LES COQUINES FONT LA MUSIQUE
Viviane, Queen Bizz, Deesse Major et les autres, ont définitivement rompu avec l‘époque des « Ndananes » aux somptueux boubous traditionnels qui cachaient tout sans rien laisser deviner
Ceux qui osent affirmer que la musique sénégalaise ne connait pas d’évolution ou qu’elle n’a pas non plus fait sa révolution, se trompent assurément sur toute la ligne. Toute la ligne !!! A moins qu’ils souffrent de cécité. Parce que pour se faire une religion de la grande transmutation de la musique sénégalaise, il faut ouvrir grandement les yeux ou porter des correcteurs au cas où l’on souffrirait de myopie. Le Témoin vous les fait voir. A zieuter sans modération et loin des yeux de vos.... conquêtes ou bourgeoises. Un accident à domicile est vite arrivé !
La révolution ou l’évolution de cette musique ne s’entend pas. Il ne suffit pas d’ouvrir les oreilles ou de juger par les gammes mé- lodiques. Il vousfaudra ouvrir grandement les yeux. Et sans modération. Il ne faut pas se faire prier. Finie l‘époque des « Ndananes » aux somptueux boubous traditionnels qui cachaient tout sans rien laisser deviner. Tout cela est remisé aux placards. Et c’est avec Coumba Gawlo Seck que cette musique, au son du « Tama » ( tam- tam d’aisselle) a pris des hauteurs pour ne plus jamais redescendre. Le rythme volant toujours haut. Bref, la musique du pays a commencé à faire sa mue avec la divine Coumba. Non, la petite Gawlo d’alors ne s’est pas présentée au public avec cette frénésie qu’on lui connait aujourd’hui. Enfant bien sage, elle a fait adorer sa voix. Mais quand elle a atteint la majorité et qu’elle a su qu’outre sa musique, elle devrait faire « vendre » son corps, elle a fait crever la lucarne magique rendant des épouses et des illégitimes jalouses. Elles étaient toutes conscientes que la nouvelle bombe de la musique sénégalaise rendait le sommeil de leur mari ou amant fort agité. Surtout lorsqu’elle s’est présentée avec son fameux « bine- bine » qu’aucun imam ne put supporter. Fort heureusement, il n y eut point d’émeute.
Coquine, coquine Vivianne
Et arriva Vivianne Chedid Ndour ! Elle devint plus tard, tout simplement Vivianne Chedid. Ah, celle-là !!! Ses déhanchements insupportables ont porté sa musique pour un monde « réé-chanté ». A l’époque, on ne parlait pas encore de « buzz ». Son producteur de mari, qui connaissait bien le marché américain,savait comment vendre au public sa dulcinée. Avec Vivi, on ne s’ennuyait pas. Alors, pas du tout ! Surtout lorsqu’il a fallu qu’elle sorte l’artillerie lourde pour ne pas être menée aux points par la très coquine Coumba Gawlo. Et si cette dernière s’est voulue sage en rangeant ses habits sexy, ce n’est point le cas pour l’ex- de Bouba Ndour qui continue de faire délirer et martyriser son public. A chacune de sessorties, ça fait exploser le Net avec des photos qui dévoilent des secrets, tout en cachant l’essentiel. Autant dire que la bonne dame sait où tirer pour faire mal chez les mâles, et enflammer les midinettes. Du grand art ! Mais dansl’art de l’extravagance à outrance,c’est Déesse Major qui tenait la corde avant qu’elle ne se fasse oublier. Elle menait à sa guise, les imams et autres barbus qui la suivaient bêtement, et même sur le Net, avant de s’en scandaliser. La jeune fille pour dire moins, sait comment faire bander ces drôles de messieurs. Outre des tenues outrageusement sexy, elle s’y met avec des danses très, très coquines pour lesquelles aucun homme qui se respecte n’en sortirait indemne. C’est certainement ce qui expliquait la pluie de plaintes dont elle était l’objet. Toujours ces drôles de très zélés religieux qui nous empêchent de vivre les bonheurs de la vie, ici –bas. Comme par exemple,zieuter les belles formes de ces guindées demoiselles. Liberté, liberté, où es- tu ?
Explosive Déesse Major
Et si Déesse Major explose sans modération, Guigui se la joue avec prudence pour ne pas dire intelligence. Elle se dit naturellementsexy. Et c’est le cas. Elle nous en offre à voir et à apprécier. Destenuestrèssuggestives sur un corps de rêve. Et si elle s’amusait à trop forcer, une insurrection pourrait se déclarer dans ce charmant pays. Etant consciente de cet état de fait, elle s’offre telle qu’elle est. Sexy sans trop d’excès. Et ne comptez pas sur elle pour changer. A 90 ans, elle restera toujours sexy. Les vieillards pourront toujours venir mourir dans ses bras. Dieu lui prête vie ! Y a qui encore ? Ah, Queen Biz !!! Une véritable bombe celle-là.On lui prête une belle complicité avec Karim Wade. Mais voilà, dans l’art de faire le « buzz », y a passon deux. Chaque apparition, constitue une nouvelle existence. Elle allie le port et l’acte. Un nombril en l’air, un fougueux baiser à un partenaire, et ça fait enflammer le net… Elle n’est pas naturellement sexy, maissait où tirer pour faire parler d’elle. Et çamarche comme sur un papier àmusique. Musique, musique !!!!!
Et arriva Mbatio Ndiaye
Mbathio Ndiaye !!!! Messieurs, jurez la main sur le cœur que vous ne gardez pas encore quelques parts dans vos mobiles, quelques-uns de sestrèssalaces et précieux clichés. Elle fait trembler son monde… Remusiques !!! Vous en voulez avec de fortes contorsions rythmiques ? Bon, patience, on l’invite pour vous en offrir quelques déhanchements. Ya pas son pareil dans tout le pays. Et tout bon promoteur qui a du flair s’en sortirait avec une salle qui refuserait du monde. C’est une bombe qui fait mouche chez toutes les catégories sociales. Ngoné Ndiaye, elle se fait appeler. Tout est musique chez elle. Tout, on vous dit ! Et même quand les instruments se seront tus et qu’elle y va seule en un solo endiablé, l’adrénaline montera, montera. Il faut être une spécialiste des contorsions rythmiques, sataniques et assassines pour réussir une telle algarade. On pourrait alors mourir heureux après avoir vu un tel spectacle de plus de deux heures avec une Ngoné Ndiaye en pleine forme. On en rêve et malgré ses airs de Mammy, elle reste la plus coquine etsexy de nosstars. Des paroles aux gestes! Après ça, qui oserait venir nous dire que la musique sénégalaise n’a pas évolué ? Qui ????