GORGUI, ATTENTION À LA DÉLATION !
La scène politique nationale vient d’être marquée et agitée par deux personnages identiques. Ces deux figures dont le dénominateur commun est de viser, de cibler le président Macky Sall. Il faut bien les appeler par leurs noms, il s’agit de Maître Abdoulaye Wade et de son fils Idrissa Seck.
C’est le premier ci-dessus évoqué, à savoir l’ancien président Wade qui aura le plus défrayé la chronique avec, entre autres, les péripéties de son trajet frisant l’odyssée. Les propos, sans équivoque, tenus la nuit du 25 avril sur la Vdn, au siège du Pds sont condamnables.
Contrairement à ce qui avait été prématurément avancé, ce ne fût pas un non- événement. Tous les amis sincères du président Macky Sall, tous les compatriotes cohérents, toute la société civile intelligente, ne devraient-ils pas en tirer les leçons les meilleures ?
D’emblée, au titre de la prudence épistémologique, il faut préciser que notre propos, à travers ces lignes, n’est pas de jouer au donneur de leçons, de diaboliser, de stigmatiser. Pour être bref et le plus concis possible, nous n’avons pas la science infuse.
Cependant, au titre de la stricte vérité et de l’objectivité dans sa formulation la plus élémentaire, il y a ce qui suit et qui devrait bien être médité par qui de droit.
Le retour annoncé et planifié sur papier millimétré de notre hôte de Versailles avait été marqué par un certain nombre de péripéties. Il avait été question de l’interdiction d’un meeting, de considérations très techniques concernant les types d’aéronefs, les manifestes, le nombre et la nationalité des passagers, les brevets, la qualification des membres de l’équipage, l’énumération, c’est le lieu de le dire, est loin d’être exhaustive.
Dans tout les cas de figure, la répétition n’a que des vertus pédagogiques, il eut soixante douze (72) heures durant énormément de monde pour accueillir, acclamer, applaudir un Abdoulaye Wade requinqué et qui usera de tous les moyens possibles et imaginables pour faire sortir de prison son fils aîné Karim Meissa Wade.
A coup sûr, on nous dira qu’il s’agit là d’un comportement pour ne pas dire d’un reflexe paternel de rêve, laissons le rêver. L’essentiel ne se situe pas à ce niveau.
Sans prétention aucune, nous eûmes à regretter les gesticulations de certains responsables Apr qui disaient, qui disent encore que le président Macky Sall doit faire un mandat de sept (7) ans. En quelque sorte, pour ceux - là, le Chef de l’Etat devrait se dédire, faire dans le parjure, du « wax waxeet » de très mauvais goût.
Pour mémoire, il n’y a pas longtemps de cela, le Khalife de la grande famille omarienne, en l’occurrence Thierno Bassirou Tall, en des termes d’une extrême précision, dénonçait le «wax waxeet» qui se trouve être aux antipodes de nos valeurs et vertus les plus sûres, les plus anciennement établies.
Certes, le président Macky Sall lui-même a, comme disent les spécialistes, son coefficient personnel. Preuve en avait été faite, avec les conditions et circonstances dans lesquelles il avait été élu en 2012. Ce, malgré les dénigrements, malgré toutes les tentatives de liquidation politique définitive.
Macky Sall lui-même, c’est l’honnêteté intellectuelle qui autorise et qui commande de le dire, n’a pas de contentieux majeurs avec les Sénégalais dans leur écrasante majorité.
Des exemples comme la baisse du coût du loyer, celle significative de l’impôt sur le revenu, les bourses familiales, la couverture maladie universelle, la gratuité de la dialyse, etc.), illustrent le souci permanent qu’a le Chef de l’Etat pour le bonheur de ses compatriotes.
Dans le même registre et à bon droit, on peut évoquer tout ce qu’il a ramené de son voyage en Chine, et les résultats obtenus au Groupe consultatif dit de Paris. Il y a également les recrutements massifs et tous les emplois qui découleront des investissements que nous attendons.
Tout ce qui précède est une manière de dire que le président Macky Sall qui travaille, est loin d’être populiste encore moins démagogue. Il a la particularité de toujours s’assumer, d’avoir le courage de ses idées. Ne serait-ce que pour cette raison, d’ici à 2017, une guerre politique sans merci sera menée contre lui par ceux-là dont le bilan négatif, contreproductif, à lui seul devrait fonctionner comme répulsif.
Nous sommes à quelques semaines des locales prévues au mois de juin prochain. On le sait, le président Macky Sall lui-même, n’est candidat à aucun poste, à aucune fonction. Tous ceux qui ne sont pas amnésiques gardent en mémoire la manière avec laquelle le président dût démissionner de l’Assemblée nationale et de la mairie de Fatick.
Ses adversaires véreux ne cessent de dire, sur tous les toits, que le scrutin du mois de juin est parti pour être une espèce de répétition générale, un référendum. On ne cesse d’évoquer les élections locales de 2009 et ce qui vient de se produire en Hexagone avec les défaites de la Gauche, la montée du Front national lepéniste.
A coup sûr, pour reprendre la formule consacrée, comparaison n’est pas raison. Pour autant, rien n’autoriserait à dire qu’il n’y aura jamais au Sénégal une version de ce qui s’est passé dans l’Hexagone. Que l’aimable lecteur veuille bien me pardonner cette allusion insolite !
Comme le disait si bien un célèbre ethnologue, dans les sociétés traditionnelles, le Pouvoir-dire était intimement lié au Savoir-taire. A quoi assistons- nous ?
Au quotidien, à travers les colonnes des journaux, les ondes des télévisions, on peut lire, entendre, voir de hauts responsables de l’Apr faire preuve de suffisance, d’extrême arrogance, se donner en spectacle. Ils ne sont pas à l’image de leur leader Macky Sall.
Cela, peut mener loin, très loin. De pareilles postures ne peuvent que donner davantage de grain à moudre aux revanchards et à tous ceux qui sont intéressés par l’échec de la politique et des initiatives gouvernementales.
Il ne s’agira pas, pour le président Macky Sall, de tomber dans la surenchère verbale, de répondre au coup de pied d’un cheval meurtri. Il ne se trompera pas d’ennemi.
Tous ceux qui un tant soit peu le connaissent, savent qu’il n’est pas un adepte de la politique de l’autruche ni de la stratégie de l’évitement. Il saura faire face. Ceux qui inquiètent le plus ce sont certaines «figures environnementales».
Nous osons le dire parce que nous sommes sincères et loyaux.
Monsieur le président, le philosophe français, Lucien Lefèvre vous rappelle ceci : «la Nation ne se donne pas, elle se forge».