LE DISPOSITIF DE VEILLE MAINTENU CONTRE LE VIRUS ÉBOLA
OUVERTURE DE LA FRONTIÈRE AVEC LA GUINÉE
L’ouverture de la frontière avec la Guinée n’a pas allégé les mesures prises pour prévenir les cas de virus Ebola au Sénégal. C’est ce qui est ressorti de la conférence de presse organisée hier par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, le Pr. Awa Marie Coll Seck, qui a invité les services et les populations à la vigilance.
Le Sénégal maintient son dispositif de surveillance épidémiologique contre le virus Ebola à ses frontières malgré l’ouverture de celle qu’elle partage avec la Guinée. Surtout que l’épidémie n’est pas totalement maîtrisée dans ce pays.
Au cours de son face à face avec les journalistes, Awa Marie Coll Seck a affirmé que la fièvre du virus Ebola s’est stabilisée en Guinée. « La tendance est rassurante. Mais nous devons être vigilants tant qu’il y aura un cas dans la sous-région », a invité le ministre de la Santé.
Le Pr Awa Marie Coll Seck a fait savoir que la fermeture de la frontière était nécessaire au moment de l’apparition de la fièvre du virus Ebola pour que le Sénégal puisse prendre ses dispositions en matière de prévention. « Aujourd’hui nous pensons que nous pouvons gérer le flux par une bonne surveillance aux frontières, car la fière Ebola est une maladie particulière à cause de son taux de létalité », a indiqué le ministre de la Santé et de l’Action sociale.
Pour faire face à cette épidémie, les autorités sanitaires, en plus de la fermeture de la frontière, ont mis en place un plan de riposte sanitaire à l’aéroport et au port de Dakar. « Mais on ne peut pas fermer une frontière pendant des mois parce que les gens entrent et sortent et que nous sommes un même peuple », a soutenu Mme Seck qui a invité les agents de la santé à rester vigilants.
Nous allons continuer, assure le ministre, à surveiller les frontières, à former le personnel de santé et à sensibiliser les populations. « Il ne faut pas que les personnes pensent que l’épidémie est terminée en recommençant les vieilles habitudes, c’està- dire à chasser et à manger les singes, les porcs-épics ou à voyager dans la zone d’épidémie », a précisé Awa Marie Coll Seck.