FESTIVAL"PENCUM NIANI" DE KOUMPENTOUM
Ce rendez-vous culturel a permis de mettre en valeur les potentialités culturelles et touristiques de la zone
La troisième édition du festival «Pençum Niani» de Koumpentoum a permis de consolider et d’approfondir les acquis menant vers la construction d’un produit culturel, touristique, communicationnel et de promouvoir les potentialités dont regorge le département.
Le 3e festival « Pençum Niani » de Koumpentoum s’est déroulé en présence des autorités administratives, locales, services techniques, notables, jeunes et acteurs culturels. A l’occasion, les diverses ethnies constituées de Maures, Socés, Waladous, Bambaras, Cognagui, Toucouleurs, Sérères, Laobés, Habobés, Peulh Fouta et Wolofs ont revisité leurs cultures, sous l’œil attentif du gouverneur de région. El Hadj Bouya s’est beaucoup félicité de la tenue d’un tel rendez-vous.
Le gouverneur a salué ce programme impressionnant qui a été déroulé, de l’exposition au « Penc » du festival en passant par la fête des masques avec à la clef un prix du meilleur masque et le défilé de mode. En plus du plateau artistique avec les troupes locales et ténors invités, Il y avait aussi la grande attraction, à savoir le gala de lutte doté du drapeau El Hadj Bouna Sémou Niang.
Les échanges entre ethnies ont été fructueux
Cette édition des « Palabres de Niani » qui, cette année, est parrainée par Mamadou Kassé, directeur général de la société nationale des Hlm, est un concept mis en place par le Conseil départemental, en collaboration avec les 10 communes du département de Koumpentoum, pour revisiter l’histoire et la tradition du Niani et du Wouly.
Répertorier le patrimoine
Une occasion de discuter avec les populations, pour que chaque communauté se voit à travers sa culture et constate en l’autre sa différence, selon Omar Sy, le président du Conseil départemental. La 3e édition du festival «Pençum Niani» a véritablement permis de consolider et d’approfondir les acquis menant vers la construction d’un produit culturel, touristique, communicationnel et de promouvoir les potentialités dont regorge le département. Pour Omar Sy, après deux éditions, les parties prenantes au festival sont convaincues de la valeur ajoutée de ce projet dans tout le département.
Il est noté en bonne place la promotion du patrimoine matériel et immatériel des 10 communautés ethniques mise avec en toile de fond, l’éveil et la redynamisation des synergies culturelles. Cela, afin d’asseoir la base de l’émergence socio-économique du département, avec la formation des jeunes, la création de Pme et la promotion des produits locaux des artisans. Mais également, la promotion et la valorisation des sites historiques recensés avec un catalogue touristique de référence du département de Koumpentoum.
Pour le président du Conseil départemental, afin d’atteindre les objectifs fixés dans le cadre de la réalisation de ce projet, quelques activités ont permis d’avoir les résultats escomptés.
« La culture est souvent prise comme levier pour asseoir un développement mais pour nous, c’est le moteur et l’essence même de ce développement. La diversité culturelle retrouvée dans le département doit en constituer la sève nourricière. Je suis convaincu que le département de Koumpentoum ne pourra jamais se développer sans la contribution de chacun parmi nous », a affirmé Omar Sy. Il a appelé à faire de la localité « une référence nationale et même mondiale».
Pour le parrain Mamadou Kassé, cette édition du festival « Pençum Niani » a fini de s’imposer au niveau de l’agenda culturel, en tant que cadre d’analyse, de réflexion, de proposition et de raffermissement des liens de solidarité et de fraternité. L’événement, selon M. Kassé, permet de « définir les modalités d’échanges sur les questions majeures qui nous interpellent dans notre vie de tous les jours, mais surtout d’identifier et répertorier le patrimoine matériel et immatériel ainsi que les sites historiques de tout le département pour une mise en tourisme et en économie au bénéfice des communautés ethniques et linguistiques ».
M. Kassé a félicité Amy Fall Sidibé, administrateur général de la Fondation Sonatel, pour ses efforts dans la réussite du festival.