SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
24 novembre 2024
Sports
LES LIONNES ARRACHENT LE NUL FACE AUX BAYANA-BAYANA
L’Equipe Nationale Féminine du Sénégal a eu le mérite de ne pas lâcher. Menées 0-1 jusqu’à la 90e minute, les Lionnes sont parvenues à obtenir le nul face à l’Afrique du Sud (1-1), samedi soir à Thiès. Mbayang Sow a répondu à Nthabiseng Majiya.
L’Equipe Nationale Féminine du Sénégal a eu le mérite de ne pas lâcher. Menées 0-1 jusqu’à la 90e minute, les Lionnes sont parvenues à obtenir le nul face à l’Afrique du Sud (1-1), samedi soir à Thiès. Mbayang Sow a répondu à Nthabiseng Majiya.
La série se poursuit pour les Lionnes. Invaincue à domicile depuis 2015, l’Equipe Nationale Féminine du Sénégal a arraché le nul samedi contre l’Afrique du Sud (1-1), à Thiès, en match amical. Un résultat très valeureux et très encourageant dans cette entame de la préparation pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. Les joueuses de Mame Moussa Cissé étalent à huit leur série d’invincibilité qui remonte depuis une défaite (0-1) contre le Ghana, en amical, au mois d’avril 2023. Elles voudront confirmer, mardi prochain, face au même adversaire.
Pendant plusieurs minutes, on a assisté à une rencontre très peu emballante. Il a fallu attendre la fin du premier quart d’heure pour assister aux premières situations offensives, avec notamment ce bon service de Korka Fall pour Mama Diop, dont le centre-tir écrasé fini tranquillement dans les gants de Kaylin Swart (19e). De leur côté, avec une petite domination du ballon, les Sud-africaines répondent par l’intermédiaire de Nthabiseng Majiya, qui après avoir déposé Mareme Babou, voit sa frappe capter par la jeune gardienne des Lionnes Khady Faye (20e).
À la mi-temps, il n’y avait pas grand-chose à retenir de la part des deux équipes. Les Sénégalaises n’ont pas vraiment eu l’occasion de briller, même si Mama Diop (32e) et Nguénar Ndiaye (33e) se sont procurées quelques occasions. Les choses se sont accélérées au retour des vestiaires. Avec une équipe d’Afrique du Sud beaucoup plus attirée par le jeu offensif, la défense des Lionnes a souffert, et il a fallu un superbe sauvetage de Mbayang Sow puis un arrêt de Khady Faye pour que Kholosa Biyana n’ouvre pas le score sur cette double occasion (53e).
KHADY FAYE FAUTIVE, MBAYANG SOW SAUVE LES MEUBLES
À force d’imposer leur rythme, les championnes d’Afrique en titre ont finalement fait craquer la défense sénégalaise. Sortie très vite pour devancer Majiya, dont Biyana tentée de trouver, Khady Faye demande à sa défense de monter. Mais la portière des Lionnes manque son dégagement et permet aux Banyana Banyana de récupérer et de construire sur le côté gauche. Lancée sur la même action, Nthabiseng Majiya faufile entre Meta Camara et Mbayang Sow, et pique son ballon face à la sortie de Khady Faye. De quoi ouvrir le score (0-1, 69e). Mais il en fallait beaucoup plus à l’Afrique du Sud pour espérer sortir victorieuse de ce premier duel entre Lionnes et Banyana Banyana. Dans un final haletant, les partenaires de Korka Fall ont su trouver les ressources pour revenir dans la rencontre. Sur un coup franc de Mareme Babou, repris de la tête par Meta Camara, Sadigatou Diallo crée un énorme cafouillage entre deux Sud-africaines qui concèdent une faute de main. L’arbitre de la rencontre désigne le point du penalty, ce qui permet à Mbayang Sow de prendre Swart à contre-pied (90e+3).
LAMINE CAMARA ET METZ GLISSENT EN L2, CLAP DE FIN POUR MBAYE NIANG !
Malgré un but qui relançait le FC Metz dans la lutte pour le maintien, Lamine Camara n’a pu sauver son équipe de la relégation en Ligue 2. Mbaye Niang met fin à sa carrière internationale.
Malgré un but qui relançait le FC Metz dans la lutte pour le maintien, Lamine Camara n’a pu sauver son équipe de la relégation en Ligue 2. Les Grenats ont perdu sur le fil ( 2-2) face à Saint Etienn hier, dimanche en match retour des barrages. Les Stéphanois ont été portés par le Sénégalais Ibrahima Wadji qui a inscrit à la 116e minute, le but « assassin » qui relègue les Lorrains en Ligue 2 et hisse les « vert » dans l’élite. Le Week-end des Lions a été marqué par la décision de Mbaye Niang de mettre fin à sa carrière internationale.
Le FC Metz a perdu, dimanche, la dernière marche pour le maintien dans l’élite et évoluera la saison prochaine en Ligue 2. Battue (2-1) lors de la manche aller, l’équipe du trio sénégalais Lamine Camara, Pape Amadou Diallo et Cheikh Sabaly se devrait de rebondir sur la pelouse de Saint Symphorien pour pouvoir se sauver. Ils avaient de bonnes raisons d’y croire.
Les Grenats réduits à dix, dès la 6e minute avec un carton rouge de Pape Amadou Diallo sur une faute revisionnée par la Var, la tâche de remonter ce but d'écart s'annonçait d’emblée compliquée. Mais les Grenats réussiront à relever la tête grâce à Lamine Camara. Le milieu de terrain des Lions a montré la voie à son équipe dès la 17e minute. A la réception d’un centre fort et dévié, le Sénégalais va en profiter pour conclure dans le but vide. Il égalisait 2-2 sur l'ensemble des deux matchs. Les Grenats vont doubler la mise sur un penalty provoqué et transformé par Georges Mikautadze (2-0, 25e). Les Stéphanois ne tarderont pas à réagir pour réduire l’écart sur un but de Leo Petrot à la 35e (2-1). C’est l’égalité parfaite au terme des deux manches.
IBRAHIMA WADJI DOUCHE LES GRENATS ET HISSE ASSE EN L1
Dans les sept minutes de temps additionnel, le Sénégalais, premier buteur de ce match devrait céder sa place remplacée à la 91e minute. Les espoirs du FC Metz seront toutefois ruinés. Et c’est un autre joueur sénégalais qui surgit pour faire la différence. Après avoir manqué les cinq derniers matchs de la saison, Ibrahima Wadji rentre sur la pelouse à la 102e minute à la place de Sissoko. Servi par Appiah dans la surface, il a la lucidité de glisser le ballon au Sénégalais. Wadji finit le travail à bout portant et douche les Grenats. Après deux ans en Ligue 2, Saint Etienne retrouve l’élite. Quant à Metz, c’est le retour en Ligue 2 qu’il avait quittée il y a un an.
CLAP DE FIN POUR MBAYE NIANG !
Le Week-end est marqué par l’annonce de Mbaye Niang. Le footballeur international sénégalais Mbaye Niang a décidé ce dimanche 2 juin de mettre un terme à sa carrière. « Après beaucoup de réflexions, j'arrête ma carrière de football », a indiqué samedi, en story sur Instagram, l’attaquant sénégalais agé de 29 ans et artisan du maintien d’Empoli en Série A italienne. Arrivé à Empoli cet hiver en toute fin de mercato, Mbaye Niang a terminé cette saison avec trois buts et une passe décisive en trois matchs de Série. Appelé en sélection en octobre 2017, Mbaye Niang avait participé à la CAN 2019 en Egypte mais aussi à la Coupe du monde 2018 où il s’était illustré par un deuxième but contre la Pologne (1-2). L’attaquant sénégalais (23 sélections) n’était plus apparu sous le maillot des Lions depuis le 13 novembre 2019 lors de la rencontre entre le Sénégal et le Congo pour le compte des qualifications de la CAN 2021.
LIGUE DES CHAMPIONS : 15E SACRE EUROPÉEN POUR LE REAL MADRID
Longtemps malmenés à Wembley, les Merengue sont finalement venus à bout du club de la Ruhr, qui peut nourrir de légitimes regrets.
Ce samedi soir à Wembley (Londres), les Madrilènes de Carlo Ancelotti ont remporté une nouvelle coupe européenne face au Borussia Dortmund (2-0).
La force de l'habitude. Le Real Madrid a remporté la quinzième Ligue des champions de son histoire, en dominant le Borussia Dortmund en finale (0-2). Longtemps malmenés à Wembley, les Merengue sont finalement venus à bout du club de la Ruhr, qui peut nourrir de légitimes regrets. Comme beaucoup d'adversaires des Madrilènes cette saison.
L'horrible première période du Real
Interrompue après quelques secondes de jeu par l'irruption de quatre intrus sur la pelouse, cette finale a rapidement pris une tournure inattendue. Bourreau du PSG en demi-finales et outsider à Wembley, le Borussia n'a pas affiché le moindre complexe et n'a pas tardé à malmener un Real fébrile et sans inspiration. Au long de la première période, la possession stérile des Merengue a tranché avec la capacité du club de la Rühr d'être dangereux en contres. Adeyemi (21e, 28e) et Füllkrug (23e) auraient pu récompenser la supériorité des leurs, mais il ont manqué d'efficacité dans le dernier geste. Pour son premier match de la saison en Ligue des champions, Courtois a dû s'employer pour sauver des Merengue inoffensifs jusqu'à la pause, avec seulement deux tirs au compteur. Du jamais-vu cette saison.
Après seulement deux saisons complètes à la tête du Borussia Dortmund, Edin Terzić a atteint le Graal qui fait saliver tant de coachs : la finale de la Ligue des champions. Retour sur la réussite d’un technicien encore peu connu du grand public.
Après seulement deux saisons complètes à la tête du Borussia Dortmund, Edin Terzić a atteint le Graal qui fait saliver tant de coachs : la finale de la Ligue des champions. Retour sur la réussite d’un technicien encore peu connu du grand public.
Nous sommes le 27 mai 2023 au Westfalenstadion, et la tartine vient à nouveau de retomber côté confiture pour Dortmund. Les Jaune et Noir ont laissé échapper un titre de champion d’Allemagne qui leur tendait les bras en concédant le nul face à Mayence (2-2). Gros coup dur pour Marco Reus, Sébastien Haller et les autres, mais surtout pour Edin Terzić, dont la première saison complète en tant qu’entraîneur principal se termine en eau de boudin. En témoignent ses larmes face à un mur jaune qui continuait d’acclamer celui qui n’était encore qu’adjoint trois ans auparavant.
Sauf que le fils d’immigrés yougoslaves a de la ressource. L’hiver dernier, personne n’aurait parié sur un Dortmund en crise et sur lequel planait le spectre de la mutinerie. Si les Borussen doivent se contenter d’une 5e place en Bundesliga, les performances des coéquipiers d’Emre Can en Ligue des champions leur permettent aujourd’hui de rêver d’un titre inespéré. Alors que beaucoup le voyaient faire ses valises, Terzić s’est adapté. « On s’est demandé ce qu’il se passait, peut-être qu’ils voulaient jouer trop élégamment, or le football ne peut pas toujours être élégant, juge Peter Lange, qui lui a enseigné les rudiments du coaching à la Ruhr Universität-Bochum. De temps en temps, il faut trouver un compromis, et je crois qu’Edin et son staff l’ont trouvé en deuxième partie de saison. »
Coach caméléon
Pour le coach germano-croate, ce compromis passe d’abord par des changements fréquents de système, son traditionnel 4-2-3-1 laissant plus souvent la place à un 4-3-3. L’ancien adjoint de Slaven Bilić à West Ham et Beşiktaş a aussi su gérer son effectif, évoluant au gré des méformes et des arrivées hivernales. En deuxième partie de saison, exit Ramy Bensebaïni, Marius Wolf et même Marco Reus, dont le temps de jeu dans les gros matchs va fondre comme neige au soleil. Pour les remplacer, Terzić fait confiance à de fringants arrivants comme Ian Maatsen et Jadon Sancho, qui vont immédiatement donner satisfaction.
Mais l’adaptation du technicien de 41 ans est également passée par sa gestion des gros matchs, durant lesquels Dortmund sait laisser passer l’orage. Sur le terrain, le coach allemand a inculqué une niaque de fer à ses hommes, qui se sont illustrés par une agressivité défensive hors du commun face au PSG. Comme le Real face à Manchester City, les Jaune et Noir savent faire le dos rond et laisser passer leurs temps faibles pour mieux contre-attaquer par la suite. « Là où son équipe est bonne, c’est dans la patience défensive, estime Lucien Favre, dont Terzić a été l’adjoint au BvB avant de devenir calife à la place du calife. Ils sont rigoureux défensivement, avec en prime une super qualité de contre. Pendant vingt minutes, on ne les voit pas, et hop, ils claquent un but. » Voilà peut-être un début d’explication aux difficultés des hommes de la Ruhr en championnat, plus à l’aise en transition face aux grandes écuries européennes que lorsqu’il s’agit de dicter le jeu contre les clubs de Bundesliga.
Face au cru 2023-2024 du BvB, le dicton « dominer n’est pas gagné » ne s’est jamais autant vérifié. Durant cette édition de la C1, le bourreau du PSG est l’équipe ayant subi le plus de tirs (184), avec une moyenne par match (15,33) bien supérieure à des clubs comme Feyenoord (8,67), Lens (11,17), Séville (13,33) ou Braga (12,83). Mais cela ne suffit pas à faire craquer Hummels et ses copains, les Allemands étant l’équipe avec la moyenne de buts encaissés par match la plus faible de cette Ligue des champions (0,67). Pour résister dans la tempête, Terzić peut compter sur sa connaissance des limites de son groupe, auxquelles il doit s’adapter. « Ils ne pressent pas très haut parce que derrière, ils ont un problème de vitesse dans l’axe », explique Favre. Avec Niklas Süle amateur de cuisine turque et Mats Hummels allant sur ses 36 ans, mieux vaut en effet ne pas laisser trop d’espace dans le dos de la défense.
ADN Dortmund
Cette saison, la culture de la gagne semble avoir à nouveau élu domicile au Westfalenstadion, et les personnes dont s’est entouré le natif de Menden n’y sont pas étrangères. Cet hiver, cet adepte du combo pull noir chemise blanche s’est choisi de nouveaux adjoints en la personne de Sven Bender et de Nuri Şahin, tous deux anciens joueurs du Borussia. À eux deux, ces jeunes assistants ont passé vingt ans dans la Ruhr, où ils ont déjà connu le succès sur le terrain lors des titres de champion d’Allemagne de 2011 et de 2012. Ces nominations ne sont pas à prendre à la légère, tant elles traduisent une volonté de travailler avec des personnes ayant une connaissance approfondie du club et de son contexte. Terzić est lui-même un pur produit du Sauerland, région montagneuse située au sud-est de Dortmund. « Très jeune déjà, il était fan du BvB et assistait aux matchs en virage. C’est un grand avantage pour lui que les supporters comprennent leur entraîneur, rappelle Peter Lange. Grâce à cela, ils l’ont soutenu quand les choses n’allaient pas si bien. » Ce samedi, Edin Terzić va diriger le match le plus important de sa jeune carrière. L’occasion de prouver définitivement sa valeur en inscrivant son nom dans l’histoire de la plus belle des compétitions.
KOULIBALY S’IMPOSE FACE A MANE
Malgré le fait de s’être compliqué la fin du match, Al-Hilal a remporté la Coupe du Roi d’Arabie saoudite pour la onzième fois de son Histoire, hier, vendredi 31 mai 2024, aux dépens d’Al-Nassr en finale (1-1, 5-4 après t.a.b).
Malgré le fait de s’être compliqué la fin du match, Al-Hilal a remporté la Coupe du Roi d’Arabie saoudite pour la onzième fois de son Histoire, hier, vendredi 31 mai 2024, aux dépens d’Al-Nassr en finale (1-1, 5-4 après t.a.b). C’est le troisième trophée de la saison pour les partenaires de Kalidou Koulibaly, expulse, qui laissent bredouilles ceux de Sadio Mané, transparent.
Il y aura eu du suspense jusqu’au bout pour connaître le vainqueur de la Coupe du Roi d’Arabie saoudite de football 2024. Et sans l’effet d’une surprise, comme l’année dernière, il s’agit d’Al-Hilal. Victorieux en finale d’Al-Nassr (1-1, 5-4 t.a.b), hier, vendredi 31 mai au Stade Roi-Abdallah, les hommes de Jorge Jesus ont longtemps mené au score grâce à Aleksandar Mitrović, et joué en supériorité numérique après l’expulsion de David Ospina. Mais les invincibles vainqueurs de la Saudi Pro League se sont compliqués la fin de match.
Réduit à neuf, notamment après un carton rouge écopé par Koulibaly, Al-Hilal a laissé Al-Nassr revenir à la marque à quelques minutes de la fin du temps réglementaire. Les deux équipes ont été envoyées en prolongations, là où elles ne réussiront pas à faire la différence. C’est donc finalement aux tirs au but que le vainqueur s’est décidé. La séance n’a pas dérogé à la règle des 120 minutes : du suspense. Il a surtout fallu deux énormes arrêts de Yassine Bounou pour couronner un peu plus une saison exceptionnelle d’Al-Hilal.
AL-HILAL A PRESQUE TOTALEMENT CRAQUÉ
Dans ce match, c’est évidemment l’équipe d’Al-Hilal qui a frappé en premier. Sur un délicieux centre de Malcom, l’inévitable Aleksandar Mitrovic a parfaitement placé sa tête pour battre David Ospina dès la 7e minute de jeu, alors que Sadio Mané venait juste de manquer une grosse occasion pour AlNassr (6e). La suite de la rencontre aura plutôt été en faveur des joueurs de Luis Castro. Cristiano Ronaldo a même trouvé le poteau sur un retourné acrobatique de classe, et Bounou a réalisé quelques parages afin de permettre à son équipe de conserver son avance.
Et pour ne rien n’arranger pour Al-Nassr, le portier colombien David Ospina, parti à l’abordage en dehors de sa surface devant Malcom, a été expulsé (56e). Toutefois, les Jaune et Bleu n’ont pas baissé les bras, bien au contraire. Ils ont su mettre à mal la défense d’Al-Hilal, qui s’est même retrouvé à 9 contre 10 après les expulsions d’Ali Albulayhi (87e) et Kalidou Koulibaly (90e), et égalisé par l’intermédiaire d’Ayman Ahmed (88e). Mais vous le savez, Yassine Bounou et Al-Hilal ont imposé leur suprématie lors de la séance de tirs au but.
LE «CLASICO» JARAAF-CASA-SPORTS EN VEDETTE
La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a procédé hier, vendredi 31 mai, au tirage au sort des rencontres des quarts de finale de la Coupe du Sénégal prévues les 4 et 5 juin prochains.
La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a procédé hier, vendredi 31 mai, au tirage au sort des rencontres des quarts de finale de la Coupe du Sénégal prévues les 4 et 5 juin prochains. Considéré comme le clasico de la saison de Ligue 1, le duel 100 % Ligue 1 qui opposera le Jaraaf, détenteur du trophée, au Casa-Sports sera en vedette du tableau.
La rencontre Jaraaf-Casa Sports sera l’affiche phare des quarts de finale de la Coupe du Sénégal dont le tirage au sort a été effectué hier, vendredi 31 mai 2024 au siège de la FSF. Cette affiche, considérée comme le classico du championnat de Ligue 1, sera en vedette du tableau des quarts de finale sont prévues les 4 et 5 juin prochains. Après avoir perdu sur le fil le titre de championnat à l’issue de l’avant dernière journée, le Jaraaf de Dakar voudra donner des couleurs à sa saison avec un titre majeur..
Tenants du titre et non mois détenteurs des trophées glanés en Coupe du Sénégal, les «Vert et Blanc» savent ce qui les attendent face à une formation du Casa sports qu’ils ont déjà croisée à deux reprises durant la présente saison. Sur l’ensemble de leurs deux duels en championnat, le Jaraaf s’est en effet imposé (2-1) à aller à Kolda avant de concéder le nul (0-0) lors de la manche retour au stade municipal de Ngor. Vainqueur de l’édition de 2022, le Casa Sport est dans le dur. En danger et soucieux d’assurer son maintien dans l’élite, les Ziguinchorois ont déjà sonné la mobilisation des supporters. Ils seront encore déterminés pour terminer la saison en beauté et avec un trophée majeur. Teungueth FC effectue le déplacement au stade Caroline Faye où il fera face à Mbour Petite Côte, club évoluant en national 1.
Fraichement désignés Champions du Sénégal, les Rufisquois espèrent rester dans le même élan pour pouvoir réaliser à terme un inédit doubléCoupe championnat. L’académie Férus Foot, qui a réussi à éjecter l’AS Douanes en huitième de finale, affrontera Dial Diop Sporting club de Dakar. Les deux équipes sont issues de la Division régionale. Le tableau sera au complet avec le duel qui mettra aux prises la Jeanne d’Arc de Dakar (Nationale 1), plusieurs fois vainqueurs du trophée au Jamono Fatick (Ligue 2).
Pour les demi-finales, le vainqueur du match Jaraaf-CasaSports opposera à celui de la rencontre Académie Les Férus-Dial Diop FC. Quant au vainqueur du match Mbour Petite Côte-Teungueth FC, il affrontera le gagnant du duel Jamono Fatick-Jeanne d’Arc.
HUIT ATHLETES SENEGALAIS EN PISTE POUR PARIS
Huit athlètes issus de six disciplines représenteront le Sénégal à ces rendez- majeurs du sport mondial qui auront lieu du 26 juillet au 11 août prochain et du 28 août au 8 septembre pour les Jeux paralympiques
A moins de deux mois, le compte à rebours est déclenché pour les athlètes sénégalais en direction des JO Paris 2024 qui se dérouleront du 26 juillet au 11 août prochain. Huit athlètes sont dans la dernière ligne droite des jeux olympiques qui auront lieu du 26 juillet au 11 août prochain et du 28 août au 8 septembre pour les Jeux paralympiques. Huis athlètes issus de six disciplines seront sur la ligne de départ lors de ces joutes mondiales.
Huit athlètes issus de six disciplines représenteront le Sénégal à ces rendez- majeurs du sport mondial qui auront lieu du 26 juillet au 11 août prochain et du 28 août au 8 septembre pour les Jeux paralympiques. Parmi ces sportifs d’élite seront issus de diverses disciplines telles que l’athlétisme, le canoë, le judo, l’escrime et le taekwondo. Des joutes où le Sénégal ambitionne d’ajouter une deuxième médaille après celle décrochée en 1988 par l’athlète Amadou Dia Ba des très lointains JO de Séoul (Corée du Sud).
LOUIS FRANÇOIS MENDY, LE GRAND DEFI DU NUMERO 1 AFRICAIN
Pour ces olympiades de Paris, l’athlétisme sénégalais portera encore ses grands espoirs sur Louis François Mendy, premier Sénégalais à se qualifier pour Paris2024. Les performances réalisées sur les pistes africaines et mondiales plaident pour lui. Le spécialiste du 110m haies a réussi à atteindre les minimas pour les JO en signant un temps de 13 secondes, 18 centièmes à l’occasion du meeting international Troyes en France. En battre le record du Sénégal et africain sur cette spécialité du 110m haies, l’athlète de 24 ans a mis fin à une longue période, une dizaine d’années, où l’athlétisme sénégalais avait toujours profité d’un wild Card ou invitation pour une participation aux derniers Jeux Olympiques. Malgré ces atouts, qui lui permettent de croire légitimement à une place au plus haut sommet, Louis François Mendy n’aborde pas dans les conditions idoines cette dernière ligne droite qui mène aux rendez-vous de Paris. Sur cette lancée, le hurdler sénégalais a encore alerté en marge du meeting international de Dakar auquel il a participé ce samedi 26 dernier à l’annexe du stade Abdoulaye Wade avec en prime la première place dans sa course (13’’ 35). « Je ne vais pas me vanter. Je suis numéro 1 en Afrique et 12e mondial. Je suis capable d’être en finale des JO. Si j’ai une bonne préparation. Je demande à l’Etat de me permettre de faire des stages comme le font mes concurrents », a alerté le spécialiste du 400 mètres haies. «Cette situation ne motive pas mais comme le dit en sport, il faut un mental de fer. Avec ou sans l’Etat, je vais faire de mon mieux », a-t-il laissé entendre.
JUDO MBAGNICK NDIAYE, UNE DEUXIEME JO POUR LE POIDS LOURD SENEGALAIS
Triple champion d’Afrique (2019, 2020 et 2023), Mbagnick Ndiaye (-100 kg), sera encore le porte étendard du judo sénégalais aux JO. Le poids lourd a décroché sa qualification par le biais du quota continental. Le champion d’Afrique avait la possibilité d’offrir une autre place au Sénégal en se qualifiant sur la base du ranking mondial et le top 18 mondial au terme des championnats du monde à Abu Dhabi qui se sont déroulés du 19 au 24 mai dernier. Ce qui permettraient aux Sénégalais, les mieux classés, notamment Abderahmane Diao (-90 kg) et Ryan Dacosta (-90 kg) et Monica Sagna (+78) de s’inviter aux Jeux olympiques de Paris 2024. Mais il n’est pas parvenu, au sortir de ces Mondiaux, à libérer à un de ses compatriotes une place aux Jeux olympiques de Paris 2024. En attendant les Open de Casablanca au Maroc (1er-2 juin) et d’Abidjan en Côte d’Ivoire (8-9 juin), le vice-champion d’Afrique en titre des +100 kg sera le seul judoka sénégalais aux Jeux olympiques de Paris, comme c’était le cas aux JO 2016 à Rio (Brésil) et aux JO 2020 à Tokyo (Japon).
CANOË- KAYAK : YVES BOURHIS, COMBE SECK ET EDMOND SANKA, DANS LES BASSINS DE PARIS
Le canoë- Kayak sera la discipline la plus représentée aux JO de Paris. Pas moins de trois athlètes s’aligneront cet été dans les bassins parisiens. Chef de file de la discipline au Sénégal, Combé Seck a réussi en novembre dernier la performance de décrocher son ticket aux championnats d’Afrique. Yves Bourhis qui s’est illustré dans la discipline du Canoë Slalom aux îles de la réunion. Le canoéiste réussit un come-back quatre ans après avoir manqué les Jeux Olympiques de Tokyo où il a été contraint de déclarer forfait suite à une blessure lors du tournoi de qualification. A ces athlètes, il faut y ajouter la qualification aux Jeux paralympiques de Edmond Sanka, la qualification est passée par sa quatrième place à la dernière Coupe du monde de Para canoë de ce mois de mai en Hongrie. Il sera l’un des deux représentants du Sénégal aux Jeux paralympiques.
L’ESCRIMEUSE NDEYE BINTA DIONGUE BOCAR DIOP ET IDRISSA KEITA DU TAEKWONDO EN PISTE
Ndeye Binta Diongue a aussi hissé l’escrime sénégalaise en lui offrant son unique ticket pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. C’était à l’issue des qualifications africaines à Alger en Algérie où elle a réalisé une grosse performance dans l’épreuve individuelle féminine et dominant tous ses matchs de poules. Elle a déjà participé aux Jeux olympiques d’été de 2020 à Tokyo, remportant le tournoi de qualification de la zone Afrique. C’était une réalisation historique, puisqu’il s’agissait de la première participation d’une escrimeuse sénégalaise aux Jeux Olympiques depuis seize ans. La liste des athlètes qualifiés est complétée par deux taekwondoïstes. Il s’agit de Bocar Diop Idrissa Keïta (para taekwondo) qui ont réussi à décrocher trois tickets pour les Jeux Olympiques Paris 2024 lors du tournoi de Qualification Olympique (TQO) de Taekwondo qui se déroule à Dakar du 9 au 11 février dernier. Bocar Diop a décroché son ticket dans sa catégorie des -58 Kg. Il a terminé avec la médaille d’or devant Issaka Nouridine (Nigeria) et Issa Diakité (Côte d’ivoire). Son coéquipier Idrissa Keita avait réussi la même performance dans sa catégorie des 80 Kg à s’ouvrir le chemin des JO.
LE CHEMIN ESCARPÉ VERS L’AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE
Le Sénégal est confronté à "l’insécurité alimentaire, caractérisée par la sous-alimentation et une balance commerciale déficitaire en raison de l’augmentation des importations alimentaires", a déclaré le porte-parole du Crafs, Babacar Diop.
Le Cadre de réflexion et d’action sur le foncier au Sénégal (Crafs) a organisé hier un forum sur le thème ‘’Bonne gouvernance foncière gage de la souveraineté alimentaire au Sénégal‘’. La rencontre a permis de passer en revue les problèmes (pression démographique, conflits fonciers, difficulté pour les jeunes et les femmes d’accéder à la terre, mauvaise gouvernance foncière…) qui empêchent l’atteinte de la souveraineté alimentaire.
Un forum sur le thème ‘’Bonne gouvernance foncière gage de la souveraineté alimentaire au Sénégal‘’ a été organisé hier par le Cadre de réflexion et d'action sur le foncier au Sénégal (Crafs). Lors de cette rencontre, le porte-parole du Crafs a confié que la gestion du foncier au Sénégal rencontre de multiples défis. Des défis, selon Babacar Diop, qui ont pour noms la pression démographique, les conflits fonciers, la difficulté pour les jeunes et les femmes d’accéder à la terre, une mauvaise gouvernance foncière et des ressources naturelles et des tentatives de réformes inabouties.
D’après lui, "les défis certes peuvent paraître nombreux, mais s'ils valorisent suffisamment les initiatives et dynamiques en cours, ils pourront les relever". C’est à ce titre qu’il a exhorté que l’on prenne appui sur "les récentes dynamiques conduites par la société civile qui ne cesse de réfléchir, de développer des expériences, de formuler des recommandations pour une meilleure gouvernance foncière au Sénégal".
Une telle démarche de leur part est dictée, selon lui, par "une volonté de créer non seulement un climat apaisé, mais aussi de booster le potentiel des exploitations familiales, d’impulser le développement agricole, de sortir les populations de la pauvreté et d’assurer une croissance économique durable pour notre pays".
"En tant qu’organisation de la société civile le Crafs a conduit récemment un processus de production de connaissances et de plaidoyers sur le foncier. Nous avons mis à jour notre document de position qui sera partagé avec vous".
De son côté, l’État ne cesse de déployer des efforts et de recourir à des démarches innovantes pour une meilleure gestion du foncier. D’ailleurs, "le nouveau régime élu en 2024 semble accorder une importance capitale au foncier, faisant des propositions qui doivent être étudiées sur celle qui concerne l’attribution de droits aux producteurs qui n’est pas conforme à nos positions".
Toutefois, malgré toutes ces actions que "nous menons pour une gouvernance foncière responsable dans notre pays, force est de reconnaître que les défis restent encore immenses". "Le foncier demeure problématique et sa gestion est toujours source de conflits".
"C’est dire que nous avons suffisamment de matière pour entretenir et alimenter nos réflexions au cours de ces trois jours", a-t-il souhaité.
Avant d’informer qu’il attend de ce forum des "résultats concrets, des pratiques analysées, des modes de gouvernance identifiés, des discussions sur les défis de l'entrepreneuriat et de l'employabilité, une meilleure compréhension des contributions des exploitations familiales, des investissements privés à la sécurité alimentaire et, enfin, des recommandations concrètes pour une gouvernance foncière orientée vers une souveraineté alimentaire durable et capable de mieux accompagner les propositions du nouveau régime".
En outre, parlant spécifiquement du thème de cet atelier, il dit constater avec regret que "notre pays n’a pas encore réussi à faire une meilleure exploitation agricole (superficies emblavées et rendements encore faibles) malgré un appel pour un retour à l’agriculture et une batterie de mesures d’accompagnement initiées par l’État dont on peut encore s'interroger sur leur efficacité".
De récentes études, a-t-il précisé, ont montré que "le contexte actuel de l’approvisionnement alimentaire au Sénégal est marqué par des défis importants, même si certains progrès sont notés". Le pays est confronté à "l’insécurité alimentaire, caractérisée par la sous-alimentation et une balance commerciale déficitaire en raison de l’augmentation des importations alimentaires".
"Cette situation, selon lui, a été aggravée par plusieurs facteurs tels que la faible productivité agricole, des pertes post-récolte considérables et un accès limité aux marchés pour les producteurs locaux".
"Dans un contexte de changements climatiques, notre préoccupation majeure, c’est qu’on intègre la préservation de l’environnement et la gestion durable des ressources dans la stratégie de souveraineté alimentaire, avec une priorité à la restauration des terres. Nos modes de productions et de consommation doivent être durables", a indiqué M. Diop.
‘’90 % de la production agricole est assurée par ces exploitations familiales’’
Venu présider cette rencontre, le secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement des paysans a soutenu qu’au Sénégal, "90 % de la production agricole est assurée par ces exploitations familiales". Aux yeux d’Alpha Ba, il est important que "leurs ressources productives de base soient sécurisées par elles-mêmes".
"Mais quand on parle de sécurisation de ressources productives, dit-il, cela signifie, pour nous, venir à ces genres de rencontres, discuter avec eux, réfléchir avec eux pour prendre en compte leurs propositions et voir avec les orientations politiques de l’État comment aller vers un consensus qui puisse nous permettre d’aller vers une réforme foncière. Parce que vous n’êtes pas sans savoir que le foncier est géré par la loi sur le domaine national qui date de 1964. Dans cette loi, certes, il y a des aspects positifs, mais il y a des aspects dont il est temps qu’il faille interroger. Et cela est d’autant plus nécessaire, dans la mesure où le régime sortant avait initié des réflexions qui avaient abouti à l’élaboration d’un document de politique foncière. Et pour nous c’est de voir en collaboration avec des organisations de la société civile comment sortir ce document-là. S'il y a lieu de l'actualiser, on le fait ; s'il est à jour qu’on parte de ce document pour aller vers une réforme foncière, voire une législation foncière", a laissé entendre le secrétaire d’État.
Pour lui, il y a une chose sur laquelle tout le monde tombe d’accord est qu’il est important d’aller vers une réforme foncière. Mais on parle d’une réforme foncière qui est "inclusive, transparente et qui s’inscrive dans la durabilité des ressources naturelles".
"Le Conseil d’orientation agro-sylvo-pastoral est une vieille revendication des organisations paysannes au Sénégal et de la société civile. Parce que depuis la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale a été promulguée en 2020-2022, il était prévu que ce conseil soit tenu. Il s’agit d’un moment d’échanges entre le président de la République, les organisations de la société civile - les paysans, les éleveurs et les pêcheurs - pour recevoir leurs doléances, discuter avec eux des orientations de l’État, mais aussi recevoir leurs orientations dans la politique. Malheureusement, ce conseil n’a jamais pu se tenir. Et dès que nous sommes arrivés au pouvoir, l’une des premières décisions, c’est d’afficher sa volonté pour que ce conseil puisse se tenir dans les plus brefs délais. Nous sommes en train de travailler avec toutes les organisations de la société civile pour aller vers la révision de la loi agro-sylvo-pastorale qui constitue le cadre normatif de base de tout ce qui doit se faire dans le milieu rural", a promis M. Ba.
Avant d’ajouter : "Nous pensons que si nous parvenons à aller vers une loi stabilisée dans les plus brefs délais, le président de la République pourra convoquer ce conseil. Il s’agira d’un moment symbolique, parce qu’autant le président reçoit tous les métiers du Sénégal, les enseignants, les médecins… il est tout à fait normal aussi qu’on donne une place prépondérante à ceux qui constituent la mamelle du Sénégal, à savoir les acteurs du secteur primaire. Le conseil est un moment de transmettre sans intermédiaire leurs préoccupations au président pour que l’État puisse s’atteler à les régler. C’est quelque chose d'important qui est prévu dans notre dispositif. Et nous espérons pouvoir le tenir avant la fin de l’année civile en cours".
"Il faut que l’État organise les assises de l'agriculture et du foncier"
Ndiouck Mbaye, membre de l'Alliance nationale femmes et foncier du Sénégal (ANFFS), a rappelé que l’état des lieux de la problématique de l’accès des femmes à la terre laisse paraître qu’elles sont utilisatrices de la terre, pilier du développement agricole, mais que, de façon générale, elles n’ont pas un accès sécurisé au foncier. Bien que les situations soient variées, selon elle, les femmes ont majoritairement des droits restreints et provisoires. Dans un contexte de société en mutation, avec de plus en plus des textes législatifs, des organisations non gouvernementales tentent d'apporter des solutions.
"Les femmes rurales développent d’autres activités à partir de la production agricole, de la cueillette, de l'élevage, de la pêche, etc. Le commerce de produits forestiers non ligneux en fait partie. Cette activité est destinée à leur procurer des revenus complémentaires pour l’achat de vivres et à renforcer la sécurité alimentaire de leur famille. Il est bien de noter que les pesanteurs socioculturelles qui menacent l’égalité, doivent être prises en compte, en mettant en place des programmes et des projets spécifiquement destinés à l’accès, au contrôle et à la valorisation du foncier aux femmes, corollaire d’une autonomisation des femmes rurales", a argué Mme Mbaye.
Par ailleurs, elle a informé que, selon le Plan d’action national de la femme, les femmes constituent 60 % de la force de travail et assurent environ 70 % de la production vivrière. Cela signifie qu’en réalité, c’est la femme qui nourrit le monde. Les statistiques de la FAO montraient, selon elle, que les femmes produisent 60 à 80 % des aliments et sont responsables de la moitié de la production alimentaire mondiale.
"Face aux enjeux fonciers, de la conjoncture économique, nous sommes dans l’urgence de relever les défis de la bonne gouvernance foncière qui, sans doute, nous conduira dans la perspective d'un développement durable, bien au-delà de la souveraineté alimentaire. Il faut aussi que l'Etat organise les assises de l'agriculture et du foncier", a-t-elle plaidé.
DES CHAMPIONS SOUVENT EN GRANDES DIFFICULTES LA SAISON SUIVANTE
Depuis 2009, année de l'instauration de la Ligue professionnelle, aucun club n'a réussi l'exploit de conserver le titre de champion deux années d’affilée. Pis, le vainqueur de l'édition précédente a souvent tendance à péricliter la saison suivante
Depuis 2009, année de l'instauration de la Ligue professionnelle, aucun club n'a réussi l'exploit de conserver le titre de champion deux années d’affilée. Pis, le vainqueur de l'édition précédente a souvent tendance à péricliter la saison suivante, frôlant parfois la relégation pour certaines écuries.
Un peu comme ces clubs de l'élite sénégalaise qui peinent à tirer leur épingle du jeu lors des compétitions africaines, l'autre "fait de jeu" de la Ligue 1 est que souvent, le vainqueur fait pitié à voir l'exercice suivant. Diambars, l’AS Douanes et plus récemment Génération Foot et le Casa Sports sont les exemples les plus frappants de cette décadence juste quelques mois après.
Mais parfois, ce déclin peut s'étendre dans le temps, avec le cas notamment des Académiciens de Saly qui, sauf un deus ex machina, devraient jouer en division inférieure la saison prochaine. Diambars prendrait le même chemin emprunté par les Douaniers, pensionnaires de la Ligue 2 depuis l'année dernière.
Rappelons que le club fondé en 1980 était déjà champion en 2015.
Qui l'eût cru ! Génération Foot, champion de la Ligue 1 l'année dernière, naturellement grand favori pour rempiler, doit encore patienter, non pas pour un remake, mais pour son maintien dans l’élite. Onzièmes au classement, les Académiciens ont un peu sacrifié à cette règle consistant à complètement rater la conservation du titre.
Toutefois, cette filiale du Football club de Metz au Sénégal a quelques circonstances atténuantes. L'ancien champion a vu plusieurs de ses joueurs s'exiler en Europe. Pape Amadou Diallo ainsi que Lamine Camara, pour ne citer qu'eux, ont rejoint les Grenats depuis leur dernier sacre dans l'élite du football local.
En outre, pour le cas de Génération Foot, la guéguerre de l'entame de saison avec les officiels de la Ligue a aussi plombé leur saison.
Peut-être encore plus symbolique, le Casa Sports, avant-dernier au classement à une journée de la fin, a rarement été aussi proche d'une relégation. Ce qui est paradoxal, dans la mesure où le club de Ziguinchor décrochait en 2022 une deuxième étoile. Mais les problèmes internes, le changement de coach et le départ des meilleurs joueurs qui n'ont jamais été remplacés, entre autres explications ont conduit à cette descente aux enfers.
En gros, deux des trois derniers champions doivent attendre l'ultime journée pour sauver leur place au sein de l'élite. Même si ce scénario catastrophe pour le Casa et Génération Foot est à craindre, cela pourrait être un mal nécessaire. Maintenant, la balle est dans le camp de l'actuel champion en titre, Teungueth FC. Conserver le titre paraît impossible d'année en année, l'ultime objectif serait de demeurer parmi l'élite.
LE SENEGAL, DOUBLE CHAMPION DE L’UFOA-A !
Après son éclatant succès 3-0 contre la Guinée-Bissau au stade Lat Dior de Thiès, le Sénégal a triomphé en finale, s’adjugeant ainsi le trophée de l’UFOA-A pour la deuxième année consécutive.
Après son éclatant succès 3-0 contre la Guinée-Bissau au stade Lat Dior de Thiès, le Sénégal a triomphé en finale, s’adjugeant ainsi le trophée de l’UFOA-A pour la deuxième année consécutive.
Historique ! Équipe dominante sur tous les plans, les Lioncelles ont une fois de plus montré qu’elles règnent en maîtresses absolues sur le football régional des moins de 20 ans.Malgré un début de match difficile où elles ont été acculées par une équipe bissau-guinéenne très physique, les Sénégalaises ont réussi à se ressaisir et à ouvrir le score. À la 16e minute, Adji Ndiaye a trompé la gardienne Adji Saco, permettant au Sénégal de prendre l’avantage. Cette ouverture du score a été cruciale pour asseoir leur domination sur le match. La pression sénégalaise n’a pas faibli et, quelques minutes avant la pause, Sokhna Pene a doublé la mise pour le Sénégal avec un somptueux coup franc. Maîtrisant parfaitement l’exercice, elle a envoyé le ballon dans la lucarne, portant ainsi son total à trois buts dans la compétition, tous inscrits sur coup franc. Sa frappe magistrale a illuminé le stade et renforcé la position du Sénégal avant de rentrer aux vestiaires.
Le score aurait pu être plus lourd pour les Sénégalaises, qui ont manqué deux occasions franches. Adji Ndiaye, la meilleure buteuse sénégalaise, a été malchanceuse avec deux frappes qui ont touché la transversale. Malgré ces ratés, les deux équipes sont rentrées aux vestiaires sur un score de 2-0 en faveur des Lioncelles. En seconde période, les filles de Mbayang Thiam ont entamé le jeu avec une grande maîtrise. Malgré deux changements effectués par la Guinée-Bissau à la mitemps, elles ont peiné à contrecarrer la domination sénégalaise. Les Lioncelles ont continué de contrôler le match, démontrant leur supériorité technique et tactique.
À la 86e minute, le Sénégal a corsé l’addition grâce à un penalty obtenu par Adji Ndiaye et exécuté par Khadija Badio. Le Sénégal termine ainsi par une victoire éclatante de 3-0 et remporte le tournoi de l’UFOA-A des U20 féminines pour la deuxième fois consécutive. Cette domination sans partage se traduit par la meilleure attaque et la meilleure défense du tournoi, confirmant la suprématie des filles de Mbayang Thiam dans la compétition.