LES OFF DU POP DE CE LUNDI

Thione sous le choc…
Le chanteur Thione Seck est toujours entre les mains de la justice, après avoir bénéficié d’un retour de parquet vendredi dernier. C’est aujourd’hui, en effet, que le père de Waly Seck va être édifié sur son sort. Cela, suite aux faits qu’on lui reproche dans l’affaire des millions d’euros et de dollars en faux billets saisis chez lui. Même si l’artiste croit en Dieu, car pour lui ce qui lui arrive est une épreuve, il n’en demeure pas moins qu’il est très atteint par cette affaire. Selon un de ses avocats qui l’a vu samedi au Commissariat central de Ndakaaru, Thione est très affecté par ce qui lui arrive. «Oui j’ai vu mon client, c’est quelqu’un de très serein, car Thione Seck est un bon croyant. Mais il est visiblement sous le choc et cela se comprend. Parce que, quand une personne de cette dimension se voit impliquée dans une affaire pareille, forcément il va être sous le choc. Il est vraiment très touché, très affecté», a-t-il dit.
Réaction
Restons avec l’affaire Thione Seck pour dire que le ministre de l’Intérieur en a parlé. Abdoulaye Daouda Diallo qui était le week-end, à Matam a indiqué que «l’affaire des faux billets n’est pas un phénomène nouveau au (Sunugaal)». Abdoulaye Daouda Diallo, cité par «leeral» d’ajouter : «Ce qui l’est, par contre, c’est la découverte d’une quantité importante de coupures de faux billets chez une célébrité». Le ministre qui a assuré que toute la lumière sera faite sur cette affaire a tenu à marteler qu’il n’est pas question d’accepter la présence des faussaires dans le pays.
Mbagnick dément
Le ministre de la Culture et de la Communication s’est fendu, hier, d’un communiqué pour démentir la visite qu’on lui a prêtée auprès de Thione Seck, alors que le chanteur était en garde à vue à la gendarmerie de Colobane et au cours de laquelle il aurait été «éconduit comme un malpropre». Mbagnick Ndiaye dit que «suite à un appel de Monsieur le Président de la République», il a lu «avec une grande surprise» l’article en question sur un site d’information. «Je m’indigne et dément formellement cette fausse information et affirme n’avoir jamais été à la gendarmerie», assène-t-il en parlant de «propos calomnieux et irrespectueux, graves et à caractère diffamatoire». Aussi, Mbagnick Ndiaye déclare qu’il se «réserve le droit de porter plainte contre le site et l’auteur de l’article», et annonce qu’il va saisir Cored.
Le Pds dénonce…
Le Parti (ex) «dolécratique» sunugaalien (Pds) réplique vertement aux communiqués du procureur de la République et du Secrétariat exécutif national de l’Alliance pour la République (Apr) fustigeant le verdict rendu par le juge correctionnel qui a relaxé purement et simplement Aïda Ndiongue & Cie. «Cette décision de la justice souveraine a soulevé un tollé dans les rangs du parti au pouvoir et son gouvernement. Le Procureur général, violant la règle de la séparation des pouvoirs, s’est permis de parler de décision ‘illégale et troublante’, alors qu’il avait le droit, tout simplement, de faire appel. Ce scandale doit être sanctionné», dit Oumar Sarr, Coordonnateur du Cd du Pds. Relevant que «de son côté, le parti au pouvoir, Apr, à travers son Secrétariat exécutif national, a parlé de’verdict surprenant et incompréhensible’», Oumar Sarr souligne que «la concomitance des deux déclarations montrent que nous sommes en pleine confusion des pouvoirs, à la place du principe sacro-saint de séparation des pouvoirs»
…Le Proc’ et l’Apr
Ces communiqués, selon lui, illustrent «une mentalité qu’on croyait révolue, mentalité de l’époque des partis uniques ou des partis dominants. Ainsi, pour le Gouvernement et le parti présidentiel, la justice doit être aux ordres. Il faut remonter loin dans l’histoire du Sénégal, pour trouver semblables confusions d’une aussi extrême gravité». Pour M. Sarr, «il faut se rendre à l’évidence. En voulant stigmatiser des décisions de juges qui n’ont fait que leur travail, en toute conscience, le gouvernement et l’Apr ont révélé leur véritable nature en s’attaquant, de façon si flagrante, au principe de la séparation des pouvoirs et à celui de l’indépendance de la justice». C’est pourquoi les libéraux se félicitent de «la réaction indignée de l’Union des magistrats du (Sunugaal) défendant l’indépendance de la Justice» et interpellent «(SMS) qui semble avoir oublié qu’il a prêté le serment de respecter l’indépendance de la justice. Notre parti exige des sanctions et des poursuites pour outrage à magistrat».
Mbaye Dione et la…
La question de la pléthore de partis politiques au Sunugaal a suscité la réaction du maire de la commune de Ngoudiane dans le département de Thiès. Mbaye Dione. Lors de consultations médicales gratuites, organisées par l’Association nationale des gynécologues et obstétriciens du Sunugaal en déplacement dans la zone, le week-end, le patron de l’Afp au niveau régional dit être en désaccord avec le ministre de l’Intérieur et regrette qu’il ait marqué son impuissance par rapport à la situation. «Autant les citoyens ont la latitude de créer de partis politiques, autant l’Etat peut saisir des mécanismes pour pouvoir éliminer les partis qui n’auront pas rempli un certain nombre de critères». D’autant plus, dit-il, que ces partis qui sont souvent créés, pour la plupart sans aucune étude démographique profonde au préalable. «Il y a des partis qui existent depuis dix ans et qui n’ont jamais eu 1%. Si un parti ne peut pas atteindre 1%, il n’a pas sa raison d’être», souligne-t-il.
…Pléthore de partis
En ce qui concerne les prochaines échéances, ce membre du bureau politique de l’Afp a proposé à l’Etat de réfléchir sur un seuil à imposer à tous les partis. «C’est là où nous attendons l’Etat, à travers des mesures rigoureuses et fermes pour limiter les partis. Car il y en a trop et ça n’apporte pas un plus par rapport à la démocratie». Selon lui, il faut «faire obligation à tout parti politique de participer à un scrutin et d’atteindre un seuil en termes de voix. Si ce seuil n’est pas atteint, le parti disparaît. L’Etat peut légiférer, tout en demandant aux partis de réfléchir sur un seuil assez raisonnable». En réalité, d’après Mbaye Dione, «il ne s’agit ni de créer un parti pour le créer, ni pour disparaître au lendemain du scrutin».
Piques
Pour en finir avec Mbaye Dione, il faut noter qu’il a tenu des propos très allusifs en parlant des contradictions internes souvent notées dans les partis politiques, Trouvant cela normal, Mbaye Dione dit : «Naturellement la liberté d’association existe et que quiconque sent que la dynamique prise par le fonctionnement de parti est compromettante, peut partir. Mais il appartiendra à ces gens qui pensent qu’ils ont l’ambition, les moyens et le pouvoir d’aller au-delà de leur parti originel, d’apporter la preuve à leur parti qu’ils avaient raison. Si tel n’est pas le cas, il vaudrait mieux rester dans son parti originel». Cent commentaires !
Centif et sport
C’est le Directeur de la formation et développement sportif du ministère des Sports qui l’a annoncé, samedi, lors du panel initié par l’Association sunugaalienne des managers sportifs (Asmas) sur le thème : «Bonne gouvernance des organisations sportives», la Cellule de traitement de l’information financière (Centif) traque l’argent dans le sport sunugaalien. Selon Alioune Diakhaté Mbaye, la Centif est en train de travailler sur la question et donc de tracer les fonds qui y sont injectés. Certainement que ces messieurs de la lutte ne verront pas d’un bon œil cette enquête de la Centif. Ce panel de l’Asmas était animé par Djamil Faye, Me Seydou Diagne, Cécile Faye, Alain Monteiro et modéré par le Pr Donkoko de l’Iface (Ucad).
Faux bond de la…
Annoncée à Dahra aujourd’hui, lundi 1er juin pour visiter la mutuelle des éleveurs du Sunugal, la première dame Marème Faye Sall va finalement faire faux bond aux éleveurs, mais aussi aux «aperistes» de Dahra. En lieu et place, ce sont le ministre de la Femme Mariama Sarr, la déléguée à la Solidarité nationale Dr Anta Sarr Diacko, le président du groupe parlementaire de la coalition «Benno Book Yakaar» Moustapha Diakhaté et des membres de la Fondation Servir le Sunugaal qui vont l’y représenter. Cette décision inattendue de la première dame intervient au moment où les responsables politiques du parti au pouvoir ainsi que les éleveurs se sont mobilisés pour lui réserver un accueil populaire.
…Première dame
Des tiraillements entre les responsables locaux de l’Apr et les éleveurs sur les conditions d’accueil seraient à l’origine de cette décision brutale qui risque de perturber la cérémonie d’aujourd’hui. Joint par téléphone, le président du Conseil d’administration de ladite mutuelle, le député Adama Sow confirme l’information et demande solennellement à la première dame de revenir au mois de juillet pour rencontrer les éleveurs qui attendent beaucoup d’elle. La visite de Marème Faye Sall à la mutuelle des éleveurs du Sunugaal était motivée par la volonté de SMS d’octroyer un milliard aux éleveurs pour améliorer le secteur, renseigne le Pca de l’institution de micro-finance.
Tournée
Mara Seck a entamé, avant-hier, la deuxième phase de sa tournée de proximité, par la Casamance. A son arrivée, il a eu droit, selon nos capteurs, à un accueil chaleureux des militants de «Rewmi». Il a rencontré plusieurs responsables politiques et rendu visite à des dignitaires religieux et coutumiers. A suivre…
Visite
3W a rendu visite, avant-hier, à Aliou «Malaw» Sow. C’était pour lui présenter ses condoléances, suite au rappel à Dieu de sa maman. Selon Lignedirecte.sn, le père de Rimka qui était accompagné d’une forte délégation a trouvé sur place le chanteur Ismaëla Lô, beau-père de l’ancien ministre de la Jeunesse. Il a tressé des lauriers au musicien qu’il a qualifié de «symbole encore vivant». D’après nos confrères, 3W a dit ne pas regretter d’avoir créer des riches. Pour lui, on n’a pas besoin d’avoir un Etat riche, mais plutôt des habitants, des citoyens fortunés. Il n’a pas manqué de proposer la création d’une école à Ndakaaru où seront enseignées l’économie et l’histoire. Une façon, selon lui, de permettre à l’Afrique de ne pas être larguée dans la production des idées. Sacré 3W.
Visite (bis)
3W était chez Aïda Ndiongue hier soir. Entouré d’Oumar Sarr, Coordonnateur du Pds, d’Abdoulaye Faye et d’autres responsables de son parti, le pape du Sopi a débarqué aux Maristes chez l’ancienne sénatrice où il y avait de l’émotion, mais aussi de l’ambiance. 3W a loué la constance et la loyauté de l’une des égéries du Pds. « Tu as enduré énormément de soucis et de peine à cause de moi. Si tu avais choisi d’aller à l’Apr, tu ne serais jamais allée en prison! », a dit 3W cité par dakaractu. Il en a profité pour prier pour les autres détenus libéraux encore dans les liens de la détention. « Ceux qui ont jugé Aïda N'diongue sont mus par le droit et j’espère que les magistrats vont rouvrir d’autres dossiers où le droit sera dit». 3W a aussi saisi l'occasion pour lancer quelques piques à Fada et aux autres libéraux qui contestent le choix de Rimka. «Aïda N'diongue n’a jamais flanché et quelles que soient les divergences, on peut régler cela dans le parti».
Meurtre …
Un vieux de 78 ans du nom de Mbaye Rocky Diop a tué son voisin Samba Ndella Ndao âgé de 75 ans, à Gagnick, une commune rurale située dans le département de Guinguinéo. En Effet, le meurtre a été perpétré le samedi dernier. Le vieux Mbaye a battu à mort, à l’aide d’un gourdin, sa victime qu’il a trouvée dans son champ. Après son forfait, Mbaye Rocky a pris les affaires de sa victime, puis est retourné au village pour raconter son crime. Pour l’heure, le meurtrier a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Guinguinéo. Et le corps de la victime a été déposé à l’hôpital régional de Kaolack puis acheminé à Touba pour y être inhumé le même jour.
…A Guinguinéo
A l’origine de ce meurtre, une histoire de champ avait opposé les deux vieillards depuis plusieurs années. Ils avaient même été départagés parce que le Conseil rural et le chef de village avaient donné raison Samba Ndella Ndao et l’avaient autorisé à cultiver le champ. Un verdict qui a courroucé le meurtrier qui n’a pas depuis cessé de ruminer sa colère. D’après nos capteurs, Samba Rocky Diop proférait des menaces de mort à sa victime depuis des années avant de le dézinguer à coups de pilon samedi dernier.