SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
23 novembre 2024
SENEPLUS TV
VIDEO
LE HÉROS MÉCONNU DE LA ROUTE
Hélas, trop souvent négligé, le pneu utilisé devient le maillon faible de la sécurité routière. Choisir ses pneus avec soin et les entretenir régulièrement n'est pas une corvée, c'est un acte de responsabilité
Roulant silencieusement sous les véhicules, le pneu est l'acteur principal d'un drame quotidien dont nous sommes souvent inconscients. Ce cercle de caoutchouc, loin d'être un simple accessoire, est en réalité le gardien des vies sur l'asphalte.
Fruit d'une ingénierie avancée, le pneu est un véritable chef-d'œuvre technologique. Sa bande de roulement, telle une main géante agrippant la route, jongle constamment entre adhérence et fluidité. Ses sculptures, loin d'être de simples ornements, sont des canaux salvateurs qui chassent l'eau, préservant le piège mortel de la route.
Mais combien prêtent attention à ce compagnon fidèle ? Combien savent déchiffrer les hiéroglyphes modernes gravés sur ses flancs, véritables modes d'emploi de notre sécurité ?
Hélas, trop souvent négligé, le pneu devient le maillon faible de la sécurité routière. Choisir ses pneus avec soin et les entretenir régulièrement n'est pas une corvée, c'est un acte de responsabilité.
VIDEO
ENTRE RÉFORMES ET DÉFIS, LA MAGISTRATURE TIRE LA SONNETTE D'ALARME
"Des tribunaux dans des maisons conventionnelles", "des cours suprêmes dans d'anciens musées" : le constat est accablant. L'UMS pointe du doigt le manque criant d'infrastructures adaptées, symbole d'une justice en quête de dignité
L'Union des magistrats du Sénégal (UMS) a donné de la voix lors de son assemblée générale annuelle. Entre compromis et revendications, les magistrats ont dressé un tableau sans concession de l'état de la justice au Sénégal.
L'UMS a surpris en se montrant ouverte à la présence controversée du président de la République au sein du Conseil supérieur de la magistrature, tout en rappelant que l'indépendance de la justice ne se limite pas à cette seule instance. Cette position contraste avec le cri d'alarme lancé sur les conditions de travail des magistrats.
"Des tribunaux dans des maisons conventionnelles", "des cours suprêmes dans d'anciens musées" : le constat est accablant. L'UMS pointe du doigt le manque criant d'infrastructures adaptées, symbole d'une justice en quête de dignité.
Face à ces défis, le ministère promet un plan quinquennal ambitieux. Modernisation des prisons, formation du personnel, réinsertion des détenus : les chantiers sont nombreux, mais l'UMS reste vigilant.
Les magistrats n'ont pas manqué de saluer le courage du Conseil constitutionnel, qualifié de "dernier rempart" lors de la récente élection présidentielle mouvementée.
VIDEO
LE PLAIDOYER DE PAUL DOMINIQUE CORRÉA
Le président de Présence Chrétienne et membre du collectif Sursaut Citoyen livre une analyse percutante de la situation du pays, mettant en lumière les réformes urgentes à mener
Ce dimanche 11 août sur les ondes de Sud FM, l'émission "Objection" a accueilli Paul Dominique Corréa, président de Présence Chrétienne et membre du collectif Sursaut Citoyen. Il a mis en lumière les défis cruciaux auxquels fait face la démocratie sénégalaise.
Au cœur de son intervention, la réforme du Conseil supérieur de la magistrature s'est imposée comme un enjeu majeur. "Notre position, ma conviction, c'est que le Conseil supérieur de la magistrature, le président de la République ne doit plus y siéger", a déclaré Corréa avec fermeté. Cette prise de position souligne l'urgence d'une séparation effective des pouvoirs, pierre angulaire d'une justice véritablement indépendante.
Le président de Présence Chrétienne n'a pas manqué d'aborder d'autres sujets brûlants, tels que l'immigration irrégulière et la laïcité "à la sénégalaise". Son appel à une plus grande ouverture des autorités au dialogue avec la société civile résonne comme un plaidoyer pour une démocratie plus participative.
VIDEO
ENTRE RIGUEUR REPUBLICAINE ET TACTIQUE POLITICIENNE
Avec son association Demain Sénégal, Thiaba Camara Sy fait partie des initiateurs du Pacte national de Bonne gouvernance démocratique, un outil de gouvernance destiné à refonder les institutions et construire un meilleur Sénégal, juste et équitable
Rationalisation et gestion efficiente des ressources, suppression des privilèges pour certains. Quiconque a, à cœur l’intérêt du Sénégal, ne devrait nullement avoir peur du Pacte national de bonne gouvernance démocratique. La societé civile attend du président Diomaye Faye tienne sa promesse en rapport à la mise en application du Pacte.
Le Pacte de bonne gouvernance est un précieux outil de gouvernance qui prend en compte l’intérêt général à tous les niveaux. C’est eu regard à cela que la société civile se bat pour sa mise en œuvre.
Dans cette entrevue accordée à Seneplus et AfricaGlobe Tv, Thiaba Camara Sy de l’association Demain Sénégal, l’une des trois associations qui ont mobilisé une large coalition de la société civile pour produire cet outil qu'est le Pacte, revient sur le contenu de ce document signé par 13 candidats pendant la période électorale de mars 2024 y compris le président élu Diomaye Faye.
VIDEO
RUFISQUE RECLAME SON PREFET ET MANIFESTE SA COLÈRE
Rufisque réclame son préfet et manifeste sa colère.
VIDEO
LES RESPONSABILITÉS SERONT DÉTERMINÉES APRÈS CHAQUE ACCIDENT DE LA CIRCULATION
Pour Ousmane Sonko, en plus du facteur humain, de la vétusté des véhicules et des problèmes d’infrastructures, la corruption et le défaut de collaboration entre les différents services font partie des principales causes des drames sur nos routes.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, jeudi, à Dakar, que désormais les responsabilités seront situées après chaque accident de la circulation, avant de demander l’évaluation des 22 mesures qui étaient prises pour lutter contre les accidents de la circulation.
‘’Les accidents de la circulation sont devenus très récurrents entrainant beaucoup de perte en vies humaines. (…) Désormais, chaque accident sera évalué. Nous allons demander des comptes et les responsabilités seront situées’, a-t-il déclaré lors d’un Conseil interministériel consacrée à la problématique des accidents de la circulation.
Selon lui, ”tant qu’on n’a pas la culture de situer les responsabilités et mettre des sanctions conséquentes, la problématique des accidents de la circulation va demeurer intacte”.
Le Premier ministre a demandé une ‘’évaluation réelle’’, avant le 30 septembre, du niveau d’application des 22 mesures prises par l’ancien régime pour lutter contre les accidents de la circulation.
Il a aussi exhorté les différents acteurs concernés de proposer, de ‘’manière précise’’, des mesures conservatoires par rapport à la situation actuelle avant le 16 août.
Ousmane Sonko a en outre invité tous les acteurs et responsables du secteur à mieux veiller au respect strict des mesures dans leurs services respectifs et demandé aux forces de défense et de sécurité d’être plus vigilants sur les contrôles.
”Il faut que les gens comprennent que l’État doit prendre ses responsabilités face à cette situation de récurrence des accidents de la circulation’’ a invité Ousmane Sonko, pour qui, en plus du facteur humain, de la vétusté des véhicules et des problèmes d’infrastructures, la corruption et le défaut de collaboration entre les différents services font partie des principales causes des accidents de la circulation.
Le Premier ministre a dans le même temps instruit les services concernés de formaliser les réflexions sur ‘’les mesures structurelles comme la formation, le financement ou encore la législation, pour les inclure dans les états généraux du secteur des transports’’ où, ”les grandes décisions seront prises”.
Appelant les uns et les autres à plus de responsabilité, le chef du gouvernement a toutefois plaidé pour la compréhension et la patience, le temps de mettre en place des mesures d’accompagnement, ajoutant que ‘’la fermeté doit être de mise’’,
Selon lui, l’État peut appliquer ‘’une certaine tolérance, un encadrement intelligent’’, mais qu’il doit être ‘’intransigeant sur les comportements individuels indélicats’’.
Évoquant le secteur des motos Jakarta, qui ‘’doit être réglementé’’, il a rappelé le port obligatoire du casque par les conducteurs, afin de minimiser les dégâts en cas d’accident.
”Il y a plus d’accidents impliquant des motos +Jakarta+ que des voitures. Les motos +Jaakarta+, qui constituent des emplois de masse, nécessitent une certaine souplesse, mais il est impératif de respecter les mesures sécuritaires’’, a indiqué le Premier ministre.
VIDEO
LE SALAIRE PRÉSIDENTIEL N'A PAS CHANGÉ
De fausses informations ont laissé penser que l'ancien président Macky Sall gagnait moins que Bassirou Diomaye Faye. L'origine de cette désinformation a été retracée à un site internet peu fiable
Dans un contexte de transition politique, une controverse a récemment éclaté autour du salaire présidentiel. Des rumeurs circulaient, affirmant que l'ancien président Macky Sall gagnait considérablement moins que son successeur, Bassirou Diomaye Faye.
Selon des sources officielles, notamment Charles Sall, ancien directeur de la solde de 2017 à 2022, le salaire du président de la République sénégalaise s'élève à 4 859 302 francs CFA. Ce montant est identique pour Macky Sall et Bassirou Diomaye Faye, balayant ainsi les allégations de disparité salariale.
L'origine de cette désinformation a été retracée à un site internet peu fiable, votre salaire.org, qui avait publiquement sous-estimé le salaire présidentiel à moins de 800 000 francs CFA en septembre 2022. Cette fausse information a rapidement été reprise par certains médias, alimentant la confusion au sein de l'opinion publique.
Il est important de noter que Macky Sall avait lui-même pris des mesures pour plafonner les salaires au Sénégal. Un décret limitait tous les salaires, y compris le sien, à 5 millions de francs CFA.
Au-delà du salaire, les anciens présidents bénéficient d'avantages substantiels. Un décret de 2013 leur accorde un traitement mensuel de 5 millions de francs CFA, accompagné de divers privilèges tels qu'une assurance maladie étendue, des véhicules de fonction, et un logement. En cas de renoncement à ce dernier, une indemnité compensatrice de 4,5 millions de francs CFA par mois est prévue.
VIDEO
VISAS SCHENGEN, UNE ODYSSÉE KAFKAÏENNE
Sociétés privées, intermédiaires douteux, chancelleries... tous se partagent le gâteau Schengen, évalué à plus de 50 millions d'euros par an, rien que pour l'Afrique
Dans les coulisses de la forteresse Europe, se joue chaque jour un drame silencieux : la quête du précieux sésame Schengen. Pour des milliers d'Africains, ce visa est devenu le Saint Graal moderne, aussi insaisissable que convoité.
Imaginez un labyrinthe bureaucratique où chaque tournant cache un nouveau piège. D'abord, le casse-tête des rendez-vous. Tels des billets pour un concert de rock star, ils s'arrachent à prix d'or sur un marché noir florissant. Ensuite, le parcours d'obstacles financiers : frais de dossier, frais de service, frais de traitement...
Et que dire de cette loterie où même les gagnants peuvent se retrouver perdants ? Tel ce chef d'entreprise togolais, pourtant habitué des voyages d'affaires, soudain privé d'accès à l'Eldorado européen sur un simple refus administratif.
VIDEO
ABDOU MBOW SONNE LA CHARGE CONTRE LE NOUVEAU POUVOIR
Quatre mois après l'alternance, le Sénégal est-il sur la bonne voie ? Pas selon le député qui a livré un réquisitoire implacable contre le gouvernement de Diomaye. Il évoque l'absence de vision et une "chasse aux sorcières" de la part des autorités
Ce dimanche 4 août 2024, le député Abdou Mbow, figure de proue de l'Alliance pour la République (APR) et président du groupe parlementaire d'opposition Benno Bokk Yakaar (BBY) à l'Assemblée nationale, a livré un réquisitoire cinglant contre le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye lors de son passage dans l'émission "Grand Jury" de la RFM.
Mbow n'a pas mâché ses mots, qualifiant les premiers mois du nouveau régime de "tâtonnement incessant". Il a pointé du doigt l'absence de vision claire et de cap défini, illustrée selon lui par le refus persistant du Premier ministre Ousmane Sonko de présenter sa déclaration de politique générale devant l'Assemblée nationale.
Le député a par déclaré ce qu'il considère ailleurs comme une "chasse aux sorcières" contre les anciens dirigeants, s'inquiétant des "arrestations arbitraires" et des menaces pesant sur l'indépendance de la magistrature. Il a notamment fustigé les récentes déclarations du président Faye concernant la nomination des magistrats, les jugeant « dangereux » et contraires à la tradition républicaine.
Sur le plan économique et social, Mbow a dressé un tableau alarmant, évoquant des difficultés pour les entreprises, une pression fiscale croissante, et une recrudescence de l'émigration clandestine. Il a ainsi remis en question la capacité du nouveau pouvoir à tenir ses promesses électorales.
Malgré les défections au sein de son parti, l'APR, Abdou Mbow a réaffirmé la force et la mobilisation de l'opposition, se disant prêt à affronter de futures échéances électorales pour "rectifier ce qui s'est fait le 24 mars passé" .