DEUXIEME EDITION DU SPECTACLE, «SIMON SHOW» AU GRAND THÉÂTRE
L’ARTISTE RAPPEUR FERA UN «SHOW» A GUICHET FERME
L’artiste rappeur, Simon a échange hier, sur la deuxième édition de son spectacle, « Simon Show ». L’édition de cette année, prévue le samedi prochain au Grand Théâtre se fera à guichet fermé. L’artiste compte marquer son passage sur scène par une entrée fracassante. Des innovations passant par le port d’un treillis militaire et d’une robe d’avocat sont en vue. Il veut plaider le culte du travail, tout en dénonçant l’oisiveté qui ouvre les portes de la prison.
Le rap gravit des échelons. Il était loin de s’imaginer, il y’a de cela quelques années que le mouvement hip-hip pouvaient mobiliser, drainer des foules pour prétendre remplir même une salle de classe.
L’évolution du monde, transcende l’histoire pour donner raison aux précurseurs de cette musique spécifique, venue d’ailleurs. Aujourd’hui, se développe derrière cette variété musicale des foules, de véritables passionnées qui la dévorent de manière «insatiable».
Cette tendance courageuse a donné des idées à des rappeurs, tels Simon et d’autres à prendre le risque d’affronter un destin. La tenue d’un spectacle de rap dans une salle comme le Grand Théâtre n’était pas évidente. Mais, Simon, déterminé à aller jusqu’au bout de sa logique a eu raison sur une bonne partie de ses camarades, lors de sa première édition, l’année dernière.
Depuis, le mythe s’effondre. Symboliquement, Simon se fonde sur un triptyque idéologique, dont la combativité et le travail priment. Il s’agit pour lui de faire du culte du travail, un sacerdoce pour éviter aux jeunes d’être la risée populaire.
Et, la robe d’avocat qu’il portera le jour de son spectacle, consiste à faire la plaidoirie des personnes, touchées par des mines anti-personnelles dans la zone Sud du pays et la dénonciation des violences conjugales. Ces derniers, victimes de conflits armées sont devenues des handicapés mobiles.
L’autre aspect, évoqué par l’artiste reste l’oisiveté de certains jeunes, sans assistance qui risquent de finir la vie dans les prisons. L’événement de cette année, se passera en 30 mn de hip-hip (hardcore). « Le spectacle organisé est une réussite du mouvement hip-hop qui n’est pas une affaire de petit.
Ce mouvement a besoin d’initiatives. Et, il est réel que les générations actuelles bénéficient de plus d’avantages que celles anciennes. Mais, le concept actuel est de gagner de l’argent », insiste le rappeur, Simon. Ainsi, l’artiste rappeur, conscient que la pratique du hip-hop exige une équipe, un travail collégiale, invite ses camarades à arrêter le bavardage pour s’engager au travail.
Certains rappeurs bavards, reconnaît-il, ne peuvent même pas remplir une « cantine de pains ». Le spectacle, « Simon Show » de cette année a englouti un budget de 17 millions de Fcfa.
Et, l’événement, placé sous le thème : « Jeunesse, éducation, leadership et entreprenariat » est parrainé par Moustapha Guirassy de l’Iam, Amadou Diaw de l’Ism, Chérif Base, chef d’entreprise, Ousmane Sène de Warc Institut, Diouma Dieng Diakhaté de Shalimar Couture et Niana Fall, administratrice de société.
«Tous ces managers ont une identité commune. Ils ont un grand cœur. Et, manifestement, chacun d’eux s’est donné à fonds soit, pour développer une activité qui offre des possibilités à des jeunes de se former ou de trouver du travail », s’en orgueil lit Simon, qui aura comme invité d’honneur le groupe Daara-Ji family.
N’empêche, l’artiste rappeur, Simon voit grand. Comptant, marquer le pas aux artistes du « Mbalakh », Simon envisage d’organiser dès l’année prochaine de grands spectacles, dans les plus grandes salles du monde.