LES OFF DU POP DE CE LUNDI

Rimka pas candidat du Fpdr
Rimka a été intronisé par son père candidat du Parti (ex) «dolécratique» sunugaalien (Pds) par son père 3W. Seulement les souteneurs du Pds réunis au sein du Front patriotique pour la défense de la République semblent dire qu’ils ne sont pas concernés par le choix de leur principal allié. Dans un communiqué signé, hier, par Mamdou Bamba Ndiaye, le président de la commission Communication, le Fpdr précise qu’«il n’a pas, à ce jour mené de discussions en son sein portant sur cette problématique de candidatures à la Présidentielle prochaine». D’ailleurs, indique M. Ndiaye, «des leaders politiques membres ont déjà annoncé leur candidature tandis que d’autres ne se sont pas encore prononcés». Et qu’en conséquence, «le Fpdr se penchera sur la question au moment opportun». En attendant, le Fpdr «remercie le Pds de l’avoir invité à son congrès d’investiture. Il le félicite pour le succès des travaux du congrès et pour la désignation de son candidat à la prochaine élection présidentielle en la personne de (Rimka)».
3W face à la presse
Sauf revirement de dernière minute, c’est-à-dire un renvoi du verdict de l’ancien ministre d’Etat, «Wax waxeet Wade» va tenir un point de presse, aujourd’hui, pour commenter la sentence qui sera prononcée contre son fils. Le pape du Sopi, himself en a fait la révélation, ce samedi, lors du congrès extraordinaire de sa formation politique. «Après le verdict, je m’adresserai aux (Sunugaaliens) pour faire un commentaire du verdict qui sera rendu», a informé 3W. C’est dire que si son fils est condamné, SMS et son régime n’auront qu’à se boucher les oreilles.
Mépris ou ignorance ?
L’allégeance que Niasse Coumba Abdallah a faite à SMS a-t-elle fini par créer l’indignation chez 3W ? Tout porte à le croire. En invitant les autres partis politiques à faire comme les libéraux, c’est-à-dire choisir démocratiquement leur candidat, le pape du Sopi a mentionné les noms de SMS et l’Apr sans difficultés. Mais voulant inviter le président de l’Assemblée nationale à faire de même, 3W s’interroge : «Comment s’appelle le parti de Moustapha Niasse ? Afp ?». Et avec un sourire moqueur, 3W de faire remarquer : «Il (l’Afp) est tellement inexistant que je ne connais pas son nom».
3W très remonté…
La décision prise par les autorités de l’hôtel King Fahd Palace de priver les libéraux de la salle du Palais des congrès irrite le Secrétaire général national du Pds. 3W n’a pas manqué de revenir sur ce revirement. Mais, selon lui, «à quelque chose, malheur est bon. Nous avions décidé d’organiser ce congrès dans une salle de King Fahd Palace et vous savez que le King Fahd était géré par des étrangers, c’est moi qui l’ai arraché à l’exploitation des étrangers pour remettre ça à des (Sunugaaliens) et ce même King Fahd me refuse, aujourd’hui, de tenir un congrès dans une salle», a regretté 3W. Et d’accuser SMS d’avoir comploté cela : «Nous savons que c’est sur la pression de (SMS) et de son gouvernement, mais ce n’est pas grave parce que cela a excité l’imagination de nos responsables qui ont choisi d’organiser ce congrès chez nous, ici, à la permanence en mettant des tentes».
… Contre les autorités étatiques
Pour lui, «il apparait que la convivialité de ce congrès, n’aurait pas été possible dans une grande salle de King Fahd palace qui nous aurait coûté 3 millions que nous avions déjà versés. Ils les ont rendus et ont établi un papier comme quoi ce sont eux qui ont rompu le contrat». 3W poursuit : «Nous aurions pu les amener au tribunal et ils seraient condamnés à nous payer des dommages et intérêts, mais je ne le ferais pas. Je veux simplement qu’ils comprennent l’inanité de certaines opérations qui consistent à vouloir créer des obstacles au Pds et ce que j’ai voulu c’est que les gens d’en face comprennent que ce sont des velléités inopérantes avec le Pds». C’est pourquoi se réjouit le Sg du Pds : «Je suis très fier de mon parti qui a cette grande capacité d’auto adaptation à toutes les circonstances et nous venons de le prouver. S’ils nous refuse leur salle, on a fait le bon choix».
L’Apr met en garde…
Hier, à la veille du délibéré, aujourd’hui du procès Rimka, le Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République avait tenu à prévenir le Pds et ses soutiens et à «tous les fossoyeurs de l’Etat de Droit et de la République» que «jamais les forces démocratiques et républicaines n’accepteront que (le) pays soit brûlé par un clan aux moyens colossaux, aux relais médiatiques très nombreux, mais sans impact réel sur les consciences patriotiques de l’immense majorité (des) compatriotes». Selon l’instance dirigeante de l’Apr, «elles sont prêtes à utiliser tous les moyens de riposte à la mesure des actes posés et des comportements adoptés par des émeutiers et conspirateurs zélés».
…3W et ses souteneurs…
Ces derniers «aventuriers politiques sans foi ni loi, étrangers aux valeurs et principes de la République, imperméables aux exigences de l’Etat de Droit», assument ouvertement, selon l’Apr «le funeste projet de brûler (le) pays». Selon les responsables de l’Apr, «le motif évoqué pour entreprendre cette sordide aventure apatride, antipatriotique et suicidaire, à lui seul (ndlr : brûler le pays si jamais Rimka est condamné), donne des frissons et renseigne sur la véritable nature tant des commanditaires que de leurs suivistes. Jamais dans l’histoire de notre démocratie si vieille, jamais dans notre République et notre Etat de droit construits au prix de mille et un sacrifices, tentative aussi malsaine contre la stabilité de notre pays n’a été plus nette et plus violente». Elle démontre, disent-ils, si besoin en était, que «(3W) est, et reste un homme qui foule toujours au pied les valeurs de la démocratie tant chères au (Sunugaal), et n’est intéressé que par le sort de son fils».
…Contre tout trouble
Seulement, se satisfont les apéristes, «la quasi-totalité des organisations politiques et de la société civile ont bien compris, tant les motivations et les méthodes antidémocratiques si chères à (3W) et à ses acolytes. Elles savent que l’un des objectifs visés est de créer une situation d’instabilité générale rendant le (Sunugaal) ingouvernable et ouvrant la voie à de dangereuses dérives». Et pour toutes ces raisons, «elles sont plus que jamais déterminées à barrer la route à l’aventurisme politique et au complot visant, par le biais de l’insurrection et de la guérilla, à mettre en péril la paix civile et la cohésion de notre nation». Ils préviennent enfin que «ni les incendies de bus, ni des pneus brûlés, ni les raids envisagés sur des lieux publics ou contre l’intégrité physique de certains de leurs responsables, ne sauraient entamer leur détermination ou émousser leur ardeur à défendre la République et l’Etat de droit».
Le Ps remobilise
Le Parti socialiste (Ps) est en pleine remobilisation de ses troupes. Même si son Secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng, a tenu à préciser, samedi dernier, en Comité central, qu’une probable candidature du Ps en 2017 n’est pas encore à l’ordre du jour. En effet, le parti a mis les bouchées doubles pour relancer la mobilisation, la massification et l’unité du Ps. Ainsi, le Secrétariat exécutif national va se réunir le 8 avril prochain, le 22 avril, le 6 mai, le 20 mai et jusqu’au 4 juin. Soit une fois tous les 15 jours. Aussi, une réunion du Bureau politique aura lieu une fois par mois. Et le Comité central va se réunir le 30 mai, c’est-à-dire une fois tous les 4 mois. En outre, pour OTD, il est indispensable de restaurer la discipline du parti et la consolider. «Il n’est pas possible que dans un parti, chacun se lève quand il le veut, comme il le veut, pour dire n’importe quoi. Ce que nous sommes en train de faire aujourd’hui, c’est ça qui est normal dans la vie d’un parti», fait-il remarquer.
Héritiers de Senghor
Restons avec le patron des «Verts» de Colobane pour dire qu’il s’est aussi prononcé sur les bonnes feuilles du livre récit-essai d’Amadou Lamine Sall : «Senghor : ma part d’homme». Cela après qu’un journaliste lui a demandé son commentaire sur une phase de l’ouvrage dans laquelle l’auteur aurait dit que les héritiers du premier président du Sunugaal ont trahi sa vision. «Je dis tout simplement que je n’ai pas encore l’ouvrage. Et je me méfie des bonnes feuilles. Je préfère moi-même lire l’ouvrage et de pouvoir donner un point de vue qui est articulé, qui est sérieux». Cependant, fait-il remarquer, «nous les héritiers politiques, nous n’avons pas trahi la vision politique de Senghor. La vision politique de Senghor, c’est le socialisme démocratique dans lequel il disait que l’épithète est plus important de l’essentiel que du substantif. Nous tenons à ça, donc à la ligne du socialisme démocratique», a commenté Tanor Dieng.
Flop
Pas de chance pour le Pds à Mbacké hier. Les resposnables libéraux avaient appelé les populations de Touba et Mbacké à la marche organisée à Mbacké pour réclamer la libération de Rimka mais aussi dénoncer l’ingérence de Paganon, l’ambassadeur de France, dans les affaires intérieures du Sunugaal. Mais à l’arrivée, il n’y avait que trois pelés et un tondu, les populations préférant certainement vaquer à d’autres occupations. Les quelques marcheurs qui manifestaient ont sillonné une distance de près de 2km à travers les artères de la ville en scandant des slogans hostiles au diplomate tout en s’écriant Rimka président. Ils ont terminé leur marche au niveau d’une station radio de la place où ils ont lu une résolution réclamant le départ de l’ambassadeur Paganon.
Absences
Souleymane Ndéné Ndiaye et Aïda Mbodji ont été les grands absents du Congrès d’investiture du Parti (ex-dolécratique) sunugaalien (Pds) tenu, avant-hier, à la permanence El Hadji Omar Lamine Badji. Des absences qui ne surprennent guère, dans la mesure que le dernier Premier ministre de 3W et la présidente du Conseil départemental de Bambey avaient déjà annoncé la couleur. Jules Ndéné a toujours clamé qu’il ne se mettra jamais derrière «un gosse», alors que l’ancienne baronne socialiste a récemment, lors d’une conférence de presse, exprimé son désaccord par rapport à la manière dont le processus de désignation du candidat libéral a été mené.
Serigne Bass
Restons dans le domaine des précisions pour relayer celle du porte-parole du Khalife général des mourides. Serigne Bass Abdou Khadre qui nie toute colère de sa part «relative aux péripéties des relations entre le pouvoir et une partie de l’opposition» telle que relatée sur le Net. «Je voudrais préciser qu’en tant que porte-parole de la communauté mouride, je ne peux pas me permettre d’avoir une position personnelle. Je n’exprime que la position du Khalife général et pour ce cas précis il n’a pris aucune position jusqu’au moment où ces lignes sont écrites. Le jour où il me demandera de m’exprimer je le ferai par ma propre voix», a indiqué le porte-parole de Serigne Cheikh Sidy Moctar Mbacké.