LES OFF DU POP DE CE VENDREDI

Attaque à main armée
Au moment où la gendarmerie et la police procédaient à des opérations de sécurisation dans les différentes portes d’entrée de Touba, dans la nuit du mercredi au jeudi, une bande de malfaiteurs à bord d’une voiture 4x4 a encore fait parler d’elle. Comme pour narguer les forces de sécurité. Les bandits se sont rendus sur la route de Taïf vers le marché au poisson de Touba pour s’emparer de 9 moutons dont des Ladouns et de grosses bêtes estimés à des centaines de milliers de francs Cfa. Les moutons appartiennent à un marchand du nom de Kabou Lèye. La victime jointe par téléphone confirme l’info et parle d’une bande armée qui a ouvert le feu pour dissuader toute velléité de résistance. Au total, cela fait 3 vols à main armée en l’espace d’une semaine à Touba. La police a reconnu au cours d'une réunion, une recrudescence du banditisme, mais rejette toute insécurité totale dans la ville sainte et ses environs. Le commissaire principale Yaya Tamba a d’ailleurs sollicité, au cours de la journée de réflexion sur la sécurité initiée par le sous préfet de Ndam, auprès de la commune de Touba de les aider en véhicules pour sécuriser la ville.
Appels entrants
L’augmentation des tarifs des appels téléphoniques entrants agitée, depuis quelques jours, s’invite à la table du Conseil des ministres. Et c’est le ministre des Postes et télécommunications qui soutient qu’«à ce jour, aucune mesure d’ordre juridique, économique ou technique relative à une augmentation des tarifs de communication n’a été prise». Yaya Abdoul Kane précise aussi que «dans l’objectif d’une régulation efficace du secteur des télécommunications, les dispositions sont désormais prises pour permettre à l’autorité de régulation d’exercer un contrôle approprié sur les appels entrants locaux et sortants du (Sunugaal), exercice non assujetti à une surtaxe pouvant entraîner une quelconque hausse des tarifs de communication». Il faut noter dans ce sillage que le Conseil des ministres a adopté le projet de décret portant mise en place d’un dispositif de supervision et de contrôle de l’activité des opérateurs et de lutte contre la fraude dans les Télécommunications.
Ousmane Paye casé
Prêtons attention aux mesures individuelles pour dire que SMS case l’ombre de Njol Diouf après que ce dernier a quitté l’Oif. Il a décidé de nommer Ousmane Paye, Diplômé en Economie et relations internationales, ambassadeur du Sunugaal au Canada, en remplacement de Nancy Ndiaye Ngom. Il faut aussi relever qu’il y a un nouveau directeur des Domaines en la personne de Mamadou Mamour Diallo, Inspecteur principal des Impôts et Domaines qui remplace Sidy Mouhammed Diakhaté qui part à la retraite.
Tournée…
C’est dimanche que SMS entame sa tournée économique dans le centre du pays, plus précisément dans le Sine et le Saloum. L’opération qui a de forts relents de tournée politique, débute par Nioro où le chef de l’Etat va procéder au lancement des travaux de construction des routes Dinguiraye-Nioro-Keur-Ayip. Ce sera dans la matinée. Puis, l’après-midi, cap sur Passy, pour le premier coup de pioche de la route Keur Waly Ndiaye-Sokone. Le lendemain, lundi, SMS se rend dans la matinée à l’usine des salins du Saloum de Kaolack, pour une visite. Et dans l’après-midi, toujours à Kaolack, il présidera la cérémonie de pose de la première pierre de l’Université du Sine-Saloum.
…De SMS
Le mardi, SMS va consacrer sa matinée à des visites aux familles religieuses du Sine et du Saloum, avant de rallier, dans l’après-midi, Kaffrine pour des audiences. Il va y présider le mercredi un Conseil des ministres décentralisé, qui sera précédé le mardi d’un Conseil interministériel dirigé par le Pm, Momo Dionne. Ensuite il devrait quitter Kaffrine en fin de journée, mercredi. Cela, soit pour regagner Ndakaaru, ou alors poursuivre sa route vers le Sud-Est. Il doit en effet se rendre jeudi ou vendredi au «Daaka» de Médina Gounass.
Procès Aïda Ndiongue & Cie…
L’ancienne sénatrice libérale, Aïda Ndiongue et l’ancien directeur de l’Habitat, Abdou Aziz Diop, vont encore rester en prison jusqu’au 15 mai prochain pour savoir le sort qui leur sera réservé. Le procès de ces dignitaires de l’ancien régime libéral qui devait se tenir, hier devant le tribunal correctionnel, a été renvoyé au 15 avril prochain en audience spéciale. Pis la demande de liberté provisoire introduite par les avocats de ces prévenus, a été tout simplement rejetée par le juge. Pour rappel, les deux responsables libéraux sont en détention depuis le 17 avril 2013 pour détournement de fonds dans le cadre du dossier des produits phytosanitaires destinés au Plan Jaxaay.
…Renvoyé au 15 mai
Par contre, les avocats des co-prévenus, las des multiples renvois, ont souhaité que cette affaire soit évoquée dans le fond, hier. «Nous sommes prêts pour que cette affaire soit retenue dans le rôle. Ce n’est pas l’Etat du (Sunugaal) qui est en prison, mais nos clients. Donc, l’Etat a le droit de prendre les dispositions nécessaires pour les faire juger», a martelé, Me Mbaye-Jacques Ndiaye, un des avocats d’Aïda Ndiongue. Cette dernière et Abdou Aziz Diop ont, à plusieurs reprises, formulé des demandes de liberté provisoire qui ont toutes été rejetées par le juge.
Compte Singapour…
Restons au tribunal correctionnel de Ndakaaru qui s’est également prononcé sur l’affaire Rimka-Pape Alboury Ndao au sujet du fameux compte à 47 milliards de Singapour. Le fils de l’ancien chef d’Etat avait traîné en justice l’expert comptable pour «faux et usage de faux» et «escroquerie à jugement». Mais lors de son réquisitoire, le substitut du procureur a estimé que la partie civile n'a pas apporté la preuve de la culpabilité de l'expert. «Il n’y a pas de contre-expertise pour dire que le rapport est faux. Pape Alboury Ndao a été désigné par la Crei. Il l’a été dans les règles de l’art. Aucune tentative de manœuvre frauduleuse n’a été relevée».
…Relaxe pour l’expert ?
Le représentant du parquet poursuit : «Aucune fausse qualité, aucun faux nom. Le rapport produit a été produit à la suite d’une mission qui lui a été confiée. Aucune tentative d’escroquerie ne peut être retenue contre lui». En fait, le substitut du procureur qui est d’avis qu’«il n’y a pas de commencement d’exécution en vue de commettre une escroquerie». Les avocats de l’expert-comptable, ont demandé au juge et à ses deux assesseurs de renvoyer le dossier, compte tenu du fait que l'un d'eux, Me El Hadji Diouf en l'occurrence, était absent de l'audience. Le tribunal correctionnel régional de Ndakaaru a semblé suivre la défense sur sa demande. Car elle a fini par renvoyer l'affaire jusqu’au jeudi 23 avril prochain pour la plaidoirie des avocats de la défense.
Destitution
Oumar ndiaye Angloma chargé de mission à la présidence a été destitué de son poste de prési de l’Asc Avenir de Mbacké par le Comité directeur de ladite Asc. Il est reproché au responsable communal Apr de Mbacké d’avoir volontairement abandonné l’équipe et s’être installé à Ndakaaru ; Il a été remplacé par Amadou Mbengue, un opérateur économique, qui déplore le manque de moyens auquel l’équipe fait face. Il a initié cette semaine une opération de vente de ticket-soutien pour aider l’équipe à se maintenir en National amateur. Il invite aussi la mairie de Mbacké à prendre en charge l’équipe pour mieux développer le foot dans la ville
Bamba Fall blanchi
Après avoir accusé et vilipendé le maire de la Médina, Bamaba Fall, pour malversation, un groupe de jeunes issus du mouvement jeunesse pour le développement de la Médina et du Collectif pour la sauvegarde des intérêts de Médina (Csim) est monté au créneau pour laver à grande eau le maire de ladite localité. Face à la presse, hier, Mouhamed Chimère Diaw & Cie déclarent : «Dans le passé, nous avons été saisis par une personne qui accusait le maire de la Médina d’avoir créé des emplois et des salaires fictifs. Nous avions fait des pétitions pour sonner l’alerte, mais finalement on s’est rendu compte que c’était un règlement de comptes et heureusement nous avions toujours émis des réserves». Et selon eux, après vérification ils se sont rendu compte que la personne qui leur avait mis la puce à l’oreille voulait se venger du maire. Avant d’ajouter : «C’est la raison pour laquelle on a convoqué cette rencontre pour informer les Médinois et leur dire que Bamba Fall n’est pas mêlé à ces histoires de malversation et qu’il est blanc comme neige».
Sel à Demba Diop
L’utilisation du sel au stade Demba Diop suscite toujours polémique. En effet, en plus de la mesure du Comité national de gestion (Cng) de lutte d’interdire l’entrée des véhicules sur la piste d’athlétisme, la direction du stade vient de corser la dose. Cela, avec l’interdiction faite désormais aux lutteurs d’utiliser du sel sur la pelouse synthétique. Car, d’après les spécialistes, le sel fait partie des produits qui dégradent la pelouse du stade, récemment réfectionné par l’Etat, pour près d’un demi-milliard de francs Cfa. C’est dire que maintenant, le feu, le lait et les œufs cassés, le sel font partie, entre autres, de la liste des produits interdits aux lutteurs à stade Demba Diop. Ainsi, les managers sont invités à une réunion pour discuter de cette mesure qui renforce la récente sortie du Grand Serigne de Ndakaaru. «Il est évident que les détériorations vont continuer. Que les gens de la lutte n’oublient pas qu’on leur prête le stade en attendant que nous ayons une arène nationale», a dit, avant-hier, Abdoulaye Makhtar Diop.
Sel à Demba Diop (bis)
Profitant de l’organisation du face-à-face entre Sa Thiès et Lac Rose, hier, au Cices, Malick Thiandoum a fustigé l’attitude de la direction du stade Demba Diop. «S’asperger de lait, casser des œufs, utiliser le feu et verser le sel participent au charme de la lutte. Ces rituels participent aussi à la protection du lutteur du mauvais œil. Interdire ces pratiques, c’est dégrader l’image de la lutte et notre culture», a défendu le chroniqueur de lutte de la SenTv qui semble se soucier très peu des dégradations que la lutte cause à la pelouse synthétique de Demba Diop. «Nous avons l’impression que la construction de l’arène nationale est devenue une chimère et non une réalité. Le président de la République doit savoir que la non-construction de notre arène nationale sera considérée comme une échec dans sa politique sportive», a-t-il d’ailleurs affirmé, comme pour enfoncer le clou.
Gouy-Gui
«A ce moment, je ne peux pas répondre au Grand Serigne. Parce que des autorités et des notables m’ont appelé pour me dire de ne pas répliquer à cette sortie du chef de la communauté léboue. Il a le droit de dire certaines choses, alors je ne peux pas en dire plus». Telle est la réaction du roi du «Simpi», après l’accusation d’Abdoulaye Makhtar Diop qui pense qu’il utilise des anabolisants. Le changement physique de Gouy-Gui a intrigué plus d’un et c’est l’ancien ministre des Sports qui a osé dire ce que tous les observateurs de l’arène ont constaté sur l’état physique du poulain de Mor Fadam. Juste rappeler que ce dernier justifie sa masse pondérale «par la forte consommation de pâtes alimentaires et de pomme de terre»