LA DESCENTE AUX ENFERS CONTINUE DU KING DU FOLK
A quoi tient la vie ? Artiste connu, Daby, victime d’un Avc il y a 3 ans, essaie de surmonter cette terrible épreuve.
A quoi tient la vie ? Artiste connu, Daby, victime d’un Avc il y a 3 ans, essaie de surmonter cette terrible épreuve. Après avoir espéré une audience avec le chef de l’Etat lors du Conseil présidentiel à Tamba, il espère le rencontrer pour l’aider à poursuivre ses soins médicaux.
Le séjour du président de la République dans la région de Tambacounda a fait des frustrés. Au rang desquels se trouve l’artiste-musicien, natif de Kolda, Moutarou Baldé alias Daby. Victime d’un Accident vasculaire cérébrale (Avc) depuis 3 ans, qui le cloue sur une chaise roulante, il avait sollicité et obtenu l’assurance d’autorités politiques et administratives de la région de Kolda que le Président Macky Sall allait accéder à sa demande d’audience. Assis sur sa chaise roulante, Moutarou Baldé a fait le pied de grue pendant 3 jours dans la Gouvernance de Tam¬bacounda aux fins de rencontrer son «ami de 14 ans croisé à Mbodiène alors qu’il était juste maire de Fatick».
Une rencontre de laquelle est née une amitié, en laquelle le «King du folk music du Fouladou» croit encore et toujours. «Je sais que le Gou¬verneur de Tambacounda et les responsables politiques de la région de Kolda n’ont pas daigné adresser ma demande d’audience au Président Sall. Il ne peut pas refuser de me recevoir. Il est fidèle en amitié», dit-il avec certitude lors d’un point de presse tenu dans un réceptif hôtelier de Vélingara au retour de Tamba, la semaine passée.
Pour cet artiste qui était en soins médicaux à Bordeaux en France, il y a juste 2 mois, «c’est une manifestation de l’ingratitude des hommes politiques. Qu’est-ce que je n’ai pas fait pour égayer leurs soirées et rassemblements politiques ?». Il est amer. Il cite des noms de responsables politiques des départements de Kolda et Vélingara. Il note, avec regret, que «c’est dans les épreuves que l’on reconnait ses amis, les vrais».
Avec une vue réduite et une voix chancelante, Daby continue de demander une audience à son «ami» de président de la République pour trouver les moyens financiers de retourner à Bordeaux, en France, y poursuivre ses soins médicaux.