L’AFRIQUE PEUT SE FAIRE RECONNAÎTRE UN « AVENIR DE PROSPÉRITÉ »
CONQUÊTE D’UNE AUTONOMIE DE DÉCISION

La 7éme conférence des présidents d’Assemblées et des sections de la région Afrique de l’Assemblée parlementaire francophone (Apf) s’est ouverte hier, à Dakar. Elle a réuni des délégués, venant de 28 pays d’Afrique francophones. Cette rencontre des parlementaires reste une opportunité d’échanges sur la situation politique et sociale dans les pays d’espace d’Afrique.
Les présidents d’Assemblée nationale de plusieurs pays d’Afrique séjournent dans la capitale sénégalaise. Ces délégués, venus de 28 pays africains tablent sur la situation économique et politique du pays.
Les parlementaires, à la recherche de solutions, veulent sortir le continent africain des ténèbres. Ainsi, la 7eme confé- rence, a axé sa rencontre sur deux thèmes. Il s’agit de la « croissance économique et la lutte contre la pauvreté francophone » et le « terrorisme, phénomène de notre temps, état des lieux, causes, consé- quences et stratégies de lutte en Afrique ».
La situation du monde dans sa globalité, nécessite, disent-ils, une mobilisation des ressources et des moyens. Et, ils constatent que le continent africain depuis des siècles n’a pas la main libre sur ses propres ressources naturelles.
Cette absence de mainmise sur les biens naturels du continent, entraîne une indé- pendance qui pouvait être favorisée par le principe de l’autonomie de la décision. Les estimations et les statistiques démontrent que l’Afrique peut légitimement, se faire reconnaître un avenir de prospérité et de progrès.
« Si, les richesses de l’Afrique sont exploitées et gérées, ce continent aura un avenir radieux. Ce processus doit être mené dans la liberté des choix stratégiques, en matière d’industrialisation et de commerce avec les autres continents. Et, nous devons profiter des offres de la technologie moderne et ses ressources en quantité illimitée sur un panel de variations croisées », s’est exprimé le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Moustapha Niasse.
Sous ce registre, les parlementaires évoquent l’exigence d’une coopération dynamique entre pays africains. L’idéal, en ce sens, consiste à établir une dialectique de coopération entre universitaires, instituts de recherche appliquée. « Le développement ne s’offre pas. Il se conquiert, se construit par des modules successifs, à partir des expériences vécues ailleurs.
Mais aussi, à partir de la mystique du développement conçu, planifié et conduit avec méthode. Tout, comme au temps où l’être humain a marqué le premier pas de son évolution sur terre, après avoir quitté les cavernes », exhorte Niasse, qui encourage à suivre ce processus pour aboutir à la réalisation du bien-être intégral.
Sur ce, les parlementaires ne veulent point, négliger aucun élément pouvant compromettre l’avenir du continent. Ils pressent le pas pour freiner la montée en puissance des extrémismes, du terrorisme et de certaine forme de violences aveugles qui envahissent la planète. « Nous devons relever avec lucidité et courage les défis, à partir du génie spécifique et fécond.
Ces individus agissent dans une négation irresponsable, au nom de faux et, inacceptables choix idéologiques qui renvoient à la déraison», regrette Moustapha Niasse. Ces présidents d’Assemblée, en tant que représentants des peuples dans le continent africain, s’évertuent à la tache.
Ils engagent cette lutte pour aboutir à la concrétisation des ambitions, devant aider à résoudre la question du chômage et de la souffrance des peuples. Ces représentants des institutions parlementaires, veulent tout simplement, garantir un cadre de vie idéal pour l’épanouissement de l’africain.