LES OFF DU POP DE CE MARDI

Rufin tacle SMS et…
Coucou ! Revoilà Jean-Christophe Rufin, l’ancien ambassadeur de France au Sunugaal de 2007 à 2011. Le médecin, écrivain, académicien qui n’a pas sa langue dans sa poche et qui ne s’encombre pas de circonlocutions dans un milieu très diplomatique refait surface et reparle des histoires du Sunugaal. Dans un entretien avec «Mondafrique», il tacle violemment SMS et son pouvoir. «Le régime en place est très immobiliste, prend peu d’initiatives et se montre défensif sur de nombreuses questions. Au point que le procès du fils Wade occupe encore l’essentiel de la vie politique du pays près de trois ans après l’élection de (SMS)», lance Rufin. Il rappelle qu’«au début de son mandat, ce dernier (SMS) avait pourtant beaucoup encouragé l’intervention au Mali avec lequel le (Sunugaal) a une longue frontière commune. Car même si le poids des confréries freine la montée de l’islamisme radical, le pays est vulnérable, notamment dans l’Est où l’on craint le passage de groupes terroristes». Visez la suite…
…Son pouvoir et
A cela Rufin ajoute le fait que «le (Sunugaal) subit par ailleurs le contre coup de la guerre en Guinée. La situation en Casamance demeure également instable». Il parle de «l’affolement autour de l’unique cas d’Ebola décelé dans le pays (qui) a porté un coup dur au tourisme» avant d’en tirer une conclusion : «Bref, (Ndakaaru) est dans une zone de turbulences». Pis, ajoute-t-il, «le (Sunugaal) a complètement disparu des écrans radars français. Dans cette nouvelle configuration régionale centrée sur la dimension sécuritaire, (Ndakaaru) ne s’est pas rendu indispensable». A l’en croire «(SMS) paye notamment les choix de son prédécesseur (3W) qui avait décidé de réduire la présence militaire française dans le pays. Depuis, les dirigeants de ce pays souffrent d’une sorte de manque de confiance de la part du personnel politique français».
…Parle du procès…
L’Académicien qui fut un véritable poil à gratter des Wade - ils avaient même mis sa tête à prix avant de le faire virer de son poste de Ndakaaru - parle du procès de l’un de ses bourreaux. «Dans le cas de (Rimka) c’est extrêmement particulier. On a l’impression de rejouer le scénario de la France et de l’Allemagne après la guerre de 1914 lorsqu’on disait ‘l’Allemagne paiera’». Depuis cinq ans au Sunugaal, dit Rufin, «le discours général est : ‘(Rimka) rendra ce qu’il nous a volé’. Comme si cela allait résoudre tous les problèmes du pays». Or, poursuit-il, «il n’est jamais bon de s’installer dans une logique de réparations. Au (Sunugaal), celle-ci a en partie servi à calmer les attentes du peuple après l’alternance». Mais, selon lui, «pour sortir de cette impasse il faut une justice indépendante qui pèse».
…De Rimka Wade
Regardant le problème du devenir des dirigeants africains sous un autre angle, Rufin a fait cas de «deux écoles». Il y a celle qu’il dit «majoritaire» et portée par «la communauté internationale qui refuse l’impunité des autorités politiques». Et l’autre qui, renseigne-t-il, «avait été notamment mise en avant par Mohamed Ould Abdallah, un diplomate mauritanien ancien haut fonctionnaire de l’Onu». Ce dernier, selon l’Académicien, «avait avancé l’idée suivante : pour avoir de vraies alternances en Afrique, il faudrait un statut d’impunité des chefs d’Etat». Pour l’ancien ambassadeur de France au Sunugaal, «c’est peut-être exagéré mais on touche là à quelque chose de très vrai. Beaucoup de présidents s’accrochent au pouvoir par peur des sanctions. Cette logique perverse fragilise la vie politique africaine».
Les bus de Ddd aux…
Il n’y a pas de doute, selon la Plateforme Politique Avenir «Senegaal bi ñu bëgg» : «En laissant peindre les bus de Dakar Dem Dikk aux couleurs de l'Apr, (SMS) renie son engagement à mettre la Patrie au-dessus du Parti». Selon eux, «(SMS) a offert à son parti, l'Alliance pour la République (Apr), un support publicitaire gratuit constitué par les bus de Dakar Dem Dikk qu'il a réceptionnés ce 4 avril». Ils trouvent d’ailleurs que SMS pose ainsi «un acte qui contredit toutes les paroles qu'il a prononcées dans son discours du 03 avril 2015 appelant le peuple à la discipline, au civisme et à l'engagement patriotique». Avenir «Senegaal bi ñu bëgg» dénonce donc «cet acte partisan et foncièrement antirépublicain, qui est la manifestation irréfutable de la poursuite de la patrimonialisation du pouvoir et du détournement du bien collectif et des symboles, attributs et ressources de la Nation au profit exclusif de l'Apr».
…Couleurs de l’Apr
Les responsables de Avenir «Senegaal bi ñu bëgg» regrettent que «la confiscation de ce bien public n'honore ni le Président ni son parti» et croient même que «ce choix est par ailleurs inutilement dangereux». Ils expliquent qu’«en faisant voir ces bus comme les bus de l'Apr, (SMS) en fait les cibles naturelles des adversaires politiques de l’Apr et fournit à d'éventuels manifestants des raisons de détruire ce patrimoine national». Face à cette situation, la plateforme politique Avenir «Senegaal bi ñu bëgg » invite «tous les citoyens, patriotes et républicains à se joindre à elle pour exiger que tous les bus de Dakar Dem Dikk, y compris ceux qui portaient déjà les couleurs du Pds, soient repeints sans délais dans une couleur neutre ou faisant ressortir visiblement les couleurs nationales». Selon ce regroupement politique, «cette couleur pourrait être choisie, au besoin, suite à un concours national impliquant les artistes (sunugaaliens)».
M6 au Sunugaal
Après sa visite en 2013, le Roi M6 se rendra dès la semaine prochaine au Sunugaal, première étape de son nouveau périple africain qui le conduira en Guinée, Côte-d’Ivoire et au Gabon. C’est ce qu’annonce le journal arabophone Akhbar Al Yaoum, dans son édition d’hier lundi. Selon cette même source, le Souverain lancera, dès la mi-avril, d’abord au Sénégal et ensuite en Guinée, en Côte-d’Ivoire et au Gabon, de nouveaux projets de partenariat avec ces quatre pays à «fort potentiel économique». Durant ce même voyage, le Roi procédera au lancement de l’Organisation africaine de la coopération et du développement (Oacd), qui sera constituée de hauts responsables des quatre pays en plus du Royaume, et dont la direction sera confiée à l’Office chérifien des Phosphates (Ocp). Le Roi lancera également plusieurs unités de production et d’exploitation des phosphates avec ses homologues africains, et procèdera à la distribution de plusieurs logements sociaux, construits par des entrepreneurs marocains, selon Akhbar Al Yaoum. Rappelons que Salaheddine Mezouar et Mohamed Boussaïd, respectivement ministres des Affaires étrangères et des Finances, s’étaient rendus dernièrement au Sénégal, en Guinée, en Côte d’Ivoire et au Gabon.
Drames
Les fins de combat de lutte au Sunugaal sont souvent dramatiques, la passion poussant certains mordus de «lamb» à l’irréparable. Après le choc Eumeu Sène-Balla Gaye 2, deux morts ont été enregistrés. Le premier à Bambey où un conducteur de jakarata originaire de Kaolack qui jubilait a été percuté par un car. En guise de recueillement, ses collègues ont garé leurs motos hier lundi. Le second drame a eu pour cadre Ndiamacouta (région de Kolda), où Sokhna Diouka Cissé, jeune orpheline de 14 ans, est morte, dimanche soir, des coups que lui a assénés le jeune homme Malang Bécaye Sonko qui se serait enfui en Gambie où vivent ses parents.
Abdou Mbow/Ngorsi
Le prési du Conseil départemental de Thiès a encore fait parler de lui après avoir brillé par son absence lors de la célébration de la fête de l’indépendance samedi, à Thiès. Ngorsi Seck a été la cible des attaques du député Abdou Mbow lors du meeting «Sargal Abdou» qu’il a présidé. Pour l’ex-boss de la Cojer, il est inadmissible voire honteux que le président du Conseil départemental s’absente à un évènement pareil. Raison de plus pour Abdou Mbow qui dit s’inquiéter pour sa ville, de demander à Ngorsi de non seulement savoir dissocier la politique de la République, mais aussi de revenir à la raison en acceptant son poste de président de Conseil départemental, car c’est la volonté divine. Quant à la population thiessoise, le député l’a invité à ouvrir les yeux sur les actions que pose souvent Ngorsi Seck. Car, dit-il, c’est quelqu’un qui délègue ses pouvoirs à chaque fois qu’on le choisit. «A chaque fois qu’on l’a élu à un poste, il le donne à quelqu'un d’autre et se rue vers ses activités personnelles. Ce que je dis, ce n’est pas de la politique, mais la réalité qui est là. Il faudrait que les Thiessois se réveillent».
Recadrage
Mankeur recadre Djibo Leyti Ka après la sortie de ce dernier à l’émission Grand Jury du 5 avril durant laquelle il avait déclaré qu’à sa connaissance, le Traité instituant un partenariat en matière de Coopération militaire qui lie le Sunugaal à la France n’a pas été présenté à l’Assemblée nationale pour ratification. Eh bien ! Les services du ministère des Affaires étrangères et des Sunugaaliens de l’extérieur soulignent que «signé le 18 avril 2012 à Paris, le Traité instituant un partenariat en matière de Coopération militaire a été examiné par l’Assemblée nationale le 24 janvier 2014 qui, à l’unanimité, a autorisé le président de la République à le ratifier». Il est ajouté que «lors de son examen par l’Assemblée nationale, le 24 janvier 2014, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, défendant le texte, a notamment tenu à préciser que ledit Traité n’est ni un accord de défense ni un accord secret. Il est conclu pour une durée de 5 ans renouvelable par tacite reconduction pour la même période». Notez cependant que Dlk a quand même souligné, lors de cette sortie, les qualités de diplomate de Mankeur Ndiaye. «(SMS) aurait pu faire mieux sur sa politique étrangère en prenant beaucoup d’initiatives. Car il a un bon ministre des Affaires étrangères». Voilà ce que Djibo a lâché à propos de Mankeur Ndiaye, dont SMS a dit, il n’y a pas si longtemps que ça, qu’il est un excellent chef de la diplomatie. C’est dire…
Le Restic applaudit…
Le Rassemblement des entreprises du Secteur des Tic (Restic) salue la mesure annoncée par SMS concernant la suppression des visas payants et la réduction de certaines redevances sur les billets d’avion et la sécurité des entrées et sorties. Considérant que «ces actes posés contribueront à relancer la destination (Sunugaal)», le Restic dit rester sur sa faim et «regrette qu’un audit technique et réglementaire n’ait pas été fait sur les procédures d’attribution de ces concessions dont le visa biométrique, le passeport biométrique, le système intégré sur les départs et arrivées aux aéroports du (Sunugaal), entre autres à des sociétés toutes étrangères souvent sans un aucun partenaire local, sans aucune visibilité au sein du secteur privé national».
…Mais demande plus
Le Restic rappelle qu’«une expertise locale existe et peut déployer exactement les même systèmes souvent plus robustes et fiables que ceux proposés par les sociétés concessionnaires étrangères et en même temps satisfaire à nos lois sur la protection des données personnelles sans compter les gains en emplois». D’ailleurs le Restic rappelle que les Sociétés de services et d’ingénierie informatique et réseaux sunugaaliennes ont prouvé leur savoir-faire, c’est ainsi que l’une d’elle (le Groupe Chaka maison mère de Chaka cards et Money express) est parmi les premières en Afrique à être cotée à la très prestigieuse et très convoitée bourse des valeurs de croissances Nyse-Euronext.
«Wopouya»
Encore et toujours un «wopouya» qui fait des blessés dans un accident sur l’axe Linguère-Dahra, hier dimanche. En effet un véhicule de transport de type pick-up immatriculé DK 7633 AB qui transportait des commerçants à destination du marché hebdomadaire de Dahra, s’est renversé à hauteur du village de Ngaraf distant de 20km de la ville de Linguère. Bilan : 12 blessés dont 3 dans un état critique. Tous ont été évacués par les sapeurs pompiers de Linguère. Parmi les victimes qui sont dans un état critique, il y a une femme enceinte, un individu qui s’est retrouvé avec un traumatisme crânien et un autre qui a eu une fracture à l’avant-bras droit. Sur le motif de l’accident, aucune information n’est établie car à part le pare-brise du véhicule qui est endommagé, aucune autre défaillance n’a été notée. D’ailleurs, Assane Sow (39 ans), le chauffeur du «wopouya», estime qu’il n’a aucune idée de la cause de l’accident.Il faudra donc attendre ce que révélera l’enquête ouverte par la gendarmerie de Linguère après cet accident spectaculaire en pleine chaussée.