La méthode et le respect des procédures opérationnelles sont les clés de la réussite du capitaine Rokhaya Lo dans la troisième dimension de la gendarmerie nationale. "Je ne savais pas que j’étais la première femme pilote au Sénégal. C’est après ma formation que j’ai su qu’il n’y avait pas de femme pilote dans l’armée sénégalaise’’, confesse-t-elle.
A l’occasion de la célébration de la journée internationale des droits des femmes, Rokhaya Lo exhorte ses sœurs à redoubler d’effort et à croire en la capacité d’adaptation présente chez toutes les femmes.
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NOUS TRAVAILLONS POUR VOIR DES FEMMES PILOTER NOS AVIONS
‘’La présence de la première femme pilote au Sénégal montre que nous pouvons avec un peu de travail, voir des femmes piloter nos avions’’ - Maimouna Ndoye Seck décline son carnet de vol
‘’La présence aujourd’hui de la première femme pilote au Sénégal montre que nous pouvons avec un peu de travail, voir des femmes piloter nos avions’’, a déclaré Maimouna Ndoye Seck, lors de la célébration de la journée mondiale des droits de la femme. Le ministre des transports aériens et du développement des infrastructures aéroportuaires, affiche son optimisme même si elle reconnaît que le pourcentage des femmes estimé à 24% dans les métiers d’ingénieurs et des techniciens de l’aéronautique, reste toujours très faible. ‘’ Nous avons acquis les droits mais ce qui nous reste, c’est la présence. Et comme le projet Hub aérien sous régional du Plan Sénégal Emergent vise à développer les ressources humaines, nous allons donc travailler à y intégrer davantage les femmes’’, a-t-elle assuré, exhortant les parents à encourager leurs filles à s’intéresser aux séries scientifiques.
PAR DIEYNABA KANE
TOUJOURS LE FOLKLORE ET LES MÊMES DISCOURS
Au Sénégal, l’on gagnerait à revoir la façon de célébrer la Journée internationale des droits de la femme en mettant l’accent sur les actions à mener pour améliorer la situation de la gent féminine
A l’instar de la communauté internationale, le Sénégal a célébré hier la Journée internationale des droits de la femme. Cette journée doit être «un moment privilégié pour permettre aux femmes et aux filles de s’arrêter et de faire leur introspection sur les avancées de leurs droits et pour les acteurs étatiques, les institutions, la société civile de faire le point et de s’engager vers de nouvelles stratégies et actions pour relever les défis auxquels font face les femmes». Seulement, le constat est tout autre dans notre pays où le folklore prend le dessus sur l’essentiel. Chaque 8 mars, des activités sont organisées pour marquer cette journée. Elles sont rythmées par des animations, des femmes habillées de tissus de même couleur qui font oublier le sens de cette journée. Ce folklore autour de la célébration de cette journée prend le dessus sur l’essentiel qui est de parler des droits de la femme, de faire l’état des lieux des avancées notées, des obstacles à l’autonomisation des femmes. Au lieu de ce débat de fond, au Sénégal, chaque année, cette journée est célébrée, mais à peu près avec les mêmes activités que celles des années précédentes. Il n’y a pas d’évolution dans les discours ou dans la manière d’aborder la lancinante question de respect des droits de la femme.
Prenons l’exemple de la cérémonie organisée par le ministère de la Femme, de la famille et du genre ! Prévue à 9h, elle n’a démarré qu’à 11h 30, avec les mêmes discours sur le plan ou stratégie du gouvernement pour l’autonomisation économique des femmes. Les discours sont bien beaux, mais il faut arriver à bâtir quelque chose de concret. La meilleure façon de célébrer cette journée serait de dire concrètement ce qui a été fait et quels sont les défis à relever. C’est en mettant l’accent sur les avancées notées qu’on pourra progresser pour arriver «à une société solidaire dans un Etat de droit sans discrimination, où les hommes et les femmes auront les mêmes chances de participer à son développement et de jouir des bénéfices de sa croissance».
Pour atteindre cet objectif, il faudra mettre fin aux violences basées sur le genre, à la discrimination en milieu professionnel etc. Cela nécessite des actions, pas des discours tenus chaque année à l’occasion de cette journée de 8 mars et qui sont relégués au second plan pour le reste de l’année. Certes des panels sont organisés avec des thèmes intéressants sur les droits de la femme, mais ils sont noyés par la tournure folklorique que prend cet événement. L’introspection devrait permettre de revoir la manière avec laquelle cette journée est célébrée pour enfin mettre fin aux violences dont sont victimes les femmes, à la discrimination et veiller à leur autonomisation, bref faire le point sur leurs droits. Le 8 mars est une oc casion pour magnifier la femme, mais on ne devrait pas oublier l’essentiel : Faire en sorte que le respect de ses droits soit une réalité.
PLUS DE FEMMES DANS LES PARTIS NOUS FERA DU BIEN
Le chef de l’Etat a promis de consacrer son prochain mandat à l’amélioration de la condition féminine - Une manière de récompenser les femmes qui, selon lui, ont joué un rôle important dans sa réélection
Le Sénégal a célébré hier la Journée internationale de la femme à l’instar du reste du monde sur le thème «Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement». En écho, Macky Sall a rendu hommage aux femmes pour «leur rôle capital dans les transformations positives majeures réussies dans la quête d’émergence du pays». «J’en sais quelque chose, car ma réélection je le dois en grande partie aux femmes. Merci à vous les femmes, spécialement aux pionnières qui ont été le fer de lance pour notre grande marche pour l’amélioration de la condition féminine», a salué chef de l’Etat.
Il a incité les femmes à entrer «en force» dans les partis politiques, puisque c’est dans ces instances que se décide la distribution des responsabilités. «Il ne faut pas qu’elles aient peur de rentrer dans les partis. Plus de femmes dans les partis politiques nous fera tous du bien pour avoir plus de femmes ministres, premiers ministres, peut-être demain présidente de la République, plus de femmes dans toutes les sphères. Mais il faut rentrer là où se décident les choses, c’est essentiel», a appelé le président de la République.
Les femmes ont profité de la rencontre pour lui soumettre leurs doléances parmi lesquelles le renforcement de leurs moyens en vue de contribuer équitablement à l’édification d’une économie solide et inclusive propice à l’amélioration des qualités de vie et du bien-être, de promouvoir un modèle d’innovation participante qui renforce le leadership féminin ainsi que l’accès des femmes à la commande publique. Enfin, la valorisation du travail domestique non rémunéré pour une déconstruction des stéréotypes socioculturels, entre autres.
Par ailleurs, Macky Sall a dit sa volonté d’œuvrer à l’éradication de toutes les formes de discrimination des femmes et des filles. Pour ce faire, il va consacrer son prochain mandat aux jeunes et aux femmes. «Mon Mandat consacrera davantage de droits de protection aux femmes et aux filles contre les violences, mais également sera principalement orienté vers l’autonomisation des femmes avec des moyens importants. Il s’agit d’une conviction, car j’ai inscrit au cœur de ma politique la lutte contre les inégalités et les injustices sociales», a dit le président de la République. Le respect des droits des femmes est essentiel, pour lui, «dans la construction d’une société ouverte, équitable et juste, porteuse d’une prospérité durable et partagée». Une minute de silence a été observée en hommage à Maïmouna Kane, ancienne ministre de la Femme qui, selon M. Sall, «est un modèle d’engagement pour la promotion de la femme, le bien-être familial et le développement social et solidaire». Déroulant une opération de charme, le chef de l’Etat a promis de financer toutes les femmes qui sont dans les start-up. La journée a servi de cadre pour distinguer et primer des professeurs de mathématiques et de technologies numériques dans les universités, entre autres. «Cela prouve que la connaissance ne connaît pas le genre», s’est réjoui M. Sall qui indique que le bien-être familial et la promotion de toutes les femmes et de toutes les filles sont parmi ses plus grandes priorités. «C’est pourquoi mon gouvernement va consolider les réalisations pour l’amélioration de la condition féminine, avec notamment les cinq axes universels inscrits dans mon programme : Travailler pour l’avenir», a fait savoir M. Sall.
LES FEMMES NE SONT PAS BIEN REPRÉSENTÉES DANS LE GOUVERNEMENT
‘’Nous sommes représentées à hauteur de 11% et il est temps que les femmes s’engagent dans ce plaidoyer très fort pour que cette parité soit étendue dans les pouvoirs de décision’’. Le plaidoyer de Ndèye Saly Diop
Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la Femme, le ministre de la Femme Ndèye Saly Dieng a organisé un panel qui a pour thème : «Leadership des femmes, l’autonomisation économique, la participation des femmes et la position des femmes dans le Pse 2». Et pour Ndèye Saly Diop Dieng, si les femmes sont autonomes financièrement, tous ces fléaux vont disparaître.
Pour célébrer le 08 mars dédié à la femme, le ministère de Tutelle a organisé hier un panel consacré au bilan des droits des femmes. «Nous pensons que la réflexion et la vision, l’engagement et le plaidoyer des femmes ont beau- coup apporté sur l’autonomisation de façon générale de la femme sénégalaise. Le Sénégal a eu de très grandes avancées sur le droit de la femme», affirme le ministre de la Femme qui reconnaît, cependant qu’il reste encore des défis à relever.
«Avec les élections locales, le leadership de la femme doit être renforcée. Nous avons constaté que dans le gouvernement, il n’y a pas beaucoup de femmes. Nous sommes représentées à hauteur de 11% et il est temps que les femmes s’engagent dans ce plaidoyer très fort pour que cette parité soit étendue dans les pouvoirs de décision et aussi dans les instances locales», affirme-t-elle.
A l’en croire, dans la phase 2 du Pse, la contribution attendue des pouvoirs publics et de l’Etat par rapport à l’autonomisation de la femme est l’accompagnement de façon efficace et de façon efficiente pour sortir de ce type de financement notamment les petits financements.
«Nous voulons aller vers les grands projets pour les femmes dans l’industrialisation et surtout dans le domaine de l’agriculture où les femmes sont présentes. Les femmes ne peuvent pas s’en sortir toutes seules. Il leur faut l’appui des hommes, des institutions, des partenaires au développement pour l’autonomisation économique. «Si les femmes sont autonomes économiquement, tout ces fléaux qui gênent leur évolution vont partir de façon naturelle», soutient Ndèye Saly Diop Dieng.
A l’en croire, le président de la République a souligné une fois que les mariages précoces, les viols et les violences qui freinent l’évolution des femmes sont liés à la pauvreté et au sous-développement. «Avec l’émergence, nous menons le plaidoyer pour être au cœur du développement et avoir le pouvoir qu’il faut afin d’influencer sur le devenir de notre pays», indique le ministre de la Femme.
CE SONT LES FEMMES QUI ASSURENT LA STABILITÉ DU PAYS
Nous avons de braves dames qui sont dans l’action, dans la production, dans le développement économique - Mamadou Ndione rend hommage à la femme.
Le directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec) a rendu un vibrant hommage aux femmes de la commune de Diass à l’occasion de la Journée internationale dédiée aux dames. Pour Mamadou Ndione, les femmes ont été les principales actrices de la réélection du Président Macky Sall.
C’est la quatrième année consécutive que l’actuel directeur du Cosec célèbre la Journée inter- nationale de la Femme au ni- veau de la commune de Diass. Cette année, le thème est : «La place de la femme dans le développement». Cela a été une occasion pour Mamadou Dione et ses hôtes de revenir sur les activités menées dans cette localité au profit de la gente féminine. «Aujourd’hui grâce aux bourses de sécurité familiale et au Pudc, une bonne partie de ces projets est destinée aux femmes, surtout en ce qui concerne le matériel de transformation. En termes d’investissements, tout ce que l’Etat fait en milieu rural soulage d’abord la pénibilité du travail des femmes. C’est pourquoi, je peux affirmer que lors de la présidentielle du 24 février, ce sont les femmes qui ont assuré la stabilité du pays à travers la réélection du Président Macky Sall», a indiqué M. Ndione.
Rendant un vibrant hommage aux femmes de Diass, le coordonnateur communal de l’Apr affirme : «Nous avons de braves dames qui sont dans l’action, dans la production, dans le développement économique et qui se réveillent très tôt le matin. Donc, il est normal, en tant qu’acteur politique et économique, que nous nous mettions à leur côté. Au-delà de la parité, la femme joue un rôle déterminant. La femme joue une double activité comme la production et la gestion du foyer», a-t-il soutenu. Grâce aux multiples efforts consentis pour la formation, le financement, la régularisation des associations pour l’accès au financement, les femmes de la commune ont tenu à remercier Mamadou Ndione.
La finalité de l’action politique étant la mise en place d’une stratégie de développement, Mamadou Ndione se projette sur l’avenir. «Nous ne sommes pas dans des combats crypto- personnels, nous sommes dans des combats collégiaux et collectifs. C’est un combat collectif de développement et nous devons pouvoir compter sur l’expérience des uns et des autres pour relever ce défi, parce que Diass occupe aujourd’hui une place importante dans le dispositif national de développement du Sénégal. L’aéroport est Diass, la Zone économique spécialisée sera bientôt érigée sans compter le port de Ndayane qui est rattaché à la commune. Donc, Diass sera bientôt un hub multimodal de l’Afrique. Cela veut dire que les cadres de cette localité doivent travailler ensemble pour relever ce défi», soutient-il.
Interpellé sur sa probable candidature à la mairie de Diass lors des locales de décembre prochain, le coordonnateur communal de l’APR refuse de mettre la charrue devant les bœufs. Il préfère pour l’instant privilégier la coalition présidentielle. «Je suis dans Benno Bokk Yakar. J’étais dans la task-force de la cellule de communication de Macky Sall qui m’a fait honneur en me coptant dans ce groupe restreint, donc nous travaillons sous la bannière de BBY. Maintenant, cela veut dire qu’un acteur politique doit pouvoir travailler avec tout le monde», esquive-t-il pour le moment.
«BIENTOT, IL Y AURA UNE FEMME GENERALE DE L’ARMEE », ANNONCE MACKY
Le président Macky Sall, Chef suprême des armées en a émis l’idée et dit nourrir l’espoir d’en compter ne serait-ce qu’une dans un avenir proche. Une possibilité que le locataire du Palais présidentiel a bien relevé.
Les forces de sécurité et de défense qui comptent dans leurs rangs beaucoup de femmes, peuvent envisager la présence prochaine d’une Générale de l’Armée. Le président Macky Sall, Chef suprême des armées en a émis l’idée et dit nourrir l’espoir d’en compter ne serait-ce qu’une dans un avenir proche. Une possibilité que le locataire du Palais présidentiel a bien relevé.
‘’Vous voyez qu’il y a beaucoup de femmes en tenue. Alors qu’il y a 15 ans, on n’imaginait pas une femme dans les services de l’armée, de la gendarmerie. Comme quoi tout est une question de mentalité. Nous avons des femmes colonelles dans l’armée. J’espère que bientôt il y aura une femme générale de l’Armée’’, lâche-t-il.
‘’Nous avons maintenant une femme Recteur, maintenant il faudrait qu’on aille plus loin. (…). Moi j’ai nommé la première femme patron de la police nationale, Inspectrice générale de police (Anna Sémou Diouf), la première femme gouverneure de région. Donc je suis votre partenaire et votre allié dans la promotion des femmes’’, s’est-il réjoui en rappelan
SIX FEMMES AFRICAINES AUX COMMANDES D’ENTREPRISES PUBLIQUES STRATEGIQUES
Dans un environnement concurrentiel, les entreprises misent de plus en plus sur les compétences, les ressources de qualité pour tirer leurs épingles du jeu. Les entreprises publiques africaines n'échappent pas à la règle
La Tribune Afrique |
Maimouna Dia |
Publication 09/03/2019
En Afrique, les pouvoirs en place puisent traditionnellement dans les rangs de leurs partisans politiques pour recruter les dirigeants de grandes entreprises publiques sous leurs contrôles. A ces postes stratégiques, habituellement dévolus à la gente masculine, se sont hissées des femmes issues du monde des affaires ou de l’administration, au bout d’un parcours remarquable.
Dans un environnement concurrentiel, les entreprises misent de plus en plus sur les compétences, les ressources de qualité pour tirer leurs épingles du jeu. Les entreprises publiques africaines n'échappent pas à la règle. Dans ce contexte, émergent des femmes leaders, à la tête d'entreprises publiques stratégiques, dans le domaine des télécommunications, de l'énergie, de la banque ou encore de l'aérien, mettant leurs expertises et compétences aux services du bien public. Six sociétés nationales africaines d'envergure montrent la voie.
Yah Sunday Achidi, le nouveau visage de l'opérateur Camtel
C'est par décret présidentiel que Judith Yah Sunday Achidi a été nommée, en décembre 2018, directrice générale de l'opérateur historique camerounais Camtel. La nouvelle directrice générale a occupé de hautes fonctions dans l'entreprise d'Etat née sur les cendres de l'Intelcam, devenue CAMTEL en 1998. Elle est titulaire d'une licence en sciences économiques obtenue en 1991 à l'université de Québec à Montréal au Canada. Elle a également un diplôme supérieur (DESS) dans le domaine de la banque, finances internationales de l'Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC). Elle préside désormais le groupe stratégique, CAMTEL, avec ses 153 818 lignes téléphoniques en réseau de câble et 76 concentrateurs permettant d'offrir la téléphonie rurale à autant de localités pour une capacité de 10 940 lignes couvrant la quasi-totalité du Cameroun.
Frehiwot Tamiru, CEO d'Ethio Telecom, premier opérateur de téléphonie en Afrique
Au sein de l'opérateur mobile éthiopien, Frehiwot Tamiru a gravi les échelons pour se hisser à la tête du groupe aux 22 000 employés. Ancienne employée de la société, Frehiwot Tamiru y a également été membre du Conseil d'administration, avant d'être consacrée présidente directrice générale par le Premier ministre Abiy Ahmed. Ethio Telecom est le plus grand opérateur de téléphonie en Afrique, avec plus de 62 millions d'abonnés mobiles. Le groupe compte 3 millions d'utilisateurs de téléphonie fixe, une couverture de services mobiles de 85% et un vaste réseau de fibre optique, au niveau de ce pays de plus de 100 millions d'habitants.
Yvonne Makolo, PDG de la compagnie aérienne RwandAir
En avril dernier, Yvonne Manzi Makolo a été nommée directrice générale de la compagnie aérienne rwandaise, RwandAir. Ancienne de MTN Rwanda, Yvonne Makolo, a rejoint la liste assez longue de femmes cheffes d'entreprises publiques au Rwanda. Elle a auparavant officié au niveau de cette compagnie aérienne où elle a occupé le poste de vice-présidente exécutive, en charge des affaires de l'entreprise pendant un an. La compagnie aérienne RwandAir en pleine mutation est l'une des mieux structurées en Afrique. Elle exploite aujourd'hui près de 25 destinations sur le Continent, mais aussi en Asie et en Europe et prévoit des lignes supplémentaires vers d'autres destinations.
Diane Karusisi, directrice générale de Banque de Kigali
Au Rwanda, Diane Karusisi est la directrice générale de la Bank of Kigali, la holding qui chapeaute les activités du premier groupe financier rwandais : assurance, banque et services digitaux. L'économiste a occupé plusieurs postes de direction avant de rejoindre Bank of Kigali. Ancienne directrice de la stratégie et économiste en chef pour le président Paul Kagamé, elle a aussi travaillé au Credit Suisse à Zurich et a enseigné la statistique à l'Université de Fribourg en Suisse. Diane Karusisi est diplômée en économie et est titulaire d'un doctorat obtenu à l'Université de Fribourg. Bank of Kigali qu'elle dirige est la plus grande banque Rwandaise. Elle est détenue par le gouvernement rwandais à 29,5% et la Sécurité sociale rwandaise (25,1%).
Mary Jane Mwangi, patronne de la National Oil Corporation of Kenya
Mary Jane Mwangi, est depuis août 2017, la directrice générale de la National Oil Corporation of Kenya (NOCK). La patronne de la NOCK a débuté sa carrière dans le secteur des huiles de consommation en 1993, avant de rejoindre Shell/BP en 2000. En 2008, elle arrive chez NOCK et devient en juillet 2016, directrice générale par intérim et chef de la direction par intérim. Mary Jane Mwangi, est titulaire d'une maîtrise en administration des affaires de l'Université de Nairobi et d'un diplôme en RH à l'Institut de gestion des ressources humaines (IHRM) de Nairobi. La société sous sa gestion, National Oil Corporation of Kenya, est une entreprise étatique active dans tous les aspects de la chaîne d'approvisionnement en pétrole au Kenya : exploration pétrolière et gazière, développement des infrastructures pétrolières intermédiaires et dans la vente de produits pétroliers.
Andrée Akoumany, Directrice générale de Togo Oil
Avant de prendre les commandes de la compagnie nationale togolaise, Togo Oil, Andrée Akoumany a d'abord gravi des échelons de directions de multinationales dans le secteur pétrolier, dont Chevron Texaco et Shell. Nommée directrice générale depuis avril 2017, Andrée dirige en tout, trois grandes sociétés pétrolières. Il s'agit de COMPEL, Complexe Pétrolier de Lomé, considéré comme l'un des plus grands dépôts pétroliers d'Afrique. Son portefeuille inclut également la STSL, Société Togolaise de Stockage de Lomé, ainsi que la gestion de T-Oil, Togo Oil Company, qui dispose d'un des réseaux de distribution les plus développés du pays.
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NDÈYE SALY DIOP FÉLICITE LES FEMMES
Le ministre de la femme, de la famille et du genre a procédé au lancement du projet d’appui aux femmes dans l’agriculture et le développement durable
Mamadou Sene et Rokhaya Bassène |
Publication 09/03/2019
Le ministre de la femme, de la famille et du genre a procédé au lancement du projet d’appui aux femmes dans l’agriculture et le développement durable. Très satisfait des avancées enregistrées par les femmes dans plusieurs secteurs, notamment celui de l’agriculture, elle a rendu un vibrant hommage aux femmes sénégalaises, particulièrement celles bénéficiaires du programme. ‘’C’est un moment approprié pour rendre hommage à la communauté féminine mondiale dont ses composantes les plus vulnérables s’activent dans la dignité et avec courage à trouver une place à hauteur de leur potentiel inestimable de talent et d’intelligence’’, a déclaré Ndèye Saly Diop Dieng, à l’occasion du lancement du partenariat ONU Femmes – BNP Paribas pour promouvoir l’autonomisation économique des femmes au Sénégal.
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1 MILLIARD DE FRANC CFA POUR L'AUTONOMISATION AGRICOLE DES FEMMES
L’accès au foncier, le renforcement de leurs capacités techniques à produire mieux avec moins de pesticides - L’accès aux financements et aux marchés – ONU Femmes et BNP Paribas, s’engagent à aider les femmes dans l’agriculture
Mamadou Sene et Rokhaya Bassène |
Publication 09/03/2019
ONU Femmes, l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, et le groupe BNP Paribas ont annoncé le lancement du Projet d’Appui aux Femmes dans l’Agriculture et le Développement Durable (PAF/AgriFed) au Sénégal.
Doté d’une enveloppe de 1 milliard de FCFA ($US 1.8 million) sur une durée de trois ans, ce partenariat est le fruit de l’engagement du groupe BNP Paribas dans le cadre du mouvement mondial de solidarité « HeForShe », visant à mobiliser une force vive et active en faveur de l’égalité des sexes. ‘’ Nous lançons ce programme en partenariat avec PNP Paribas, pour aider les femmes à s’autonomiser économiquement à travers une agriculture désignant tout changement climatique. Ce programme va essayer de lever 4 contraintes majeures que rencontrent les femmes, dont On l’accès au foncier, le renforcement de leurs capacités techniques à produire mieux avec moins de pesticides, l’accès aux financements et l’accès aux marché’’, a détaillé Oulimata Sarr, directrice régionale d'ONU Femmes.
Cette initiative a pour ambition de mobiliser des chefs d’Etat et des dirigeants des secteurs publics ou privés, afin de promouvoir l’égalité femmes-hommes sur des champs d’actions spécifiques.
‘’En s’associant à ce programme, BNP Paribas contribue à répondre à deux enjeux prioritaires pour la planète et pour l’Afrique : l’égalité entre les hommes et les femmes et la transition écologique. Ce programme conduit par ONU Femmes, sera la preuve que l’on peut faire avancer ensemble le développement économique, la justice sociale et la protection de l’environnement. Ces enjeux sont au cœur de la politique d’engagement d’entreprise de notre Groupe’’, a expliqué Antoine Sire, Directeur de l'engagement et membre du comité exécutif de BNP Paribas.