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1 décembre 2024
Santé
LA CROIX ROUE SENEGALAISE AU CHEVET DES SINITRES DE MATAM ET KANEL
Des populations de Matam et Kanel, sinistrées suite aux fortes pluies enregistrées depuis quelques semaines au Sénégal, ont reçu de la Croix-Rouge sénégalaise des kits d’hygiène et des lots de vivre.
Matam, 20 sept (APS) - Des populations de Matam et Kanel, sinistrées suite aux fortes pluies enregistrées depuis quelques semaines au Sénégal, ont reçu de la Croix-Rouge sénégalaise des kits d’hygiène et des lots de vivre.
Les bénéficiaires - 300 ménages à Matam et 200 à Kanel - ont reçu leurs dons lors d’une cérémonie tenue lundi dans les locaux de la caserne des Sapeurs-pompiers de Matam, en présence du préfet Souleymane Ndiaye.
Cet appui de la Croix-Rouge sénégalaise comprend 167 cartons de savon, 209 cartons d’eau de javel, 500 seaux avec robinet, 500 seaux sans couvercle, 500 nattes et 500 réservoirs d’eau potable.
La Croix-Rouge sénégalaise vient ainsi "en appoint" aux efforts que l’Etat "ne cesse de faire pour assister les sinistrés dans des moments difficiles", a souligné Balla Diagne, chef du département de l’administration, des finances et de la logistique de l’organisation humanitaire.
M. Diagne a insisté sur l’apport des partenaires nationaux et internationaux de la Croix-Rouge sénégalaise dans la mobilisation de ce don, se félicitant notamment du "soutien considérable de la Croix-Rouge de Belgique".
Le préfet du département de Matam Souleymane Ndiaye s’est dit satisfait de cette initiative de la Croix-Rouge sénégalaise, qui devrait aider les pouvoirs publics à faire face à la situation de sinistre provoquée par "d’importantes quantités" de pluie reçues à Matam, entre les 2 et 3 août et les 18 et le 19 du même mois.
"L’appui de l’Etat ne suffit pas, raison pour laquelle je rends un hommage mérité" à la présidente de Croix-Rouge sénégalaise, "qui nous vient en appoint avec ces kits d’hygiène et cet appui en vivres", a-t-il déclaré.
LA SOUVERAINETÉ PHARMACEUTIQUE, UNE PRIORITÉ DU GOUVERNEMENT
L’Etat du Sénégal a érigé la souveraineté pharmaceutique au cœur de ses priorités dans l’optique de produire au moins 50% de ses besoins des médicaments et consommables, d’ici à 2035, a fait savoir, lundi, le ministre Amadou Hott
Dakar, 20 sept (APS) – L’Etat du Sénégal a érigé la souveraineté pharmaceutique au cœur de ses priorités dans l’optique de produire au moins 50% de ses besoins des médicaments et consommables, d’ici à 2035, a fait savoir, lundi, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.
"Le président Macky Sall a érigé la souveraineté pharmaceutique comme une priorité pour saisir toutes les opportunités qu’offre ce secteur afin de le rendre plus compétitif et capable d’assurer 50% de la demande nationale d’ici à l’horizon 2035", a-t-il déclaré.
Amadou Hott s’exprimait à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de l’atelier intensif de structuration de l’industrie pharmaceutique, organisé par le Bureau opérationnel de suivi du PSE (BOS), en relation avec les ministères de la Santé, de l’Economie, du Développement industriel et l’ensemble des parties prenantes concernées.
Pendant cinq semaines, un peu plus d’une centaine de participants - acteurs publics et privés et PTF (Partenaires techniques et financiers) plancheront sur les aspects techniques et financiers du projet.
"L’ambition du Sénégal à travers ce projet phare dénommé ’Dakar Medical City’ est d’être le centre de soins de référence et un hub pharmaceutique au niveau régional", a soutenu M. Hott.
"Cette orientation inscrite dans le Plan d’action prioritaires ajusté et accéléré pour la relance de l’économie ( PAP2A) est justifiée par le contexte de la pandémie du Covid-19, qui a fini d’ériger le secteur de la santé comme une des priorités à réaliser pour renforcer la résilience du pays et maintenir sa dynamique d’émergence", a-t-il ajouté.
Selon le ministre de l’Economie, la réussite de ce projet repose inéluctablement sur une "implication massive du secteur privé", le tout, dans une "démarche participative" incluant l’"harmonisation de toutes les actions retenues à travers ce cadre cohérent pour une meilleure structuration du secteur à travers des réformes poussées".
Dans cette perspective, il a préconisé l’ouverture du capital social des entreprises pharmaceutiques aux non-pharmaciens, avec un contenu local plus soutenu.
De même, il a évoqué la "réforme et la mise à jour des textes phares qui gouvernent le secteur qui, pour la plupart, datent de bien avant les indépendances", pour "faire de la relance de l’industrie pharmaceutique, une réalité".
Le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent, Abdou Karim Fofana, a rappelé de son coté que 90% du besoin national en médicament est importé, ce qui représente un marché de cent-cinquante (150) millards par an, brassé par le secteur privé à 80% et 20% par le secteur public.
A l’en croire, c’est fort de ce constat que l’Etat du Sénégal, "conscient des vulnérabilités relevés par la pandémie de la Covid-19, a pris la résolution de prendre son destin en main en produisant ses propres médicaments, en vue d’être plus résilient et apte à faire face aux défis du monde de demain".
"Il s’agira, a-t-il expliqué, d’accompagner les projets privés, évaluer les besoins du secteur, solliciter l’engagement des autorité à accompagner ce projets, mais surtout, rendre opérationnelles toutes les réformes qui seront issues de ces cinq semaines de réflexions."
JOURNAL D’UNE CONFINÉE, PAR ANNIE JOUGA
UN TEMPS SUSPENDU
EXCLUSIF SENEPLUS #SilenceDuTemps - C’était il y a 30 jours ... Déjà ! Trop long ! Ça va durer encore ? Mais 30 jours de quoi au fait ? À qui peut-on se comparer, question de se donner ou non un peu d’espoir ?
#SilenceDuTemps - Que pourrai-je trouver comme excuse ce soir pour cette chronique tardive et surtout sans grand entrain ?
Oh, les copines ne m’appelaient plus entre 20h00 et 22h00, les heures de ma concentration, de ma production ! Je viens de raccrocher d’un long « waaxtan » avec Marie, confinée à Ngaparou …
Où peut-être cette satané rhinite bien là à me liquéfier le cerveau et d’elle je n’ose en dire plus de peur qu’elle ne se sente indispensable.
Ah tiens, un petit oiseau s’est perdu dans l’appartement et il n’arrive plus à en sortir malgré portes et fenêtres grand ouvert !
« Petit oiseau » est toujours là à virevolter au-dessus de ma tête, évitant les issues. Il a l’air de bien se sentir dans les livres tout là-haut. Un oiseau qui cherche à se cultiver, un revenant qui me permet d’écrire mes premiers mots quand même ?
Ynti, notre premier petit-fils, nous aurait de suite dit son nom, et aurait trouvé une explication bien plus plausible que mes élucubrations fantastiques. Il est incollable en matière d’oiseau et pas seulement d’ailleurs. Tiens, lui aussi fait partie des « enquiquineurs » qui auront convaincu le Viou à porter le masque avant les directives !
Il lui a fait lors d’un appel téléphonique un long plaidoyer sur les risques encourus par les personnes âgées, sensibles, fragiles, etc. et le tout, mine de rien ! Il a 13 ans. J’ai adoré cet échange.
Comment va-t-on passer du port du masque obligatoire dans des lieux dits à un changement de pratiques « malsaines » durant le Ramadan qui pointe son bout du nez ? Et notamment avec cette terrible habitude de cracher partout, n’importe comment, trop souvent ? Je me souviens un jour en voiture, d’en avoir reçu un sur le capot venu du bus d’à côté ? J’imaginais le piéton passant à côté à ma place ? Crachat et Covid, quel combat en perspective.
Et mon amie Tiatiaka qui écoute tôt toutes les émissions de radio n’aura rien entendu de la sorte par rapport au proche Ramadan. Par contre les revendications du moment tournent autour des horaires du couvre-feu qu’il faudrait ramener à 4h 00 du matin, et devinez pourquoi ? Parce que c’est à cette heure-là qu’on commence à faire la C ! (qui veut dire en français : faire la noce) dans les quartiers populaires, « kheuddeu » oblige ! Vendeurs de « Fondé « à la criée ou sur les pas de portes ; ça va, ça vient comme en plein jour, malheur à toi si tu n’es pas dans la même logique…
Alors attendons de voir comment le pays va se mettre à l’heure du Ramadan de C. Avec masques, gants et distanciation sociale.
Jour 29
En écoutant la radio pour les journaux principaux, c’est-à-dire 12h 00 et 18h 00, la TV à 20h 00, pour me mettre au courant de la seule actualité donnée en ce moment, j’essaie de me faire une petite idée... j’avoue ne pas toujours comprendre.
Par exemple, j’ai entendu tout à l’heure que l’opération « un million de masques » vient d’être lancée. Si le slogan peut sonner fort, je me demande pour une population de 16 millions à quoi cela va-t-il servir ? N’aurait-il pas fallu rajouter un zéro, soit 10 millions de masques, ce qui serait quand même plus proche de la demande non ! Ou peut-être va-t-on nous annoncer 10 opérations identiques. Ils sont homologués par l’Institut de Normalisation du Sénégal, nous apprend-on. Mais seront-ils gratuits pour une certaine population ?
Avant la directive rendant obligatoire le port du masque, les pharmacies étaient en quasi rupture de stocks, les prix avaient flambé et parfois de 1 à 50, voire plus ! Ne devrait-il pas avoir un contrôle officiel des prix ? Comment faire des marges aussi affolantes sur des produits de survie ? L’éthique dont je parlais il y a quelques chroniques se cache aussi dans ces détails.
En fait, les directives doivent être prises en même temps que les mesures d’accompagnement arrivent pour éviter le flou dans les esprits et sur le marché.
L’éternelle Tata Tiatiaka, eh oui elle ne veut pas passer au stade de Maam, m’a grondée hier après la lecture de la chronique de dimanche qu’elle ne lit que le lendemain matin, c’est une couche-tôt !
« Qu’est-ce que tu fais dehors avec Djélika, sais-tu que les enfants sont porteurs sains et vous deux, petits vieux, etc. » J’en ai pris plein mon grade mais c’est vrai, elle a raison. J’avais pourtant trouvé l’endroit le plus isolé, surtout proche de la maison, l’heure la moins fréquentée pour me donner la permission de sortir ainsi. De plus, j’étais masquée, mais pas la petite, bien que sa tata Adeye Ababa lui ait apporté un magnifique masque rouge, ne supporte pas de se « parer » ainsi.
C’est compliqué tout cela ! Et surtout, où se situent les limites de ce qui est permis, possible ou interdit et risqué ?
Cela fait cinq semaines que le Sénégal est dans une espèce de confinement et les mesures se durcissent au fur et à mesure. Est-ce à dire que la période restant de confinement sera plus longue et plus douloureuse encore, combien de temps va-t-elle durer ? À qui peut-on se comparer, question de se donner ou non un peu d’espoir ?
Difficile de répondre. Apparemment nous sommes tous des cas particuliers !
« Kong’, kong’ kong », entend-t-on frapper à la porte et la goroo de Julie (belle-mère) de répondre : « kookan’la (qui est là) ? et sans même attendre de réaction de l’autre côté de la porte, elle lance un « restez chez vous » et en français, elle qui ne parle vraiment pas français ! LOL
Comme quoi le message entendu dans les médias est bien passé !
Jour 30
C’était il y a 30 jours ... Déjà ! Trop long ! Ça va durer encore ? Mais 30 jours de quoi au fait ? Soyons positive ! Je rentre de vacances après 30 jours de grand dépaysement, comme tant souhaité pour des vacances !
J’ai pris beaucoup de temps à faire des choses que je ne fais pas en temps normal. Me suis également laissé aller, pris du soleil sur la terrasse tous les matins quelques bonnes minutes. J’ai appelé des gens que j’ai perdu de vue et d’autres que j’aime, que je n’appelle pas assez en temps normal...
J’ai pris un grand plaisir à faire la cuisine que je ne fais pas d’habitude et surtout j’ai appris à me concentrer sur les moments essentiels de la journée. Je les ai posés dans des pages que j’ai remplies et que quotidiennement j’impose.
De belles vacances quoi !
Elles vont me donner l’énergie pour aborder les jours et plus qui arrivent, m’aider à dénouer tous ce qui paraît inextricable...
Mon yoga ce matin a été rythmé aux sons des musiques du film « Good morning England ». Oui Adeye Ababa je sais, le yoga c’est dans le silence ou avec des musiques genre cithare indienne ! Eh ben moi par ces temps de C, j’aime bien être bercée par autre chose et en sourdine.
Ces musiques de mon adolescence, années Rock and Roll terriblement stimulantes par les temps qui courent ! Sunny afternoooon, In the summer time, Let’s spend the nigth together, « oh, cher Mick, pas en ce moment, désolée ». A whiter shade of pale, (eh oui en ce moment pour certains c’est dur d’être toujours confiné), Dancing in the street, (vraiment pas possible en ce moment) ... et bien d’autres chansons mais celles-ci semblaient me narguer.
Et puis ces airs-là m’ont ramenée à de merveilleux moments que nous ont offert deux grands hommes de radio, Jacques Césaire, fils d’Aimé et Ousseynou Diop dit Bob Yves. Jacques Césaire nous a quittés il y a 8 jours à Fort de France. Qui s’en souvient ici ? Déjà le père est presque inconnu, alors le fils des années 70 ! Bob Yves qui lui nous a quittés il y a bientôt 10 ans, peu de gens se sont souvenus. En fait en l’absence d’archives, cela n’est pas très étonnant !
Et pourtant, ils auront comme de vrais compères, complices, révolutionné les studios de l’ORTS de l’époque, sur l’avenue de la République. À l’avant-garde de toutes les musiques à l’époque, venues d’Angleterre pour la plupart ! Je me souviens y être allée avec le dernier disque des Stones sous le bras. Nous étions plusieurs invités dans un grand studio et ... assis par terre ! Une superbe ambiance
C’était l’époque des pantalons pattes d’elph’ (d’éléphant pour les non-initiés), des pantalons à pont, des chemises Babette et chemises à fleurs, des Clarks et surtout des ... minijupes, que j’adorai porter ! Aujourd’hui, quand je vois une fille avec une minijupe, je suis admirative et j’espère que cela ne passera jamais de mode.
Tout dernièrement juste avant C., j’apprends que le règlement du collège interdit les minijupes ! Mesure insensée (je suis dans le Conseil d’administration et le Conseil pédagogique, ça m’a échappé !) et pour soutenir les étudiantes, j’avais promis de venir un jour en mini ...
Et demain c’est la reprise des cours !
Annie Jouga est architecte, élue à l’île de Gorée et à la ville de Dakar, administrateur et enseignante au collège universitaire d’architecture de Dakar. Annie Jouga a créé en 2008 avec deux collègues architectes, le collège universitaire d’Architecture de Dakar dont elle est administratrice.
Comme à l’accoutumée, à chaque veille de Magal, le président de la République effectue une visite à Touba. Cette année, la visite sera marquée par l’inauguration de l’hôpital" de niveau 3 en construction à Touba. Le nouvel établissement hospitalier, lancé en 2016, sera mis en service, ce samedi 18 septembre. Arrivé un peu après 16 heures, l’invité de marque est introduit par le porte-parole du Khalif, Serigne Bass Abdou Khadre.
Avant de couper le ruban, cet après-midi, le chef de l’État sera reçu, dès son arrivée, pour une visite de courtoisie au Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, en prélude de la célébration du Magal de Touba prévu le 26 septembre prochain. C’est après qu’il procédera, avec le patriarche de Darou Minam, à l’inauguration du nouvel hôpital.
L’infrastructure portera le nom du fondateur du mouridisme, Serigne Ahmadou Bamba Mbacké. Le guide religieux a donné des consignes aux fidèles pour l’accueil de son hôte dans la cité sainte. Un accueil sans tambours ni trompettes selon son porte-parole, Serigne Bass Abdou Khadre.
Les éventuels perturbateurs sont déjà prévenus.
En compagnie de son invité de marque, le Khalif se rendra, ensuite, sur le site du nouvel hôpital situé sur la route de Darou Mousty, à la sortie de la ville. Ils procéderont à la coupure du ruban et au dévoilement de la plaque. Le Khalif va formuler des prières avant de se retirer. Pour la suite de la cérémonie, le président Sall, en compagnie du porte-parole du Khalif, du maire de Touba, Serigne Abdou Lahat KA, des autorités administratives et politiques et des dignitaires religieux de Touba, fera la visite guidée des lieux avant de s’adresser aux populations de la ville sainte.
Finies les évacuations sanitaires vers Dakar
Le nouvel hôpital de niveau 3, dont les travaux ont démarré en 2016, d’un coût de 40 milliards F CFA est bâti sur dix hectares avec une capacité d’accueil de 300 lits. Doté d’équipements de dernière génération, la nouvelle infrastructure hospitalière devra résoudre le casse-tête des évacuations vers les hôpitaux de Dakar. Plus de 500 ouvriers ont travaillé à son élaboration.
La capitale du mouridisme étrenne son troisième hôpital après celui de Ndamatou et de Matlaboul Fawzeyni.
TROIS AUTRES ANNEES DE GESTION POUR BABACAR NGOM A LA MSAE
Le président de la Mutuelle de santé des agents de l’Etat (MSAE-Sénégal), Babarcar Ngom, a été reconduit pour trois ans à la tête de la structure, a appris l’APS des délégués de cette organisation.
Le président de la Mutuelle de santé des agents de l’Etat (MSAE-Sénégal), Babarcar Ngom, a été reconduit pour trois ans à la tête de la structure, a appris l’APS des délégués de cette organisation.
L’annonce de la reconduction de Babacar Ngom a été constatée samedi à travers une déclaration signée des délégués, alors que l’assemblée générale de la structure qui devait se tenir le même jour a fait l’objet d’une interdiction sous-préfectorale.
‘’L’Assemblée générale, initialement prévue ce samedi, a été annulée suite à la notification au président de la MSAE de l’arrêté du Sous- préfet de l’arrondissement de Sindia interdisant sa tenue pour menace de trouble à l’ordre public’’, lit-on dans la déclaration rendue publique au cours d’un point de presse.
‘’Nous, délégués des sections à la 6eme Assemblée générale, nous nous félicitons des décisions suivantes prises à l’issue de la rencontre, à savoir la reconduction des membres du bureau exécutif sortant, l’installation des membres du CA issus des renouvellements, des sections départementales (…)’’, rapporte la même source.
Elle signale que parmi les décisions prises dans le cadre d’une rencontre tenue vendredi figurent la reconduction des membres de la commission de contrôle suite à la présentation de leur rapport et l’adoption des statuts, du règlement intérieur et du manuel de procédures de la mutuelle.
Les délégués font également savoir que les 42 Sections départementales de la Mutuelle ont renouvelé leur bureau, élu leurs représentants au Conseil d’Administration et leurs délégués à l’Assemblée générale nationale
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34 ANS, VEUVE AVEC 7 ENFANTS, VOICI COMMENT MAIMUNA S'EN SORT
A 34 ans, Maimuna veuve et mère de sept enfants a trouvé le moyen d’alléger ses charges. Grâce aux ordures ménagères qu’elle collecte, elle a su profiter d’un nouveau système recyclage pour monétiser le fruit de son labeur.
A 34 ans, Maimuna veuve et mère de sept enfants a trouvé le moyen d’alléger ses charges. Grâce aux ordures ménagères qu’elle collecte, elle a su profiter d’un nouveau système recyclage pour monétiser le fruit de son labeur. Désormais, Maimuna bénéficie d’une assurance santé grâce à son activité. Une économie circulaire en branle. C’est un reportage de la BBC Afrique.
MALNUTRITION: LES COLLECTIVITES LOCALES SOLLICITES
Le coordinateur du projet ’’Xeex xiboon’’ de l’ONG Save the children a invité les mairies à se doter d’un budget spécifique dédié à la lutte contre la malnutrition afin de réduire le phénomène chez les filles et garçons de moins de 5 ans d’ici fin 2021.
’’Le plaidoyer, c’est demander aux maires de créer un budget spécifique à la lutte contre la malnutrition car le budget de la santé au niveau des mairies est un budget global. Cela a été fait cette année, mais l’objectif c’est que les mairies puissent continuer dans cette dynamique’’, a soutenu Ousmane Diouf.
Il s’exprimait en marge d’un atelier de partage des résultats du processus de plaidoyer budgétaire sensible à la nutrition auprès des collectivités territoriales organisé dans le département de Mbirkilane. La rencontre se poursuit ce vendredi dans le département de Kaffrine.
’’Dans le cadre du projet nous avons une intervention qui cible un plaidoyer budgétaire auprès des collectivités territoriales, l’objectif est d’amener toutes les communes du département de Mbirkilane à allouer des ressources à la nutrition’’, a précisé M. Diouf.
Il a rappelé qu’un atelier de formation des élus locaux sur le processus de planification budgétaire et la décentralisation a été organisé au mois de novembre 2020 avec les élus locaux, secrétaires municipaux et acteurs de la santé.
A la fin de cet atelier, les participants à cette rencontre avaient pris l’engagement d’augmenter les ressources allouées à la santé plus spécifiquement à la nutrition.
’’Nous avons ainsi mener des visites de suivi et participé au débat d’orientation budgétaire pour attirer l’attention des collectivités territoriales sur l’importance d’investir dans la lutte contre la malnutrition’’, a notamment souligné le coordinateur du projet.
Les résultats partagés au cours de cette rencontre ont montré, selon lui, que le département de Mbirkilane a mis 8,3 millions dans la nutrition. Dans le département de Kaffrine 7,5 millions ont été dégagés par les communes.
Le préfet de Mbirkilane Abdou Wahab Tall qui a présidé cette rencontre a estimé qu’après cette étape de mobilisation des ressources, ’’les acteurs doivent s’assurer que le budget soit utilisé en proposant des activités pertinentes et cohérentes qui permettront d’atteindre les objectifs’’ de lutte contre la malnutrition.
Au Sénégal, la mortalité néonatale est estimée à 29 pour mille naissances vivantes et celle infanto juvénile est de 592 pour mille naissances vivantes.
La malnutrition par déficit serait associée d’une manière directe ou indirecte à un tiers de ces décès d’enfants dans le pays, contre 45% de ces décès au niveau mondial, selon l’ONG.
Par ailleurs, les conséquences économiques de la malnutrition représentent des pertes annuelles équivalant à 11% du produit intérieur brut (PIB) en Afrique et en Asie, selon le Rapport mondial sur la nutrition de 2016.
MAMADOU TALLA SE DEMARQUE
Décision du ministère de la sante de vacciner les enseignants et les élèves
Le ministre de l’Education Nationale, Mamadou Talla, a rencontré hier les syndicalistes de l’enseignement moyen secondaire pour discuter de la décision de son collègue de la santé et de l’Action sociale (Abdoulaye Diouf Sarr, de faire vacciner les enseignants et élèves contre le covid-19.
Conscients que la vaccination relève d’un choix individuel, les acteurs ont décidé, au terme de leurs échanges, de laisser cette question à l’appréciation individuelle des enseignants. Il y a de fortes chances que la décision du ministre de la Santé de faire vacciner les enseignants et les élèves (en âge requis) avant la prochaine rentrée scolaire n’aboutisse pas.
En effet, au lendemain de la circulaire envoyée par Abdoulaye Diouf Sarr aux médecins-chefs de région, de district sanitaire, gouverneurs, Inspections d’Académie (IA) et Inspections de l’Education et de la Formation (IEF) pour les instruire «d’intégrer dans leur stratégie, la vaccination des enseignants et élèves en âges de se faire vacciner», le ministre de l’Education nationale a rencontré les syndicats d’enseignants du moyen secondaire pour échanger sur la question avec eux.
Au terme de leurs discussions, les parties prenantes ont décidé de donner libre court à tout enseignant qui le désire d’aller se faire vacciner. Selon le secrétaire général du Cusems, Abdoulaye Ndoye, la vaccination est une question individuelle et volontaire. Il estime que nul ne peut obliger une personne à se faire vacciner. «On ne peut pas obliger l’enseignant à se faire vacciner», tranche Monsieur Ndoye avant de poursuivre : «Nous avons rappelé notre position au ministre». Une position qui, selon lui, repose sur le droit, en ce sens que le ministre du Travail a sorti une note le 02 août dernier à l’endroit des travailleurs pour préciser qu’aucune disposition de la législation ne rend obligatoire la vaccination. Dès lors, souligne Abdoulaye Ndoye, la vaccination relève d’une décision personnelle.
Abondant dans le même sens, Abdou Faty a fustigé la sortie du ministre de la Santé et de l’Action Sociale. «Nous avons précisé à notre ministre de Tutelle que nous n’avons pas apprécié le coup de communication du ministre de la Santé», s’offusque le secrétaire général du Sels. Rappelant que l’école est un espace de dialogue et de concertation, il considère qu’un projet d’une telle envergure doit au préalable faire l’objet de discussions pour voir les tenants et les aboutissants. Convaincu que les priorités sont ailleurs en cette veille de rentrée académique, Monsieur Faty trouve que le fait de parler de vaccination revient «à du divertissement».
ON VA VERS DES PERTURBATIONS MAJEURES SI…
A quelque trois semaines de la rentrée scolaire, les syndicats d’enseignants du moyen secondaire remettent au goût du jour les priorités de l’heure, tel que le monitoring. En effet, Abdou Faty renseigne que le président de la République a donné instruction au ministre de la Fonction publique Mariama Sarr de se pencher sur la question du monitoring. « Si le monitoring ne démarre pas dès la rentrée prochaine, on va vers des perturbations majeures, car toutes les organisations syndicales vont déposer des préavis de grève. Qu’on ne nous fatigue pas avec les questions d’année électorale», avertit le syndicalisme.
Seulement, Abdoulaye Ndoye tient à préciser : «Au niveau du Cusems, nous ne voulons plus de monitoring, ce que nous attendons du gouvernement, ce sont des actes forts comme la question des systèmes de rémunération, la mise en place du corps des administrateurs scolaires pour la question des violences scolaires, la professionnalisation du corps, les prêts DMC, les mises en position de stages, les lenteurs administratives, les indemnités des formateurs, la question des cartes professionnelles dont le tirage va démarrer avant la rentrée prochaine, les comptes dormants pour les collègues décédés etc ». Les autres points soulevés lors de cette rencontre concernent la question des tenues scolaires.
Sur ce point, les syndicalistes maintiennent leur position. «Nous n’avons jamais soutenu que les tenues n’étaient pas importantes. Au contraire, nous avons invité le ministre à orienter ses investissements au niveau des axes prioritaires qui ont pour nom : le déficit d’enseignants, les surcharges horaires, le déficit de tables-bancs avec les tables pléthoriques, des écoles sans bibliothèques, des bibliothèques vétustes, des écoles sans blocs sanitaires et les milliers d’abris provisoires», souligne Abdoulaye Ndoye. Quid du recrutement des 5000 enseignants ? Les syndicalistes disent avoir interpellé encore une fois de plus le ministre sur la nécessité de la transparence dans le recrutement mais aussi de privilégier les titulaires de diplôme professionnel.
LA COVID-19 PLONGE 31 MILLIONS DE PERSONNES SUPPLEMENTAIRES DANS L'EXTREME PAUVRETE
Le rapport annuel Goalkeepers de la Fondation Gates a été publié hier, révélant ainsi de fortes disparités dans les impacts de la COvID-19.
Le rapport annuel Goalkeepers de la Fondation Gates a été publié hier, révélant ainsi de fortes disparités dans les impacts de la COvID-19. Il est préconisé dans le document de procéder à des investissements à long terme afin de garantir une reprise équitable et des progrès continus vers les Objectifs de Développement Durable (Odd) des Nations Unies.
La Fondation Bill & Melinda Gates a dévoilé hier son cinquième rapport annuel Goalkeepers, contenant un ensemble de données mondiales mises à jour et illustrant l'impact négatif de la pandémie dans le monde. Le rapport de cette année montre que les disparités causées par la Covid-19 restent flagrantes.
En effet, ceux qui ont été les plus durement touchés par la pandémie seront les plus lents à se remettre. En raison de la Covid-19, souligne-t-il, 31 millions de personnes supplémentaires ont été plongées dans l'extrême pauvreté en 2020 par rapport à 2019. «Et tandis que 90 % des pays à économies avancées retrouveront les niveaux de revenu par habitant d'avant la pandémie d'ici l'année prochaine, seul un tiers des économies à revenu faible et intermédiaire devraient le faire», lit-on dans le document dont «L’As» détient une copie. Face à cette catastrophe, poursuit le document, heureusement que le monde s'est mobilisé pour éviter certains des pires scénarios.
Dans le rapport Goalkeepers de l'année dernière, l'Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) prévoyait une baisse de 14 points de pourcentage de la couverture vaccinale mondiale, effaçant ainsi 25 ans de progrès en 25 semaines. Une nouvelle analyse de l'IHME démontre que la baisse, bien qu'inacceptable, ne représente que la moitié de ce qui avait été prévu, rassure la fondation Gates.
Poursuivant, elle estime que pour garantir une reprise véritablement équitable après la pandémie, il faudrait procéder à des investissements à long terme dans la santé et les économies, comme ceux qui ont conduit au développement rapide du vaccin contre la Covdi19, afin de stimuler les efforts de reprise et de remettre le monde sur la voie de la réalisation des objectifs mondiaux.
«L'AFRIQUE POSSEDE MOINS DE 1% DES CAPACITES MONDIALES DE FABRICATION DE VACCINS»
Le rapport souligne en outre l'impact économique disproportionné que la pandémie a eu sur les femmes dans le monde. Dans les pays à revenu élevé comme dans les pays à faible revenu, révèle le rapport, les femmes ont été plus durement touchées que les hommes par la récession mondiale déclenchée par la pandémie.
Le rapport illustre également comment le soi-disant «miracle» des vaccins contre la Covid-19 est le résultat de décennies d'investissements, de politiques et de partenariats qui ont établi l'infrastructure, les talents et les écosystèmes nécessaires pour les déployer rapidement. Cependant, il estime que les systèmes qui ont permis le développement et le déploiement sans précédent du vaccin contre la Covid-19 existent principalement dans les pays riches et, par conséquent, le monde entier n'en a pas bénéficié de la même manière. «Plus de 80% de tous les vaccins contre la Covid-19 ont été administrés à ce jour dans les pays à revenu élevé et intermédiaire supérieur, certains assurant deux à trois fois le nombre nécessaire pour pouvoir couvrir les rappels ; moins de 1% des doses ont été administrées dans les pays à faible revenu», constate-t-il.
De plus, le vaccin contre la Covid-19 a été fortement associé aux endroits où il existe des capacités de recherche et développement et de fabrication de vaccins. Bien que l'Afrique abrite 17% de la population mondiale, par exemple, elle possède moins de 1% des capacités mondiales de fabrication de vaccins, se désole la fondation Gates.
En fin de compte, le rapport appelle le monde à investir dans la recherche et le développement, les infrastructures et l'innovation dans des endroits plus proches des personnes qui pourraient en bénéficier.
KAOLACK : 90% DES CAS GRAVES DE PALUDISME CONCERNENT DES TALIBÉS
Kaolack, 14 sept (APS) - Quatre-vingt-dix pour cent des cas de paludisme graves enregistrés ces deux dernières années dans le district sanitaire de Kaolack (centre) concernent des enfants talibés, a révélé, mardi, son médecin-chef, docteur Niène Seck.
"A Kaolack, en dehors des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans, les talibés constituent une couche vulnérable particulière face à la maladie du paludisme. 90% des cas de paludisme grave enregistrés ces deux dernières années dans notre district sont notés chez les enfants talibés", a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.
Selon le médecin-chef du district sanitaire de Kaolack, "tous les cas de décès liés à la maladie du paludisme enregistrés ces deux dernières années sont des talibés".
Il souligne que ses services travaillent avec l’association des maîtres coraniques de la commune de Kaolack organisés en cellule depuis l’année dernière, pour trouver des solutions à cette situation.
"Nous les convions aussi dans des activités de sensibilisation et de prévention du paludisme. Il nous faut une approche particulière, un acte de riposte intégré et multisectoriel pour davantage protéger les talibés", a dit docteur Seck.
"Dans le district de Kaolack, le nombre de décès liés au paludisme a fortement diminué d’année en année, vu le dispositif de prévention déroulé, notamment les campagnes de distribution des moustiquaires imprégnées".
Il relève qu’en 2021, "un seul cas de décès dû au paludisme a été enregistré dans le district sanitaire de Kaolack contre trois décès l’année dernière".
L’incidence du paludisme dans le district sanitaire de Kaolack est ainsi passée de 3.381 cas en 2020 contre 600 cas au premier semestre de 2021, selon docteur Seck.