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Après Karim Wade et ses coaccusés, d'autres seront devant la CREI, selon le ministre de la Justice, Sidiki Kaba

Dakar, 23 mars (APS) - Karim Wade et ses coaccusés ne seront pas les derniers à être jugés par la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), qui va faire la lumière sur d'autres dossiers concernant la gestion des deniers publics, a précisé lundi le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Sidiki Kaba.
"La décision de la Cour (NDLR : la CREI) s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les atteintes aux biens publics (…) Ce dossier est le premier, mais il ne sera pas le dernier à être évoqué" par la CREI, a-t-il dit lors d’une conférence de presse.
Des procédures judiciaires concernant des personnes présumées avoir abusé des deniers publics sont en cours d’instruction devant la Cour de répression de l’enrichissement illicite, a précisé le garde des Sceaux.
Le procureur de la CREI "va s’intéresser aux autres" personnes qui auraient commis le délit d’enrichissement illicite, selon Sidiki Kaba.
En novembre 2013, Aliou Ndao, alors procureur de la CREI, avait annoncé que des "demandes d’ouverture d’enquête" visaient plusieurs anciens ministres, dont Abdoulaye Baldé, Madické Niang, Oumar Sarr, Ousmane Ngom et Samuel Sarr.
L’ancien ministre Karim Wade, fils de l’ex-président de la République, Abdoulaye Wade, a été condamné lundi par la CREI à six ans de prison ferme et au paiement d’une amende de 138 milliards de francs CFA.
Cette juridiction spéciale a aussi condamné à cinq ans de prison ferme et au paiement d’une amende de 138 milliards Ibrahima Khalil Bourgi, Pape Mamadou Pouye et Alioune Samba Diassé, pour complicité d’enrichissement illicite avec Karim Wade.
L’ancien directeur général de l’Agence des aéroports du Sénégal (ADS), Mbaye Ndiaye, et l’ancien président du conseil d’administration d’Aviation Handling Services (AHS), Pierre Agboba, ont été relaxés par la CREI.