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26 novembre 2024
Sports
«UN REVE POUR NOUS D’AFFRONTERLE SENEGAL A LA CAN»
Présent en observateur au stade Bollaert de Lens pour le match amical Sénégal – Cameroun lundi (1-0), le sélectionneur de la Gambie Tom Saintfiet s’est confié au micro d’Afrik-Foot.com sur la poule de « la mort » dans laquelle est logée la Gambie à la CAN
Présent en observateur au stade Bollaert de Lens pour le match amical Sénégal – Cameroun lundi (1-0), le sélectionneur de la Gambie Tom Saintfiet s’est confié au micro d’Afrik-Foot.com sur la poule de « la mort » dans laquelle est logée la Gambie à la CAN 2023. Le sélectionneur belge des Scorpions espère créer la sensation malgré la qualité de ce groupe. Saintfiet trépigne d’impatience d’affronter le Sénégal, champion d’Afrique en titre et voisin de la Gambie.
Coach, vous êtes venu observer le Sénégal et le Cameroun. Deux équipes qui partagent la même poule que la Gambie à la prochaine CAN (plus la Guinée). Comment voyez-vous ce groupe ?
C’est une poule de la mort clairement. Avec le champion d’Afrique, notre frère le Sénégal, avec le Cameroun, longtemps un géant du continent et qui était demi-finaliste de la dernière CAN. Ces deux pays ont disputé la Coupe du monde en 2022. Et puis la Guinée, une équipe très forte. Un groupe avec 4 équipes qui ont joué la dernière CAN et qui ont franchi le premier tour au minimum. Un huitième de finaliste, un quart de finaliste, un demi-finaliste et le champion. Cette poule est très difficile.
Quelles sont vos ambitions dans cette CAN après avoir atteint les quarts de finale en 2022 ?
On a encore deux mois. La préparation va commencer. On a deux matchs de qualification à la Coupe du monde en novembre. On veut se qualifier pour le 2ème tour. On est les underdogs (outsider), les plus petits dans cette poule mais notre qualité c’est notre capacité à créer la surprise dans les grands tournois contre les grandes équipes. Le Sénégal et le Cameroun sont les grands favoris. Mais il y a toujours la possibilité de franchir ce premier tour comme un des meilleurs 3èmes. On fera tout pour prendre des points. Mais nous ne sommes vraiment pas les favoris. J’ai confiance en mon équipe. Nous n’avons peur de personne. On a beaucoup de respect pour nos trois adversaires mais on va tout faire pour aller au 2ème tour.
“ÇA FAIT 5 ANS QUE TOUT LE MONDE ME DEMANDE QUAND ON VA AFFRONTER LE SENEGAL”
Comment jugez-vous cette équipe du Sénégal et avez-vous décelé ses points forts et ses points faibles ?
(Rires) Le Sénégal n’a pas beaucoup de points faibles. Ils sont champions d’Afrique, une des meilleures équipes du monde. Par contre, ils ont beaucoup de points forts sur le plan offensif. Physiquement très fort, avec des joueurs avec des qualités extraordinaires. Ce sera un match très difficile pour nous.
Quel est le niveau de motivation de votre groupe pour disputer ce derby face au Sénégal ?
Affronter le Sénégal à la CAN est un rêve pour tous les Gambiens. Ça fait 5 ans que je suis en Gambie et tout le monde me demande quand est-ce qu’on va affronter le Sénégal. Sur la motivation de mes joueurs, je n’aurai aucun travail à faire parce qu’ils sont tous motivés. Mais depuis 1980, la Gambie n’a plus battu le Sénégal. On doit plus travailler sur la tactique, créer la surprise dans ce match et essayer de prendre un point et pourquoi pas la victoire. Mais c’est un rêve pour nous de jouer contre le Sénégal, grand favori de la compétition.
COUPE DU MONDE U17 DE FOOTBALL INDONESIE 2023, LES LIONS OFFICIELLEMENT EN MISSION
L’équipe nationale du Sénégal des moins de 17 ans (U17) est en partance pour l’Indonésie où elle doit prendre part à la Coupe du monde de la catégorie prévue du 10 novembre au 2 décembre 2023.
L’équipe nationale du Sénégal des moins de 17 ans (U17) est en partance pour l’Indonésie où elle doit prendre part à la Coupe du monde de la catégorie prévue du 10 novembre au 2 décembre 2023. Une compétition en direction de laquelle l’équipe a reçu, hier, le drapeau national du ministre des Sports. L’occasion pour Lat Diop de galvaniser la délégation en demandant aux joueurs de faire preuve « d’abnégation, de courage et de détermination ».
Le ministre des Sports, Lat Diop, a sacrifié, hier, mardi 17 octobre, à une tradition avec la remise du drapeau national à l’équipe nationale des moins de 17 ans (U17) qui doit prendre part, du 10 novembre au 2 décembre prochain, à la Coupe du monde de la catégorie. Une compétition prévue en Indonésie et à laquelle le Sénégal participe avec son statut de champion d’Afrique des U17. Les « Lionceaux » seront très attendus à ce tournoi où ils ont un rang et une réputation à honorer. Un enjeu mais aussi des espoirs portés en eux par le public sénégalais, mais également africain. C’est dans ce sens que le ministre a invité Amara Diouf et compagnie à en prendre conscience. « Au-delà des attentes légitimes du peuple sénégalais, vous aurez l’honneur et le privilège de représenter le continent africain », leur a lancé Lat Diop. Non sans leur signifier qu’« après les forts moments de bonheur que vous nous avez fait vivre durant la dernière édition du Championnat d’Afrique des Nations des moins de 17 ans, nous attendons que vous abordiez cette Coupe du Monde avec beaucoup plus de détermination, d’engagement et de combativité, pour porter haut le drapeau national, pendant votre séjour en Indonésie ».
L. Diop a, en outre, fait noter que l’État a fait le nécessaire pour mettre les sportifs, en particulier les poulains de Serigne Saliou Dia, dans de bonnes conditions de préparation afin qu’ils soient prêts pour la compétition. Ce qu’ont confirmé Mohammed Djibril Wade, premier vice-président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), par ailleurs président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (Lsfp), et Seydina Oumar Diagne, secrétaire général du Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss). Le premier a d’ailleurs promis au public sénégalais que « les joueurs, avec leurs entraîneurs, feront tout ce qui est possible pour revenir avec un bon résultat ».
Le capitaine d’équipe et meilleur joueur de la dernière Coupe d’Afrique, Amara Diouf, est conscient des attentes et espoirs placés en l’équipe. Il a ainsi assuré de la détermination de ses coéquipiers à répondre aux défis posés par les adversaires. Il a dit son espoir que « les résultats de la Can soient au rendez-vous à la Coupe du monde ». Il n’a pas manqué de témoigner de la bonne qualité de la préparation dont l’équipe a bénéficié en direction de cette compétition mondiale. « Nous avons eu tout ce dont nous avions besoin dans cette préparation. Bien plus que ce que nous avions fait comme mise en train avant la Can », a assuré le joueur de 15 ans.
CAN « CÔTE D’IVOIRE 2023 »
« L’État ne ménagera aucun effort pour une réussite du Sénégal », a assuré Lat Diop
L’équipe championne d’Afrique en titre se prépare à défendre son titre à Abidjan où aura lieu, du 13 janvier au 11 février 2024, la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (Can). Logés dans la poule C du tournoi en compagnie du Cameroun, de la Guinée et de la Gambie, les « Lions » sont fortement attendus pour relever le défi de la conservation de leur couronne. Dans ce combat, le processus de préparation est primordial et ils pourront compter sur le Gouvernement pour une mise en train optimale, a assuré Lat Diop, le ministre des Sports. « La préparation pour la Can a déjà démarré. Nous sollicitons l’union sacrée de tous les Sénégalais autour de l’équipe », a souligné, hier, mardi, Lat Diop, en marge de la remise du drapeau national à la sélection U17 du Sénégal en direction de la Coupe du monde de leur catégorie en Indonésie. Il a réitéré l’engagement du Gouvernement pour que les « Lions » qui doivent participer à la prochaine Can soient dans d’excellentes conditions. De ce point de vue, « toutes les dispositions sont en train d’être prises pour que le Sénégal remporte un deuxième titre continental », a-t-il assuré. Lat Diop de dire que « pour ce qui le concerne, l’État ne ménagera aucun effort pour une victoire finale de l’équipe nationale en Côte d’Ivoire ». Le nouveau patron des Sports a, du coup, renseigné que ses services vont prendre « toutes les dispositions nécessaires, en accord avec la Fédération sénégalaise de football ».
BABACAR NDIAYE SE LIVRE
Dans cet entretien accordé à un groupe de médias dont IGFM, pour faire le bilan de la saison, le président de la Fédération sénégalaise de basket-ball, Me Babacar Ndiaye, s’est aussi exprimé sur plusieurs sujets : l’Afrobasket 2025, ses chantiers
Dans cet entretien accordé à un groupe de médias dont IGFM, pour faire le bilan de la saison, le président de la Fédération sénégalaise de basket-ball, Me Babacar Ndiaye, s’est aussi exprimé sur plusieurs sujets : l’Afrobasket 2025, ses chantiers, le futur coach des Lionnes…
Afrobasket masculin 2025
Personnellement, cela m’intéresse. Maintenant, je l’ai évoqué de façon informelle lors de la venue du nouveau ministre des Sports à Marius Ndiaye. On fera une correspondance officielle en transmettant le cahier de charge. La seule difficulté c’est les droits d’organisation (1,5 million de dollars). Avec 2 milliards FCfa, on peut l’organiser. Bien entendu, une bonne partie sera financée par les sponsors. »
Chantiers
« C’est d’abord l’organisation de l’Afrobasket masculin 2025, la reconquête du titre chez les garçons, la qualification aux JO de Paris 2024 avec les filles… Chez les U18, il faudra se qualifier pour la Coupe du monde U19. Il y a aussi la professionnalisation en trouvant un championnat d’élite de 8 équipes. Pour cela, il faut des équipes avec des moyens. La petite catégorie fait partie des priorités. Pour les aspects matériels, on va louer un siège. Ensuite, on fera une demande de bail à l’Etat avant de pouvoir construire. Il faut aider nos entraîneurs à se perfectionner. Je pense à Mamadou Guèye « Pabi », Sir Parfait Adjuvon, Madiène Fall, Birahim Gaye, Mouhamed Sène pour ne citer que ceux-là. Il y a plusieurs techniciens qu’il faut encadrer afin qu’ils puissent progresser. »
Coach des Lionnes
« Ce n’est pas encore déterminé. Aujourd’hui, la priorité c’est la signature de l’arrêté sur la nomination de Raoul Toupane. Dès que ce sera officiel, on va voir avec lui. C’est lui qui a la primauté de donner le nom. Il y a des demandes qui ont été transmises au DTN. En tout cas, l’objectif, c’est d’avoir un entraîneur capable de réaliser un holdup au TQO contre le Nigéria. Les USA et la Belgique partent favoris. Il restera une place entre les deux pays puis les USA sont déjà qualifiés, la Belgique est championne d’Europe. Il faut voir aussi la possibilité d’organiser un camp en Europe au mois de décembre puisqu’il y aura une trêve. La Fédération prendra en charge l’hébergement et permettre au nouvel entraîneur d’avoir un groupe et mettre en place sa stratégie. »
TQO masculin…
« L’objectif était de se qualifier au Mondial. On l’a raté pour plusieurs raisons. La seule fois où on a eu la meilleure équipe possible, c’était à Monastir avec trois victoires. Il y a le point du règlement qui a fait que le Cap-Vert s’est qualifié. Ça donne de l’espoir car l’équipe qui était à Lagos, si on y ajoute Mbaye Ndiaye, Khalifa Diop. En plus de la naturalisation d’un joueur de niveau international, cela peut donner une très bonne équipe. Maintenant, il y a le Sud Soudan, la Côte d’Ivoire, le Nigéria. Lors des deux derniers Afrobasket, on a été 3ème (2017 et 2021). Cela veut dire qu’on a le niveau. En 2009, on n’est même pas passé au second tour. Aujourd’hui, le minimum c’est qu’on sait qu’on va jouer les demi-finales sans difficulté majeur. Je l’ai dit aux joueurs. Il y a un effort supplémentaire à faire en termes de fighting, de motivation. J’ai perdu trois demi-finales en Afrobasket masculin. Cela fait partie des regrets. C’est pourquoi je dis qu’il faut un effort supplémentaire à faire. »
Administration (com, marketing), siège
« On va déménager au plus tard au mois de janvier. Je suis satisfait du travail de la commission marketing. On a amassé beaucoup de millions. Je n’ai pas les chiffres en tête mais on a pu enrôler des sponsors comme la BSIC, AIBD, LONASE, Orange, entre autres… Je crois qu’il y a une nette amélioration. La communication a aussi fait des efforts. On a bien communiqué pendant l’Afrobasket même s’il faudra faire des efforts. »
Le choix de Raul Toupane comme DTN
« Raoul Toupane s’y connait et il a les compétences et le profil du poste. C’est un homme avec qui il est facile de travailler. Toutes ces raisons ont fait que je ne suis pas allé chercher très loin quand le DTN Moustapha Gaye est parti. La meilleure solution, c’était de continuer avec Raoul puisqu’il s’entend bien avec les coachs de l’équipe nationale. Ce sont des missions classiques: développer et promouvoir notre discipline. Maintenant, il faut plus qu’ilsoit là que pour les équipes nationales, mais pour développer la petite catégorie, la mise place d’équipes régionales et autres. Cependant, il est partie intégrante du bon fonctionnement des équipes nationales. C’est le haut niveau et cela fait partie des missions. »
SADIO MANE MAGNIFIE LE JEU DES LIONS
Après la victoire des lions sur le Cameroun, les coéquipiers du capitaine Kalidou Koulibaly ont produit un jeu attrayant. Cette prestation n’est pas passée inaperçue par Sadio Mane qui a magnifié le jeu des Lions.
Les Lions du Sénégal ont battu, avant-hier, au stade Bollaert de Lens les Lions indomptables du Cameroun sur le plus petit des scores (1-0). A cette occasion, les coéquipiers du capitaine Kalidou Koulibaly ont produit un jeu attrayant. Cette prestation n’est pas passée inaperçue par Sadio Mane qui a magnifié le jeu des Lions.
Maintenant les Lions jouent et gagnent. Pendant très longtemps, les férus du ballon rond ont toujours critiqué leur jeu. Ce, en dépit du fait qu’ils gagnaient. Aujourd’hui, ils jouent au football à travers un jeu attrayant qui respecte toutefois les consignes tactiques. Quelques années auparavant, le Sénégal avait une sélection de joueurs talentueux incapables de produire plusieurs passes qui aboutissaient à une action de but.
Avec cette équipe, Aliou Cissé et ses poulains ont un vécu. Depuis plusieurs années, la base de l’équipe joue ensemble et a participé à toutes les grandes compétitions en Afrique et dans
le monde. A Lens et face à une redoutable équipe camerounaise, les Lions ont fait le jeu. Ce qui a attiré l’attention de Sadio Mane qui, au sortir de la rencontre, n’a pas manqué de magnifier le jeu produit par les siens. « On s’est bien senti. Je pense que ça se voit sur le terrain. On a eu une bonne semaine de préparation. On s’est très bien préparé et je pense que sur le terrain, il y avait une bonne fluidité dans le jeu … On a eu ce qu’on voulait. Dans l’ensemble, je pense qu’on a bien joué, on a eu pas mal d’occasions. On mérite notre victoire », a révélé l’international sénégalais d’Al Nassr.
Certes cette victoire permet aux Lions de se ressaisir et d’avoir un ascendant psychologique sur leur adversaire qu’ils doivent rencontrer en poule à quelques mois de l’ouverture de la CAN en Côte d’Ivoire. Les matchs des Lions de la Teranga et ceux dits Indomptables se sont terminés dans la plupart du temps par une histoire de pénalty. On se rappelle la finale de 2002 où Aliou Cissé, l’actuel coach, avait raté le penalty de la victoire. De même en 2017, lors de la qualification en demi-finale, Sadio Mane avait manqué le penalty de la qualification.
Forcément avant hier au stade Bollaert de Lens, au moment de tirer le penalty contre le portier Onana, cela a réveillé des souvenirs. Mais ce moment douloureux pour le joueur et pour le douzième Gainde appartiennent au passé. «Non. On n’oublie pas, mais on essaie de tirer des leçons. C’est ce que j’ai fait, du coup je n’ai pas tremblé « a précisé Sadio Mane.
KREPIN DIATTA, LE COUTEAU SUISSE AIGUISE DE CISSE
Titulaire au poste de piston droit, Krépin Diatta a été l’un des tous meilleurs joueurs sur la pelouse du Stade Bolaert-Delelis lundi soir face au Cameroun (1-0). Apprécié d’Aliou Cissé, le pensionnaire de l’AS Monaco est bien plus qu’un simple couteau su
Titulaire au poste de piston droit, Krépin Diatta a été l’un des tous meilleurs joueurs sur la pelouse du Stade Bolaert-Delelis lundi soir face au Cameroun (1-0). Apprécié d’Aliou Cissé, le pensionnaire de l’AS Monaco est bien plus qu’un simple couteau suisse.
Pendant très longtemps, il a été l’un des plus grands chouchous des supporters de l’Equipe Nationale du Sénégal, quand bien même il jouait encore en petite catégorie. Mais depuis sa Coupe du Monde 2022, voire même un peu avant le voyage au Qatar, lors des matchs de préparation, il était devenu la cible préférée de certains, et pas dans le bon sens de l’expression. Ses bouts de matchs face au Mozambique, contre le Brésil ou encore contre l’Algérie ont même suscité beaucoup de critiques.
Krépin en piston, un choix payant
Mais, fort heureusement, à l’aube d’une nouvelle Coupe d’Afrique des Nations, une CAN 2023 en Côte d’Ivoire qui ne sera nullement pas comme les précédentes pour les Lions, on retrouve le Krépin Diatta d’il y a deux ou trois ans. Face au Cameroun en match amical à Lens ce lundi, le sociétaire de l’AS Monaco a crevé l’écran. Tout en puissance. Dans une position hybride, au poste de piston droit. Une nouvelle idée sortie de sa boîte par Aliou Cissé pour surprendre son homologue camerounais Rigobert Song. Dans cette victoire sénégalaise sur la plus des marges grâce à un but sur penalty de Sadio Mané, il a été difficile de trouver L’HOMME DU MATCH (voir notes des Lions), tant la plupart des joueurs sénégalais ont été au diapason. Toutefois, force est de constater que celui qui, auparavant, a pas mal été baladé dans plusieurs autres postes en Equipe Nationale a été impressionnant. Par ses projections. Mais pas seulement. Par sa discipline tactique. Ses replis défensifs. Sa polyvalence. Sa combattivité. Sa solidité dans les duels. Bref, autant d’arguments qui lui devraient permettre de regagner le cœur des supporters.
Apprécié par Aliou Cissé
Milieu offensif, milieu central ou meneur de jeu à son arrivée en Equipe Nationale, Krépin Diatta a au fur et à mesure été repositionné au poste d’ailier droit et a même, parfois, occupé le flanc gauche, comme à la Coupe du Monde, face au Qatar. Cette faculté à occuper différents postes mais surtout son état d’esprit exemplaire ont fait de lui un élément incontournable de la Tanière sous l’ère Aliou Cissé. Mise à part pendant sa grave blessure en 2022, Krepinho est de tous les rassemblements depuis qu’il a rejoint la sélection en mars 2019. Même quand il était en difficulté, que ce soit au Club Bruges ou à l’AS Monaco, le sélectionneur lui a constamment maintenu sa confiance et a fait de luises principaux cadres pour ne pas dire tout simplement « chouchous ». Et après ces qualités aperçues contre le Cameroun, Krépin Diatta pourrait inciter Aliou Cissé à se tourner le plus souvent vers un schéma tactique avec des pistons. Mais il faudra tout de même surveiller de plus près les prestations du joueur en Principauté. Car il devrait forcément batailler pour être régulier dans les choix d’Adi Hütter, l’entraîneur de l’ASM qui connaît aussi ses qualités de piston.
« NOUS SOMMES CONSCIENTS D’AVOIR UNE CARTE A JOUER »
Le sélectionneur des U-17 du Sénégal, vainqueur de la coupe d’Afrique des nations, Serigne Saliou Dia, a évoqué les ambitions de son équipe pour cette Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Indonésie 2023, aura lieu du 10 novembre au 2 décembre.
Le sélectionneur des U-17 du Sénégal, vainqueur de la coupe d’Afrique des nations, Serigne Saliou Dia, a évoqué les ambitions de son équipe pour cette Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Indonésie 2023, aura lieu du 10 novembre au 2 décembre. Le technicien sénégalais qui s’est entretenu avec le site de la Fifa soutient qu’il est conscient «d’avoir une carte à jouer». Rappelons que le Sénégal est logé dans le Groupe D avec le Japon, l’Argentine et la Pologne.
Formateur dans l’âme, Serigne Saliou Dia est un entraîneur qui met la notion de plaisir au centre de sa tactique. À la tête des Lionceaux depuis 2021, l’ancien éducateur de l’Aspire est un homme heureux et fier de sa sélection, championne d’Afrique U-17 depuis mai dernier. Une quête impulsée par l’homme qui a su s’entourer des meilleurs éléments du pays : Sérigné Diouf, Mamadou Lamine Sadio ou encore Amara Diouf. Une brillante génération de Lionceaux dotée d’un appétit de loup qui s’attaque à un nouveau défi : celui de la Coupe du Monde U-17 de la FIFA, Indonésie 2023™. Conscient du talent de ses protégés, Sérigné Saliou Dia veut marquer de son empreinte cette compétition qu’il affectionne tant.
FIFA : Quelles sont vos impressions sur le Groupe D dans lequel figure le Sénégal avec le Japon, la Pologne et l’Argentine ?
Serigne Saliou Dia : C’est un groupe très relevé. En passant au crible chacune de ces sélections, nous constatons que l’Argentine a atteint la demi-finale de la compétition à plusieurs reprises. Nous allons donc affronter un habitué du tournoi. De notre côté, nous avons une histoire assez récente avec la Coupe du Monde U-17. Grâce à ce genre de tournoi, nous allons gagner en expérience. Une expérience qui sera précieuse pour les joueurs quand ils seront chez les U-20, les U-23 et les seniors. Nous voulons que nos jeunes y poursuivent leur apprentissage du football.
Quelles sont les ambitions du Sénégal pour sa deuxième Coupe du Monde U-17 de la FIFA™ ?
Nous sommes conscients que nous avons une carte à jouer. Tout d’abord, il va falloir rester concentré, bien gérer les matches de la phase de groupes puis se qualifier pour les rencontres à élimination directe. Nous allons prendre les matches les uns après les autres. Dans notre esprit, nous allons aborder chaque rencontre comme une finale, et faire mieux qu’en 2019 où le Sénégal avait atteint les huitièmes de finale. On vous a connu à l’Aspire où vous étiez l’un des formateurs du club.
Qu’inculquez-vous à ces jeunes footballeurs de la sélection U-17 ?
Ce sont des footballeurs qui ont vraiment envie d’apprendre et de réussir, ce qui nous facilite le travail. On essaie de tirer le maximum d’eux. Notre but est de les rendre les plus professionnels possible, sur le terrain ou en dehors. Je suis très exigeant et ambitieux avec eux, car je crois en eux. Et je prends également du plaisir à les aider à grandir et à les voir évoluer en tant que footballeur.
Le capitaine de votre sélection, Amara Diouf, a honoré sa première cape avec les seniors à 15 ans, en septembre dernier. Comment jugez-vous son entrée face au Rwanda?
J’étais très heureux. Il est dans une excellente dynamique et il veut marquer l’histoire du football sénégalais. Il a coché plusieurs cases : meilleur buteur lors de la Coupe d’Afrique des Nations U-17 de la CAF, plus jeune joueur à avoir porté la tunique des Lions. Son entrée lors de ce match a été très positive, il a même failli marquer un but. Sur le plan national et continental, Amara montre que la valeur n’attend pas le nombre des années. J’espère que ses performances vont motiver les millions de jeunes sénégalais qui sont aussi talentueux que lui et qui veulent intégrer l’équipe nationale.
On ne cesse de le dire, le football sénégalais surfe sur une belle vague de succès. Vous êtes champions d’Afrique U-17. Le fait de vous présenter au Mondial U-17 avec ce statut engendre-t-il une pression particulière ?
On n’a aucune pression particulière. En tant que tacticien, ce statut n’est pas lourd à porter. Au contraire, c’est un rêve d’arriver à la Coupe du Monde en étant champion d’Afrique. Je pense que lorsque vous avez l’opportunité de participer à cette compétition, l’essentiel est de prendre du plaisir et de progresser. Donc, on ne se met aucune pression, cela n’est pas dans notre caractère. Nous avons juste pour objectif de défendre fièrement les couleurs de notre cher pays. Le Sénégal n’est plus à présenter en termes de performances footballistiques. En tant qu’ambassadeurs de cette nation, nous devons répondre aux valeurs de notre sélection et ce sans pression.
Que représente cette Coupe du Monde U-17 à vos yeux ?
Nous allons construire des moments inoubliables qui seront gravés à jamais dans la mémoire des garçons et dans la mienne. On va gagner en expérience, ce qui nous servira pour la suite de nos carrières respectives. Cette édition 2023 est importante pour nous en tant qu’acteurs mais elle l’est également pour le peuple sénégalais qui s’est pris d’affection pour cette génération U-17.
Le Mondial U-17 réussit très bien aux équipes africaines. Et si le Sénégal remportait le trophée ?
(Rires) On va y aller mollo-mollo (sic). C’est vrai que le Nigeria a marqué l’histoire de cette compétition, avec ses cinq titres remportés. Maintenant, nous, si on peut faire pareil, on ne va pas s’en priver. En restant dans notre dynamique actuelle, on peut faire de grandes choses.
AMARA DIOUF ET SES COEQUIPIERS ONT REÇU LE DRAPEAU NATIONAL
Les autorités sportives sénégalaises dirigées par le ministre des Sports ont accueilli l’équipe nationale des moins de 17 ans et ont remis le drapeau national à Amara Diouf et ses coéquipiers en partance pour le mondial
Dans la matinée de ce mardi, les autorités sportives sénégalaises dirigées par le ministre des Sports ont accueilli l’équipe nationale des moins de 17 ans et ont remis le drapeau national à Amara Diouf et ses coéquipiers en partance pour le mondial.
L’équipe nationale du Sénégal U17 s’apprête à partir pour un stage de préparation en Turquie, en vue de participer à la prochaine Coupe du monde dans cette catégorie, qui se tiendra en Indonésie du 10 novembre au 2 décembre 2023. Avant cette échéance, le capitaine sénégalais Amara Traoré et ses coéquipiers ont pris part, ce mardi matin, à la traditionnelle cérémonie de remise du drapeau au ministère des Sports.
À cette occasion, le nouveau ministre des Sports, Lat Diop, a remis le fanion à l’attaquant sénégalais, qui a également été désigné meilleur joueur de la dernière Coupe d’Afrique de la même catégorie remportée par le Sénégal. Les Lionceaux, emmenés par Sérigne Saliou Dia, sont dans le groupe D et affronteront le Japon, la Pologne et l’Argentine en phase de groupes. L’équipe championne d’Afrique en titre visera à faire mieux que lors de la première participation du Sénégal dans cette compétition où il a été éliminé en huitièmes de finale par l’Espagne (2-1).
«IL Y A DES CHOSES A PARFAIRE»
Une victoire qui fait du bien. On l’a senti hier, mardi, après la victoire des Lions du Sénégal sur le Cameroun. Aliou Cissé a débarqué en conférence de presse le sourire aux lèvres, souvent taquin, décontracté.
Recueillis par Abdoulaye THIAM (Envoyé Spécial) |
Publication 17/10/2023
Une victoire qui fait du bien. On l’a senti hier, mardi, après la victoire des Lions du Sénégal sur le Cameroun. Aliou Cissé a débarqué en conférence de presse le sourire aux lèvres, souvent taquin, décontracté. Mais le sélectionneur des Lions qui avait besoin de victoire après la défaite de Dakar face à l’ogre algérien, a refusé de tomber dans l’euphorie. Selon lui, il reste «encore des choses à parfaire» pour espérer monter sur la plus haute marche du podium au soir du 11 février 2024 à Abidjan.
Quels enseignements tirez-vous de cette confrontation que votre équipe a finalement remportée ?
Les enseignements, c’est que nous sortons d’une défaite et il était important pour nous de réagir. Beaucoup de gens nous considèrent, et nous aussi, on se considère comme une grande équipe et une grande équipe ne perd pas deux fois de suite. Aujourd’hui, je tiens vraiment à féliciter l’attitude de mes joueurs, leur comportement. Nous aussi de notre côté, nous avons eu quelques absents comme Pape Gueye et d’autres garçons. Mais comme je disais, ça reste un match de préparation quoique que le contenu soit quand même très intéressant. On a bien débuté le match, la philosophie de jeu qu’on a mise en place a été bien respectée et bien adoptée. On s’est créé pas mal d’occasions et on pouvait être plus efficace offensivement. Mais je pense que c’est un axe de travail. C’est un match qui a été travaillé sur tous les plans. Tactiquement et mentalement. Le contenu est bon face à une grosse écurie d’Afrique. Donc il y aura un deuxième match qui sera officiel à la Can. Mais comme vous le savez, entre octobre et janvier, il peut se passer beaucoup de choses. Nous sommes très satisfaits de cette victoire car ça nous permet d’être en confiance afin de bien préparer les deux matches des éliminatoires de la Coupe du monde. C’est notre dernier match de préparation. Maintenant, il y aura les matches officiels et la Can qui sont devant nous. L’équipe du Cameroun était un peu attentiste en première période.
Avez-vous obtenu ce que vous voulez dans ce match ?
Je suis très satisfait de mes joueurs. J’aime la mentalité de ce groupe-là. Notre projet est collectif, et comme vous le voyez, on arrive aujourd’hui à jouer collectivement et à mettre les individualités au service de ce collectif-là. A la fin, les individualités marquent et nous font gagner. Nous sommes tout de même conscients qu’il y a des choses à parfaire. C’est difficile d’atteindre la perfection, mais c’est ce que nous cherchons tout le temps, à chaque sortie de l’équipe nationale. Donc, ça reste un match de préparation, dans l’ensemble on est content de ce qu’ont produit les garçons. Après, le Cameroun attentiste, je ne crois pas. La Cameroun est resté le Cameroun, on a su les priver le ballon en première période et les éloigner des contacts et duels. Le sport est un jeu de duels mais surtout pour ceux qui défendent. Notre objectif était de jouer vite, jouer dans les intervalles et passer à l’intérieur pour trouver les extérieurs face à un bloc bien compact, bien dense. On disait qu’on avait des problèmes avec les blocs bas mais maintenant petit à petit, on est en train de trouver des solutions.
Qu’avez-vous pensé de la prestation de vos joueurs cadres qui sont partis en Arabie Saoudite ?
Je suis satisfait de cette victoire car ces garçons ont été au rendez-vous durant ce match-là, car c’est grâce à eux qu’on a gagné. Sadio qui a marqué, Koulibaly qui a été costaud, Edouard dans les buts et Habib Diallo qui a beaucoup travaillé pour l’équipe. Maintenant, il faut continuer à travailler et les garçons sont conscients de cela. Ils savent que ce sera une Can difficile, donc il faut qu’avec leurs clubs, ils continuent à mettre encore plus d’intensité et nous revenir dans les meilleures conditions. En tout cas, on est satisfait de ce qu’ils sont en train de faire.
Pensez-vous avoir des arguments pour gagner à nouveau en Côte d’Ivoire ?
Gagner en Côte d’Ivoire c’est ce que nous désirons. Quand on a perdu le match contre l’Algérie, beaucoup ont commencé à douter de nous en pensant que notre dynamique a été freinée par une équipe qui a l’habitude de nous battre. Mais comme je dis, ces matches amicaux doivent nous permettre de changer de stratégie et d’essayer d’autres joueurs. Ça fait depuis 9 ans que je suis ici, la plupart des matches amicaux qu’on joue, on les perd parce que c’est justement l’occasion pour moi de tourner et donner la possibilité à d’autres joueurs de s’exprimer. C’est ce qu’on a fait aujourd’hui. On travaille pour faire partie des meilleures équipes du monde. On sait qu’il y a beaucoup de choses à améliorer. On est sur le bon chemin, la mentalité est bonne. Les garçons adhèrent à ce que nous leur proposons. On est en train de toucher quelque chose et il faut continuer sur cette lancée.
LES LIONS DOMPTENT LES INDOMPTABLES
Le Sénégal était d’un cran supérieur au Cameroun hier, mardi, au stade Bollaert de Lens. Les Lions du pays de la Teranga ont littéralement dominé les Lions indomptables du Cameroun dans ce duel des Lions.
(LENS, France) - Le Sénégal était d’un cran supérieur au Cameroun hier, mardi, au stade Bollaert de Lens. Les Lions du pays de la Teranga ont littéralement dominé les Lions indomptables du Cameroun dans ce duel des Lions. Sadio Mané a inscrit l’unique but du match à la 35ème minute en prenant à contre-pied Onana sur penalty
Les Lions du Sénégal se sont offert les Lions indomptables du Cameroun, littéralement dominés dans tous les compartiments de jeu. Avec un système 3-5-2, Aliou Cissé a réussi à donner du tournis à son homologue Rigobert Song qui a d’ailleurs avoué la suprématie du Sénégal surtout en première période en conférence de presse d’après match. Les débordements côté gauche et droite ont fini par payer.
Un penalty magistralement exécuté par Sadio Mané qui prend à contre-pied, Onana, à la 35eme minute. L’attaquant international sénégalais devient plus que jamais meilleur buteur de l’équipe nationale avec 38 buts en 98 sélections. Le stade Bollaert acquis à la cause des Lions visiblement bien préparés explose de joie.
Le Sénégal déroule surtout au milieu de terrain avec Nampalys Mendy et Pape Matar Sarr. Koulibaly associé à Moussa Niakhaté qui envoie Edouard Mendy au chômage. Au retour des vestiaires, le Sénégal garde le même cap. Le Cameroun tente de se rebiffer, mais les Lions continuent à exercer leur suprématie surtout sur les flancs, avec un virevoltant Ismaila Sarr qui va même se payer le luxe de rater la balle du 2-0. Aliou Cissé procède à des changements avec les entrées de Pathé Cissé, Idrissa Gana Gueye, Illiman Ndiaye qui prouvent que le Sénégal peut compter sur une bonne réserve sur son banc.
Les Lions quittent Bollaert, la tête haute après la défaite face à l’Algérie à Diamniadio. Focus désormais sur les matchs Sénégal -Soudan et Togo -Sénégal comptant pour les qualifications à la coupe du monde United2026 au mois de novembre prochain. Ce, en attendant la deuxième manche entre Lions indomptables et Lions du Sénégal qui s’annonce aussi houleuse le 17 janvier prochain au stade Charles Konan Bany de Yamoussoukro.
BRUXELLES : LE MATCH BELGIQUE-SUÈDE INTERROMPU SUITE À UN ATTENTAT
L'UEFA a annoncé que la rencontre avait été arrêtée à la mi-temps, avec un score de 1-1, en raison de cet acte de violence qui a coûté la vie à deux personnes
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 16/10/2023
Lundi soir, un attentat terroriste a secoué la capitale belge, Bruxelles, entraînant l'interruption définitive du match de qualification à l'Euro-2024 entre la Belgique et la Suède. L'UEFA a annoncé que le match avait été arrêté à la mi-temps, avec un score de 1-1, en raison de cet acte de violence qui a coûté la vie à deux personnes. Les autorités locales ont qualifié cet attentat de "terroriste", et le suspect était toujours en fuite en fin de soirée.
L'instance européenne du football a pris cette décision après des consultations avec les deux équipes et les autorités policières locales. "À la suite d'un attentat présumé terroriste à Bruxelles ce soir, il a été décidé [...] que le match de qualifications à l'Euro-2024 entre la Belgique et la Suède soit arrêté", a déclaré l'UEFA sur son compte Twitter.
La Fédération suédoise de football a également réagi à la situation, informant que la police belge avait demandé aux supporters de rester à l'intérieur du stade pour des raisons de sécurité. Une atmosphère de peur et d'incertitude a envahi le stade du Roi Baudouin, où se déroulait le match du groupe F des qualifications.
Les deux équipes ont rejoint les vestiaires à la mi-temps, avec un score égal de 1-1. Cependant, en raison de l'attentat, elles n'ont pas repris le jeu et ne sont pas revenues sur la pelouse. Les joueurs, les entraîneurs et les spectateurs ont été confrontés à une situation difficile, où le sport s'est retrouvé brutalement interrompu par des actes de violence.