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30 novembre 2024
Economie
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GUY MARIUS SAGNA SECOUE LE STATU QUO
"Anti-impérialiste, pas anti-français." C'est le message lancé par le député lors de son passage à l'émission "Point de vue" ce dimanche. Le député a exposé sa vision radicale pour un Sénégal souverain, libre de toute influence française
Ce dimanche 11 août 2024, le député Guy Marius Sagna a fait trembler les ondes de la RTS lors de l'émission "Point de vue". Dans son intervention, le parlementaire a réaffirmé sa position sur les relations franco-sénégalaises.
"Je ne suis pas anti-français, je suis anti-impérialiste", a martelé Sagna, rejetant l'étiquette souvent accolée à son discours. Le député a mis en lumière la différence cruciale entre s'opposer à un pays et s'opposer à un système, pointant du doigt l'impérialisme français comme principal obstacle à la souveraineté sénégalaise.
Au cœur de son plaidoyer : l'épineuse question de la présence militaire française sur le sol sénégalais. "Pas un seul soldat français ne devrait être sur notre territoire", a-t-il déclaré.
Sagna n'a pas mâché ses mots concernant le franc CFA, qu'il a qualifié de "monnaie néocoloniale". Sa vision ? Une décolonisation totale des affaires monétaires du Sénégal, un projet ambitieux qui promet de redéfinir l'économie du pays.
Conscient des défis à venir, le député a souligné l'importance des prochaines élections législatives, les présentant comme une étape cruciale vers la réalisation de ces changements radicaux.
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LE PLAIDOYER DE PAUL DOMINIQUE CORRÉA
Le président de Présence Chrétienne et membre du collectif Sursaut Citoyen livre une analyse percutante de la situation du pays, mettant en lumière les réformes urgentes à mener
Ce dimanche 11 août sur les ondes de Sud FM, l'émission "Objection" a accueilli Paul Dominique Corréa, président de Présence Chrétienne et membre du collectif Sursaut Citoyen. Il a mis en lumière les défis cruciaux auxquels fait face la démocratie sénégalaise.
Au cœur de son intervention, la réforme du Conseil supérieur de la magistrature s'est imposée comme un enjeu majeur. "Notre position, ma conviction, c'est que le Conseil supérieur de la magistrature, le président de la République ne doit plus y siéger", a déclaré Corréa avec fermeté. Cette prise de position souligne l'urgence d'une séparation effective des pouvoirs, pierre angulaire d'une justice véritablement indépendante.
Le président de Présence Chrétienne n'a pas manqué d'aborder d'autres sujets brûlants, tels que l'immigration irrégulière et la laïcité "à la sénégalaise". Son appel à une plus grande ouverture des autorités au dialogue avec la société civile résonne comme un plaidoyer pour une démocratie plus participative.
LA FACTURE SALÉE DE L'AFFAIRE ACWA POWER
Le Sénégal dans l'embarras après l'annulation du contrat de dessalement de l’eau de mer. Les autorités saoudiennes crient au camouflet. Mary Teuw Niane dépêché en urgence à Ryad pour tenter d'apaiser les tensions
Les Saoudiens n’ont pas avalé l’annulation du contrat de dessalement de l’eau de mer avec Acwa Power. Le directeur de Cabinet de Diomaye Faye a jusque-là tenté en vain de les amadouer. Quitte à annuler l’annulation du contrat ? Wait and see.
Lors de l’annonce de la rupture du contrat pour la construction de l’usine de dessalement de l’eau de mer, prévue aux environs du Lac Rose, le ministre de l’Hydraulique, Cheikh Tidiane Dièye, se désolant du coût exorbitant de l’eau qui devrait être tirée de l’usine, avait indiqué que «ce projet ne rentre pas dans les options stratégiques du gouvernement. Nous avons décidé de ne pas le poursuivre». Construite sur le mode Partenariat public-privé (Ppp), l’usine, financée par l’entreprise saoudienne Acwa Power, était estimée à 800 millions d’euros et devait produire environ 400 mille mètres cubes d’eau par jour. La société Acwa Power devait financer l’usine et la faire fonctionner, en contrepartie de l’achat par les Sénégalais de l’eau ainsi produite.
Après une autre usine de dessalement d’eau financée par la Coopération japonaise dans les environs de Dakar (zone des Mamelles), celle d’Acwa Power allait être la seconde du Sénégal. Pour le moment, tout est à l’eau, si l’on peut s’exprimer ainsi.
Si Cheikh Tidiane Dièye semble avoir convaincu les Sénégalais et les partenaires internationaux du pays de la pertinence de leur décision, il ne semble pas que ce soit le cas avec les Saoudiens. On peut en croire le mauvais moment que passe le ministre-directeur de Cabinet du Président Bassirou Diomaye Faye à Ryad.
Envoyé en urgence en Arabie Saoudite avec un message du Président Bassirou Diomaye Faye, M. Mary Teuw Niane devait convaincre les autorités saoudiennes que cette affaire «ne pouvait avoir que des incidences économiques mineures», comme cela avait été présentée à l’ambassadeur saoudien à Dakar. Ce dernier n’ayant manifestement pas été convaincu, les autorités sénégalaises ont voulu aller plus haut.
Malheureusement, ni le Roi Salmane Al Saoud ni le Prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS) n’ont voulu s’abaisser à recevoir l’Envoyé spécial du Président Faye. De guerre lasse, ce dernier a voulu se rabattre au ministre des Affaires étrangères du Royaume, Son Altesse le Prince Faisal bin Farhan bin Abdullah. Ce dernier l’a renvoyé à son vice-ministre, M. Waleed El-Khuraiji, qui a finalement reçu la correspondance du Président du Sénégal.
En bon diplomates, les Saoudiens se sont contentés de déclarer que les deux personnages ont examiné «les relations bilatérales, les moyens de les renforcer et de les développer dans tous les domaines, en plus d’autres sujets d’intérêts communs». La réalité est que Mary Teuw Niane devait tout faire pour éteindre le feu de la colère saoudienne.
Des personnes bien informées ont rappelé que la rupture du contrat Ppp avec Acwa Power a été perçue comme un camouflet par la partie saoudienne. Les «amis arabes» ont d’autant plus mal vécu cette affaire que c’est le Prince héritier Ben Salmane en personne qui avait démarché le gouvernement du Président Macky Sall pour le convaincre d’accorder ce marché à Acwa Power. A l’époque, les Saoudiens avaient mis en avant l’expertise de leur entreprise et son expérience dans le domaine de la gestion de l’eau. Les mêmes personnes indiquent que les autorités sénégalaises n’auraient pas pris la peine de prendre l’attache de leurs homologues saoudiens avant de résilier de manière unilatérale ce contrat.
Pour les sujets du Roi Salmane, la chose est d’autant plus choquante que les entreprises saoudiennes n’ont pas vraiment l’opportunité de s’ouvrir des marchés en Afrique au Sud du Sahara. «Et c’est pour cela que le Prince héritier a voulu donner sa chance à Acwa Power. Cette dernière est tout de même la seconde ou la troisième entreprise saoudienne par la taille, après Saudi Aramco. Cela n’était pas malin de vouloir l’éconduire de toute manière, sans prendre la peine d’en informer des partenaires aussi importants que les Saoudiens.»
Les personnes informées rappellent l’importance de l’Arabie Saoudite dans le financement de l’économie sénégalaise : «On ne peut oublier les apports des institutions financières saoudiennes comme la Bid, la Badea, dans des projets de développement au Sénégal.» Et il n’y aurait pas que ces institutions. D’autant plus qu’une brouille avec un partenaire diplomatique aussi important risquerait de coûter encore plus cher au Sénégal dans bien des domaines, et les dirigeants actuels le savent. Est-ce sans doute à la suite de cela que, du côté du Palais de Senghor et de la Primature, on tente de faire croire qu’il n’y aurait aucune brouille entre les deux pays ? Même des diplomates sénégalais veulent faire accréditer la thèse que le contrat d’Acwa n’aurait pas été rompu, qu’il
s’agirait juste d’ajustements avant de signer encore un nouveau format. Cela irait-il jusqu’à faire avaler de l’eau saumâtre et salée à Cheikh Tidiane Dièye ?
DES AMELIORATIONS DANS LA DISTRIBUTION DES INTRANTS
Selon le porte-parole du Conseil national de concertation des ruraux (Cncr) Sidy Ba, des intrants de qualité, en quantité suffisante et vendus à des prix abordables, ont été mis à la disposition des commissions de vente
Cette année, les organisations paysannes notent des améliorations dans la mise en place et la distribution des engrains et semences pour la campagne agricole. Selon le porte-parole du Conseil national de concertation des ruraux (Cncr) Sidy Ba, des intrants de qualité, en quantité suffisante et vendus à des prix abordables, ont été mis à la disposition des commissions de vente.
«Cette année, on a noté une large amélioration du point de vue de la qualité des semences mises à la disposition des commissions de vente des intrants et en quantité relativement suffisante surtout pour les engrais sur toutes formules confondues ». Ces propos sont du porte-parole du Conseil national de concertation des ruraux (Cncr) Sidy Ba qui faisait le point de la campagne de mise en place et de distribution des intrants.
Selon Sidy Ba, même des engrais organiques sont mis à la disposition des commissions à des prix vraiment abordables. « On était inquiet un peu parce qu’avec le nouveau régime, on disait que ça allait connaitre quelques couacs, mais ils ont su juguler ça à temps. Dès le mois de mai, une bonne partie des intrants était déjà en place. Les représentants au niveau de toutes les commissions de la région de Kaolack m’ont dit que cette année, ils ont connu moins de problèmes et de tiraillements avec les opérateurs privés stockeurs et semenciers », se réjouit-t-il.
Il trouve que ces améliorations notées sont dues à la bonne préparation de la campagne agricole par les nouvelles autorités qui ont impliqué dès le départ les organisations paysannes. « L’Etat a impliqué le Cncr dès le départ pour le choix des opérateurs et des fournisseurs d’intrants. Et là, les gens qui étaient choisis ont respecté leurs engagements vis-à-vis de l’Etat. Il peut y avoir des endroits où les choses ne marchent pas, mais cela concerne une infime minorité. Disons que cette année, on a reçu moins de 10% de récriminations par rapport au passé », a souligné M Ba.
En ce qui concerne la campagne hivernale proprement dite, il informe que pratiquement les délais sont bons et toutes les spéculations qu’on avait l’habitude de semer sont déjà sur terre et ont commencé à se développer. Sur le plan phyto sanitaire, l’apparition de quelques sautereaux locaux au niveau de certaines parcelles a été signalée, mais qui n’a pas vraiment duré. Une bonne répartition des pluies dans le temps et dans l’espace a été constatée également. « Présentement, les choses se déroulent correctement. Si elles continuent comme ça, les plantes pourront se développer correctement», espère-t-il.
L’UEMOA SALUE LES PERFORMANCES DU BURKINA FASO
"Pour chacune des composantes de la revue sur les réformes politiques, les programmes et les projets, le gouvernement burkinabè a réalisé un taux global d’exécution de plus de 80%, pour un seuil de performance fixé à 70%"
Le président de la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Abdoulaye Diop, s’est réjoui, mardi, en marge d’une audience avec le chef du gouvernement burkinabè, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambéla, des réalisations du Burkina Faso en matière de transposition et d’application des textes communautaires.
«Pour chacune des composantes de la revue sur les réformes politiques, les programmes et les projets, le gouvernement burkinabè a réalisé un taux global d’exécution de plus de 80%, pour un seuil de performance fixé à 70%», a précisé le président de la Commission lors d’un point de presse soulignant que le Burkina Faso avait toujours respecté « ses engagements au niveau communautaire ».
Avec un taux d’exécution dépassant 86%les performances de Ouagadougou ont été jugées très satisfaisantes.
Selon un communiqué de l’UEMOA rendu public, Abdoulaye Diop a également salué cette performance réaffirmant la solidarité de l’Union avec «le gouvernement et le peuple burkinabè dans la lutte contre le terrorisme et les trafics de tous genres auxquels le pays est confronté depuis plusieurs années».
« En général, la situation économique de notre Union est satisfaisante. Nous sommes résilients et dynamiques, avec une prévision de croissance de 6 à 7%. L’économie du Burkina Faso se montre également robuste, affichant une résilience notable malgré le contexte, et une dynamique en évolution», a-t-il assuré.
L'APR REDOUTE UNE PURGE POLITIQUE
Dans une déclaration au vitriol, le parti d'opposition pointe une instrumentalisation de la justice à des fins de règlement de comptes. Ils accusent les gouvernants d'avoir choisi la chasse aux sorcières pour espérer gagner les prochaines législatives
L'heure est grave pour la démocratie sénégalaise, à en croire la déclaration de l'Alliance Pour la République (APR) publiée ci-dessous. Le parti d'opposition y dresse un réquisitoire implacable contre les premières actions du nouveau pouvoir, accusé de préparer "la plus grande chasse aux sorcières de l'histoire du Sénégal" sous couvert de reddition des comptes. Entre "nominations populistes de bas étage", atteintes au "vivre-ensemble", et surtout tentative "d'instrumentalisation de la justice", le parti de l'ex-président Macky Sall voit se profiler le spectre d'une "justice vengeresse des vainqueurs", dont l'unique objectif serait "la neutralisation des adversaires".
"Les indices graves et concordants de la prochaine chasse aux sorcières
Oui à la reddition des comptes. Non au règlement de comptes.
Certains de nos compatriotes attendent de bonne foi le « Projet » et ne réalisent pas qu'il est déjà en exécution avancée, sans besoin d'être déclamé, ni devant l'Assemblée nationale, ni ailleurs. Pour l'Alliance Pour la République, il se résument en trois axes principaux déjà fortement engagés :
- Les nominations populistes de bas étage dont le niveau fait frémir chaque mercredi et qui récompensent les liaisons dangereuses et basses, les turpitudes de naguère,
• La fragilisation de l'unité des Sénégalais, ou l'insouciance et l'irresponsabilité prévalent devant la juste prise en compte de ce patrimoine qui sous-tend notre vivre-ensemble.
- La tentation d'instrumentalisation de la justice, la diabolisation du pouvoir sortant, de l'opposition et de la presse en perspective des élections législatives.
Manifestement, dans ce scénario morbide, Ousmane Sonko qui se prévaut d'une érudition sur tout, fait tout : le président de la République Bassirou Diomaye Faye, fait le reste.
Pour l'Alliance Pour la République, il n'est pas des lors étonnant, que l'inflation verbale serve d'alibi à l'inaction. On pourrait leur rappeler l'urgence pour ces jeunes gens qui ont « cru » au Projet et qui meurent noyés tous les jours dans l'Atlantique. Ousmane Sonko qui leur avait fait miroiter un réglement prioritaire de leur situation se contente de répéter après chaque drame, qu'ils doivent rester au pays, sans dire qu'elle est la politique envisagée pour les intégrer dans la société du travail.
En vérité, l'analyse du discours des tenants actuels du pouvoir, notamment ceux d’Ousmane Sonko montre que celui-ci s'en prend régulièrement et de manière provocante à tel ou tel aspect de la vie des Sénégalais. Récemment, c'est le port du voile sur lequel il se pose en défenseur rigoureux d'un certain Islam, ce qui est à l'opposé de sa position mitigée, molle et légère, il y a quelques mois devant Mélenchon.
L'Alliance Pour la République tient à rappeler avec solennité que le vivre-ensemble et le dialogue inter religieux font la fierté des Sénégalais et constituent leur identité distinctive. Ils sont en parfaite harmonie avec la démocratie qui rencontre l'adhésion totale de nos compatriotes. Les Sénégalais, qui ont choisi la démocratie s'opposeront de toutes leurs forces à toute dérive dictatoriale ou totalitaire et mettront toute leur énergie pour préserver notre République et son tissu social.
Sur la reddition des comptes promise, des indices graves et concordants annoncent la préparation de la plus grande chasse aux sorcières de l'histoire du Sénégal.
En effet, il y a quelques mois sur le parvis du Grand Théâtre, le Premier ministre Ousmane Sonko a, après avoir ouvertement accusé certains magistrats dont Monsieur Badio Camara, président du Conseil constitutionnel de corrompus, déclaré qu'il va balayer la magistrature et mettre des magistrats qui vont faire le travail pour la reddition des comptes, comme si ceux qui sont en fonction étaient incapables de le faire.
Quelques jours plus tard, au cours de son interview marquant ses 100 jours de pouvoir, le président s'est laissé aller à des confidences heurtant la tradition républicaine sur la préparation du prochain Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) devant aboutir à un chamboulement de la magistrature. Il dit avoir fait faire des enquêtes sur les magistrats devant être nommés et qu'il planche avec son Premier ministre, qui n'est pas membre du CSM et qui ne contresigne pas les décrets de nomination des magistrats en CSM sur les propositions faites par le ministre de la Justice.
Depuis l'indépendance, on n'a jamais vu ou entendu une telle hérésie et des propos aussi épouvantables qui pourraient conduire à un processus brutal de mise en péril d'un socle majeur de notre République, la Justice. Ces propos préoccupants et la démarche qui l'accompagne ne manqueront pas d'inquiéter les démocrates et républicains du pays qui avaient pensé que ces pratiques d'un autre âge étaient définitivement jetées par-dessus bord.
Il est tout de même surprenant de voir procéder à des enquêtes pour nommer aux fonctions dans un corps dont les dossiers des membres sont tenus à la Direction des Services judiciaires (DSJ). Au surplus, un rapport circonstancié est produit sur chaque proposition faite lors de la réunion solennelle par un membre du CSM.
Donc, sur quoi enquêter si ce n'est pour choisir des magistrats dévoués et installer une justice politique au Sénégal ?
Il est alors aisé de comprendre que, quand le président de la République s'occupe avec autant d'attention jusqu'au détail de la nomination des magistrats, on ne peut envisager, un seul instant, qu'il quitte la tête du Conseil Supérieur de la Magistrature.
En vérité, pour déclencher le règlement de comptes, des audits sont lancés tous azimuts. Comme les rapports de la Cour des comptes se concluant par l'ouverture d'informations judiciaires sont rares (rapport sur le Covid), les tenants du pouvoir ont décidé de commanditer des rapports express de l'Inspection générale d'Etat (IGE) et des rapports d'inspection intere de certaines administrations pour incriminer des ministres et DG sortants.
Or, une reddition des comptes objective et équitable doit se fonder exclusivement sur des rapports des corps de contrôle, mais non sur des audits orientés pour traquer des opposants.
L'exercice de reddition des comptes consiste simplement à rendre compte selon des modalités définies par la loi. Celles-ci ont été améliorées sous la présidence de Macky Sall qui a fait adopter le Code de transparence budgétaire, instituer l'OFNAC, le pool judiciaire et financier et renforcer les moyens juridiques et logistiques de la Cour des comptes.
Pour l'Alliance Pour la République et conformément aux dispositions légales, dans le cadre d'une reddition des comptes sans préméditation de nuire, il convient de distinguer entre les manquements qui sont de simples fautes de gestion et ceux susceptibles d'être qualifiés d'infractions. Ainsi, pour les premiers, des explications peuvent être demandées aux gestionnaires, des pièces justificatives exigées, de même que des sanctions non pénales peuvent être infligées par la Cour des comptes.
Les concernés ou « épinglés », même attraits devant la justice, divers modes de règlement, peuvent être mis en œuvre y compris l'emprisonnement. Eux. ils proclament avoir choisi la judiciarisation, la pénalisation, la prison, ainsi que l'annoncent les médias avec la réfection de cellules à la prison de Rebeuss.
Une justice vengeresse des vainqueurs et la neutralisation des adversaires
Comme on le voit déjà avec les incarcérations de nos camarades sur la base d'infractions passéistes (Bah Diakhate, Amath Suzanne Camara), avec les nominations à l'issue de la réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature, la justice sous Sonko et Diomaye, est en train de devenir une justice vengeresse des vainqueurs avec le déclenchement, dans les jours et semaines à venir, d'une vaste entreprise de règlement de comptes sur fond de soi-disant reddition des comptes et d'auto-blanchiment par l'effacement de condamnations prononcées par les juridictions.
Au total, faute de répondre à la demande sociale des Sénégalais et de donner satisfaction à des millions de jeunes désespérés qui risquent leur vie en prenant la mer, les gouvernants ont choisi la chasse aux sorcières pour espérer gagner les prochaines élections législatives et continuer leur gouvernance calamiteuse pour le pays.
L'Alliance Pour la République prend à témoin l'opinion publique nationale et internationale que la justice sera une arme de distraction et de destruction massive contre l'opposition pour l'intimider, la museler, et la neutraliser. Ce qui va entrainer inéluctablement des tensions sociales.
L'Alliance Pour la République appelle les militants et responsables aux côtés de ceux de BBY et de tous les démocrates et républicains à rester vigilants et à faire face à ce mode de gouvernance disruptif, qui bégaie dangereusement entre régression démocratique, totalitarisme et tatonnement économique.
Faire face pour éviter au Sénégal de jouer son destin au bord du gouffre, c'est barrer la route aux fossoyeurs des libertés, de la démocratie et de l'État de droit."
SERIGNE MBOUP INAUGURE UNE USINE D’ASSEMBLAGE DE VOITURES
Avec la création de 200 emplois dans cette usine, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens a assuré que l’Etat du Sénégal va lui apporter son aide.
Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Monsieur Malick Ndiaye a effectué une visite dans la nouvelle usine d’assemblage de véhicules de l’homme d’affaires, Serigne Mboup. Cette visite a été l’occasion pour le chef du département des transports de rappeler l’importance de la création de “champions nationaux” pour booster à tout point de vue l’économie sénégalaise.
Il a, à ce titre, loué la détermination de l’homme d’affaires et propriétaire du groupe CCBM “qui a toujours œuvré pour le développement du Sénégal”.
Avec la création de 200 emplois dans cette usine, le ministre a assuré que l’Etat du Sénégal va lui apporter son aide.
A noter que CCBM industrie où loge l’usine d’assemblage à Rufisque est implanté dans les locaux de la défunte usine Bata.
LA PRESSE CRIE À SON ÉTOUFFEMENT
"Entre la perte des conventions commerciales et la pression fiscale, l'État sait très bien qu'il nous étouffe." Ce cri d'alarme d'un patron de presse sénégalais dans Le Monde, illustre la profondeur de la crise qui secoue les titres du pays
(SenePlus) - Le nouveau pouvoir, incarné par le président Bassirou Diomaye Faye et son premier ministre Ousmane Sonko, semble entretenir des relations tendues avec la presse, si l'on en croit un article récent du Monde. Plusieurs patrons de médias dénoncent une attitude insensible, voire hostile, des nouvelles autorités à leur égard, alors même que le secteur traversait déjà une crise profonde avant l'alternance politique.
"Le nouveau premier ministre, Ousmane Sonko, a une dent contre des journaux dont il considère qu'ils l'ont accablé quand il était opposant ou qu'ils défendaient le président sortant Macky Sall", confie sous couvert d'anonymat un directeur de quotidien au Monde. Les chagrins des professionnels de la presse sont nombreux : contrôles fiscaux, mises en demeure de paiement, suspension des conventions commerciales et publicitaires avec les structures publiques… Autant de décisions qui mettent en péril la survie économique de nombreux titres.
L'ancien président Macky Sall avait pourtant promis d'effacer l'ardoise fiscale des médias juste avant de quitter le pouvoir, mais cet engagement n'a pas été repris par son successeur. Au contraire, Ousmane Sonko avait lui-même pointé du doigt les impayés des entreprises de presse lors d'une réunion en juin, les assimilant à des détournements de fonds. "Entre la perte des conventions commerciales et la pression fiscale, l'État sait très bien qu'il nous étouffe", résume un patron de presse cité par Le Monde.
Même les médias réputés proches du nouveau pouvoir subissent cette pression, à l'image du quotidien Walf qui a vu ses comptes saisis avant de devoir négocier en urgence un moratoire de paiement. Pour Alassane Samba Diop, directeur du groupe eMedia Invest évoqué par Le Monde, cette situation est d'autant plus regrettable que "chaque alternance politique est aussi parvenue grâce à la presse", qui a notamment contribué à l'ascension d'Ousmane Sonko en relayant ses combats syndicaux puis sa trajectoire d'opposant.
Si les relations presse-pouvoir sont souvent tendues en début de mandat, comme le souligne philosophiquement Cheikh Niasse du groupe Wal Fadjiri, cité par Le Monde, l'ampleur de la crise actuelle inquiète la profession. La Coordination des associations de la presse (CAP) a d'ores et déjà prévenu que des fermetures de titres et des pertes d'emplois étaient inévitables. Cette semaine, deux journaux sportifs, Stades et Sunu Lamb, ont dû suspendre leur parution, faute de rentabilité suffisante.
Pour sortir de cette crise, les patrons de presse appellent à une réforme du secteur profond, qui passe par un dialogue apaisé avec les autorités. Car au-delà du bras de fer avec le pouvoir, la presse sénégalaise doit aussi relever de nombreux défis structurels, du vieillissement de son lecteur à la nécessaire adaptation à l'ère numérique. Un vaste chantier qui nécessite le soutien de l'État, plutôt qu'une asphyxie économique délibérée, si l'on en croit les témoignages du Monde.
OLIVIER BOUCAL LANCE LE «GOV’ATHON»
Modernisation de l’administration publique - Le Sénégal semble résolu à améliorer l’efficacité de son administration publique.
Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, Olivier Boucal, a procédé hier, jeudi 8 août 2024, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD), de Diamniadio, au lancement de la première édition de «Gov’Athon», qui vise à développer des solutions technologiques innovantes pour moderniser et améliorer l’efficacité des services publics.
Le Sénégal semble résolu à améliorer l’efficacité de son administration publique. Pour ce faire, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme du Service public, Olivier Boucal, a officiellement lancé, hier jeudi, au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadion, la première édition de ''Gov’Athon''. Un hackathon innovant dédié à l’administration publique, visant à mobiliser de jeunes talents et étudiants des universités publiques ainsi que des établissements privés de renom au Sénégal, pour moderniser et améliorer l’efficacité des services publics.
Le ministre a soutenu que le concept de cette activité, inspiré des compétitions d’innovation destinées à recueillir en une courte période des idées et des solutions pratiques pour les entreprises, appelées hackathons, traduit sa volonté de mutualiser les ressources et de bâtir des intelligences collectives en vue de la prise en charge des préoccupations des usagers de l’administration. En présence de son homologue de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, et d’autres officiels, le ministre Olivier Boucal a précisé que pour, cette première édition, «il s’agira de voir comment repenser et moderniser la gestion des ressources humaines, faciliter l’accès à la formation professionnelle».
Ainsi, pendant quatre semaines, la créativité et l’innovation seront à l’honneur. Les meilleures idées seront primées et mises en œuvre pour transformer nos services publics. «Il s’agit de promouvoir l’innovation par et pour les citoyens, en permettant à l’administration de s’allier aux citoyens afin d’améliorer la qualité de ses services et de consolider la confiance des citoyens», a expliqué Olivier Boucal.
Enfin, il a conclu que «l’organisation du ‘’Gov’Athon’’, qui correspond parfaitement aux orientations stratégiques du projet de transformation systémique du Sénégal, est à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire de l’administration.» .
L’ETAT CHERCHE LA BONNE FORMULE DE RÉGULATION DES COMMUNICATIONS ÉLECTRONIQUES
Le ministre de la Communication, des télécommunications et du numérique Alioune Sall a présidé hier, jeudi 8 Août, la cérémonie d’ouverture des journées de concertation sur la régulation des communications
Le Ministre de la Communication, des télécommunications et du numérique Alioune Sall a présidé hier, jeudi 8 Août, la cérémonie d’ouverture des journées de concertation sur la régulation des communications électroniques. Ces concertations constituent une occasion pour l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) et les acteurs de trouver la meilleure formule pour une régulation du secteur des télécommunications.
L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a entamé depuis hier, jeudi 8 Août, des journées de concertation sur la régulation des communications électroniques avec l’ensemble des acteurs de l’écosystème pour discuter dans un cadre ouvert et franc des problématiques de régulation et du développement du secteur afin de s’accorder sur des solutions concertées. Ces journées de concertation sur la régulation des communications électroniques témoignent de l’engagement des autorités à œuvrer en collaboration avec tous les acteurs de l’écosystème pour une régulation dynamique et adaptée d’un secteur en constante évolution. « L’utilisation responsable du numérique requiert un encadrement juridique rigoureux et à la mesure de nos aspirations dans un cadre concerté impliquant toutes les parties prenantes. Par ailleurs, mémé si les marchés des télécommunications électroniques sont libéralisés, une régulation appropriée permettrait de garantir les services de qualité à des tarifs soutenables pour les populations », indique le Ministre de la Communication, des télécommunications et du numérique Alioune Sall qui présidait la cérémonie d’ouverture ce cette rencontre.
Selon lui, la complexité des problématiques liées entre autres à l’intelligence artificielle, l’internet des objets, au big data, au commerce électronique et aux besoins des Fintechs nécessite une régulation collaborative. « J’apprécie cette initiative du Dg de l’Artp qui permettra à tous les acteurs de se prononcer sur les acquis à consolider, les défis à relever et les difficultés à juguler dans le respect des lois et règlements. Même si la régulation a pour objet l’équilibre du secteur et un développement harmonisé au bénéfice de la collectivité, elle reste tributaire d’une politique et d’une réglementation adaptée », a soutenu le Ministre.
Pour sa part, le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) Dahirou Thiam a relevé que la régulation des communications électroniques est confrontée à de nouveaux défis, notamment en raison de l'évolution rapide des technologies et de l'augmentation des attentes des consommateurs. C’est pourquoi, dit-il, le régulateur doit adapter le dispositif de régulation pour répondre à ces défis, tout en favorisant l'innovation et en assurant une concurrence saine.
Sous ce rapport, il est donc fondamental pour lui, de trouver un équilibre entre les impératifs économiques, sociaux et technologiques pour créer un écosystème résilient et inclusif, au bénéfice de tous. Selon lui, en favorisant un dialogue ouvert et inclusif, l’ARTP s’inscrit dans une dynamique inédite au regard des enjeux avec comme préoccupation la prise en charge des défis et enjeux qui se dressent sur son chemin. « La régulation des communications électroniques, complexes et multidimensionnels, nécessite une approche collaborative entre les régulateurs sectoriels, les opérateurs, les décideurs politiques, les consommateurs et la société civile. J’invite tous les participants, à s’approprier ces journées de concertation pour en faire un succès éclatant au bénéfice du secteur des communications électroniques », a-t-il laissé entendre.