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24 novembre 2024
Sports
CAN 2023 : LE NIGERIA EN QUETE D’UNE HUITIEME FINALE
Le Nigeria va jouer, mercredi à 17h GMT, contre l’Afrique du Sud, sa 16ème demi-finale de Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) depuis sa première participation en 1963.
Dakar, 6 fév (APS) – Le Nigeria va jouer, mercredi à 17h GMT, contre l’Afrique du Sud, sa 16ème demi-finale de Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) depuis sa première participation en 1963.
Les Super Eagles, 20 participations, sont la quatrième nation la plus titrée avec trois trophées remportés en 1980, 1994 et 2013.
Le Nigeria a été finaliste en 1984, 1988, 1990 et 2000. Elle a remporté le match pour la troisième place à huit reprises : 1976,1978,1992,2002,2004,2006,2010 et 2019.
Le Nigéria qui n’a jamais terminé à la quatrième place d’une CAN est forfait pour l’édition de 1996 organisée et remportée par l’Afrique Sud. Il est suspendu de la CAN 1998 au cours de laquelle les Bafana Bafana étaient les finalistes malheureux.
Le pays a accueilli deux fois la CAN, en 1980 et lors de la co-organisation avec le Ghana en 2000.
En 2024, les Super Eagles étaient logés dans la poule A avec le pays hôte, la Côte d’Ivoire, la Guinée Equatoriale et la Guinée-Bissau.
Après un premier match peu convainquant contre les Equato-guinéens (1-1), ils sont montés en puissance en dominant les Ivoiriens (1-0) puis ont confirmé contre les Bissau-guinéens (2-0).
Le Nigéria est sorti deuxième avec sept points, derrière la Guinée Equatoriale. Il a éliminé le Cameroun (2-0) en huitièmes de finale, puis l’Angola en quarts (1-0).
L’un des grands favoris de cette compétition, l’équipe pourra compter sur son avant-centre en forme, Ademola Lookman. Le joueur de l’Atalanta Bergame a inscrit trois buts depuis le début de la CAN.
Toutefois le Nigeria risque de jouer sans son attaquant Victor Osimhen, élu meilleur joueur africain 2023 par la Confédération africaine de football (CAF).
Le Nigeria va affronter l’Afrique du Sud qui joue sa 11ème CAN (1996,1998,2000,2023) dont quatre demi-finales.
Les Bafana Bafana font partie de la liste des huit pays qui ont remporté une seule fois la plus prestigieuse compétition africaine.
L’Afrique du Sud évoluait dans le groupe E avec le Mali, la Namibie et la Tunisie.
Après une défaite inaugurale contre les Maliens (0-2), les Sud-africains vont largement dominer les Namibiens (4-0) et tenir en échec les Tunisiens (0-0). Ils sont sortis deuxième du groupe avec quatre points derrière le Mali (cinq points).
Les Sud-africains vont éliminer en huitièmes de finale le Marco (2-0), l’un des grands favoris de la CAN puis le Cap-Vert en quarts de finale à l’issue des tirs au but (2-1).
Absent à ce niveau de la compétition depuis 2000, les Bafana Bafana pourront compter sur leur gardien de but Ronwen Williams, héroïque en quarts de finale pour avoir arrêté quatre tirs des Cap-verdiens.
L'OHADA RECLAME SES ARRIERES DE COTISATIONS
Le Secrétaire permanent de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), Mayatta Ndiaye Mbaye, a invité mardi les pays membres à reverser intégralement leurs arriérés de cotisations.
Dakar, 6 fév (APS) – Le Secrétaire permanent de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA), Mayatta Ndiaye Mbaye, a invité mardi les pays membres à reverser intégralement leurs arriérés de cotisations.
La 57ème session du conseil des ministres de l’OHADA s’est ouverte aujourd’hui. Elle prend fin mercredi.
‘’J’espère qu’au sortir de cette session, outre l’adoption du budget, nous allons nous retrouver devant un paiement intégral des arriérés qui constituent un goulot d’étranglement pour notre organisation’’, a dit M. Mbaye à l’ouverture de la rencontre.
‘’Nous espérons que pour 2024 les choses vont s’améliorer et que les ressources financières vont être disponibles à temps pour réaliser au mieux le programme d’activités que nous avons pu identifier dans l’intérêt des Etats membres de l’organisation’’, a-t-t-il ajouté.
Le traité relatif à l‘OHADA a été adopté le 17 octobre 1996. Cette organisation intergouvernementale, regroupe 17 pays : Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Congo, Comores, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée-Equatoriale, Mali, Niger, République démocratique du Congo, Sénégal, Tchad et Togo.
Il a indiqué que la session de ce jour est consacrée à l’examen, la validation et l’adoption du budget au titre de l’année 2024 ainsi qu’à l’examen d’autres documents financiers.
Cette session permettra de réunir, en 2024, les ministres des Finances des pays membres pour réfléchir de manière concrète et définitive sur la situation financière de l’organisation, a expliqué M. Mbaye.
Le ministre sénégalais des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ, a déclaré qu’une session spéciale des ministres des Finances se tiendra cette année au titre de la gestion 2024 et que les ressources financières nécessaires pour la bonne marche de l’organisation seront mobilisées dans les délais requis.
»La réalisation de notre ambition commune et tous les objectifs que nous nous sommes fixés demandent des moyens importants, d’où l’exigence pour les Etats membres de verser régulièrement leurs contributions’’, a ajouté M. Bâ.
L’ECHEC A LA CAN N’EST PAS DE LA SEULE RESPONSABILITE D’ALIOU CISSE
C’est l’avis de Abdoulaye Sow, quelques jours après la défaite des Lions face à la Côte d’Ivoire et la perte du titre de champion d’Afrique.
Si l’élimination au stade des 8e de finale de la Coupe d’Afrique constitue un échec pour l’équipe du Sénégal, elle ne doit pas être imputable au sélectionneur national Aliou Cissé. C’est l’avis de Abdoulaye Sow, quelques jours après la défaite des Lions face à la Côte d’Ivoire et la perte du titre de champion d’Afrique. Invité de l’émission « Point de vue » à la RTS, le vice-président de la Fédération sénégalaise de football estime que le technicien sénégalais a rempli sa mission si on revoit le travail accompli jusqu’ici à la tête de la sélection. Même s’il n’écarte pas une évaluation exhaustive dès la fin de la CAN.
La participation du Sénégal à la 34e édition de la Coupe d’Afrique et l’élimination en 8e de finale constituent un échec. Le constat est d’Abdoulaye Sow, vice- président de la Fédération sénégalaise de football. «Il y a un échec. On aurait souhaité que le Sénégal aille au moins en demi-finale. Nous ne nous sommes pas arrêtés en quart de finale. Il faut une évaluation exhaustive de notre participation organisationnelle et technique. Il faut tirer les leçons et continuer la marche de notre football vers d’autres victoires », a-t-il souligné.
Le responsable fédéral a toutefois refusé d’endosser la responsabilité de la contre-performance au seul sélectionneur des Lions, dont l’avenir à la tête de la sélection est de plus en plus agité. «L’avenir de Aliou Cissé, c’est celui de tous les entraineurs. Que les gens n’aient pas la mémoire courte. Il nous a valu beaucoup de satisfaction. Il faut se souvenir de ce qu’il a trouvé quand il est arrivé à la tête de la sélection. Quel était d’esprit, il avait trouvé, l’organisation qu’il a trouvée. Aliou Cissé a transformé complétement l’état d’esprit de nos joueurs », répond-t-il avant d’ajouter :« Il a transformé notre organisation. C’est vrai avec l’appui de la Fédération et le soutien de l’Etat. Je considère que Aliou Cissé a rempli sa mission. L’échec à la CAN n’est pas de la seule responsabilité d’Aliou Cissé. On n’a pas transcendé l’obstacle ivoirien, mais ce serait très facile de dire que c’est Aliou Cissé. Il ne faudra pas suivre un ou deux tik-tokeurs. Il faut évaluer et lui rendre l’hommage qu’il mérite. Il a fait un travail remarquable à la tête de cette équipe nationale. Au-delà des considérations crypto-personnelles, il faut évaluer et proposer des solutions structurelles », affirme-t-il, annonçant que le comité exécutif de la Fédération sénégalaise de football va se réunir dès la fin de la Coupe d’Afrique pour évaluer et proposer ses conclusions au ministère des Sports.
En termes de perspectives, Abdoulaye Sow pense qu’il n’y a pas d’inquiétudes majeures sur les performances du football sénégalais. « Nous avons l’une des équipes les plus jeunes de cette Coupe d’Afrique. C’est un atout. Nous avons pu voir des jeunes comme Lamine Camara, Pape Matar Sarr, Pape Alassane Guèye qui ont montré toute leur classe et leur talent. Il n’y a pas d’inquiétudes majeures sur nos performances. Il y a un échec ponctuel mais nous pensons qu’il y a le défi de la Coupe du monde 2026. Le Sénégal est en bonne posture. Il y a également la Coupe d’Afrique qui se déroulera au Maroc. C’est aujourd’hui qu’il faut lancer la préparation. Mais la vraie préparation commence par une bonne évaluation ».
LES ÉLÉPHANTS N'ONT PLUS PEUR DE RIEN
Grâce à sa force mentale décuplée par son parcours du combattant, la Côte d'Ivoire, virtuellement éliminée à chaque tour mais qualifiée à chaque fois de façon miraculeuse, croient en son étoile pour cette CAN 2023
Brice Folarinwa de SenePlus |
Publication 05/02/2024
Les éléphants de Côte d'Ivoire se sont virtuellement fait éliminer à chaque tour de la Coupe d'Afrique des Nations 2022 (CAN 2022) qui se déroule actuellement au Cameroun, mais parviennent à chaque fois à se qualifier de manière miraculeuse. C'est ce que révèle Seko Fofana, l'un des leaders de l'équipe ivoirienne, dans des déclarations à l'Agence France Presse (AFP). "On n'a peur de rien", assure déterminé le milieu de terrain de Lens, alors que les Ivoiriens affrontent la République démocratique du Congo mercredi soir à Abidjan pour une place en finale.
D'où vient ce mental de fer ? Selon Fofana, "ça part de la Guinée Équatoriale", en référence à la terrible défaite 4-0 subie lors du premier match de poule, où certains joueurs ont terminé en larmes. "On était au fond du trou", se souvient-il. Pourtant, les Éléphants ont su se relever de ce coup dur grâce à leur force mentale. "On a dû attendre des matches pour espérer une qualification, ce qui est arrivé, maintenant on n'a plus peur de rien", affirme le leader technique des Ivoiriens.
Un parcours miraculeux s'en est suivi. Avec seulement 3 points et une différence de but négative (-3) après leur déroute initiale, les éléphants se sont accrochés à leur rêve de qualification en suivant tous les matchs des autres groupes. Ils ont finalement été repêchés in extremis après les résultats inattendus du dernier match de poule qui les ont placé parmi les meilleurs troisièmes. "C'était très, très dur pour nous", se remémore Serge Aurier, un autre cadre de l'équipe, cité par l'AFP. "On était à l'hôtel, on rasait les murs limite pour aller manger, on a été repêchés, on a attendu la victoire du Maroc pour être là".
Ce parcours du combattant leur a donné des ailes. "Quand tu es ressuscité comme on l'a été, il n'y a plus rien qui te fait peur, on fonce, on y va", affirme Aurier. Cet état d'esprit leur a permis de renverser des situations compromises en 8e de finale face au Sénégal et en quart face au Mali, à dix contre onze. Même l'entraîneur malien Eric Chelle s'est incliné devant leur détermination : "Ils ont cette énergie, et aussi parce qu'il le faut dans le foot, ce petit brin de chance. Ils méritent cette demi-finale", a-t-il déclaré à l'AFP.
En somme, grâce à leur force mentale décuplée par leur parcours du combattant, les Éléphants de Côte d'Ivoire, virtuellement éliminés à chaque tour mais qualifiés à chaque fois de façon miraculeuse, croient en leur étoile et n'ont plus peur de rien dans leur quête du sacre final.
L'HEURE N'EST PAS A LA REVOLUTION MAIS…
A plus d’un an de la Can 2025 au Maroc et plus de deux années de la Coupe du monde en Amérique du nord en 2026, l'équipe nationale du Sénégal aura vécu une déroute inattendue sous les ordres d’Aliou Cissé. Comment se relever de cette Can ratée ?
Bés Bi le Jour |
Par Lamine Mandiang DIEDHIOU, Adama AIDARA , Saikou SEYDI, Cheikh DIOP, Papa Madiakhaté SARR, Serigne Saliou Déme et Gorgui Diaw Thiam, envoyés spéciaux à Yamoussoukro. |
Publication 03/02/2024
A plus d’un an de la Can 2025 au Maroc et plus de deux années de la Coupe du monde en Amérique du nord en 2026, l'équipe nationale du Sénégal aura vécu une déroute inattendue sous les ordres d’Aliou Cissé. Comment se relever de cette Can ratée ? Que doit-on changer ? Le chantier existe avec un groupe de qualité et un réservoir profond mais l’avenir du sélectionneur soulève des inquiétudes. L'heure n'est pas totalement à la révolution mais à des ajustements.
Il y a de ces défaites qui peuvent éteindre une génération et obliger à repartir en ouvrant une feuille blanche. Celle du Sénégal devant la Côte d’Ivoire en huitième de finale de la 34ème édition de la Can ne devrait pas en faire partie, même si elle continue de hanter les cœurs et les esprits. Elle ne constitue pas la fin d’une génération mais une transition peutêtre naissante. Hormis Gana Guèye et Cheikhou Kouyaté qui auront 36 ans en 2025, difficile de voir d’autres joueurs poussés à la retraite pour la prochaine grande compétition
Si la claque de Yamoussoukro a fait retomber de leur nuage ces Lions qui semblaient imbattables après le premier tour, elle ne peut pas agir comme un raz de marée. Il est difficile d’imaginer une continuité vers la prochaine Can Maroc 2025 avec un groupe amputé de Kalidou Koulibaly, Sadio Mané, Édouard Mendy, Ismaïla Sarr, Nampalys Mendy, Krépin Diatta, Youssouf Sabaly Moussa Niakhaté, Boulaye Dia voire Abdou Diallo. L’effectif est d’autant plus impressionnant que les plus jeunes comme Pape Guèye, Lamine Camara, Pape Matar Sarr, Iliman Ndiaye, Nicolas Jackson ou encore Formose Mendy sont des joueurs sur lesquels le Sénégal peut s’appuyer pour les prochaines échéances A ceux-là s’ajoutent les Dion Lopy, Amara Diouf, Pape Daouda Diong, Pape Demba Diop, Habib Diarra, Yaya Diémé ou encore Idrissa Guèye. Une belle brochette de talents qui laisse penser à un avenir radieux. Les solutions sont nombreuses pour retoucher ce groupe à tous les postes. Le Sénégal dispose d'un groupe encore sain, compétitif et qui a prouvé sa valeur en club et en sélection.
Aliou Cissé, le rebond impossible ?
La grosse équation de cet après-Can c’est la position d’Aliou Cissé qui a atteint deux fois la finale de la Can, qualifié le Sénégal à deux Coupes du monde consécutives. Il est aussi parvenu à maintenir le Sénégal comme première Nation africaine au classement de la Fifa pendant trois ans.
En poste depuis bientôt 9 ans, le technicien aux dreadlocks semble être à bout de souffle après l’élimination précoce de son équipe en huitième de finale. L’entraineur des Lions est resté évasif par rapport à son avenir juste après la défaite. Il semblerait qu’il réfléchit à ne pas continuer l’aventure même s’il continue de bénéficier de la confiance de la Fédération sénégalaise de football (Fsf). Le risque à l'heure de repartir sur une nouvelle aventure, alors que la dynamique ascendante depuis 2019 s'est fracassée devant les méandres du stade de Yamoussoukro, constitue un certain écueil surtout avec les huées à son arrivée à l’aéroport et une partie de l’opinion qui réclame son départ. Rester malgré un échec, Aliou Cissé l’a déjà fait avec les Lions mais le rebond est très difficile après une énorme désillusion. Le court laps de temps qui sépare les Lions de la Can 2025 (un peu plus d’un an) aura son pesant d’or à l’heure du choix entre un sélectionneur qui semble avoir trouvé la bonne formule lors de cette Can mais dont la longévité commence à être contestée. Entre le marteau de maintenir Cissé qui connait mieux que quiconque cette équipe et l’enclume de changer d’entraineur alors que les prochaines grandes échéances avancent à grands pas, la Fsf fera face à un dilemme et ne devra pas se louper.
Le Sénégal a quelques mois pour se remettre les idées à l'endroit car le Maroc c’est demain et autant y mettre rapidement les formes.
CAN 2023, LA RDC RENVERSE LA GUINÉE ET RENOUE AVEC LES DEMIES
La RD Congo a frappé un grand coup en éliminant la Guinée (3-1) ce vendredi au stade d’Ebimpé en quarts de finale de la CAN 2023.
Menée au score l’espace de six minutes en début de match et parvenue à faire la différence en seconde période, la RD Congo a frappé un grand coup en éliminant la Guinée (3-1) ce vendredi au stade d’Ebimpé en quarts de finale de la CAN 2023.
Les Léopards accèdent aux demi-finales du tournoi pour la première fois depuis 2015 et affronteront le vainqueur de Mali-Côte d’Ivoire.
CAP-VERT, UNE ÉQUIPE PLUS QU'AMBITIEUSE
Adversaire de l'Afrique du Sud en quart de finale de la CAN 2023, le Cap-Vert a affiché ses ambitions, ce vendredi à Yamoussoukro, en conférence de presse d'avant-match.
iGFM (Yamoussoukro) Adversaire de l'Afrique du Sud en quart de finale de la CAN 2023, le Cap-Vert a affiché ses ambitions, ce vendredi à Yamoussoukro, en conférence de presse d'avant-match.
"Ce n'est pas une question d'exploit, on joue pour gagner", a déclaré le joueur capverdien, Logan Costa. "On viendra pour essayer d'atteindre notre objectif. Notre ambition, c'est la victoire même si on prend match par match", a-t-il précisé à un peu plus de 24h du quart de finale contre l'Afrique du Sud, qui se jouera au stade Charles Konan-Banny de Yamoussoukro.
Confirmer sa belle dynamique
Après la déclaration de son défenseur central, le sélectioneur du Cap-Vert, Pédro BRITO, a quant à lui fait savoir que l'opposition de demain "sera du 50/50." Même s'il compte confirmer sa belle dynamique face aux Sud-africains qui ont sorti le Maroc considéré comme l'un des favoris de la Coupe d'Afrique des Nations 2023.
Pour rappel, le quart de finale Cap-Vert-Afrique du Sud est prévu, ce samedi 03 février 2023, à 20h GMT, à Yamoussoukro.
LIGUE 2 FRANCE, OMAR DAF ÉLU MEILLEUR ENTRAINEUR DU MOIS DE JANVIER
A la tête d’Amiens, l'ancien défenseur sénégalais a conduit son équipe à un sans-faute remarquable, enregistrant trois victoires consécutives.
Durant le mois de janvier, Omar DAF a été désigné meilleur entraîneur de la Ligue 2. A la tête d’Amiens, il a conduit son équipe à un sans-faute remarquable, enregistrant trois victoires consécutives avec un score identique d’un but à Zéro face à Saint-Etienne, Annecy et Valenciennes. Le technicien sénégalais a été élu meilleur entraîneur du mois.
Avec trois victoires en autant de matchs, Amiens s’est illustrée en tant que seule équipe à réaliser une telle performance en Ligue 2 en janvier, propulsant ainsi le club picard à la 5ème place du classement. La série victorieuse a débuté à Valenciennes (1-0), avec un but matinal de Louis Mafouta sur penalty. Le dynamique positive a été maintenue avec un deuxième succès consécutif face au FC Annecy, avec un but signé par l’homme en forme du moment, Louis Mafouta.
Contre Saint-Etienne, lors de la 21ème journée, les hommes d’Omar DAF continuent le fiasco en s’imposant encore sur le plus petit score (1-0). L’ancien défenseur du Sochaux (France) a su mener ses troupes à des victoires plus qu’importantes pour migrer vers l’élite du football Français, il commence à acquérir de l’expérience au fil des années. Au moment où le coach Aliou CISSE, est sous le feu des critiques sur son système de jeu avec l’équipe nationale, Omar DAF, son ancien coéquipier, n’est-il pas au taquet pour lui succéder dans la tanière ?
LAMINE CAMARA, ABOUBAKARY KOÏTA, AGUIBOU, CES JOUEURS AFRICAINS DANS LE VISEUR DE CLUBS EUROPÉENS
Alors que le tournoi avance dans sa phase à élimination directe, Afrique Sports a identifié six joueurs prometteurs susceptibles d’être recrutés par de grands clubs européens.
Les recruteurs des clubs de football européens ont été attentifs aux performances des joueurs présents à la Can 2023, un tournoi où des talents méconnus ont souvent brillé. Plusieurs joueurs ont su attirer l’attention des recruteurs avec des prestations remarquables lors de ce tournoi organisé en Côte d’Ivoire.
Alors que le tournoi avance dans sa phase à élimination directe, Afrique Sports a identifié six joueurs prometteurs susceptibles d’être recrutés par de grands clubs européens.
Lamine Camara (Metz et Sénégal, milieu de terrain)
Elu Jeune footballeur de l’année en Afrique en décembre et aussi du premier tour de la Can, Lamine Camara, 20 ans, a brillé lors de la victoire 3-0 du Sénégal contre la Gambie, marquant deux buts et étant désigné Homme du match. Ce n’est pas la première fois qu’il marque deux fois dans un match international, ayant déjà réalisé cette performance lors de la Can U20 en 2023. Formé à l’académie sénégalaise Génération Foot, Camara a un taux de réussite de passes de 84% et a rejoint Metz en février de l’année dernière, marquant un but mémorable contre Monaco en Ligue 1.
Jesus Owono (Alaves et Guinée Equatoriale, gardien)
Owono, gardien de but, s’est distingué lors des matchs de la Guinée Equatoriale contre le Nigeria et lors de leur victoire 4-0 sur la Côte d’Ivoire. Il a réalisé le plus grand nombre d’arrêts dans le tournoi jusqu’à l’élimination de son équipe en huitième de finale. Bien qu’il n’ait pas beaucoup joué en Liga avec Alaves, ses performances dans le tournoi suggèrent un grand potentiel.
Emam Ashour (Al Ahly et Egypte, milieu de terrain)
Ashour a impressionné par son soutien défensif et son apport offensif avec l’Egypte, bien qu’une commotion cérébrale l’ait empêché de participer à leur défaite contre la Rd Congo en huitième de finale. Malgré un temps de jeu limité, il a été le meilleur de son équipe en termes de création d’occasions, de passes, de tacles et de passes décisives. Ashour, qui a brièvement joué pour Midtjylland au Danemark, est actuellement pensionnaire d’Al Ahly.
Aboubakary Koïta (Saint-Trond et Mauritanie, attaquant)
Koïta a joué un rôle-clé dans le parcours de la Mauritanie, aidant l’équipe à atteindre les huitièmes de finale. Ses compétences en dribble, sa vitesse et son sens du but ont été décisifs, notamment lors de la victoire historique contre l’Algérie. Né au Sénégal, il joue actuellement pour Saint-Trond en Belgique.
Gelson Dala (Al Wakrah et Angola, attaquant)
Dala a marqué quatre fois, aidant l’Angola à atteindre les quarts de finale pour la première fois depuis 2010. Ses performances efficaces devant le but ont été un facteur-clé de leur succès. Dala, qui a rejoint le club qatari d’Al Wakrah en 2022, a montré qu’il peut être un atout précieux pour son équipe.
Aguibou Camara (Atromitos et Guinée, attaquant)
Camara, un attaquant polyvalent, a été essentiel pour la Guinée, jouant chaque minute jusqu’ici. Formé à Lille, il joue actuellement pour Atromitos en Grèce et a démontré sa polyvalence en jouant à différents postes. Avec lequotidien.sn
CAN 2023, LA CAF RÉPOND AUX POLÉMIQUES SUR L’ARBITRAGE
"Vous savez que quand on gagne on estime toujours que l’arbitrage est bon, et quand on ne gagne pas, on dit que l’arbitrage est mauvais."
iGFM (Côte d'Ivoire) Des joueurs comme Krépin Diatta (Sénégal) et Romain Saïss (Maroc), tous deux récemment éliminés, ont exprimé de virulentes accusations concernant l'arbitrage et la gestion des matchs, soulevant des interrogations sur la conduite de la Confédération Africaine de Football (CAF). L'instance présidée par Patrice Motsepe a tenu à y répondre.
Cette 34ème édition de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) est sous le feu des projecteurs, non seulement pour le spectacle offert, mais aussi pour des raisons plus polémiques. Des joueurs comme Krépin Diatta (Sénégal) et Romain Saïss (Maroc), tous deux récemment éliminés, ont exprimé de virulentes accusations concernant l'arbitrage et la gestion des matchs, soulevant des interrogations sur la conduite de la Confédération Africaine de Football (CAF).
Pour rappel, Krépin Diatta, le talentueux défenseur latéral droit sénégalais, a publiquement accusé des membres de la CAF de corruption. Ces accusations retentissantes interviennent suite à la défaite de son équipe contre la Côte d'Ivoire (1-1, 4 tirs au but à 5) lors des huitièmes de finale de la CAN 2023, ce lundi, marquée par des décisions litigieuses des deux côtés, avec un carton rouge non accordé à Sadio Mané et un penalty oublié pour les Lions. Le Maroc, dont la participation à la CAN 2023 s'est également terminée au stade des huitièmes de finale, après une défaite de 2-0 contre l'Afrique du Sud mardi, s'estimait également lésé par l'arbitrage.
Du moins si l'on en croit les propos de Romain Saïss, le capitaine des Lions de l'Atlas : « Même quand on marque des buts, on se les fait refuser injustement par le corps arbitral, parce que celle-là, il faut me l’expliquer » avait-t-il déclaré en référence au but refusé à Noussair Mazraoui, tandis qu'Ez Abde s'est également vu priver d'un penalty. « Ne pas laisser une action de jeu… On vient nous faire des meetings avant les grandes compétitions à propos de l’arbitrage, de ceci, de cela, mais à un moment donné, il faut arrêter de prendre les gens pour des cons. Parce que ça peut changer le cours de match."
"Tout le monde a le droit d’émettre des critiques mais..."
Alors que tout se passait à merveille dans cette CAN, ces accusations font désordre. Alors, la CAF a tenu à y répondre. Présent en conférence de presse mercredi, le secrétaire général de l'instance, Veron Mosengo-Omba, n'a pas manqué d'aborder cette question sensible de l’arbitrage lors de cette CAN 2023.
"Jusqu’aujourd’hui, on nous dit que l’arbitrage est au top, et de très haut niveau. Quant aux plaintes relatives à la VAR, vous savez que quand on gagne on estime toujours que l’arbitrage est bon, et quand on ne gagne pas, on dit que l’arbitrage est mauvais. C’est un débat que je n’aimerais pas faire. Tout le monde a le droit d’émettre des critiques, et moi je ne me sens pas visé. Critiquer la CAF c’est bien, mais, il faut être un peu juste", a ainsi éludé le dirigeant. Pas sûr que cela suffise à convaincre les supporters marocains et sénégalais…