En marge de la journée de prières des anciens du Jaraaf, samedi dernier, le président Cheikh Seck s’est prêté aux questions des journalistes. Il a évoqué le manque de moyens des clubs au point que des pays comme la Guinée, le Mali ou le Rwanda viennent « chiper » les joueurs pour leur championnat à 2000 dollars. Il impute cette situation au manque de soutien de l’Etat et le déficit de sponsors, faisant que les clubs sénégalais ne peuvent plus retenir leurs joueurs.
Président, que retenez-vous de la journée de prières?
C’est une journée mémorable pour l’ensemble des clubs, supporters, dirigeants et je ne m’attendais pas à trouver autant de monde. J’ai gagné une coupe d’Afrique aujourd’hui en leur compagnie. Wagane Diouf, le Grand Serigne de Dakar Abdoulaye Matar Diop, Nguirane Ndoye et tant d’autres personnalités étaient présents. Le vice-président Djibril Wade est venu en plus de représentants de clubs. Nous ne sommes pas en guerre, on est en compétition. D’ailleurs, nous sommes tous des sénégalais. En ce sens, on doit faire des efforts. On ne doit pas voir dans les matchs Jaraaf / Pikine, des gens qui se battent comme des chiffonniers. Jaraaf / Tengueth, des gens qui cassent les bus de Jaraaf. Je rêve d’un jour où les supporters de Jaraaf/ Pikine seront dans la même tribune, portant les mêmes couleurs. On doit arriver à ce niveau. Les dirigeants doivent faire ce travail, ils ne doivent pas monter les supporters. Ce n’est pas bien. Il faut que les gens se rectifient pour qu’ils ne vivent pas de graves problèmes. L’année dernière, j’avais invité le président des supporters de Pikine et les supporters pour qu’on discute ensemble. Ce sont les gens de Médina qui sont partis vivre à Pikine. J’ai de la famille à Pikine. Il faut qu’on dépasse cet esprit de guerre. Le football est d’abord un jeu.
Jaraaf doit prendre part à la coupe Caf, comment se passent les préparatifs ?
Depuis 10 jours, l’équipe est prise en charge. On va essayer d’aller le plus loin possible. On a une nouvelle équipe, elle a changé de visage à 90%. On a fait un très bon recrutement pour pouvoir réaliser l’exploit.
Les clubs se plaignent souvent de ne pas être soutenus en Afrique. Qu’en est-il à votre niveau même si vous avez reçu 25 millions d’appui de la FSF.
L’Etat doit aider les clubs, surtout les clubs traditionnels qui demeurent de grandes entreprises. A notre niveau, on emploie plus de 60 personnes, y compris les joueurs. Le budget salarial est énorme à la fin du mois. Aujourd’hui, les guinéens, les maliens, les rwandais prennent nos joueurs car ils ont une subvention de leur Etat sur le plan financier. Il y a quelques années, c’était impensable qu’un sénégalais puisse quitter son club pour aller jouer à Conakry. Non seulement il y a l’Etat, mais les sponsors. C’est le cas de la Côte d’Ivoire avec Canal +. Au Sénégal, si on avait les moyens, on n’allait jamais laisser partir nos gosses pour un salaire de 2000 dollars à l’extérieur. C’est très difficile de garder une équipe, surtout les clubs traditionnels. Et dans une équipe, tout le monde n’a pas la force financière, certains ont leur expertise, chacun apporte sa contribution. Au Jaraaf, on a la chance d’assurer les dépenses. Il y a quelques jours, la FSF nous a octroyés 25 millions FCFA, mais pratiquement les 15 millions sont partis avec la prise en charge. Entre le regroupement, l’hôtel, la bouffe, c’est un geste grandiose à saluer et on remercie le président Me Senghor pour son appui très constant.
On dit que Cheikh Seck n’a pas d’adversaires, vous avez une légitimité au sein de Jaraaf. C’est également valable chez les anciens internationaux…
On est une famille. Nous ne sommes pas en compétition. On se regroupe toujours pour choisir un dirigeant. C’est ainsi que j’ai pris le club. Il n’y avait pas d’élection, rien du tout. C’est le même cas au niveau des anciens internationaux. C’est un problème de confiance. Donc, si la confiance est là, on fait un consensus autour d’une personne qui a cette légitimité. J’espère que j’ai cette légitimé qui fait que les gens pensent que je suis l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Au Jaraaf, il n’y a pas d’élection ni de tiraillement. Le secret ? Rien du tout. J’ai grandi au Jaraaf. A 10 ans, je suis rentré à l’école de Medina et je n’y suis plus sorti. Peut-être en 2 ou 3 ans lorsque je suis parti en Tunisie. Je suis vite rentré au Sénégal et j’ai été président de section, vice-président du club. Ce n’est pas un mérite que je sois là, il y a des gens qui le méritent plus que moi. Ce, à l’instar de Youssou Dial, Léonard Diagne, Saliou Seck etc. Le Jaraaf est une grande famille et on a l’habitude de se retrouver tout le temps pour discuter. Lorsque j’arrivais à la tête du club il y a 10 ans, mon objectif était d’améliorer l’état des infrastructures, d’avoir un terrain de football pour les entrainements. C’est fait !
BOCAR DIOP DOMINÉ ET ÉLIMINÉ D’ENTRÉE
Le taekwondoïste sénégalais Bocar Diop, inscrit dans la catégorie des 58 kg des combats de qualification des Jeux olympiques (JO) Paris 2024, a été dominé mercredi par le Serbe Lev Korneev, vice-champion d’Europe, vainqueur net et sans bavure...
Paris, 7 août (APS) – Le taekwondoïste sénégalais Bocar Diop, inscrit dans la catégorie des 58 kg des combats de qualification des Jeux olympiques (JO) Paris 2024, a été dominé mercredi par le Serbe Lev Korneev, vice-champion d’Europe, vainqueur net et sans bavure au bout de deux rounds.
Bocar Diop, crispé d’entrée, a perdu le premier round, 3-6, puis le deuxième, 5-0. Il n’a pu trouver la clé face à son adversaire serbe, plus petit de taille.
A 2-0 à l’issue des deux premiers rounds, l’aventure s’arrête pour Bocar Diop dont c’était la première participation aux Jeux olympiques. Il avait pourtant l’ambition de faire mieux que ses devanciers, en l’occurrence Binta Diédhiou (Pékin 2008 et Londres 2018) et Balla Dièye (Rio 2016), qui ont représenté le Sénégal dans cette discipline lors des derniers JO.
A 27 ans, l’actuel vice-champion d’Afrique de la catégorie des moins de 58 kg va désormais se projeter sur les compétitions à venir.
Les épreuves de taekwondo de JO se tiennent au Grand Palais à Paris, sous la forme d’un tournoi à élimination directe.
Les gagnants de chaque combat se qualifient pour le tour suivant et ainsi de suite jusqu’aux deux derniers vainqueurs qui s’affrontent en finale pour les médailles d’or et d’argent.
LOUIS FRANÇOIS MENDY SORT DE SA BULLE
Pas un mot. Pas une seule déclaration depuis sa brillante prestation le 4 août dernier. Louis François Mendy vise l’olympe. «Je veux être la deuxième athlète à apporter une médaille au Sénégal », aime répéter le champion d’Afrique en titre.
(PARIS, France) -Louis François Mendy redescend sur les pistes après 72 heures d’isolement pour les besoins d’une bonne préparation. Le hurdler sénégalais, champion d’Afrique en titre, va tenter de rejoindre la finale du 110 mètres prévue demain 8 août à partir de 19h 45. Après une tonitruante entrée en lice dimanche dernier, le porte- drapeau de la délégation sénégalaise va tenter de confirmer en demies ce soir (17 h 05 GMT).
Pas un mot. Pas une seule déclaration depuis sa brillante prestation le 4 août dernier. Louis François Mendy vise l’olympe. «Je veux être la deuxième athlète à apporter une médaille au Sénégal », aime répéter le champion d’Afrique en titre. Et d’ajouter, «ce n’est pas de la prétention. J’ai les moyens de le faire ».
Dimanche dernier, il avait réalisé un chrono de «ouf», avec de 13 secondes 31, sa meilleure performance de la saison. Avant que les journalistes ne rejoignent la zone mixte, la coqueluche de l’athlétisme sénégalais avait déjà quitté les lieux. Tel Usain Bolt, il avait fini de rejoindre le village olympique. Next Step, les demi-finales prévues ce soir au stade de France à partir de 17h 05 GMT. Le Sénégalais sera aligné au couloir numéro 4.
S’il a fait un faux départ aux championnats du monde d’athlétisme (19 au 27 août 2023), à Budapest, en Hongrie, le hurdler a appris à maîtriser ses courses. Aligné au couloir 9 (couloir dit aveugle), lors des séries aux JO Paris 2024, au stade de France, il a presque couru seul, ce qui confirme sa détermination. Il avait terminé premier devant le Jamaïcain Orlando Bennetto (13’’35) et le Belge Micheal Obasuyi (13’’41). Quant à l’Américain Crittenden, auteur pourtant d’un chrono de 12’’93 aussi bien sa meilleure performance de la saison et de l’année, il a terminé à la dernière place avec 18’’27 et contraint de passer par le repêchage pour composter son ticket pour les demies. Au classement général, le Sénégalais occupe la 7eme place.Les deux premiers des trois séries et les deux meilleurs temps suivants se qualifient pour la finale. A noter que le record du monde sur 110 mètres haies est détenu par l’Américain Aries Merritt (12 secondes 80) et le record olympique par le Chinois Xiang Liu (12 secondes 91).
CHEMUTAI ET CHEROTICH DÉCROCHENT L’ARGENT ET LE BRONZE AU 3 000 M STEEPLE
L’Ougandaise et la Kényane ont terminé respectivement deuxième et troisième de la finale du 3 000 mètres steeple aux Jeux olympiques de Paris 2024 remportée par la Bahreïnienne Winfred Mutile Yavi.
Dakar, 6 août (APS) – L’Ougandaise Peruth Chemutai et la Kényane Faith Cherotich ont terminé respectivement deuxième et troisième de la finale du 3 000 mètres steeple aux Jeux olympiques de Paris 2024 remportée par la Bahreïnienne Winfred Mutile Yavi.
Chemutai, championne olympique de la discipline à Tokyo 2020, va se contenter de la médaille d’argent à Paris 2024. Elle a terminé sa course avec un chrono de 8’53’’34.
Un temps qui n’a pas suffi pour lui permettre de conserver sa couronne olympique. Elle a été devancée par l’athlète Bahreïnienne d’origine kényane, de 24 ans qui décroche l’or.
Yavi a franchi la ligne d’arrivée au bout de 8’52’’76 minutes. Championne du monde de la discipline en 2023, l’athlète réalise un doublé.
Cherotich a décroché la médaille de bronze après une course de 8’55’’15 minutes.
CHEIKH GUEYE NOMMÉ ENTRAÎNEUR DU CLUB BÉNINOIS DE LOTO-POPO
Elu meilleur entraîneur du championnat du Sénégal la saison passée, il prendra officiellement ses nouvelles fonctions mercredi. Le technicien sénégalais de 47 ans, heureux de rejoindre son nouveau club, affiche déjà ses ambitions.
Dakar, 6 août (APS)- Le club de football béninois du Loto-Popo FC a officialisé, mardi, à Grand-Popo (Benin), la signature de l’ex entraîneur sénégalais du Teungueth FC, Cheikh Gueye pour les deux prochaines saisons.
Cheikh Gueye, champion du Sénégal 2023-2024, avec le club basé à Rufisque, le Teungueth FC, a démissionné du club 14 mois après son arrivée. Il était lié au club rufisquois club jusqu’en 2025.
Jouer les grands rôles et être champion du Benin
Cheikh Gueye, élu meilleur entraîneur du championnat du Sénégal la saison passée, prendra officiellement ses nouvelles fonctions mercredi. Le technicien sénégalais de 47 ans, heureux de rejoindre son nouveau club, affiche déjà ses ambitions.
‘’Mon objectif personnel est de m’affirmer comme un bon entraîneur. J’arrive au bénin avec le titre de champion du Sénégal donc l’objectif sera d’être champion avec Loto-Popo. C’est un grand club. Je suis un grand compétiteur qui souhaite continuer à rendre l’équipe plus grand et jouer les grands rôles dans le championnat béninois comme je l’ai fait au Sénégal’’, a-t-il expliqué dans un entretien avec l’APS.
Selon lui, ‘’un entraîneur aussi ce n’est pas seulement les résultats. Je dois contribuer au développement non seulement du football de Grand-Popo, mais du football béninois qui ces derniers temps, avec les efforts de ses dirigeants et l’Etat est en train de faire de bonnes choses’’.
Un Pro passionné du football à Loto-Popo
Gueye est réputé pour vivre intensément les matchs de son équipe depuis le banc de touche. Il accorde une grande importance à l’état d’esprit du groupe.
Coach, comme l’appellent ses proches, a démarré sa carrière d’entraîneur en août 2017, en Espagne.
Justement, c’est dans ce pays européens qu’il a obtenu sa licence UEFA Pro, la dernière qualification pour les entraîneurs qui aspirent à un profil international.
‘’J’ai commencé ce métier en Espagne dans des académies et clubs amateurs comme l’Atlètic Segre, le Mig Segria et le Soses CF. Ma première expérience au Sénégal, c’est durant la saison 2015-2016 avec le Guédiawaye football club’’, a-t-il dit.
Le natif de Nguekhokh (Mbour), passé par le Stade de Mbour (2019-2021, 2022-2023), l’AS Kaloum de la Guinée (2021), l’ASC Jaraaf (2021-2022) et le Teungheth FC (2023-2024), est connu pour son style de jeu espagnol, qui privilégie le contrôle du ballon et un jeu basé sur les passes courtes et précises.
Le jeune entraîneur à la carrière prometteuse a marqué son passage dans ces différents clubs. Il a conduit le club de la Médina, l’ASC Jaraaf jusqu’en quart de finale de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF).
Une belle saison qui se termine sur les chapeaux de roues
Après 14 mois passé à la tête du TFC, il a gagné trois trophées pour le club : la Coupe de la ligue, le trophée des champions et le titre de champion du Sénégal 2023/2024.
‘’Sur le plan professionnel, c’est un excellent bilan et une grande maturité. Malgré une très grande pression, j’ai pu travailler avec beaucoup de passion et de motivation pour atteindre les objectifs assignés’’, a-t-il soutenu.
Malgré cette performance, Gueye avoue avoir vécu des moments difficiles après l’élimination du club en Coupe du Sénégal. ‘’ C’était très mal d’être traité de cette manière. Mais ce n’était pas la principale cause de mon départ. Je me devais de sortir par la grande porte et avancer vers d’autres conditions beaucoup plus intéressantes”, a-t-il commenté en n’écartant pas la possibilité de redevenir un jour entraineur de Tengueth FC.
‘’Après ses résultats en peu de temps sortir par la grande porte était un fait cartésien. Et en plus, j’avais l’ambition de relever d’autres défis ailleurs’’, a-t-il martelé.
Rester au service de l’équipe locale du Sénégal
Nommé entraîneur adjoint de l’équipe du Sénégal locale, depuis mars 2024, Cheikh Gueye a assuré garder son poste et promet de rester à la disposition de la sélection.
‘’Je suis un entraîneur sénégalais qui veut toujours servir le football sénégalais, quelle que soit la sélection, donc je serais disponible tant que la direction technique comptera sur moi’’, a-t-il dit, assurant que le président de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor et son directeur technique Mayacine Mar sont au courant de son contrat au Benin.
JO PARIS 2024, CHEIKH TIDIANE DIOUF S’ARRÊTE EN DEMI-FINALE DU 400 M
L’athlète sénégalais est arrivé en sixième position de la première série des demi-finales du 400 mètres, avec un chrono de 44 secondes 94, établissant un nouveau record national sur cette distance.
Paris, 6 août (APS) – Cheikh Tidiane Diouf a battu mardi au Stade de France le record du Sénégal du 400 mètres datant de 1968, sans pour autant réussir à accéder à la finale des Jeux olympiques de Paris, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.
L’athlète sénégalais est arrivé en sixième position de la première série des demi-finales du 400 mètres, avec un chrono de 44 secondes 94, établissant un nouveau record national sur cette distance.
Le précédent était jusque-là détenu par Amadou Gako avec un chrono 45 sec 01 réalisé aux JO de 1968 alors organisés par le Mexique.
Au stade de France mardi, Cheikh Tidiane Diouf n’a pas atteint son objectif d’atteindre la finale du 400 mètres. Il s’est qualifié, lundi matin, pour les demi-finales de l’épreuve après être passé par les repêchages.
De son côté, Louis-François Mendy va tenter mercredi de valider son ticket pour la finale du 110 mètres haies des JO Paris 2024.
Le champion d’Afrique en titre a démarré ses olympiades sous les meilleures auspices dimanche en signant un chrono intéressant en 13”31.
En taekwando, Bocar Diop va disputer un combat de qualification face au serbe Lev Korneev dans la catégorie de moins de 58 kg.
Pour sa première participation, Bocar Diop veut faire mieux que ses devanciers, en l’occurrence Binta Diédhiou (Pékin 2008 et Londres 2018) et Balla Dièye (Rio 2016), qui ont représenté le Sénégal dans cette discipline lors des JO.
A 27 ans, le taekwondoïste a l’ambition de réaliser une belle performance après les mondiaux de 2023.
L'IMPRÉVIBIBLE
La pluie d'hier a perturbé la préparation des sélections nationales du Sénégal, en vue des joutes à venir. C'est ce qu'on appelle une honte. Le Stadium Marius Ndiaye a encore été envahi hier lundi par les eaux de pluie à cause de l’état défectueux du toi
iGFM (Dakar) La pluie d'hier a perturbé la préparation des sélections nationales du Sénégal, en vue des joutes à venir.
C'est ce qu'on appelle une honte. Le Stadium Marius Ndiaye a encore été envahi hier lundi par les eaux de pluie à cause de l’état défectueux du toit. Ne datant pas d'aujourd'hui, cette situation a occasionné la perturbation de la préparation des sélections nationales U18, séniors et dames. Pourtant ces équipes doivent respectivement disputer l'Afrobasket U18 (1er-14 septembre à Johannesburg), deux matchs amicaux (12-14 août à Dakar) le tournoi de pré-qualification à la Coupe du monde 2026 (19-25 août à Kigali).
Les entraînements décalés de plusieurs heures
Face à une telle situation déplorable, la Fédération sénégalaise a été contrainte de décaler les entraînements de ce jour de plusieurs heures. Les filles qui sont entrées en regroupement fermé depuis hier lundi, seront obligées de s'entraîner une seule fois mardi et mercredi, en attendant la fin des travaux du toit, entamés ce matin par la Fédération avec ses propres moyens. Du coup, les Lionnes s'entraînement finalement entre 20h-22h au lieu de 9h-11h et 18h-20h.
Pareil pour les hommes qui fouleront le parquet du stadium Marius Ndiaye qu'entre 18h-20h à cause des travaux, alors qu'hier, ils s'étaient entrainés entre 11h30-13h30. Les hommes de Desagana Diop sont à moins d'une semaine de leur match amical.
Quant aux U18 (hommes) dirigés par Parfait Adjivon, ils se contenteront de la salle d’échauffement du stadium Marius Ndiaye. Déjà hier, la séance des jeunes a été beaucoup plus perturbée par la pluie sachant que l'eau est entrée.
Tout ça à cause du toit du stadium Marius Ndiaye qui est une vraie passoire. Pourtant, cette salle a été réfectionnée en 2007 puis en 2017 mais le basket vit le même problème.
358 millions annoncés par Matar Ba depuis 2021 mais...
Il y a trois ans, l'ancien ministre des Sports, Matar Ba, annonçait, en marge de la finale de la Coupe du Sénégal 2021, la réfection de Marius Ndiaye, qu'il considère comme l’une des priorités de son département. «La réfection de Marius Ndiaye est inscrite dans le budget de 2022 et vous allez voir cela sous peu à l’Assemblée nationale. Cela fait partie des priorités du département pour accompagner le basket», avait-il rassuré. Pourtant dans le budget 2022 du ministère des Sports, voté par les députés en décembre dernier, il est précisé que «les travaux de rénovation du Stadium Marius Ndiaye vont coûter 358 millions Cfa.». Affaire à suivre...
JO PARIS 2024, BOCAR DIOP ENTRE EN LICE MERCREDI FACE À UN SERBE
Pour sa première participation, le taekwondoïste veut faire mieux que ses devanciers, en l’occurrence Binta Diédhiou (Pékin 2008 et Londres 2018) et Balla Dièye (Rio 2016), qui ont représenté le Sénégal dans cette discipline.
Le taekwondoïste Bocar Diop va disputer mercredi un combat de qualification face au serbe Lev Korneev dans la catégorie de moins de 58 kg, pour le compte des Jeux olympiques(JO) Paris 2024.
Pour sa première participation, Bocar Diop veut faire mieux que ses devanciers, en l’occurence Binta Diédhiou (Pékin 2008 et Londres 2018) et Balla Dièye (Rio 2016), qui ont représenté le Sénégal dans cette discipline lors des JO.
A 27 ans, le taekwondoïste a l’ambition de réaliser une belle performance après les mondiaux de 2023.
L’actuel vice-champion d’Afrique de la catégorie des moins de 58 kg va devoir être très concentré face au combattant serbe.
Les épreuves de taekwondo de JO se tiennent au Grand Palais à Paris, sous la forme d’un tournoi à élimination directe.
Les gagnants de chaque combat se qualifient pour le tour suivant et ainsi de suite jusqu’aux deux derniers vainqueurs qui s’affrontent en finale pour les médailles d’or et d’argent.
PARIS 2024, L’EGYPTE CHUTE EN DEMI-FINALE
L’Egypte a été éliminée, sur le score de 3 buts à 1, en demi-finale du tournoi masculin de football aux Jeux olympiques de Paris par la France qui va affronter l’Espagne en finale
Dakar, 6 août (APS) -L’Egypte a été éliminée, sur le score de 3 buts à 1, en demi-finale du tournoi masculin de football aux Jeux olympiques de Paris par la France qui va affronter l’Espagne en finale, une première depuis 40 ans pour les Bleus dans cette compétition.
La finale aura lieu, vendredi, à 16h GMT.
Comme le Maroc, l’Egypte a aussi chuté en demi-finale devant le pays hôte, la France.
Les Égyptiens ont ouvert le score à la 62e mn, grâce à Mahmoud Saber, avant que Jean-Philippe Mateta n’égalise à la 83e mn. Le joueur de Crystal Palace (Angleterre) va donner l’avantage aux siens dans la première mi-temps des prolongations (99e).
Les Pharaons d’Egypte évoluaient à 10 depuis la 92e mn, après l’expulsion d’Omar Fayed pour cumul de carton.
Le Français Michael Olise, auteur d’un grand tournoi va définitivement valider la qualification, pour les Bleus, en finale. Le nouveau spciétaire du Bayern Munich (Allemagne) qui évolue au poste d’ailier droit va inscrire du gauche le 3e but pour la France.
Les joueurs de Thierry Henry s’opposeront pour le dernier match du tournoi, à l’Espagne, 40 ans après leur dernière finale dans cette compétition. En 1984 aux JO de Los Angeles aux Etats-Unis d’Amérique, les Bleus, entrainés par Henri Michel, avaient remporté la médaille d’or devant le Brésil (2-0).
Les deux représentants africains, le Maroc et l’Egypte joueront, jeudi, pour le bronze du tournoi de football des JO de Paris.
MON OBJECTIF, C’EST DE BATTRE LE RECORD DU SENEGAL
Effacer Amadou Gakou, détenteur du record du Sénégal sur 400 mètres avec un chrono de 45 sec 01 réalisé aux Jeux olympiques 1968. C’est l’objectif que s’est fixé Cheikh Tidiane Diouf, champion d’Afrique en titre
(PARIS, France) - Effacer Amadou Gakou, détenteur du record du Sénégal sur 400 mètres avec un chrono de 45 sec 01 réalisé aux Jeux olympiques 1968. C’est l’objectif que s’est fixé Cheikh Tidiane Diouf, champion d’Afrique en titre et qui doit s’aligner ce soir en demi-finale des JO Paris 2024 au stade de France. Il a fait la confidence hier, lundi 5 août 2024, aux journalistes sénégalais au village olympique de Saint Denis.
Vous êtes passe par le repêchage pour obtenir une qualification en demi-finale ?
C’était une course difficile parce que je n’avais pas récupéré comme il le fallait après ma course du lundi. Mais Dieu merci j’y ai mis du cœur, j’ai pris la deuxième place de ma série, j’ai fait l’un des deux meilleurs temps qui donne droit à la qualification. Je suis satisfait parce que j’ai égalé mon record personnel (45’’03 secondes). Mais à vrai dire, mon objectif c’est de battre le record du Sénégal détenu par Amadou Gakou (45’’01) et qui date de longtemps (1968). J’espère pouvoir le faire lors des demi-finales de demain (ce mardi). Vous êtes passé de 45’’59, votre performance de dimanche, à 45’’03 lundi.
Qu’est-ce qui n’a pas marché lors de votre première course ?
J’avoue que j’étais plus confiant lors de la première course. Dimanche matin, quand je me suis réveillé je me sentais vraiment bien, mes jambes étaient vraiment légères, j’avais la confiance. Après dans la course j’ai connu des difficultés. D’abord, j’étais dans le couloir 1, qui est un peu difficile parce que tu es obligé de te battre pour éviter d’être largué parce le peloton devant. C’est l’effort que j’ai fourni pour être dans la vague qui m’a joué un mauvais tour car après le virage j’étais déjà fatigué. J’ai vu dans les commentaires les gens dire que j’ai abandonné à un moment, ce n’est pas ça, c’était la fatigue. Le 400 mètres est une course difficile, il faut savoir gérer. C’est pourquoi aujourd’hui (hier) lors du tour repêchage j’ai eu la bonne stratégie. J’ai bien géré la couse en sachant quand est-ce qu’il faut accélérer pour éviter d’être fatigué. Après la course de dimanche on vous a vous aller à l’infirmerie et on s’est dit que tu n’allais pas pouvoir revenir en forme lundi pour le repêchage.
Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
J’étais fatigué et en même temps j’ai eu mal au dos, du coup je suis allé voir les médecins. C’était une bonne idée puisqu’ils m’ont remis d’aplomb pour me permettre de faire ma course aujourd’hui (hier). Franchement les médecins ont fait un bon boulot.
En demi-finale vous allez avoir le même couloir (1), est-ce que ça vous inquiète ?
(Rires). Si, si. J’étais dans le même couloir, mais cette fois-ci je saurai gérer ma course. La course du repêchage m’a permis de savoir que c’est à partir du deuxième virage que je dois accélérer. Je ne ferai pas les mêmes erreurs.
Avez-vous des chances en demi-finale alors que vos adversaires sont en dessous de 455 secondes ?
Je sais que ça va être difficile de décrocher la qualification pour la finale, mais je vais me battre. Ceux qui ont fait la course sous la barre des 45 secondes peuvent venir demain et perdre en vitesse. Parfois c’est aléatoire. Parfois tu fais 44 en série et une fois en demies ou en finale tu fais 45 secondes. Je suis confiant, je vais me battre jusqu’au bout.
Les perspectives ?
On va dire que je n’ai rien fait encore parce que je suis à ma 6e année de pratique de l’athlétisme. J’ai commencé la pratique en 2018, donc j’ai encore beaucoup à apprendre. Mais là on est en compétition. L’objectif reste certes battre le record du Sénégal, mais je ne courrai pas que pour ça. Peut-être que je vais battre ce record demain (aujourd’hui). Je vais essayer de chercher et la qualification en finale des Jeux et la qualification au championnat du monde de 2025. Il faut faire un chrono de 44’’95 pour décrocher la qualification pour les mondiaux. Du coup, c’est un autre challenge que je me donne.
Pourquoi à votre avis les athlètes sénégalais peinent à battre le record du 400mètres ?
Je ne sais pas trop, mais à mon humble avis c’est parce que cette épreuve est très difficile et on a n’a beaucoup d’athlètes que se spécialisent dans ce domaine. Je suis là pour essayer de battre ce record. Le seul problème c’est que je n’ai pas commencé l’athlétisme très tôt. En plus je n’ai pas le soutien qu’il faut pour faire vraiment du haut niveau. Je n’ai pas de bourse pour aller me préparer dans les meilleurs endroits. Je suis un étudiant à l’Inseps (Institut National Supérieur de l’Education Populaire et du Sport) de Dakar. Pour préparer ces JO, il m’arrivait de venir en France pour deux mois et retourner au Sénégal pour faire mes cours, mes examens. Tout ça a été compliqué et ça n’aide pas dans la progression d’un athlète. Si je m’étais concentré que sur ma carrière d’athlète peut-être que je ferai mieux actuellement.
En 6 ans de pratique et vous voilà en demi-finale des Jeux Olympiques ?
Les gens croient difficilement que je n’ai fait que 6 ans de pratique. J’ai commencé l’athlétisme d’une bien particulière manière. C’était quand je passais le concours d’entrée à l’Inseps que le coach Pape Serigne Diène m’a détecté. Quand on faisait les 400 mètres, je portais des chaussures claquettes fermés et malgré tout j’ai claqué un chrono de 52 secondes. Les gens se demandaient si j’étais un athlète confirmé pou pas. Pape Serigne Diène m’a ainsi demandé si je voulais devenir athlète. J’ai commencé la pratique. Un mois après, j’ai arrêté. Je me disais que je n’ai pas d’avenir avec l’athlétisme. Je suis resté pratiquement toute l’année sans m’entraîner. C’est en juin que je suis revenu pour participer aux Jeux Universitaire africains de 2018. J’ai été sélectionné pour ces Jeux. J’ai pris quatrième de la finale de ces Jeux. C’est là que j’ai commencé à croire que je peux réellement faire carrière dans l’athlétisme. Je suis du village de Touly dans la commune de Keur Moussa, région de Thiès. Je jouais au football dans ma jeunesse, j’étais attaquant, excentré. Même quand j’étais au Lycée de Pout, pendant l’UASSU je faisais le triple saut. C’est comme je l’ai dit en 2018 que j’ai commencé le 400 mètres.l)