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30 novembre 2024
Société
ENTRE CONSCIENCE CITOYENNE ET RÉFORMES INSTITUTIONNELLES
L'ancien ministre Abdou Fall et Ousmane Sène, directeur du WARC livrent un débat passionnant sur le pays, allant de la nécessité d'une possible 3ème République à l'importance du dialogue entre les différentes forces politiques et sociales
Jeudi 10 octobre 2024, sur le plateau de TFM, l'ancien ministre Abdou Fall et Ousmane Sène, directeur du West African Research Center (WARC), ont livré un débat passionnant sur l'avenir du Sénégal. Au cœur des discussions : la transformation de la conscience citoyenne en vecteur de développement.
Les deux intervenants ont souligné l'évolution remarquable de la conscience citoyenne au Sénégal. "Les citoyens attendent que la démocratie se prolonge aussi sur le champ de l'économie", a déclaré Abdou Fall, mettant en lumière les aspirations croissantes des Sénégalais à une participation accrue dans la gouvernance et à une meilleure justice sociale.
Le débat a également abordé la question du patriotisme, le distinguant clairement du nationalisme. Ousmane Sène a mis en garde contre les dérives potentielles d'un nationalisme exacerbé, plaidant pour un patriotisme inclusif et pragmatique. "Le vrai patriotisme, c'est ce que chaque Sénégalais a une conscience qu'il a un devoir vis-à-vis de sa société", renchéri Abdou Fall.
Vers une 3ème République ?
L'idée d'une refonte institutionnelle a été au cœur des échanges. Abdou Fall a plaidé pour une "3ème République", visant à rééquilibrer les pouvoirs et à moderniser la gouvernance. "Il faut qu'on refonde nos institutions, qu'on procède à un rééquilibrage des pouvoirs", a-t-il affirmé, appelant à une réforme du modèle présidentiel actuel.
Les deux intervenants ont insisté sur l'importance des institutions comme garantes de la stabilité du pays. Ousmane Sène a particulièrement apprécié le professionnalisme de l'armée sénégalaise, tout en soulignant les défis auxquels font face d'autres institutions comme la justice.
Enfin, le débat a mis en exergue la nécessité d'un dialogue constructif entre les différentes forces politiques et sociales. "On ne peut pas gouverner nos pays avec efficacité s'il n'y a pas une approche de cogestion", a souligné Abdou Fall, appelant aux consensus larges pour assurer la stabilité et le développement du pays.
TENSIONS AU SEIN DE TAKKU WALLU SÉNÉGAL
Idrissa Seck aurait menacé de quitter la coalition. D'autres poids lourds comme Abdoulaye Diouf Sarr et Oumar Youm, écartés des positions clés, fulmineraient de colère. L'APR de Macky Sall est accusé d'avoir manqué à ses engagements
(SenePlus) - Dans un article publié par Jeune Afrique (JA), les coulisses des investitures au sein de la coalition Takku Wallu Sénégal pour les législatives anticipées du 17 novembre sont dévoilées, révélant des tensions et des mécontentements.
La coalition, dirigée par l'ancien président Macky Sall, regroupe deux blocs principaux : le Bloc des libéraux et démocrates (BLD) et Wallu Sénégal. Cependant, la publication des listes électorales par la Direction générale des élections (DGE) a mis en lumière les frictions internes.
Les choix d'investiture ont largement favorisé les proches de Macky Sall et les poids lourds de l'Alliance pour la République (APR) et du Parti démocratique sénégalais (PDS). Parmi les candidats en tête de liste, on retrouve "Fabineta Diagne, ancienne membre du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT)" et "intime de l'ex-première dame, Marième Faye Sall", ainsi que "Aïssata Tall Sall, l'ancienne ministre de la Justice" et "Amadou Mame Diop, l'ex-président de l'Assemblée nationale".
Cette sélection a engendré des frustrations au sein de la coalition. Selon l'article, "si les formations du bloc Takku avaient laissé carte blanche à Macky Sall, elles avaient exprimé certains souhaits, dont celui qu'au moins l'un des leurs fasse partie des vingt premiers candidats investis. Des demandes qui n' ont pas été respectées."
Le mécontentement s'est étendu à des figures importantes de l'opposition. Idrissa Seck aurait ainsi menacé, selon JA, de se retirer après avoir découvert que la première candidate de Rewmi, la députée sortante Mariétou Dieng, était seulement en 22e position sur la liste nationale.
L'article souligne également des tensions au sein même du parti de Macky Sall, avec "plusieurs figures de l'ancienne administration, comme Abdoulaye Diouf Sarr, l'ancien maire de Yoff, ou l'avocat Oumar Youm" qui ont "refusé d'être investis sur les listes départementales" après avoir été écartés des postes de tête de liste dans leurs fiefs.
La stratégie des inter-coalitions, visant à maximiser les chances d'imposer une cohabitation au nouveau président Bassirou Diomaye Faye, a ajouté une couche de complexité à la gestion des investitures. Cependant, les tentatives de collaboration entre Takku Wallu Sénégal et la coalition Jam Ak Jariñ d'Amadou Ba n'ont abouti que dans quelques circonscriptions.
par Diawdine Amadou Bakhaw Diaw
NOUS SOMMES TOUS DU TEKROUR, MATRICE DE LA NATION SÉNÉGALAISE
Monsieur Sanghotte, il n y a pas de nation fulbe mais une nation sénégalaise
En réponse à vos graves accusations et propos discourtois en mon endroit dans un article intitulé "Amadou Bakhaw Diaw ou le semeur de discorde", je voudrai utiliser mon droit de réponse pour réfuter vos contrevérités.
« Après ses déclarations assurément mensongères auxquelles nous avions réagi en son temps, Amadou Bakhaw Diaw se signale à nouveau, tristement, avec des idioties du genre « El Hadj Malick Sy est un Wolof d’origine, natif du Walo, éduqué au Djolof…», ou que s Cheikh Ahmadou Bamba est d’origine Wolof, etc.. »
Comme beaucoup périphérocentristes wolophobe, le sieur Boubou Sanghotte voudrait enlever leur identité ethnique wolof à d’illustres personnages publics sénégalais en particulier les quatre fondateurs de nos confréries qu’il voudrait identifier comme des fulbés. Ainsi, il espère déconnecter les Wolofs de l’histoire de l’islam en Sénégambie.
Même le Professeur Cheikh Anta Diop n’échappe pas à ces grossières falsifications usurpatrices.
À Dakar à la Place du Souvenir africain sur la corniche Ouest, il est indiqué dans une affiche publique au niveau de l’esplanade, que Cheikh Anta Diop est d’origine léboue ; une aberration si on sait que ses réelles origines sont Wolof baol baol.
Pour ce qui des origines de El Hadj Malick Sy et Cheikh Ahmadou Bamba Mbacke, nous allons exposer nos arguments pour montrer qu’ils sont tous les deux de l’ethnie Wolof.
Oui, Al Hadj Malik Sy est d’ethnie wolof avec de lointaines ascendances toucouleur. Ses origines, son éducation, son milieu d’activité en font un Wolof bon teint. Au sujet de ses origines le lieutenant-colonel français Paul Marty au début du XXe siècle disait ceci : « Al Hadj Malik Sy est né, vers 1855, au village de Dowfal, de l'agglomération de Gaïa, à l’est de Dagana.
Son père était Ousman Si fils de Modj Si, fils de Mamadou Si, et sa mère Faouad Welé Ouolofe.
Le clan des Si est d'origine toucouleure, mais comme les ancêtres à' Al Hadj Malik sont installés depuis plusieurs générations en pays ouolof et y ont épousé des femmes de ce peuple, le marabout et les siens se considèrent maintenant comme devenus Ouolofs…. »
Pour confirmer les thèses de Marty, remontons sa lignée paternelle pour observer que les cinq ascendants paternels d’El Hadj Malick Sy sont tous issus de mère Wolof et ont eu des épouses Wolofs .
Samba Sy avec son épouse Awa Diop du Diolof Ndeugagne Ba est père de :
Alé Samba Sy Awa Diop Deungagne ba avec son épouse Khary Ndiaye est père de :
Makhary Sy Khary Ndiaye avec son épouse Bouna Bassine Thiané de Mélakh, Diolof est père de :
Tafsir Demba Bouna Bassine Sy Dorobe Ba avec son épouse Maaty Mbacké de Mbacke Sagnianka (Diolof) est père de :
Demba Khouredia Sy dit Ousmane Sy Maaty Mbacké avec son épouse Fawade Wéllé de Gaya (Walo) est père de :
Ndiougou Fawade dit El Hadj Malick Sy.
De par sa mère, Fawade Welle El Hadj Malick descend de Ndiaye Lo Sénéba Gaye, d’Al Thiaka Thiam Diogomaye et de Maghana Birane Khouma, ainsi il est apparenté à toutes les grandes familles maraboutiques du Cayor et du Baol.
Sant dekul fenn waye am na fu mu coosano. Sy toucouleur de Souyema est devenu Sy Wolof apparenté à toute la classe maraboutique du Diolof (Mbacke, Niang Affe, Bousso, Sylla, Kamara, Kébé) par de multiples alliances matrimoniales.
Avec quelques exemples on peut démontrer que l’origine d’un patronyme qui ne correspond pas forcément à l’identité de celui qui le porte.
Tout le monde s’accorde à considérer le patronyme Ndiaye est d’origine Wolof, pourtant des individus d’ethnie toucouleur sarakholles balante et serere portent ce nom de famille sans être classés comme d’ethnie Wolof. Voici quelques exemples.
Après la mort de son père Boumy Jelen le Prince du Diolof Mbagne Ndanti Ndiaye Ndiaye s’était exilé au Tekrour plus précisément à Horéfondé.
Ses descendants avec le patronyme Ndiaye sont les chefs de Horefonde avec le titre de Bummudy Horefonde. Qui peut affirmer qu’ils ne sont pas toucouleur ?
Sous le règne du Bourba Biram Ndieme Coumba Ndiaye des princes du Diolof s’étaient exilés au Gadiaga épousé des femmes Bathily et ont fondé la ville de Bakel De patronyme Ndiaye ils n’en demeurent pas des sarakholles.
Huit Boursine dont (Birame Pathe Ndiay , Valdiodio Ndiaye, Mbacke Ndep Ndiaye etc.) étaient des descendants agnatiques du Bourba Birame Ndieme Eler .Ils se nomment Ndiaye et qui osent dire qu’ils sont Wolof. Ces Ndiaye du Sine sont serere.
Les descendants du chef de guerre Wolof Abdou Ndiaye en Guinée-Bissau malgré leur patronyme Ndiaye sont devenus des Balantes, des Mancagnes, des Manjacques ou des Manjaques.
Éducation
L’éducation et les études coraniques du jeune Malick se sont effectuées auprès de sa famille et auprès de professeurs Wolof. D’après Paul Marty
“….le jeune Malik fit sa première éducation à Gaïa, auprès de sa famille maternelle qui y est toujours installée. Tierno Malik SOW qui lui apprit à épeler les premières sourates du Coran.
Très jeune, vers l'âge de huit ans, il fut emmené par son oncle paternel Amadou Si dans le Diolof, à Sine, près de Sagata…..”
El Hadj Malick Sy suivit ses cours coraniques auprès de maître exclusivement Wolof comme : Ngagne KA du Diolof, Abdou Biteye de Longuè, Mour Sine Kane de Ndombo, San Mosse Ndiaye a Bokhol, Mour Kale Seye à Keur Taïba Sèye (Louga). El Hadj Amadou Ndiaye à Saint-Louis, Birahima Diakhate (Louga), Mamadou Wade à Nguig, à l'Est de Sakal. Ma Sylla Manè dans le Mbakol (Cayor).
Activités religieuses et sociales
C’est en pays Wolof ou El Hadj Malick Sy a eu à mener toutes ses activités sociales et religieuses tout d’abord à Gaya Saint-Louis au Cayor et à Dakar.
Toutes ses épouses sont d’ethnie Wolof comme la quasi-totalité de ses moqqadem et talibe.
En résumé en se fondant sur tous ces éléments nous pouvons dire que El Hadj Malick SY natif de Gaya au walo, éduqué au Diolof, enseigné par des professeurs Wolof , ayant vécu au Cayor est bel et bien d’ethnie Wolof.
Quant à son cousin Cheikh Amadou Bamba Mbacke, nous pouvons affirmer aussi qu’il est d’ethnie Wolof et s’est toujours considéré comme appartenant à cette ethnie.
Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké avait demandé à son poète favori Serigne Moussa Ka de lui adresser des poèmes en Wolof et non en arabe car Lui il était Wolof. D’après Paul Marty, le quatrième ascendant d'Amadou Bamba était Toucouleur et originaire de Fouta.
C'est lui qui le premier vient s'établir en pays ouolof, s'y maria avec une femme du pays et adopta les mœurs et usages de sa nouvelle patrie.
Depuis ce temps, fixés définitivement en terre ouolofe et s'unissant à des femmes de cette race, ses descendants se sont naturalisés ouolof …..fin de citation.
Le patronyme Mbacké contrairement à beaucoup de légende n’est pas une déformation du nom de famille Ba.
Dans un extrait de son ouvrage Irwaunnadi Min' Adhbi Hurb Al-Khadim le biographe officiel du Cheikh Serigne Ahmadou Lamine Diop Dagana indiquait :
« Un natif de cette province appartenant à la famille Ba, lui, affirme que les Mbacké étaient leurs cousins et le nom de Mbacké était une déformation par les wolofs du nom du Ba.
Cette opinion est à mon avis fort invraisemblable. Je crois, en revanche, que le nom Mbacké est aussi vieux que tous autres noms non-arabes »
Les Mbacké et les Bousso ont toujours vécu dans le Tekrour, le Diolof et le Namandirou avec les Ndao qui sont leurs cousins à plaisanterie ou ils constituent le vieux peuplement wolof.
Certains sont restés au Tekrour et ont été fullanises et sont devenus des toucouleur, d’autres comme ceux du Diolof et du Namandirou sont restés Wolofs.
Pour preuve la mère du roi du Namandirou Waly Mbérrou Mbacké Ndao qui fut vaincu et tué par le Bourba du Diolof Tchukly Dielen vers le début du xvie siècle, s’appelait Mbérrou Mbacké.
Ousmane épousera Arame Niang, la fille de son protecteur le Berguel Mafinty Niang et eut un fils qui portait le nom Ma-aram Mbacké (comme dans la tradition wolof l’ainé s’appelle Ma plus le nom de sa mère).
Ma-aram Mbacke est les pére de Balla Aissa Boury Mbacké père de Momar Anta Sally pére de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacke. On peut noter que Ma-aram Mbacke et ses descendants ont comme deuxieme prénom le prénom de leur mère comme dans la tradition wolof.
Du côté de sa lignée maternelle, tous les parents, grand-parents de Sokhna Mame Diarra Bousso sont tous des Wolof originaires du Diolof.
Le père de Sokhna Mame Diarra Bousso s’appelle Mabousso Bousso Awa Mbaye (Mbaye de Longhor).
Le grand-père paternel de Sokhna Mam Diarra Bousso s’appelle Matabara Bousso Khoudia Cisse.
La mère de Sokhna Mam Diarra Bousso s’appelle Sokhna Asta Walo Mbacké, fille de Ndoumbé Danou Niang (Niang Affé du Diolof)
Sokhna Mame Diarra Bousso a eu deux sœurs de même père et mère qui portent des prénoms bien Wolofs : Sokhna Maty et Khoudia Bousso et un frère se nommant Serigne Mouhamadou Bousso plus connu sous le nom de Serigne Mboussobé (et non Thierno Mboussobé).
Sokhna Mame Diarra Bousso appartient à la lignée maternelle) Gondiokh comme : Medoune Sakhewar Diop, le grand-père paternel de Damel Lat Dior Ngone Latyr, Gankal Amadou Makhouredia Diop, chef de guerre et demi- frère de Damel Lat Dior Ngone Latyr, Sidy Gagnessiry Ndiaye, fils du Bourba Diolof Alboury Ndiaye et Serigne Amadou Kabir Mbaye, père d’El Hadj Djily Mbaye.
Rappelons la place de la lignée matrilinéaire dans l’identité des Wolofs.
D’après Yoro Boly Dyao dans ses cahiers
« Il faut remarquer que les Ouoloffs suivent leur filiation par les femmes avec plus d'importance que la filiation par les mâles.
La femme doit alors en conséquence, être (est donc) la seule personne pouvant transmettre le sang noble et en même temps certains droits
La famille par la mère s'appelle mène ou khéte. Ces mots, quoique synonymes, donnent pourtant deux significations qu'il est utile de faire ressortir (dont il est très utile de faire ressortir la différence).
Le premier ne réunit en sa signification que ceux qui descendent d'une unique souche maternelle.
Le second rassemble dans la sienne les mènes de toutes les familles vassales de toutes conditions …c'est à dire les familles vassales libres les captifs de couronne ou de case, les gnègno, qui portent le nom de ses familles à titre de simple mais antique alliance. Et le général Général Faidherbe écrit dans Notices sur le Cayor* : pour comprendre l'histoire du Cayor il faut savoir comment la famille est constituée chez les wolof qu'on y trouve de particulier, c'est qu'ils font plus de cas de filiation par les femmes (khêt) que de la filiation par des hommes (Sant) la première étant indispensable pour transmettre des droits de la noblesse et au pouvoir
En un mot c'est *le ventre qui anoblit donne une identité à un individu. Serigne Abdou lahad Mbacke Ngainde Fatma dont vous dites qu’il réclamait son ascendance Foutanke est un Wolof de lignée maternelle Tedieck comme la Reine Ndate Yalla Mbodj.
Boubou Sanghotte m’attribue encore ces idées étonnantes :
« les Fulbes n’auraient jamais vécu au Tékrour ; le phénomène migratoire de l’Est vers le Sahara ne concernant, d’après eux, que les Sérères, les Wolofs et les Lébous ; »
Voici notre réponse : Faux nous avons toujours affirmé que toutes les populations sénégambiennes dont les peuls étaient originaires de la vallée du Nil comme l’indique Yoro Boly Diaw et par vagues migratoires successives elles sont venues s’installer dans la vallée du fleuve Sénégal dans le Tekrour.
Tous ces peuples ont eu à une période ou une autre exercer leur hégémonie sur les autres composantes comme l’indique cette chronologie des dynasties du Tekrour du professeur Toucouleur Omar Kane, ancien doyen de la faculté des lettres dans son ouvrage « la première Hégémonie Peule le FuutaTooro de Koli Tenguella à Almaami Abdul ».
Chronologie des dynasties du Tekrour/Fuuta
1. 508-720Dynastie Wolof des Jaaoogo
2. 720-826 Dynastie des sérere Tondion
3. 826-1082 Dynastie des Soninkés Maana
4. 1082-1122 Dynastie des bérbéres Laam Taaga
5. 1122-1456 Dynastie des peuls Diawbé Laam Termess
6. 1456-1506Domination du Diolof avec le Bourba Tchukly Djiglane Ndiaye avec ses farba
7. 1506-1526 Période d’anarchie due à la guerre civile entre Farba
8. 1520-1526Debut et fin de la conquête de Koli Tenguella du Tekrur devenu Fuuta.
Vous m’accusez aussi de dire « les peuls seraient, pour une partie d’entre eux (les Peuls) engendrés par des Berbères du Sahara; l’autre partie, à savoir les Toucouleurs, résultant d’un croisement entre les Sérères ; les Wolofs et les Peuls; »
Pour vous répondre, je ne ferai que reprendre les thèses d’éminents universitaires toucouleurs comme Abdourakhmane Ba Omar Kane et Yaya Wane des marabouts historiens traditionnistes toucouleurs comme Thierno Moussa Kamara et Siré Abass Sow qui tous indiquent que les toucouleurs sont une résultante d’un metissage entre des premiers occupants du Tekrour Wolof serere Sarakholle et les peuls.
Dans un extrait son livre : « le Takrur historique et l’héritage du Fuuta Tooro. l’histoire politique ancienne du fleuve Sénégal », le Professeur toucouleur mauritanien Abdourahmane BA indique « sous le terme générique, Takrur ou Takruri, il faut plutôt voir l'ensemble des composantes nationales du Takrur de l'époque : Sereer, Lebu, Wolof, Soninké et même Peul. C'est à partir de ce substrat, augmenté de l'apport bidân, que se constituent les Halpulaar'en. À quel moment ? On ne saurait le dire avec précision.
Dans tous les cas, toutes les composantes sont en place dès le début de notre ère, et rien ne s'oppose à ce que désormais Soninké, Sereer, Lebu-Wolof, Bidân, à travers un long processus de métissage culturel et biologique, donnent naissance à un peuple transethnique.
L'apport des différentes composantes est variable. Si, sur le plan ethnique [biologique et culturel], les Lebu-Sereer semblent plus influents, les Peul imposent leur langue alors que l'apport des Bidân et Soninké est relativement réduit. Ce peuple ne trouve son unité et sa personnalité que très tard, à partir du XVIe siècle, dans le cadre de la communauté halpulaar'en.
L’ethnie toucouleur est plutôt d'un peuple hétérogène, pluriethnique ou trans-ethnique, résidu (témoin) des différentes populations qui ont résidé et traversé la vallée, mais aussi résultat des échanges (biologiques et culturels) de ces peuples entre eux et avec leurs voisins Bidân…….fin de citation
Dans des extraits de son livre « la Première Hégémonie Peule le FuutaTooro de Koli Tenguella à Almaami Abdul » le Toorodo Modi Naala Professeur Omar Kane abonde dans le même sens.
En démontrant les origine diverses Serer Wolof Sarakhollé Maures et Peuls des 4 groupes statutaires que sont les Toorodo (marabouts) Sébbé (guerriers) Subalbés (pécheurs) et Gniégnbé (Castés).
Pour le groupe statutaire des Maabo dont vous faites partie, le Professeur Omar Kane parle de leur origine diverses sauf peul voilà ….Ces groupes spécialisés sont d'origine ethniques diverses, wolof, sérère, malinké, .Les patronymes des maboubes ( Guisse ,Koule ,Kasse, Keneme, Kiide ,Pume ,Sarre, Sangott Koundoul ,Sokolov,Dabo)…..
Pour le Groupe statutaire des Marabouts je cite encore le Professeur Omar Kane qui en fait partie :…….L'analyse des patronymes permet de déceler les origines des toorobbe. Des fulbes proviennent les Bah, Baal, Bari, Jah, Jallo, Soh, Njaac, Kah, Kane, Sal Niakh, ou Mbaye,Des wolofs ou sebbe viennent les toorobbes de patronyme Wane ,Dieng Niang, Taal, Gueye, Ndiaye, Mbannor, Diop. Des soninké ou sebbe Aalambe viennent des Sakho, Sylla, Camara, Douke, Kebe, Koreera, Siibi, Toure, Taala, Baro, Soumare etc. Ces familles d'origine soninké sont parmi les plus anciennes qui ont adhéré à l'islam et formé la base du groupe toorodo Des maures proviennent des toorobbes Kane Ly ou Sy ;
Pour ce qui est du groupe statutaire des Sébbé (guérriers) le Professeur indique dans son ouvrage que : « A l’origine, il y avait au Fuuta Tooro, vingt-quatre Farba, tous d’origine wolof détenant chacun un tam-tam de guerre. Bon nombre d’entre eux étaient des personnages très puissants : Farba Waalalde qui est un Dieng, Farba Ndioum, Farba Ndiowol, Farmbaal, Farba Awgal, etc. »
La plupart d’entre eux étaient d’anciens chefs wolofs qui avaient été mis en place par les Bourba au milieu du XVe siècle, à la suite de l’intégration du Fuuta à l’empire du Diolof par Thioukli Njiklaan Sarré Ndiaye.
IIs avaient pour rôle, d’administrer les circonscriptions administratives regroupant une ou plusieurs leyyi ou kinnde de Fulbe.. IIs devraient lever sur les Fulbe un tribut dont une partie était envoyée au Bourba. L’oppression exercée par certains d’entre eux a poussé nombre de Fulbe à émigrer soit vers le nord, soit vers sud et l’est. Les migrations de Tenguella et de Doulo Demmba datent de cette période.
Il ressort de l’analyse de ces patronymes que les majeures parties des sebbe sont d’origine wolof et sereer. Ce sont probablement les résidus de l’ancien peuplement du Fuuta antérieur aux poussées berbères du VIIIe siècle. Ces Sereer et wolof ont coexisté avec desFulbé et des Soosé, dans le royaume de Nammandiru, à l’époque des Diaoogo.
Quant aux Subalbé (les pécheurs), le Professeur Omar Kane dans son ouvrage la première Hégémonie peule..indique L’analyse anthroponymique révèle que les subalbé sont formés à partir d’anciennes communautés wolof, séreer et soninké.. ….. L’antériorité du fond sereer n’est pas contestable. On peut le voir en recensant les noms des pêcheurs. La majeure partie des subalbé ont des noms typiquement séreer : Saar, Thioub, Faye, Diouf, Dieye, Mboodj, Ndiaye, Mangaan. Les Saar sont les doyens de tous les subalbe. Ils ont préséance sur les autres pêcheurs.
A côté des subalbe d’origine sereer, les plus nombreux sont d’origine wolof et portent des patronymes Faal, Béye, Diéye, Gaye, Niang, Wade ou Waddu, Diaw,Diop,Boye. A ces groupes initiaux se sont agrégés les pêcheurs d’origine soninké ou mande, qui portent les noms de Diaako, Konté, Kebbe, Koné, Baccli de Pire.
Voila l’ethnogénése du peuple foutanké d’après un universitaire Toucouleur le Professeur Omar Kane.
-Les peuls n’auraient humé l’air de la liberté et du bonheur qu’à partir de 1776, année de triomphe de leur Révolution sous l’égide de Ceerno Sileymaani Baal et ses condisciples Fulɓe de l’Université de Pir Sañoxor, qui devraient leur apprentissage islamique et leur formation religieuse à des Wolofs ;
Nous n’avons jamais tenu des propos pareils par contre permettez-moi de citer encore le professeur Omar Kane qui démontrait la place primordiale de l’université de Pire dans l’avènement de la révolution Toorodo.
« Tous les condisciplines de Pire étaient d’accord sur la nécessité d’un changement de regime au Fouta Tooro. Pour eux le pouvoir Deeniyabkoobe ne correspond plus à la réalité sociale et religieuse du pays. Une réforme profonde s’impose en matière religieuse et en matière politique…. Ainsi s’est formé, à partir de Pire, un véritable parti toorodo qui se fixe pour objectif de faire de l’islam , devenu la religion de la quasi-totalité d’un peuple Fuutanké, le principe du pouvoir politique et du droit ».
Pour Cheikh Moussa Kamara Au xixe siècle, l’appartenance d’un ancêtre de son lignage au groupe des condisciples de Pire témoignera retrospectivement de l’ancienneté de la conversion à l’islam, qui conditionne l’entrée dans celui des tooroɓɓe. Il s’agit là d’un topos analogue à celui des copèlerins de la Mecque qu’on rencontre parmi d’autres.
- les Peuls auraient pactisé en 1820 avec les Maures pour attaquer des femmes à Ndeer, incitant ces « dignes résistantes » à s’immoler par le feu plutôt que de subir le joug de l’esclavage.
Encore une affirmation erronée, en 1819 l’Almamy du Fouta Birame Ibra Wane déclara que la construction d’un fort militaire au village de Dagana serait un casus belli. De cette place forte de Dagana, les Français avaient la possibilité d’attaquer le Fouta.
L’Almamy envoya une correspondance au Brack lui demandant de rompre le Traité avec les infidèles français sous peine de lui déclarer la guerre et lui rappelant que le village de Dagana était une possession du Fouta depuis le règne de l’Almamy Abdou Khadr Kane.
Devant le refus du Brack, l’Almamy Birame Ibra Wane s’allia avec l’Emir du Trarza Amar-Ould-Mokhtar et en juillet 1819, leurs armées réunies traversèrent le fleuve pour envahir le Walo.
Le Brack Amar Fatim Borso Mbodj mobilisa son armée à la tête de laquelle, il nomma le Prince héritier le Briok Yérim Mbagnick Tégue Rélla qui marcha à leur rencontre et infligea une lourde défaite aux coalisés à la bataille du village de Téméye situé entre Thiago et Ndombo.
Un an plus tard Yoro Boly Diaw dans ses célèbres cahiers relate cette tragédie en ces termes : « en l'absence du Brack toujours à Saint-Louis, les Trarzas détruisirent N'der, la capitale du Oualo, sous la conduite d'Ahmar- Ould-El-Mokhtar, avec l'aide de leurs alliés les Toucouleurs de l'Almamy. Beaucoup de guerriers furent tués par les vainqueurs. A la honte de tomber aux mains des Maures et des Toucouleurs, un grand nombre des femmes de la Linguère-Aouo Fahty-Yamar préférèrent se brûler vives dans une grande case, sur la proposition de l'une d'elles, M'Barka, favorite de la princesse ».
Amadou Bakhaw Diaw est devenu une véritable calamité nationale ! Chaque fois que cet homme aux idées sataniques ouvre la bouche, c’est pour débiter des sottises ; C’est pour tenter de ruer dans les brancards les Fulɓe et le Pulaagu.
Ces propos sont excessifs et insultants à mon égard, on est plus dans le domaine des idées mais de l’invective et des injures à l’égard de ma personne. Je vais vous répondre dans la même veine.
J’ai plus d’origine Fulɓe que vous. Parmi mes ascendants directs, il y a beaucoup d’ardo Mbantou, Ardo Kiraye et Ardo Décolé. Ma famille a contracté beaucoup d’alliances matrimoniales avec les familles foutanké suivantes :
La famille d’Almamy Abdou Khadr Kane à Kobillo et à Maghama avec son épouse Aram Bakar Mbodj Fara.
La famille d’Elimane Boubakar Kane avec son épouse Diao Diop Fatim Yamar, mère de Demba Elimane.
La famille de Lam Toro de Guédé avec les descendants de Oumouhané Aram Bakar Diaw dont l’actuel Lam Toro Mahmoudou Sall.
La famille Wane de Mboumba avec les descendants de Gagnsiry Diop, épouse de Alammy Ibra Almamy Wane
Quant à vous Sanghotte, avec tout votre Pulaaga, votre famille cohabite depuis des siècles avec cette classe dirigeante foutanké qui refuse toute alliance matrimoniale avec elle.
Les Wane Ly Kane Sall Ba préfèrent se marier avec nous les wolof Diaw Mbodj du Walo Ndiaye du Diolof, Fall et Diop du Cayor qu’avec vous avec qui ils partagent le pulaagu.
On peut comprendre cette discrimination si on fait connaissance avec la méchante légende que rapporte ici par le Séybobé Siré-Abbâs Sow dans son ouvrage Chroniques du Fouta Sénégalais intitulé …. Comment les Mâbo pluriel Mâboubé {tisserands) ont acquis leurs 09 yettôdé (Nom de famille) actuels :
Les Màbube : Koumé, Guissé, Kïde, Dionne, Kassé Sarré Kundur, Guissé, Kénémè, Sanghott avaient capturé une hyène pour le manger.
Quand l'hyène fut cuite, les neuf camarades enlevèrent le diaphragme (bîwol et le mirent de côté. Celui que l’on avait nommé Sangott déclara qu'il ne mangerait pas d’hyène, viande impure. La nuit venue, il se cacha et mangea, à lui seul, tout le diaphragme.
Les autres s'en aperçurent et lui dirent : « Si tu n'avais pas mangé d’hyène, nous aurions fait de toi notre chef ; mais, puisque tu en as mangé, rien ne te distingue plus de nous » ;
Diawdine Amadou Bakhaw Diaw
UN FILS DE BEN LADEN EXPULSÉ DE FRANCE POUR APOLOGIE DU TERRORISME
Omar Ben Laden, fils d'Oussama, a été contraint de quitter le territoire français après plusieurs années de résidence en Normandie
(SenePlus) - Dans une décision visant à préserver la sécurité nationale, les autorités françaises ont procédé à l'expulsion d'Omar Ben Laden, fils du tristement célèbre fondateur d'Al-Qaïda, Oussama Ben Laden. Selon France 24 et l'AFP, cette information a été rendue publique le mardi 8 octobre par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, via un communiqué sur la plateforme X.
D'après ces sources, le ministre a déclaré qu'Omar Ben Laden, âgé de 43 ans, résidait "depuis plusieurs années" dans le département de l'Orne, en Normandie, "en tant que conjoint de ressortissante britannique". Cependant, sa présence sur le territoire français est devenue problématique en 2023 lorsqu'il a "accueilli sur ses réseaux sociaux des propositions pertinentes de l'apologie du terrorisme", rapporte France 24.
Face à cette situation, les autorités ont réagi promptement. France 24 cite Bruno Retailleau : "En conséquence, le préfet de l'Orne a pris une OQTF", faisant référence à une Obligation de Quitter le Territoire Français. Cette mesure administrative a été suivie d'effet, le ministre confirmant avoir "obtenu le départ" d'Omar Ben Laden.
L'AFP rapporte que pour garantir la pérennité de cette décision, une interdiction administrative du territoire a été prononcée, visant à assurer "l'impossibilité pour M. (Ben Laden) de revenir en France pour quelque motif que ce soit". Le ministre souligne que "la justice a confirmé la régularité de cette décision prise pour la sécurité nationale".
Selon l'AFP, il est intéressant de noter qu'Omar Ben Laden avait choisi la France, et plus précisément la Normandie, comme lieu de résidence en 2016. Cette installation faisait suite à un parcours de vie mouvementé, marqué par son départ d' Afghanistan à l'âge de 19 ans, suivi d'une période d'itinérance dans plusieurs pays arabes, comme il l'avait lui-même confié à l'agence de presse en 2022.
France 24 ajoute que cette expulsion intervient dans un contexte où la France renforce sa vigilance en matière d'immigration et de sécurité. Le jour même de l'annonce, Bruno Retailleau a convoqué une réunion avec les préfets des 21 départements les plus concernés par les problématiques d'immigration clandestine, soulignant l'importance accordée à ces questions par le gouvernement français.
GROGNE DANS LE PRIVÉ CATHOLIQUE
Le nouvel récent arrêté ministériel autorisant désormais le port de signes religieux dans les établissements scolaires ne fait pas l'unanimité. La décision soulève l'ire du laïcat qui s'apprête à riposter
Le nouvel arrêté portant règlement intérieur dans les établissements publics et privés risque de perturber lourdement l’année scolaire. Les membres du laïcat comptent apporter une réplique à cette nouvelle décision des autorités autorisant désormais le port du voile et des signes religieux. D’ailleurs, d’après une source proche, une rencontre est prévue d’ici ce samedi pour se prononcer sur la question.
Les membres du laïcat ne comptent pas rester les bras croisés suite à la publication de l’arrêté relatif aux règlements intérieurs des établissements publics et privés d’éducation et de formation au Sénégal. D’après une source proche du laïcat, le conseil va se réunir d’ici samedi pour répondre au ministre de l’Éducation nationale. « Je ne peux pas me prononcer sur le sujet mais nous allons attendre la réunion pour apporter une réplique à la décision des nouvelles autorités qui veulent nous imposer un nouveau règlement intérieur », souffle notre interlocuteur au bout du fil.
En tout cas, cet arrêté ne semble pas agréer le conseil du laïcat. D’ailleurs, une école a déjà renvoyé mardi une élève voilée. Cela n’augure rien de bon pour l’année scolaire.
A souligner que le ministère de l’Éducation nationale a pris un arrêté relatif aux principes directeurs des règlements intérieurs des établissements publics et privés d’éducation et de formation du Sénégal, autorisant, entre autres, le port du voile et de la croix dans les écoles. « Les règlements intérieurs doivent garantir un environnement propice aux enseignements et aux apprentissages en assurant : le respect des croyances religieuses », lit-on dans ledit arrêté parvenu à « L’As ».
Le même document renseigne aussi que le respect de ces croyances religieuses inclut « l’acceptation du port des signes religieux, tels que le voile, la croix, les perles sacrées, sans préjudice à une identification nette de l’élève dans l’enceinte de l’école, dans les classes et lors des activités pédagogiques. Ce respect de la différence religieuse ne soustrait pas l’élève, excepté par des dispenses objectivement motivées, de la participation aux activités pédagogiques et sportives obligatoires ». Il souligne aussi que toute contravention aux dispositions du présent arrêté expose son auteur aux sanctions prévues par les lois et règlements.
SEYDI GASSAMA PLAIDE POUR LE DROIT DE VOTE DES DÉTENUS PROVISOIRES
Lors d’un atelier de formation destiné aux agents de l’administration pénitentiaire, le directeur d’Amnesty International Sénégal a exprimé son soutien à l’idée de garantir aux prisonniers le respect de leurs droits civils et politiques.
Lors de l’ouverture d’un atelier de formation destiné à quarante agents de l’administration pénitentiaire, Seydi Gassama, directeur d’Amnesty International Sénégal, a exprimé, jeudi, son soutien à l’idée que les détenus provisoires inscrits sur les listes électorales puissent voter lors des élections, afin de garantir un meilleur respect de leurs droits civils et politiques.
“Depuis plusieurs années, nous militons pour la reconnaissance et le respect des droits civils et politiques des détenus, en particulier ceux en détention provisoire”, a-t-il affirmé.
Le directeur exécutif d’Amnesty Sénégal a également souligné que les détenus provisoires continuent de bénéficier de leurs droits civils et politiques et que, pour la plupart, ils sont inscrits sur les listes électorales.
“Cette catégorie de détenus devrait avoir la possibilité de participer, comme tous les citoyens, aux élections présidentielle, législatives et locales. Ce vote pourrait s’effectuer dans des bureaux de vote aménagés dans les prisons ou par le biais de procurations ou de votes par correspondance”, a-t-il proposé.
MULTIPLE PHOTOS
POUR UNE ÉCRITURE RESPECTUEUSE ET CORRECTE DE NOS LANGUES NATIONALES
EXCLUSIF SENEPLUS - Le wolof s'impose comme langue de prédilection pour toucher les électeurs, mais son écriture reste prisonnière des conventions françaises. Voici une liste détaillée des corrections à apporter aux noms des partis et coalitions
La langue est le reflet de l'âme d'un peuple. Au Sénégal, l'usage croissant du wolof dans la sphère politique témoigne d'une volonté de se rapprocher du cœur de la nation. Mais cette belle intention est entachée par une négligence : l'écriture incorrecte de la langue. L'association Fonk Sunuy Làmmiñ lance ci-dessous, un appel dynamique pour restaurer la dignité linguistique du wolof et des autres langues nationales à travers un guide de correction des erreurs courantes sur les noms des partis et coalitions politiques. (voir en illustration du texte).
"JUBBANTI MBIND MI
Il est heureux de constater que de plus en plus les sénégalais adorent écrire en wolof. Et surtout les partis politiques. Les noms de groupes et les slogans des partis, pour les élections précédentes et surtout pour celles de 2024, témoignent de cette tendance. Pourquoi ce choix ? Parce que ces partis veulent parler directement au peuple sénégalais, se rapprocher de lui, gagner son estime et son adhésion. Mais surtout, nos langues nationales, en particulier le wolof, sont puissantes, accrocheuses et bien plus expressives que le français. Les langues nationales révèlent toute leur beauté et leur force lorsqu’elles sont utilisées correctement et sont bien employées.
Cependant, il est préoccupant de voir que, malgré cet engouement, nos langues ne sont pas encore respectées dans leur forme écrite. Beaucoup continuent de les transcrire avec les conventions de l’écriture française, comme si nos langues étaient incomplètes, dénuées de structure propre, et nues sans le soutien du français. Cette pratique perpétue une forme de soumission culturelle, laissant penser que la langue française serait supérieure et que nos langues ne seraient que des variantes imparfaites.
Pourtant, nous disposons de nos propres alphabets, spécifiquement adaptés à la richesse phonétique et aux réalités linguistiques de nos langues. Ne pas respecter les règles établies, c’est renoncer à une partie de notre souveraineté linguistique. Chaque langue possède son essence, son identité. Écrire nos langues avec des règles empruntées, revient à effacer une partie de cette identité, à les dénaturer. Il est impératif de revendiquer cette souveraineté en adoptant nos propres outils d’écriture conçus pour représenter précisément la richesse et les nuances de nos langues.
En ce qui concerne le wolof, il s'écrit avec l'alphabet latin, mais il possède des règles particulières qui le distinguent du français. Par exemple, écrivez « u » au lieu de « ou », « ë » au lieu de « eu », « ñ » au lieu de « gn », ou encore « ŋ » au lieu de « ngue », etc. Et c’est beaucoup plus simple, parce qu’à un son, correspond une lettre et vice-versa. Les accents, le redoublement des consonnes et des voyelles, entre autres, ont tous des valeurs phonétiques et sémantiques. Ainsi la distinction entre a, aa et à est essentielle pour traduire fidèlement la réalité des mots : jam (percer), jaam (esclave) et jàmm (paix), de même que xal (feu) est différent de xaal (melon), et est aussi différent de xall (être blanchâtre) et de xàll (frayer un chemin). Il en est aussi de xel (esprit) et xél (vive allure), de même que rew (vergetures) est différent de reew (être impoli) et est différent de réew (pays) ; gëm (croire) est aussi différent de gëmm (fermer les yeux), etc.
Il est indispensable d'apprendre et de maîtriser cet alphabet si nous croyons véritablement en nous-mêmes et en la valeur de nos langues.
Nous devons comprendre que respecter l'écriture de nos langues avec leur propre alphabet, c’est affirmer notre identité et notre autonomie culturelles. Cela revient à dire que nous n’avons besoin de nous adosser à une quelconque langue pour exister pleinement. En maîtrisant l’écriture correcte de nos langues, nous réaffirmons qu’elles ne sont ni inférieures ni incomplètes, mais au contraire, elles sont souveraines et porteuses de tout un ensemble de valeurs et civilisations.
Nanu fonk te jox gëdda làmmini réew mi !
Respectons et valorisons les langues de notre pays !
Vous pouvez commencer dès aujourd'hui en corrigeant vos écrits selon les règles de l’alphabet propre à nos langues avant les élections du 17 novembre et ainsi participer activement à cette reconquête de notre souveraineté linguistique.
Note : L’association Fonk sunuy Làmmiñ remercie chaleureusement les jeunes journalistes de Lu Defu Waxu du Groupe Ejo Editions et les encourage pour le travail remarquable qu’ils accomplissent dans la promotion des langues nationales, en particulier du wolof. La correction de la graphie des noms de partis et coalitions a été initiée par eux dans le journal Lu Defu Waxu, Seen Yéenekaay ci Kàllaamay Kocc du 07 octobre 2024.
L’association Fonk Sunuy làmmiñ
Jàng, Jubal, Jariñoo"
QUAND L’EXALTATION DU BANDITISME SE BANALISE
Challenge «Glou glou», «Zembere», «Mbolli mbolli» - Des chorégraphies, des danses et des gestes exaltant les actes de débauche se multiplient sur les réseaux sociaux dans notre pays
L’apologie du banditisme est devenue récurrente de nos jours, notamment dans les médias et la culture populaire. Des chorégraphies, des danses et des gestes exaltant les actes de débauche se multiplient sur les réseaux sociaux dans notre pays, à travers le « challenge glou glou ». Une tendance dangereuse qui pourrait avoir des répercussions sociales négatives sur la jeunesse.
Il est désormais presque impossible de naviguer sur les réseaux sociaux sans tomber sur le fameux challenge « glou glou ». Ce terme désigne le morceau de tissu sur lequel des gouttes de diluant cellulosique sont versées en vue d’être sniffées. Les jeunes s’adonnent ensuite à la danse accompagnant cette pratique avec enthousiasme, sans réaliser qu’ils adoptent les codes du « milieu ». « Glou glou » est devenue une expression choc que beaucoup de personnes utilisent quotidiennementsans en connaître la signification. Les lutteurs en abusent lors de leurs open-press. Dans de nombreuses chansons, clips et soirées dansantes, les gangsters sont souvent glorifiés comme des héros charismatiques, de même que l’usage de certainsstupéfiants prohibés estsublimé. Des figures comme des braqueurs, des trafiquants ou des mafieux sont présentées sous un jour favorable,suscitant admiration et fascination.
Pour nous éclairer, Moussa Gaye a accepté de nouslivrer quelques mots. Rencontré sur les deux voies de Niarry Tally, il connaît bien le « milieu » pour l’avoir fréquenté pendant plusieurs années. Casquette sur la tête et visage marqué par de petites écorchures, la trentaine, il est aujourd’hui livreur dans un restaurant. Il décrypte l’expression : « Le milieu est un terme pour désigner l’ensemble des adeptes du banditisme, de la prostitution et de la drogue. Ils fréquentent souvent les mêmes lieux et utilisent les mêmestermes. Dansles soirées, certains artistes n’hésitent pas à les chanter pour récolter quelques liasses de billets », explique-t-il. Selon lui, les œuvres de ces artistes rendent « malheureusement » le banditisme attrayant pour la jeunesse. « Lesjeunes utilisentle terme «milieu » à tort et à travers, mais ils ne savent pas que c’est autre chose », regrette-t-il. Et de poursuivre : « Si le terme « Souss » désigne une drogue très puissante, « Zembéré-Zembéré » ou encore « Mbolli-Mbolli » constituent des appels au « Simol » ou vols à l’arraché. »
Des impacts sociaux négatifs
Dans les boîtes de nuit de la banlieue dakaroise, de jeunes artistes évoquent dans leurs chansons leur fascination pour des figures du banditisme et l’usage de certains stupéfiants. Autrement dit, ils se livrent à l’exaltation des pratiques illicites comme moyens de réussite sociale. À Grand Yoff, le trafic bat son plein. Ce samedi soir, l’avenue menant vers l’échangeur de la Patte-d’oie est noire de monde. Ici, le bruit des cars rapides et des « Ndiaga Ndiaye » est rythmé par les cris desrabatteurs. « Croisement 22 ! – Croisement 22 ! » ou encore « Keur Massar ! – Keur Massar ! », s’époumonent-ils, tandis que le nom de ces quartiers de Dakar ou de sa lointaine banlieue se perd dans le vacarme ambiant. Moulaye habite à Arafat depuis plusieurs années. Ce quartier de Grand-Yoff jouit d’une mauvaise réputation à cause des nombreuses agressions et vols qui s’y déroulent. Il estime que la banalisation du banditisme sur les réseaux sociaux fait des ravages. « Aujourd’hui, une grande partie de la jeunesse est en déperdition. Le challenge ‘glou glou’ est un signe de décadence. Si desjeunesfilles vont jusqu’à adopter cette danse, cela signifie qu’il y a vraiment un problème », déplore-t-il sur un ton de désolation.
Selon Abdoulaye Diallo, rencontré près du marché de Grand-Yoff, l’un des effetsles plus préoccupants de l’apologie du banditisme est son influence négative sur la jeunesse. Il explique que « beaucoup de jeunesrisquent de croire que le gangstérisme, l’alcoolisme et la toxicomanie sont des choses normales, alors que nous savons tous que cela mène à la décadence ». « De plus en plus de jeunes sont fascinés par le banditisme et voient le vol comme une voie rapide versla notoriété ou la richesse. Ils se laissent séduire par l’idée que la violence et l’illégalité peuvent être des moyens légitimes pour gravir rapidement les échelons et devenir riches », déplore ce père de famille domicilié dans le quartier de Cité Millionnaire, après plusieurs plaintes face à la démission des parents concernant l’éducation de leurs enfants.
« Ils ont malheureusement pris mon téléphone »
Dans certains quartiers défavorisés où le chômage bat desrecords, l’apologie du banditisme à travers la culture populaire renforce la tentation de basculer dans ce milieu interlope. La recrudescence du « Simol » ou vol à l’arraché en est un exemple patent. À la fin des combats de lutte ou encore des matchs de football, desjeunessouventsous l’emprise de la drogue et de l’alcool se regroupent pour agresser, piller et voler. À Castors, l’avenue Bourguiba bourdonne au rythme des klaxons mais surtout des interpellations des apprentis-chauffeurs de cars rapides stationnés sur les trottoirs. Ici, les vols à l’arraché sont récurrents, comme en témoigne Amina Paye, une victime. Cette trentenaire a failli être poignardée par des jeunes gens ivres. Elle raconte sa mésaventure : « C’était un soir, alors que je rentrais du travail, un groupe de jeunes armés de couteaux est venu vers moi. Malgré mes tentatives pour me mettre à l’abri, ils ont malheureusement pris mon téléphone ». La jeune femme ajoute que la banalisation du banditisme dans les chansons a inéluctablement desrépercussions concrètes,malheureusement négatives, sur la jeunesse. « Face à cettemontée de l’apologie du banditisme et de l’alcoolisme, les autorités doiventréagir en bloquant certains contenus tout en sanctionnant leurs auteurs »,suggère Amina.
« Il est nécessaire de renforcer le contrôle des plateformes numériques »
Pour Dr Cheikh Tidiane Mbow, chercheur en sciencessociales, la violence reste un langage culturel qui permet de mettre en relief certaines valeurssociétales. « Il est clair que l’exaltation du banditisme répond également à cette logique. Un autre aspect de la question met en évidence la relation entre solidarité et violence. En y regardant de plus près, on observe que les personnes qui participent à ce challenge ont un profil sociologique similaire. L’auteur de la chanson et les tik-tokeurs qui relèvent le défi appartiennent au même groupe social. C’est donc un public qui comprend le même langage et joue à représenter, à magnifier une tendance de groupe », explique le sociologue. Selon lui, la distance numérique participe également à la ludification de discours violents et transgressifs qui sont alors perçus comme de l’amusement. Cette question de la distance, ajoute-t-il, rend la violence tolérable, voire amusante, aux yeux de l’acteur. Cette exaltation de la violence participe d’une dynamique de groupe. Dans bien des cas, il s’agit souvent de mises en scène qui cachent une frustration. Pour ces personnes, la valorisation de la violence est un moyen d’obtenir une reconnaissance sociale dans une société où les autres formes de reconnaissance (réussite économique, professionnelle, etc.) sont hors de portée », explique Dr Cheikh Tidiane Mbow
Par ailleurs, poursuit-il, les productions cinématographiques et culturelles ont, par imitation, contribué à la banalisation de la mise en scène de la violence. « Il est devenu de plus en plus normal de voir des scènes de violence, et cela, à des âges de plus en plus précoces. À cela s’ajoute le caractère mimétique de la violence que permettent les réseaux sociaux. Ces réseaux sont un mode de mise en scène moderne et accessible, et un cadre amplificateur de phénomènes tels que le challenge glou glou », poursuit le sociologue. Pour lui, ce phénomène ne se résume pas à une simple mode. Il est symptomatique de problématiques plus profondes et complexes.
Cela dit, Dr Cheikh Tidiane Mbow estime que plusieurs dispositifs peuvent être mobilisés pour remédier à ce phénomène. « À court terme, il est nécessaire de renforcer le contrôle des plateformes numériques en étant plus vigilant dans la modération et plus rigoureux dans les sanctions, qui peuvent aller du retrait de contenus à la suppression de comptes de récidivistes. À moyen et long terme, j’encourage l’éducation aux médias et à l’usage responsable des réseaux. Il est impératif que l’Education nationale fasse de ce parcours de formation un incontournable dès l’élémentaire », suggère notre interlocuteur pour conclure.
Par Mbagnick DIOP
Y-A-T-IL LIEU DE FELICITER MAMADOU OUMAR NDIAYE ?
Le journaliste MON aujourd’hui investi de la confiance du président de la République, est de la race des professionnels de l’information qui ont véritablement de la retenue. Une grande et brillante plume au service de l’information
Nommé président du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel, Mamadou Oumar Ndiaye a sans doute eu du mal à répondre aux milliers d’appels qui ont envahi son téléphone. S’il en est ainsi, c’est parce l’homme est d’une grandeur d’esprit qui le lie quasiment à l’ensemble de ses compatriotes.
Abdou Karim Diarra, le rédacteur en chef, a donné le ton du recueil de témoignages qui attestent du respect que les Sénégalais vouent au Directeur de la publication du quotidien Le Témoin. Un vrai homme du monde !
Un autre fidèle collaborateur en l’occurrence Pape Ndiaye, le grand reporter, a eu l’intelligence de me libérer de l’émotion en ces termes : Doyen Mbagnick, Moussa Kamara et toi-même, vous êtes sans doute de ceux qui peuvent témoigner objectivement sur notre directeur de publication. Vous faites partie des membres fondateurs de l’hebdomadaire « Le Témoin » devenu aujourd’hui quotidien.
En réaction à sa demande, je viens un tantinet taquin demander s’il y a lieu de féliciter Mamadou Oumar Ndiaye. Ma question d’essence professionnelle traduit le long cheminement avec l’homme, depuis un après-midi du mois de juillet 1982. Jeunes reporters au quotidien national Le Soleil, sous la direction de l’inoubliable Bara Diouf, nous avons été invités par notre aîné, le talentueux Djib Diedhiou, à une confraternité sans aspérité. Notre relation professionnelle s’est muée en fraternité que nous avons su préserver des épreuves de la vie, en prenant de la hauteur pour respecter la ligne de conduite que nous ont tracée ses parents au quartier Diamaguène, en banlieue de Dakar.
Le journaliste MON aujourd’hui investi de la confiance du président de la République, est de la race des professionnels de l’information qui ont véritablement de la retenue. Comme l’a si bien dit notre aîné Ibrahima Gaye, Mamadou Oumar Ndiaye est un journaliste émérite. Une grande et brillante plume au service de l’information. Désormais, cette plume sera au service de la Nation !
Connaissant l’homme sous la dimension morale et professionnelle, j’affirme que le choix des autorités est judicieux. J’ose même soutenir que rien dans l’exercice de sa mission ne lui fera vendanger sa dignité.
A l’instar des autorités qui l’ont investi de cette mission, Mamadou Oumar Ndiaye est un homme d’honneur qui n’a nullement besoin de courir après les honneurs. Son patriotisme ne souffre d’aucune compromission.
Pour conclure ce témoignage, j’invite les professionnels et les acteurs politiques à entretenir un commerce agréable avec le nouveau président du Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel.
LA VOIX DES PEUPLES AFRICAINS DOIT COMPTER
Plus de 300 femmes activistes et leaders communautaires venues d’environ 22 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre ont manifesté, mercredi à Saly (Mbour Ouest), pour une meilleure prise en compte des aspirations des peuples africains à la COP 29
Plus de 300 femmes activistes et leaders communautaires venues d’environ 22 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre ont manifesté, mercredi à Saly (Mbour Ouest), pour une meilleure prise en compte des aspirations des peuples africains à la 29ème conférence des parties sur le climat, a constaté l’APS.
‘’D’ici quelques jours, on va tenir la COP-29. Malheureusement dans cette rencontre ce sont les chefs d’État qui participent pour prendre des décisions sur la régularisation de l’environnement, alors que les impactés, les plus vulnérables ne sont pas conviés et parmi eux les femmes et les jeunes”, a dit Fatou Samba vice-présidente de l’ONG Synergie de lumière pour le développement.
C’est pourquoi, a t-elle ajouté, ”au Sénégal, nous avons décidé de tenir une contre COP pour faire connaître nos doléances comme les pays le feront à Azerbaïdjan”.
Mme Samba prenait part à la marche pacifique ‘’pour la justice climatique en faveurs des peuples impactés” initiée par les femmes activistes et leaders communautaires d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
La Conférence 2024 sur les changements climatiques ou encore COP 29 se déroulera du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou, la capitale Azerbaïdjan est une initiative de l’organisation des Nations unies.
‘’En Afrique, il y a beaucoup d’injustice que vivent les communautés. C’est pourquoi nous avons initié au Sénégal, cette marche pacifique pour attirer l’attention du monde entier sur les problèmes que vivent les femmes d’Afrique’’, a-t-elle poursuivi.
Au terme de cette marche pacifique un mémorandum a été transmis aux autorités préfectorales de Mbour.
‘’Le réchauffement climatique est un phénomène mondial malheureusement’’, a fait remarquer Babacar Dièye, l’adjoint au préfet de Mbour, soulignant que ”l’Afrique fait partie des continents qui subissent le plus les conséquences désastreuses” de ce phénomène de réchauffement.
”Au Sénégal, le gouvernement s’est toujours engagé à lutter contre le réchauffement climatique à travers plusieurs protocoles qui ont été signés. Et au niveau local, la préfecture s’est engagée à soutenir les associations qui œuvrent pour la protection de la planète”, a rappelé M. Dièye.