VITESSE ET PRÉCIPITATION
Pendant que l’Assemblée générale de la future Fédération sénégalaise de basket se profile à l’horizon, une campagne de positionnement se manifeste de plus en plus au sein de la famille du basket

Pendant que l’Assemblée générale de la future Fédération sénégalaise de basket se profile à l’horizon, une campagne de positionnement se manifeste de plus en plus au sein de la famille du basket, illustrée par une volonté tous azimuts de certains dirigeants de faire partir à tout prix le Comité de normalisation du basket pour installer la structure fédérale, alors que les jalons qui doivent nous y conduire ne sont pas encore posés.
La pacification de la famille du basket et la refonte de nos textes ont été les axes majeures de la mission qui a été assignée aux normalisateurs par la tutelle, ceci après les multiples conflits et tricheries constatés au sein de nos structures de gestion du basket.
Si le premier point a déjà été solutionné à travers la prise en compte des aspirations des clubs par une bonne gestion des compétitions, il n’en demeure pas moins que la refonte de nos textes constitue une solution inévitable pour sécuriser nos compétitions et nos athlètes afin que la fraude et la tricherie disparaissent à jamais dans notre discipline.
Alors, pourquoi une telle précipitation ?
Un bon moyen d’éviter cet empressement consiste à éviter de mettre la charrue avant les bœufs. Confondre ou assimiler cette notion peut nous éviter ces erreurs graves qui peuvent entraver la continuité et la réussite de la mission assignée aux normalisateurs.
L’empressement peut amener à bâcler le travail et de sauter les étapes qui peuvent être préjudiciables à la reconstruction de notre basket.
Certes les ambitions des uns et des autres pour diriger la future Fédération sénégalaise de basket commencent à prendre forme, que certains parmi eux, face à leur avidité, cherchent à brouiller le calendrier des normalisateurs. Ce fait ne doit nullement nous mener à une convocation expresse de l’Assemblée générale sans que les maux décriés du basket ne puissent trouver les solutions appropriées et que de nouveaux jalons puissent être posés.
Pour cela, l’adoption des nouveaux textes conçus par le Comité de normalisation, en se basant sur les règlements unifiés de Fiba par le mouvement associatif et, prochainement par l’instance Fiba Afrique, constitue la dernière étape devant nous mener à l’instauration de la structure fédérale.
Et c’est seulement après cela que pourra commencer la campagne électorale. Pour le moment, compte tenu du peu de temps qu’il leur reste aux commandes du basket, laissons les normalisateurs finir le travail dans le calme et la sérénité