faire avancer les travaux. Pourtant, «la tutelle est au courant de ce qui se passe sur le terrain», indique-t-on. Car, plusieurs rapports auraient été produits puis transmis à l’Inspection de l’enseignement et de la formation (IEF) de Sangalkam.
DES ABRIS PROVISOIRES COMME SALLES DE CLASSE AUX EFFECTIFS PLETHORIQUES, ALLANT DE 100 A 108 ELEVES
En outre, le ministre de l’Education d’alors, Serigne Mbaye Thiam, lors d’un discours, avait donné des assurances fermes en ce qui concerne la fin des travaux du nouveau collège de Niacoulrab. Il est en fait partie d’un ensemble de Cem dont trois de la zone à savoir Niacoulrab, Gorom et Niague, financés par l’Agence française de développement (AFD) pour 12 milliards de FCFA. Et de ces trois écoles, c’est le seul établissement dont les travaux ne sont pas encore achevés. Donc, les autres CEM sont fonctionnels, sauf celui de Niacoulrab. Conséquence, c’est la confusion totale. Les élèves de la localité sont dans l’expectative. Confinés dans des abris provisoires servant de salles de classe aux effectifs pléthoriques, allant de 100 à 108 élèves, «ils étouffent. Vous imaginez des gens que l’on parque dans des magasins, dépourvus de toute aération. Nos classes sont des boîtes à sardine», a déclaré, exaspéré, un parent d’élève. Le collège polarise les localités de Darou Thioub, la cité Safco, entre autres, dont il accueille les élèves, en plus de Niacoulrab. Pour Ousmane Diawara, professeur de Mathématiques et de Sciences de la vie et de la terre (Math-SVT), «les conditions d’un environnement pédagogique ne sont pas réunies. Je fais partie des premiers enseignants de cette école. Les revendications, nous les avons portées partout où besoin en est. Lors des rencontres, nous avons dénoncé le chao qui prévaut dans le secteur de l’éducation, ici, à Niacoulrab. Les autorités sont restées de marbre. Nous ne faisons pas d’expérience. Parce qu’il n’y a pas de matériel didactiques. En plus, les salles ne sont pas adaptées pour certains cours en sciences. Il y aussi l’absence de laboratoire, alors que l’on veut promouvoir l’enseignement des sciences».
700.000 FCFA PAR AN EN LOCATION DE MAGASINS, POUR PALLIER LE MANQUE DE SALLES
Le Centre polyvalent communautaire, un abri provisoire qui accueille les potaches, n’est pas le cadre idéal pour la formation de ces jeunes. Très exiguë, ce local ne peut plus faire face à la demande très forte de ce flux d’élèves qui débarquent dans le village, sous l’effet de la pression démographique. «750 élèves sont inscrits dans cet établissement qui n’est qu’un abri provisoire. L’effectif est énorme, au regard de notre capacité d’accueil. Nous avons été obligés de recourir à la location de magasins, pour pallier au manque de salles. Cela nous a couté beaucoup d’argent. Nous payons 700.000 FCFA par an. Certains cours se déroulent dans une école élémentaire». Cependant, le bailleur a décidé de rompre le contrat le liant aux responsables de l’école. Malgré ces difficultés, l’établissement continue à accueillir des élèves. «L’éducation est un droit. Donc, nous ne pouvons laisser en rade les enfants», a révélé un responsable.
LES 3/4 DE L’ESPACE INITIAL VENDUS, IL NE RESTE PLUS QU’UNE SUPERFICIE DE 900 M2 POUR ABRITER LE CEM
Le nouveau site situé à l’arrêt Baye Mbeur de Niacoulrab sur la route des Niayes, précisément le sens opposé du Centre polyvalent communautaire. Le domaine est réduit à une superficie de 900 m2. Contrairement au plan initial. «Les responsables, ce sont les populations. Elles sont complices du morcellement du site. C’est l’omerta totale. Les délinquants fonciers ont vendu les 3/4 de l’espace du CEM», a fait remarquer un riverain. Pis, l’école élémentaire est totalement rayée de la carte scolaire. Si l’on se réfère à la réalité du terrain. «Les habitations occupent l’aire qui devait servir à la réalisation de l’infrastructure scolaire.» Comme l’indique le plan, l’établissement d’enseignement moyen a été ouvert en 2010- 2011. «L’infrastructure, financée à hauteur 800 millions de FCFA, devait être opérationnelle en 2020. Comme le prévoit le projet d’Appui au développement de l’enseignement moyen dans la région de Dakar (ADEM) Dakar», a indiqué le responsable de l’UNAPES. Néanmoins, confronté à de nombreuses difficultés, le Cem de Niacoulrab se positionne bien au plan national, de par ses résultats. Il a enregistré des taux de réussite de 59% à 68% lors des examens du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM).
PLUS DE 150 000 CANDIDATS AU BAC
C’est parti pour le Baccalauréat général 2023. Les épreuves du premier tour démarrent ce jour, mardi 04 juillet 2023, sur l’étendue du territoire national.
C’est parti pour le Baccalauréat général 2023. Les épreuves du premier tour démarrent ce jour, mardi 04 juillet 2023, sur l’étendue du territoire national. Selon l’Office du Baccalauréat, le nombre de candidats inscrits au Baccalauréat 2023 est de 155109, soit une augmentation de 4184 candidats par rapport à 2022. Il informe que le pourcentage de candidats issus du public est de 52,89% et celui des candidats individuels est à 16,49%. Les 3400 candidats au Baccalauréat technique ont déjà composé. L’Office du Baccalauréat assure que «tout est fin pour le démarrage et que toutes les dispositions sont prises pour un bon déroulement du Baccalauréat ».
C’est le jour du grand plongeon pour l’obtention du premier diplôme universitaire. Ce mardi 04 Juillet 2023 marque en effet le début des épreuves du Baccalauréat au Sénégal, avec un nombre record de 155 109 candidats inscrits pour l’année 2023. Cette nouvelle édition connaît une augmentation significative de 4 184 candidats par rapport à l’année précédente, témoignant de l’engouement toujours croissant des jeunes sénégalais pour cette étape cruciale de leur parcours éducatif. La répartition des candidats selon les différentes séries révèle une prédominance des séries littéraires, qui regroupent 126 893 candidats. Ces derniers se répartissent entre les séries L’1, L1a, L1b, L2, LA, L-AR. Les séries Sciences et techniques, quant à elles, comptent 25 426 candidats, répartis entre les séries S1, S1A, S2, S2A, S3, S4, S5, F6, T1, T2, STIDD. Les séries du tertiaire (STEG) attirent 2 790 candidats, tandis que 934 candidats ont opté pour la filière Franco-Arabe (LA, S1A, S2A). Une donnée importante à souligner est la répartition des candidats en fonction de leur provenance, avec 52,89% issus de l’enseignement public et 16,49% de candidats individuels. Cette diversité des origines des candidats témoigne de la volonté de tous les jeunes sénégalais, qu’ils soient dans le système public ou qu’ils aient choisi de préparer le Bac en tant que candidats individuels, de poursuivre leurs études supérieures et de se donner les meilleures chances de réussite.
EN BREF
Saint-Louis compte 11363 candidats
La région de Saint-Louis compte 11363 candidats dont 6692 filles à l’examen du baccalauréat général prévu à partir de mardi sur toute l’étendue du territoire national, a appris l’APS de l’Inspection d’académie (IA). Ces candidats sont répartis dans les 39 jurys des 35 centres principaux et 15 centres secondaires.
Matam va présenter 5 052 candidats (IA)
L’Inspection d’académie (IA) de Matam va présenter au total 5 052 candidats a l’examen du Baccalauréat 2023, qui démarre mardi, a indiqué l’Inspecteur d’académie Dr Mbaye Bakhoum. Cet effectif est constitué en majorité de filles soit 65%, selon l’Inspecteur d’académie, indiquant que ces candidats seront répartis dans 64 centres. Lors d’un Comité régional de développement (CRD), le gouverneur de la région en collaboration avec l’IA et certains chefs de service avaient pris des mesures pour assurer une bonne tenue de cet examen.
Kédougou : 1409 candidats à l’examen du Baccalauréat
L’Inspection d’académie de Kédougou compte 1409 candidats à l’examen du Baccalauréat général qui démarre demain mardi, a appris l’APS. L’académie de Kédougou »est bien prête pour un bon déroulement de l’examen. Tous les centres ont été bien installés en attendant les candidats et les commissions », a déclaré l’inspecteur Mamadou Niang, faisant état d’une légère hausse de 22 candidats par rapport à l’année dernière. « Nous avons en série S2, 128 candidats; la série S 1 compte 2 candidats; la série l’1, 325 candidats; la série L2, 616 candidats; et la série S3 11 élèves », a-t-il précisé. Ces candidats sont repartis dans cinq centres dont deux centres secondaires à Mako et à Fongolimbi.
Ziguinchor va présenter 10.315 candidats (IA)
Quelque 10.315 candidats sont inscrits à l’examen du baccalauréat général dans la région de Ziguinchor, a appris l’APS de l’Inspection d’académie (IA). Dans un entretien avec l’APS, M. Kenny a précisé que le département de Ziguinchor compte douze centres, Oussouye trois centres et Bignona 16. 9.982 candidats dans l’IA de Fatick L’Inspection d’académie de Fatick va présenter 9.982 candidats au baccalauréat général, prévu à partir de ce mardi, a appris l’APS de l’Inspecteur, Cheikh Yaba Diop. Quelque 5.817 filles et 4.165 garçons vont passer les épreuves dans 27 centres principaux et 11 secondaires. L’Inspecteur d’académie a indiqué que »les effectifs et profils des candidats montrent la faiblesse des filières scientifiques avec 1.155 candidats en S1 et S2, soit 11,52% ». Il a souligné la nécessité de poursuivre »les nombreux efforts consentis pour la promotion des filières scientifiques et techniques ».
DIOURBEL 9211 candidats en lice
Ils sont au total 9211 candidats à subir les premières épreuves du baccalauréat général au niveau de l'académie de Diourbel. Ces candidats sont répartis au niveau de 28 jurys et 22 centres d'examen dont 5216 filles et 3866 garçons. Les effectifs de la série L'1 qui présentent 30,07% tournent autour de 2047 et en qui concerne L 2, le pourcentage est de 35,98%, soit 3359 candidats.
BAC 2023, MATAM VA PRESENTER 5 052 CANDIDATS
L’Inspection d’académie (IA) de Matam va présenter au total 5 052 candidats a l’examen du Baccalauréat 2023, qui démarre mardi, a indiqué l’Inspecteur d’académie Dr Mbaye Bakhoum.
Matam, 3 juil (APS) – L’Inspection d’académie (IA) de Matam va présenter au total 5 052 candidats a l’examen du Baccalauréat 2023, qui démarre mardi, a indiqué l’Inspecteur d’académie Dr Mbaye Bakhoum.
Ce effectif est constitué en majorité de filles soit 65%, selon l’Inspecteur d’académie, indiquant que ces candidats seront répartis dans 64 centres.
Lors d’un Comité régional de développement (CRD), le gouverneur de la région en collaboration avec l’IA et certains chefs de service avaient pris des mesures pour assurer une bonne tenue de cet examen.
La sécurité des épreuves, l’hébergement des membres de la commission et la gestion des inondations étaient au cœur de ces décisions.
Le gouverneur va visiter, mardi, des centres du lycée Fadel Kane Matam, El Hadji Yéro Basse Ourossogui et de celui de Ogo, situé à 16 km de la capitale régionale.
BAC 2023, PLUS DE 150 000 CANDIDATS INSCRITS
Quelque cent cinquante-cinq mille cent sept (155109) candidats sont inscrits à l’examen du baccalauréat 2023, soit une hausse de 4184 candidats par rapport à 2022, a appris l’APS de source officielle.
Dakar, 3 juil (APS) – Quelque cent cinquante-cinq mille cent sept (155109) candidats sont inscrits à l’examen du baccalauréat 2023, soit une hausse de 4184 candidats par rapport à 2022, a appris l’APS de source officielle.
L’examen du bac démarre mardi sur l’ensemble du territoire national. Le nombre de filles est 88467, soit 57,04% des effectifs.
Le pourcentage de candidats issus du public est de 52.89% et celui des candidats individuels de 16,49%, indique l’Office du Baccalauréat sur son site Internet.
QUELLE HISTOIRE ENSEIGNE-T-ON DANS LES ÉCOLES FRANCOPHONES EN AFRIQUE ?
La restauration de la mémoire collective prônée depuis plusieurs années par la classe intellectuelle subsaharienne est-elle rentrée dans les programmes scolaires ?
« L’Afrique n’a pas d’histoire. L’Afrique n’a pas de conscience extérieure objective donnant lieu à l’universalité. » Ces propos du philosophe allemand Friedrich Hegel au XIXè siècle ont animé l’histoire des idées pendant près de deux siècles, donnant lieu à ce que Cheikh Anta Diop a appelé la falsification consciente de l’histoire africaine. Une version imposée, fragmentée et tragique tendant à reléguer les dominés africains à des êtres dont le seul objectif est la survie face à la misère.
Une sorte de déni systématique de l’apport de la civilisation nègre enseigné jusque dans les écoles et les universités africaines. La restauration de la mémoire collective prônée depuis plusieurs années par la classe intellectuelle subsaharienne est-elle rentrée dans les programmes scolaires ? Comment enseigne-t-on l’histoire dans les collèges, lycées et universités du continent ?
- Honoré Yapo, professeur d’Histoire à Abidjan, Côte d’Ivoire
- Ehou Agbo, ancien professeur d’Histoire-Géographie à Porto-Novo, Bénin
- Jean Koufan Menkéné, ancien professeur émérite d’Histoire camerounais.
FOUNDIOUGNE : QUAND LES GROSSESSES PRÉCOCES PLOMBENT LA SCOLARISATION DES FILLES
Soixante-deux cas de grossesse ont été recensés, en seulement cinq mois (janvier-mai 2023), à Foundiougne. Suffisant pour alerter sur un fléau qui plombe la scolarisation des filles du département
Foundiougne est balayé par une brise. Au rivage, on voit çà et là des mangroves, des bandes d’oiseaux… La cité est un don de la nature. Malgré cela, les populations ne tirent pas profit des atouts. Elles sont plongées dans la précarité. Cela influe sur le comportement des filles. Malgré son cadre paradisiaque, la ville est confrontée au phénomène des grossesses précoces, conséquence de la pauvreté des populations. Nafy Traoré, maîtresse sage-femme du district sanitaire de Foundiougne, avait annoncé, lors d’un atelier, que 25 cas de grossesses précoces ont été enregistrés entre le 1er janvier 2023 et le 31 mai 2023. Un chiffre alarmant qui renseigne, à suffisance, sur ce fléau qui plombe la scolarisation des jeunes filles dans cette localité de la région de Fatick. Cette situation est confirmée par la Présidente du Comité départemental des enseignantes pour la promotion de la scolarisation des filles (CdepScofi), Fatou Diène Ndiaye. Elle a peint un tableau sombre de la situation des grossesses précoces dans le département de Foundiougne. « Les grossesses précoces sont un véritable frein à la scolarisation des filles. Rien que cette année, la Scofi (Scolarisation des jeunes filles) a compté 62 cas de grossesse dans le département. Ces enfants, très jeunes, pour l’essentiel, nous viennent du Niombatto. La majeure partie des victimes subissent des conséquences dramatiques », renseigne Mme Ndiaye. Selon elle, « la vulnérabilité des filles a été indexée. Les hommes profitent de leur situation. Il n’en demeure pas moins que la responsabilité de leurs parents est aussi engagée. Beaucoup de parents ne contrôlent plus leurs enfants. En plus de ne pas leur assurer les trois repas, ils sont plus préoccupés par la dépense quotidienne que par le bien-être de l’enfant ». Elle en déduit que c’est la conséquence de la transformation en profondeur de la société. « Auparavant, l’éducation des enfants incombait à toute la communauté. Aujourd’hui, c’est une affaire familiale. Personne n’ose corriger l’enfant d’autrui, au risque d’avoir des problèmes avec ses parents. En conséquence, il y a plus de liberté qui ouvre les portes aux comportements à risque, surtout dans une zone touristique », a-t-elle regretté.
Punir les auteurs
« Les jeunes filles ont tendance à se laisser séduire par des personnes plus âgées, pour avoir un train de vie semblable à celui des jeunes qui fréquentent des touristes », a expliqué Fatou Diène Ndiaye.
Seynabou Diouf abonde dans le même sens. Cette mère de famille, rencontrée au marché de Foundiougne, n’y va pas par quatre chemins. Panier à la main, Mme Diouf estime que l’argent facile demeure l’une des causes des grossesses précoces. « Les filles veulent toujours être bien habillées pendant les fêtes. Comme les parents ne sont pas toujours aisés, elles se rabattent sur les garçons qui abusent souvent d’elles. C’est rare de voir une fille issue d’une famille aisée être victime de grossesse précoce. Donc, la pauvreté est la principale cause. Foundiougne est une ville d’accueil, avec donc beaucoup d’entrées et sorties », déduit notre interlocutrice.
La pauvreté est le moteur de ce phénomène à Foundiougne. Pape Ndiaye est un conducteur de moto « Jakarta » qui travaille avec les jeunes filles. Selon lui, la plupart des cas de grossesse précoces sont des élèves qui sont dans des situations familiales compliquées. « Il arrive que des élèves nous abordent pour avoir de quoi manger ou pour se déplacer. Si une fille dépend d’un homme qui n’est pas son père pour manger, s’habiller et se déplacer, la finalité est que cette fille devienne vulnérable et certains hommes en profitent », soutient le conducteur de moto « Jakarta ».
Dans cette ville, le désœuvrement est la mère de tous les comportements contraires à nos valeurs. « Je ne peux pas vous dire, avec exactitude, combien de fois je suis allé dans une pharmacie pour acheter une pilule du lendemain pour des filles », a insisté Pape Ndiaye.
Pour Fatou Diène Ndiaye, Présidente du Comité départemental des enseignantes pour la promotion de la scolarisation des filles, l’État doit sévir contre les auteurs de ces grossesses. « Nous avons constaté que les hommes exploitent la faiblesse des jeunes filles par l’argent ou la menace. Les responsables de grossesses précoces devraient être poursuivis, car ce sont des criminels. C’est rare de voir un jeune garçon être auteur d’une grossesse. C’est toujours des hommes d’âge mûrs », explique-t-elle, insistant sur la nécessité de sévir, pendant qu’il est encore temps.