LA FEDERATION DE JUDO A FOND SUR LA COMPETITION
Jo «Paris 2024», Joj «Dakar2026», la Fédération sénégalaise a déroulé son programme préparation axée principalement sur ses Académies de judo mais aussi de participations sur les compétitions internationales qui se profilent.
Après une moisson de 18 médailles d’or, 15 médailles d’argent et 12 de bronze, lors des cinq tournoi open et African cup disputés depuis le début de l’année, le judo sénégalais poursuit sa dynamique vers les grands rendez-vous des JO 2024 et des Jeux olympiques de la jeunesse «Dakar2026». Dans cette optique, la Fédération sénégalaise a déroulé son programme préparation axée principalement sur ses Académies de judo mais aussi de participations sur les compétitions internationales qui se profilent. Des échéances qui s’adossent sur le renforcement des acquis, notamment le projet «Judo Education», Horizon Jeux Olympiques de Jeunesse «Dakar 2026» ou encore la réalisation du centre de perfectionnement international de dernière génération. Une infrastructure aux standards internationaux et conforme aux exigences de la Fédération internationale de Judo. Ce, en lieu et place du dojo national qui vit ses dernières heures d’existence.
Avec une moisson de 18 médailles d’or, 15 médailles d’argent, 12 médailles de bronze et une place de première nation lors des «open» successifs de Tunis, Luanda, Abidjan et Niamey, le judo sénégalais est sur une bonne lancée dans la préparation des futures échéances et notamment les Jeux olympiques Paris 2024 et les JOJ «Dakar2026». Pour les JO Paris2024, la Fédération sénégalaise de judo va s’adosser sur ses académies. «Il n’y pas de préparation spécifique des équipes nationales. Elle sera prise en charge par l’Académie Lamine Gueye, le centre d’entrainement de Bilal Fofana à Saint Louis, celui qui est en train d’être mis en place par Hortance Portance. Le moment venu, une sélection sera faite pour les Jeux. Le moment venu, une sélection sera faite. Aujourd’hui, le judo fait partie des espoirs de médailles pour les JOJ», indique Ababacar Ngom, président de la Fédération sénégalaise de judo. Pour atteindre les objectifs, Alexandre Diédhiou, directeur de l’Académie Lamine Guéye a organisé un stage avec le concours de 4 ligues régionales les 22 et 23 juillet prochains. Avec au bout, un travail de détection de 50 jeunes qui vont intégrer ladite académie. Pour les deux évènements majeurs, en ligne de mire, la Fédération sénégalaise de judo, a également l’objectif fixé vers les prochains Jeux de la Francophonie, les championnats d’Afrique cadets et juniors qui se dérouleront à Madagascar mais aussi aux championnats d’Afrique qui se dérouleront à Casablanca. «Le Sénégal se prépare depuis janvier en permanence. La Can senior de cette année qui se déroulera du 8 au 11 septembre sera très relevée. Parce que l’on s’approche plus des Jeux olympiques Paris2024. C’est une préparation spécifique. Nous prévoyons d’aller en France qui est prête à mettre gratuitement une vingtaine de centres. Auparavant, nous avons les jeux de la Francophonie à Kinshasa, les championnats d’Afrique cadet et juniors prévu du 27 au 30 juillet qui est d’une importance parce qu’ils nous permettront de consolider les acquis et remporter le maximum de médailles», renseigne Me Karim Seck directeur des équipes nationales.
Invité aux Jeux mondiaux de combat 2023 Équipes mixtes à Riyadh (Arabie Saoudite) en octobre 2023, le judo Sénégal se réjouit également de la participation à un tournoi de haut niveau. Cet évènement regroupe les 3 premières dans la liste du classement mondial des Équipes mixtes seniors de la FIJ d’Afrique.
UN CENTRE REGIONAL D’ENTRAINEMENT POUR L’AFRIQUE DE L’OUEST A DIAMNIADIO
Au-delà de guider ses athlètes vers des grands évènements, Me Ababacar Ngom et l’équipe fédérale ont en ligne de mire son ambition de réalisation d’un Centre régional d’entraînement pour l’Afrique de l’Ouest à Diamniadio. Un nouveau Dojo national qui permettra, selon lui, de redorer son blason et à l’Afrique de disposer d’une infrastructure de dernière génération, aux standards internationaux, conformes aux exigences de la FIJ.
Selon Me Ngom, le projet inclurait un centre d’accueil, un restaurant et des salles d’entraînement pour le perfectionnement et les stages de haut niveau pouvant accueillir les compétitions de l’ensemble des disciplines de combat (Judo, Karaté, Taekwondo, Boxe, Lutte, Escrime, Kung Fu).
Ce, après que la Société nationale de gestion et d’Exploitation du Patrimoine bâti de l’Etat a ordonné, il y a quelques mois, la libération, sans délai, du site abritant le Dojo national pour sa démolition. «Cette décision ternit la belle histoire d’un patrimoine national, d’un musée et d’un centre de formation d’élites pour tous les arts martiaux, d’un creuset d’éclosion de nos champions auréolés de gloire pour la grandeur de la nation sénégalaise», se désole le président de la FSJ
Dans ses autres projets, la FSJ indique qu’une étude globale est en cours et concerne le projet de formation des Sénégalais «Judo- Education, Horizon Jeux Olympiques de Jeunesse DAKAR2026», avec l’appui de l’Union européenn