NOUS TRAVAILLONS D’ARRACHE-PIED SUR LA REMUNERATION POUR COPIE-PRIVEE
Venue présider la cérémonie d’ouverture de la Fête de la musique à Blaise Senghor, Khady Diène Gaye, la ministre de la Jeunesse, des sports et de la culture a donné des gages et rassuré les artistes sur la copie privée.
C’est un rêve qui pourrait devenir réalité dans les prochains jours. Les nouvelles autorités font de la rémunération pour copie privée une super priorité. Et la ministre en charge de la Culture, Khady Diène Gaye, a assuré en marge de la Fête de la musique que ces équipes travaillent d’arrache-pied pour la réalisation de cette forte demande des artistes.
Venue présider la cérémonie d’ouverture de la Fête de la musique à Blaise Senghor, la ministre de la Jeunesse, des sports et de la culture a donné des gages et rassuré les artistes sur la copie privée. «Nous travaillons pour que l’artiste sénégalais puisse vivre de son art. Notre département a érigé la culture au rang des politiques urgentes et prioritaires», a dit Khady Diène Gaye, sous les ovations des artistes. «Vous avez travaillé pour le Sénégal, à travers vos mots, vos travaux, en plus d’être des vecteurs de développement. Nous voulons faire de la culture un levier de développement économique au Sénégal. Il est temps de réaliser ce vœu», insiste-t-elle.
Selon la ministre, les choses doivent se faire maintenant, sans attendre. «Nous travaillons aussi avec toutes les équipes d’arrache-pied sur la rémunération pour copie-privée. Des pays comme la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso par exemple, l’ont mise en œuvre. Pourquoi pas nous !», se demande-t-elle. Avant de révéler que son vœu est de transposer cette directive de l’Uemoa dans leurs directives internes. Elle indique que les nouvelles autorités ambitionnent de rentrer dans l’histoire du monde de la culture au Sénégal. «Nous nous sommes fixés comme mission de faire en sorte que les ressources publiques soient davantage mobilisées pour la culture», a-t-elle conclu sur cette note d’espoir. Et les artistes ont murmuré en chœur : «C’est rassurant, nous l’attendons avec impatience.»