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23 novembre 2024
Sports
IL FAUT INVESTIR DANS LA PETITE CATEGORIE
Le sélectionneur de l’équipe nationale des moins de 18 ans, Sir parfait Adjivon a ratissé large pour composer un groupe d’élite à même de se montrer au prochain Afrobasket masculin prévu en début septembre en Afrique du Sud.
Le sélectionneur de l’équipe nationale des moins de 18 ans, Sir parfait Adjivon a ratissé large pour composer un groupe d’élite à même de se montrer au prochain Afrobasket masculin prévu en début septembre en Afrique du Sud. Selon le technicien sénégalais, pour assurer la relève, il faut investir dans la petite catégorie.
L’équipe nationale de basketU18 du Sénégal prépare activement l’Afrobasket de la catégorie qui va se tenir en Afrique du Sud au mois de septembre. Actuellement en regroupement, le sélectionneur Parfait Adjivon est revenu sur le planning de ses joueurs. « On prépare l’AfrobasketU18 qui se tiendra en Afrique du Sud au mois de septembre. Actuellement, on est en phase de présélection. A notre retour de Bamako et les critiques des jeunes joueurs, on a fait sortir une circulaire pour inviter tous jeunes d’envoyer leurs vidéos et papiers administratifs. C’est par là qu'on a commencé à procéder par sélection par vidéo. On avait reçu plus de 120 demandes. Mais pour aller vers l’internat, on va réduire le groupe à 18. Nous, ce qui nous intéresse, ce sont les fondamentaux On va continuer à faire une évaluation parce qu’on a programmé trois matchs amicaux», a déclaré le sélectionneur des Lionceaux du Basket. .
Depuis quelques années, le Sénégal est devenu un habitué dans les compétitions de cette catégorie, de l’avis du coach. « Le Sénégal est présent dans les compétitions internationales. Mais ce qui donne de la satisfaction, c’est que si on voit l’équipe nationale chez les garçons, ce sont des jeunes qui ont joué en U18. Ça, c’est une bonne satisfaction. Il n’y a pas d'autre choix que d’investir dans la petite catégorie », a poursuivi le coach de Duc. A quelques semaines du démarrage de cette compétition africaine, le technicien compte utiliser tous les moyens disponibles pour composer une équipe solide capable de faire la différence en Afrique du Sud. « Il y a urgence parce que le temps joue en notre défaveur. Même si on est dans l’urgence, on ne se presse pas. Il faut faire un bon choix pour être prêt lors de cette compétition », a ajouté le technicien.
Par ailleurs, il estime que les fédéraux doivent investir plus dans la petite catégorie pour assurer la relève dans les années à venir. « Préparer la relève, c’est participer aux compétitions au niveau des ligues d’abord et sur le plan international aussi. Ça ne sert à rien d’attendre que les joueurs soient en séniors pour découvrir l’équipe nationale. C’est ça la différence entre les équipes africaines et européennes ; pratiquement leur joueurs ont fait toutes les catégories. »
OPERATION DE CHARME A PARIS
Le 23 juillet dernier, Dakar 2026 a dévoilé sa devise officielle lors de la 142e Session du CIO : « l’Afrique accueille, Dakar célèbre ». Bakary Sega Bathily, directeur de l’AIPX, Baidy Agne (Président du Conseil national du Patronat) dévoilent
PARIS, France) - Le 23 juillet dernier, Dakar 2026 a dévoilé sa devise officielle lors de la 142e Session du CIO : « l’Afrique accueille, Dakar célèbre ». Premier pays africain à accueillir un événement sportif olympique, l’État compte ainsi mettre en avant le caractère unique de cette édition des JOJ. D’où l’opération de charme sous l’égide du COJOJ déployée Paris. Hier, mercredi 31 juillet, Bakary Sega Bathily, directeur de l’AIPX, Baidy Agne (Président du Conseil national du Patronat), Mohamed Diop (Secrétaire général de la Mairie de Dakar) et Adama Ndiaye directeur de l’Agence sénégalaise de promotion touristique (ASPT) a captive la foule venu assister à leur communication a la Station Afrique sous la supervision de Ibrahima Wade. Sud Quotidien vous en fait l’économie.
BAKARY SEGA BATHILY, DIRECTEUR GENERAL DE L’APIX «Construire 557 infrastructures sportives de proximité»
« LE SPORT GENERE DES OPPORTUNITES POUR TOUS LES SECTEURS »
Les JO Paris2024 sont une opportunité pour l’APIX et pour le Sénégal de présenter les opportunités d’investissements. Et dans ce cadre-là, nous sommes venus ici (Station Afrique, Ndlr) présenter ces opportunités et pour dire aussi au-delà du secteur privé international parce que nous sommes comme vous l’avez entendu, suivi, à la recherche de partenaires qui viennent investir avec le secteur privé national. Et ça je pense que c’est un discours nouveau pour pas mal d’acteurs ici présents. On n’avait l’habitude de parler d’investissement direct étranger. Aujourd’hui, le Sénégal parle de partenaires parce que nous avons un secteur privé déjà qui s’active beaucoup et qui est à la recherche de partenariat et nous APIX, nous sommes leur porte étendard et nous sommes à la recherche de ces partenaires-là pour développer les différents secteurs. Comme vous l’avez si bien dit, l’organisation des JOJ Dakar 2026 bat son plein et à ce niveau, tous les secteurs d’activités offrent des opportunités. Le sport est un des rares secteurs qui, au-delà de son propre secteur, génère des opportunités pour tous les secteurs : tourisme, BTP, restaurations, télécommunications, transport, intelligence artificielle, digital. Si vous regardez sur le plan digital, tout ce qui est e-Ticketing, c’est une opportunité extraordinaire pour nos jeunes entrepreneurs qui sont dans tout ce qui est cyber sécurité, l’informatique, la digitalisation, la communication, les médias. Tous les secteurs sont intéressés et justement il y a l’organisation des jeux qui a été confiée au comité d’organisation COJOJ qui regroupe déjà 70 métiers sur lesquels ils sont en train de suivre une charte qui les lie au CIO. A côté, nous avons tout ce qui tourne autour des jeux comme vous avez si bien vu ici à Paris. Vous avez les jeux et tout ce qui tourne. Tout ce qui tourne qui sont des opportunités pour le Sénégal et pour les acteurs sénégalais. Je suis ici avec Baidy Agne, président du CNP, ensemble nous allons continuer à promouvoir la destination Sénégal, à travailler pour l’attractivité du Sénégal et la destination du secteur privé national.
AVEZ-VOUS UN RETOUR FAVORABLE PAR RAPPORT A LA RECHERCHE DE PARTENAIRES ?
Oui, ça c’est notre rôle aujourd’hui de pouvoir les identifier. On est dans la phase de présentation, de préparation des opportunités. Depuis que je suis là, j’ai pu rencontrer un dizaine d’investisseurs qui, aujourd’hui, viennent avec des investisseurs sportifs. Vous savez qu’aujourd’hui, nous l’APIX, nous avons signé une convention partenariat avec le ministère des Sports avec au final l’objectif de construire 557 infrastructures sportives de proximité au niveau communal. Sans compter les grandes infrastructures pour pouvoir accueillir demain d’autres compétitions internationales qui ont pour objectif de renforcer l’écosystème et permettre également au Sénégal d’être un hub au niveau africain dans l’organisation d’évènements sportifs internationaux qui constituent un produit d’appel dans le domaine du tourisme, de l’artisanat et des autres secteurs.
BAÏDY AGNE, PRESIDENT DU CNP « Avec le 3FPT, nous avons identifié plus de 200 ou 300 métiers »
Quelle va être la place du secteur privé sénégalais dans l’organisation des Jeux Olympiques de la jeunesse ?
« Notre place est de premier ordre. Nous sommes présents. Ce sont nous qui faisons la plupart des rénovations d’infrastructures. Ce sont nous qui construisons les hôtels. Ce sont nous qui construisons une certaine façon le village olympique parce que c’est là-bas qu’est l’université Amadou Makhtar Mbow. Dans la réalisation des modes de transport, nous y avons participé même si ce n’est pas principalement le secteur privé. Les rénovations au niveau du secteur du tourisme, ce sont les acteurs du tourisme nationaux qui le font. Je disais aussi que notre part n’est pas seulement ce que nous faisons, ça doit aussi être ce que nous donnons. Et ce que nous donnons, c’est la mobilisation des entreprises à ce qu’elles participent dans la promotion des jeux, dans son marketing, dans ce qu’elles contribuent en termes de responsabilité. Nous sommes les pourvoyeurs des 3FPT et avec le 3FPT, nous avons identifié plus de 200 ou 300 métiers : l’insertion des jeunes dans cela, le développement de l’entreprenariat aussi. Nous sommes des acteurs.
Pouvez-vous quantifier le nombre d’emplois que les JOJ pourraient générer ?
Non, c’est difficile. A l’état actuel, je n’ai pas ces données. C’est difficile. Maintenant, estce qu’on comptabilise les gens qui ont travaillé dans les infrastructures ? Les volontaires qui vont être là ? Donc, peut-être ça peut être évalué après tout ou quand on s’y rapproche un peu plus.
LES OPPORTUNITÉS OFFERTES PAR LES JOJ DAKAR 2026 PRÉSENTÉES À PARIS
Cet évènement prévu dans trois villes, Dakar, Diamniadio et Saly, va servir de catalyseur à la transformation du Sénégal par le sport et ‘’un modèle d’organisation’’ pour les pays où se tiendront les prochains JOJ.
Paris, 31 juil (APS) – L’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) prévus à Dakar en 2026 offre des opportunités à tous les secteurs d’activité, a assuré, mercredi, à Paris, le directeur général de l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), Bakary Séga Bathily.
‘’L’APIX accompagne le comité d’organisation des Jeux olympique de la jeunesse Dakar 2026 et l’aide à présenter les opportunités d’investissement. L’organisation des JOJ Dakar 2026 bat son plein. Tous les secteurs d’activité offrent des opportunités en réalité’’, a-t-il dit.
M. Bathily s’exprimait en marge d’une conférence qui a eu lieu à la station Afrique des Jeux olympiques (JO) Paris 2024, sur le thème : ‘’Jeux olympiques de la jeunesse : levier d’attraction des investissements dans l’industrie du sport’’.
Les JOJ de Dakar réuniront ‘’les meilleurs jeunes athlètes du monde’’, du 31 octobre au 13 novembre 2026.
Cet évènement prévu dans trois villes, Dakar, Diamniadio et Saly (ouest), va servir de ‘’catalyseur’’ à la transformation du Sénégal par le sport et ‘’un modèle d’organisation’’ pour les pays où se tiendront les prochains JOJ.
À l’occasion de la 142ᵉ session du Comité international olympique, à Paris, le comité d’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026 a dévoilé le slogan officiel de la compétition : ‘’L’Afrique accueille, Dakar célèbre’’.
Selon le directeur général de l’APIX, le sport est l’un des ‘’rares’’ secteurs générant des opportunités pour les autres, tels que le tourisme, le bâtiment et les travaux publics, la restauration et les télécommunications.
Il ajoute que les JOJ offrent ‘’des opportunités aux acteurs sénégalais’’. ‘’Nous allons, avec le secteur privé national, continuer à travailler pour l’attractivité du Sénégal’’, a promis le directeur général de l’APIX.
Bakary Séga Bathily assure que l’agence qu’il dirige est à la recherche de partenaires prêts à investir au Sénégal, aux côtés du secteur privé national.
‘’On n’avait pas l’habitude de parler d’investissements directs étrangers. Aujourd’hui, le Sénégal parle de partenaires. Nous avons un secteur privé déjà présent, qui s’active beaucoup et qui est à la recherche de partenariats. Nous de l’APIX sommes leur porte-étendard. Nous sommes à la recherche de partenaires pour développer les différents secteurs’’, a ajouté M. Bathily.
Il a rappelé la signature de partenariats avec le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture pour construire 557 infrastructures sportives de proximité dans plusieurs communes, en plus des grandes infrastructures.
Ces projets vont permettre au Sénégal d’être un hub africain dans l’organisation d’évènements sportifs internationaux, selon lui.
MES 11 ANNEES DE BASKET AU PAYS DU SOLEIL LEVANT
Basket : Sokhna Fatou Dia Sylla sociétaire de Denso Iris (Japon) se livre..
Passée par l’athlétisme au club Almamy de Saint-Louis, Fatou Sylla a finalement opté pour le basket. De sa formation à Saint-Louis, son départ pour le Japon, ses 11 années passées au pays du soleil levant, l’équipe nationale du Sénégal, son futur, ses projets et son appréciation de la situation actuelle du basket Saint-Louisien. Sokhna Fatou Dia Sylla se livre...
Pouvez-vous nous parler de votre parcours de basketteuse ?
Avant de rejoindre le Japon, je suis passée par Basketball Academy Centre (BAC) du coach Moustapha Sall où j’ai bénéficié d’une excellente formation. J’ai ainsi eu des sélections de petites catégories en équipe nationale U18 avec coach Birahim Gaye. J’ai également porté les couleurs du Saint Louis Basket Club avec comme entraîneur Elhadj Diop avant de partir au Japon.
Justement, vous jouez au Japon, comment cela se passe dans ce pays ?
J’ai fait 11 ans au Japon. Durant les 3 premières années, j’ai été à High School. Plus tard, j’ai intégré l’université avant de signer 4 ans plus tard en professionnel dans l’équipe de Toyota Antilopes où j’ai joué durant 3 saisons. Une première année en Rookie avant de remporter le championnat du Japon et d’être dans le 5 majeur plusieurs fois.
Comment s’est passé votre intégration?
Mon intégration a été très dure à cause de la barrière linguistique. Je ne comprenais pas la langue japonaise, encore moins l’anglais. Mais puisque que les dirigeants avaient besoin de moi, j’ai bénéficié de leur aide. Ce qui fait que j’ai très vite appris la langue. Ce qui a facilité mon intégration. En plus, j’y ai une famille d’accueil, je les remercie beaucoup pour l’assistance.
Quel est le niveau du basket japonais ?
Le niveau est très bon, contrairement à ce que croient beaucoup de Sénégalais. L’équipe féminine du Japon est présentement vice-championne du monde. Je joue à Denso Iris qui a été vice -championne du Japon la saison passée. On joue deux fois par semaine en rencontrant le même adversaire le samedi et le dimanche. Il faut être prêt physiquement, mentalement et techniquement pour s’en sortir. La saison n’a pas encore démarré, c’est pourquoi je suis en vacances à Saint Louis pour quelques jours.
Est ce qu’on vous a une fois proposé la naturalisation ?
À maintes reprises, on m’a proposé la nationalité japonaise. Mais j’ai toujours opté pour défendre les couleurs de mon pays le Sénégal. Ma famille d’accueil m’a même dit que si je n’avais pas joué avec le Sénégal, je porterais les couleurs japonaises pour les jeux Olympiques de Paris. C’était leur rêve et à chaque fois, les Japonais me le rappellent.
Avez-vous vécu le racisme au Japon ?
Une fois, après les entraînements, j’ai pris le train. J’étais très fatiguée et j’ai déplié le siège pour pouvoir m’allonger un peu. Une Japonaise a mis un coup de pied sur le siège à deux reprises. Je croyais même que c’était un tremblement de terre, parce que c’est fréquent au Japon. Mais c’était plutôt une passagère qui frappait avec son pied le siège où j’étais allongée. Je me suis retournée pour voir. Croyant que je ne parlais pas japonais, à cause de ma couleur, elle a dit quelques mots. Je lui ai répondu en japonais et elle est revenue à de meilleurs sentiments. À part cela, les Japonais dans leur ensemble sont très ouverts et gentils.
Votre non présélection sur la liste de 26 joueuses en vue du tournoi féminin de pré-qualification de la coupe du monde 2026 a été une grosse surprise ?
Chacun aspire à jouer pour son pays. Je n’ai que le Sénégal et c’est là où j’ai joué en U18 et en équipe première. C’est là également où je veux continuer à jouer. Cela m’a fait mal de ne pas voir mon nom dans la liste publiée parce que je croyais que j’allais être appelée. C’est pourquoi j’avais même calé mes vacances à cette période pour venir au Sénégal. Mais ce n’est pas la fin du monde, d’autres opportunités vont se présenter parce que j’ai déjà fréquenté la tanière à plusieurs reprises. J’ai raté l’Afrobasket 2023 à cause d’une blessure. J’encourage ceux qui sont appelées. J’ai de bonnes relations avec mes coéquipières en équipe nationale ainsi qu’avec le staff. Dernièrement, capitaine Aya Traoré m’a même appelé pour m’encourager après ma blessure.
Est-ce que vous êtes en contact avec l’encadrement technique national des lionnes ?
Depuis notre retour au Tournoi de Qualification Olympique (du 08 au 11 février 2024) en Belgique, je n’ai pas eu de nouvelles de l’encadrement technique. Un nouvel entraîneur est choisi, espérons qu’avec lui, nous allons nous qualifier à la prochaine coupe du monde et gagner le trophée continental qui nous fuient depuis 2015.
Quel est votre avis sur le fait que beaucoup de jeunes sportifs sénégalais délaissent les études au profit du sport ?
Les études priment sur tout. Le sport vient après. Je conseille à mes jeunes frères et sœurs d’allier les deux. C’est possible en écoutant les conseils des parents et des entraîneurs. Il faut également de la discipline pour réussir. Les Saint-louisiens sont de nature très bien éduqués. Au Japon, j’étais à l’université, j’alliais sport et études. C’est pourquoi je suis diplômée en Business Management. La situation du Slbc et du basket Saintlouisien inquiète. Je lance un appel aux Saint-louisiens , aux autorités et bonnes volontés d’ici et d’ailleurs de venir accompagner le club qui nous a valu beaucoup de satisfaction. Nous n’avons que Saint Louis et j’ai vu que les jeunes qui sont dans les centres de basket comme BAC veulent avancer, ils méritent d’être soutenus avec l’aide des parents.
Quels sont vos projets ?
Je compte installer une académie de basket, le projet est en gestation avec des partenaires. C’est pour aider les jeunes.
ISMAÏLA SARR REJOINT CRYSTAL PALACE
L’international sénégalais de football Ismaïla Sarr a signé mardi un contrat de cinq ans avec Crystal Palace, un club de la Premier League anglaise.
Dakar, 30 juil (APS) – L’international sénégalais de football Ismaïla Sarr a signé mardi un contrat de cinq ans avec Crystal Palace, un club de la Premier League anglaise, a annoncé le même jour le journaliste italien Fabrizio Romano, spécialiste des transferts de joueurs.
Le montant du transfert de Sarr est estimé à 13 millions d’euros, soit 8,5 milliards de francs CFA, a précisé la même source.
L’ancien joueur de l’Olympique de Marseille a effectué une visite médicale en vue de son transfert, mardi, à Londres, selon Fabrizio Romano.
Ce transfert marque le retour d’Ismaïla Sarr dans le championnat anglais. Le footballeur âgé de 26 ans est un ancien ailier de Watford (2019-2023).
Formé à Génération Foot (Sénégal), il est passé par le FC Metz (2016-2017) avant de rejoindre le Stade rennais (2017-2019).
LAMINE CAMARA S’OFFICIALISE AVEC L’AS MONACO
L’AS Monaco, un club de l’élite française, a procédé, mardi, sur ses réseaux sociaux, à la présentation officielle de l’international sénégalais, Lamine Camara comme nouveau joueur du club monégasque, jusqu’en 2029.
Dakar, 30 juil (APS) – L’AS Monaco, un club de l’élite française, a procédé, mardi, sur ses réseaux sociaux, à la présentation officielle de l’international sénégalais, Lamine Camara comme nouveau joueur du club monégasque, jusqu’en 2029.
‘’Le club AS Monaco est heureux d’annoncer l’arrivée de Lamine Camara’’, a écrit sur son compte X, l’équipe évoluant en Ligue 1 française.
Le milieu de terrain de 20 ans évoluait l’année dernière au FC Metz, relégué en Ligue 2.
Elu ”pépite de la saison” lors de la cérémonie des trophées UNFP, un prix basé sur le vote du public, l’international sénégalais (10 sélections, 3 buts) va évoluer en ligue des champion avec son nouveau club.
La présentation du footballeur formé à Génération Foot (Sénégal) est accompagnée par une vidéo de 30 secondes dans laquelle, ses coéquipiers en équipe nationale, Ismail Jacobs et Krépin Diatta, joueurs de l’AS Monaco, lui souhaitent le bienvenu dans le club de la principauté.
‘’C’est bon. Tout est fait. Je suis monégasque. Je suis ému et content de rejoindre ce club des grands hommes comme Ramadel Falcao (Colombie), Bernardo Sylva (Portugal), Yannick Carrasco (Belgique), Kylian Mbappé (France). J’ai suivi quelques matchs de ce grand club’’, a réagi Lamine Camara juste après sa signature.
JO 2024: L'EGYPTE ET LE MAROC AFFRONTERONT LE PARAGUAY ET LES ETATS-UNIS, EN QUART DE FINALE, VENDREDI
L’Egypte et le Maroc qualifiés pour les quarts de finale du tournoi masculin de football aux Jeux olympiques de Paris 2024 affronteront respectivement le Paraguay et les Etats-Unis, vendredi.
Dakar, 31 juil (APS) – L’Egypte et le Maroc qualifiés pour les quarts de finale du tournoi masculin de football aux Jeux olympiques de Paris 2024 affronteront respectivement le Paraguay et les Etats-Unis, vendredi.
Les Egyptiens ont terminé premiers du groupe C, avec sept points, devant l’Espagne La République dominicaine et l’Ouzbékistan. Ils affronteront le Paraguay, vendredi à 17h GMT.
Avec six points, les Lions de l’Atlas sont premiers du groupe B, devant l’Argentine, l’Ukraine et l’Irak. Ils seront opposés aux Etats-Unis, vendredi à 13h GMT
Les autres représentants de l’Afrique, la Guinée, dernière du groupe A, et le Mali, troisième du groupe D, sont éliminés de la compétition.
Les autres quarts de finale opposeront, vendredi, la France, leader du groupe A (9 points) à l’Argentine, deuxième du groupe B, à 19h GMT.
Le Japon, premier du groupe D avec 9 points, jouera contre l’Espagne, deuxième du groupe C, à 15h GMT.
JE NE SUIS PAS DEÇU, MAIS JE VOUDRAIS M’EN EXCUSER AUPRES DE MES COMPATRIOTES SENEGALAIS
Le nageur sénégalais refuse d’abdiquer. Battu en séries du 100 m nage libre hier, mardi 30 juillet 2024, Matthieu Ousmane Seye promet de relever le defi aux JO de Los Angeles 2028
Recueillis par Abdoulaye THIAM (Envoyé Spécial) |
Publication 31/07/2024
Le nageur sénégalais refuse d’abdiquer. Battu en séries du 100 m nage libre hier, mardi 30 juillet 2024, Matthieu Ousmane Seye promet de relever le defi aux JO de Los Angeles 2028. D’ailleurs, le natif de la Martinique a tenu à présenter ses excuses à ses compatriotes sénégalais.
Pouvez-vous vous présenter davantage aux Sénégalais ?
Je m’appelle Matthieu Ousmane Seye. Cela fait six ans que je suis en équipe du Sénégal. Au début, je nageais un peu de façon amateur. J’ai commencé à mettre l’objectif des Jeux olympiques dans ma tête à partir de 2021. J’ai une très grosse progression. Je me suis toujours entraîné en France majoritairement ; j’ai fait quelques stages à l’étranger. Je commence à revenir au Sénégal parce que j’ai ma famille là-bas. L’année prochaine, j’entame ma 7e année et on va continuer de plus belle. Je suis né en Martinique, j’ai grand là-bas et je suis arrivé en France à mes 5 ans. Mon père est sénégalais, il est de Saint Louis et ma maman est française. J’ai grandi dans une double culture. J’ai une grosse relation avec le Sénégal, vraiment très proche de ma famille là-bas.
Pour votre première participation à des JO, vous êtes éliminés dans l’épreuve des séries. Êtes-vous déçu ?
Ce n’est pas loin de mon record personnel. Je pense que sur la fin, les émotions ont un peu pris le dessus. Mais je ne suis pas déçu de ma course. Je voudrai m’en excuser auprès de mes compatriotes sénégalais pour ne pas pouvoir aller en demi-finale. Je leur promets de continuer à travailler sérieusement pour aller accrocher les tops mondiaux la saison prochaine. Et en 2028, essayer de me hisser sur le podium. Je pense que j’en ai les capacités ; il faut beaucoup travailler, de l’expérience.
Avez-vous une idée de ce que seront ces Jeux ? Comment comptez-vous travailler en direction de Los Angeles 2028 ?
Cette saison, c’était la première fois que je travaillais sur le 100m ; j’étais plutôt sur 200 et le dos. J’ai énormément progressé cette saison et je pense qu’il faut maintenant commencer à travailler sérieusement sur cette course. Je sais que j’ai une marge de progression là-dessus, sur les points techniques et sur la vitesse. Le top mondial est à ma portée et il va falloir continuer à travailler comme ça.
Le 100m nage libre est-il votre épreuve de prédilection?
A la base, pas du tout ! Je suis plutôt sur 200 et sur le dos. Cette saison, j’ai remarqué que c’est une course où j’avais plus de points même si je n’avais suffisamment pas de points pour réaliser les minimas puisque je suis ici sur invitation. Ce n’est pas ma spécialité de base, je vais continuer à travailler là-dessus, aller chercher les minimas pour les saisons prochaines, des finales, pourquoi pas des podiums et hisser haut le drapeau national.
Le niveau de l’épreuve globalement ?
C’est la course avec le plus de niveau. C’est pourquoi on l’appelle l’épreuve reine. Il faut que je sois honnête avec moi-même, que je travaille pour …. Je ne vais pas me dire que j’ai le temps avec moi. Et dès que je rentre de ce break et des vacances, je m’y mette tout de suite. Et que j’ai des objectifs de demi-finale les saisons prochaines.
Vous allez vous concentrer sur quelle épreuve en 2028?
Pour l’instant, je resterai sur le 100m nage libre. Après, je ne vais pas me limiter sur une seule course. Vous voyez, Léon Marchand (nageur français qui fait 200 m brasse, 200 m papillon et 400 m 4 nage libre, Ndlr) est performant un peu partout. C’est clairement l’objectif d’être bon sur toutes les nages et voir ce que l’avenir me réserve.
Comment s’est passée votre préparation ?
La Fédération m’a envoyé cette année dans un Centre Fina à Antibes, dans le Sud de la France où je m’entraîne avec Frédéric Vergnon, un entraîneur de renommée avec plusieurs champions olympiques. Ça était très dur pour moi au début parce que c’était la première fois que je m’entraînais dans une structure de haut niveau. Mais, j’ai beaucoup appris. Cela ne fait qu’un an que je suis là-bas mais en continuant sur cette dynamique, il y a moyens d’aller chercher quelque chose. C’est vraiment l’occasion de remercier ma fédération et je suis toujours heureux de représenter le Sénégal.
Que retenez-vous de cette première Olympiade ?
Les mots qui me reviennent à l’esprit, c’est émotion et gestion. Cela veut dire j’apprends vraiment à me connaître. Je suis vraiment fier de participer. C’est dingue avec le public de 15.000 personnes. Quand tu arrives et qu’il y a toute cette énergie, il faut savoir faire abstraction. C’est dur, je ne vais pas vous mentir. C’est la réalité du haut et les meilleurs arrivent à de servir de cette énergie pour être premiers. Donc, j’apprendrai dans le futur et je suis heureux d’y participer.
A part la natation vous faites quoi dans la vie ?
J’ai fait une licence en STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives), l’année prochaine je rentre en Science Po Paris, donc c’est les études, et j’aimerais à l’avenir pouvoir m’entraîner aux EtatsUnis pour me frotter aux meilleurs parce que c’est comme ça que je vais vraiment progresser. J’espère que l’année prochaine j’aurai mes diplômes pour le faire.
Je ne me sens pas français
Je ne me sens pas du tout français je ne vais pas vous mentir, je représente le Sénégal et j’en suis très fier. J’ai vu ma famille dans les gradins en train de m’encourager. Ça fait super plaisir qu’ils viennent. Ce qui m’a vraiment touché c’est tous les messages de soutien de tout le peuple sénégalais que j’ai reçu avant ma course. C’est vraiment incroyable. Je ne pensais pas qu’il y a autant de personnes derrière nous. Je suis content de pouvoir mettre un peu la lumière sur ce sport. Il faut continuer parce qu’il y a énormément de talent au Sénégal. Je ne veux pas que ça soit uniquement le foot, c’est très bien d’ailleurs, mais il faut qu’on développe les autres sports. Yves Bourhis l’a montré lundi, qu’il en est capable, il a fait une finale au canoë. Aujourd’hui de ce que j’ai compris de la nouvelle politique sportive du gouvernement, on est dans cette dynamique, on va vraiment pouvoir développer le sport. Le Sénégal est un pays qui est collé à l’océan donc il devrait y avoir énormément de talent. Il ne faut pas que les jeunes arrêtent. Si moi à l’avenir je peux faire rêver comme ça à la télé pour qu’ils deviennent après des champions d’Afrique, c’est vraiment mon objectif, arriver à développer la fédération, la natation. C’est hyper important de savoir nager aujourd’hui parce qu’il y a des gens qui meurent de noyade. Je tiens vraiment à inciter tout le monde à s’y mettre que ce soit en amateur ou en professionnel. Il faut vraiment faire rêver les gens.
Fermeture de la piscine olympique
C’est dommage, pour être honnête, c’est un problème qu’on m’a dit récemment. On m’a dit qu’au Sénégal tous les jeunes arrêtent la natation parce que la piscine olympique a été fermée. Les prochain Jeux Olympiques de la Jeunesse sont à Dakar, c’est dommage. Il ne faut pas qu’on soit que foot ou basket. Il faut que les autres sports soient là. Si moi je peux donner l’énergie aux sénégalais je serai le plus heureux du monde.
JO PARIS 2024, LE MAROC SE QUALIFIE POUR LES QUARTS DE FINALE DU TOURNOI MASCULIN DE FOOTBALL
Pour les quarts de finale, les Lions de l'Atlas vont affronter vendredi le deuxième du groupe A dans lequel évoluent la France, la Guinée, les États-Unis d’Amérique et la Nouvelle-Zélande.
Le Maroc s’est qualifié aux quarts de finale du tournoi masculin de football des Jeux olympique (JO) Paris 2024, après avoir battu l’Irak, 3-0, mardi, dans la troisième journée du groupe B.
Les Lions de l’Atlas, avec cette victoire, terminent premiers de leur poule devant l’Argentine, l’Ukraine et l’Irak.
Pour les quarts de finale, le Maroc va affronter vendredi le deuxième du groupe A dans lequel évoluent la France, la Guinée, les États-Unis d’Amérique et la Nouvelle-Zélande.
Le Maroc est le deuxième pays africain, après l’Égypte, à obtenir son ticket pour les quarts de finale du tournoi de football des JO 2024.
La Guinée et le Mali, les deux autres représentants africains, vont affronter respectivement les États-Unis d’Amérique (17 h 00 GMT) et le Paraguay (19 h 00 GMT).
JO PARIS 2024, MATTHIEU OUSMANE SEYE ÉLIMINÉ EN PRÉLIMINAIRES DU 100 M NAGE LIBRE
L’athlète de 22 ans a parcouru les 50 premiers mètres en 24’’37. Malgré ses efforts pour rattraper son retard, il n’a pu faire mieux que la 6e place de sa série.
Le nageur sénégalais Matthieu Ousmane Seye a été éliminé dès les préliminaires du 100 m nage libre aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Matthieu Ousmane Seye a terminé à la 6e place de sa série, bouclant la course en 50’’84.
Aligné dans le couloir 2 de la troisième cohorte à s’élancer ce mardi dans le bassin de la Défense Aréna de Paris, l’athlète de 22 ans a parcouru les 50 premiers mètres en 24’’37. Malgré ses efforts pour rattraper son retard, il n’a pu faire mieux que la 6e place de sa série.
Parmi les 79 concurrents, Matthieu Seye a terminé à la 51e position, loin des 16 premiers qui se qualifiaient pour les demi-finales. L’Américain Jack Alexy a réalisé le meilleur temps des tours préliminaires en 47’’57, devançant de peu le Français Maxime Grousset (47’’70) et le Roumain David Popovici (47’’92), qui ont complété le podium.