LES NOUVEAUX PRIX ENTRENT EN VIGUEUR A PARTIR DU LUNDI 24 JUIN
Le ministre du Commerce et de l’industrie, Dr Serigne Gueye Diop a présidé hier, vendredi 21 juin, le Conseil National de la Consommation (CNC) en présence de tous les opérateurs économiques et autres industriels.
Le ministre du Commerce et de l’industrie, Dr Serigne Gueye Diop a présidé hier, vendredi 21 juin, le Conseil National de la Consommation (CNC) en présence de tous les opérateurs économiques et autres industriels. Au cours de cette rencontre, il a annoncé les nouveaux prix retenus définitivement par le gouvernement. Il a aussi fait savoir que ces nouveaux prix seront appliqués à partir de ce lundi 24 juin.
La semaine dernière, l’Etat avait pris la décision de baisser les prix de certaines denrées de grande consommation apour soutenir le pouvoir d’achat des ménages. Les nouveaux prix retenus vont entrer en vigueur le lundi 24 juin prochain. L’annonce a été faite hier, vendredi 21 juin, par le Ministre de l’Industrie et du commerce Serigne Guèye Diop, lors du Conseil national de la consommation.
« Les nouveaux prix vont entrer en vigueur dès lundi prochain. Tous les prix seront immédiatement applicables sur l’ensemble du territoire national. Je vais demander aux conseils régionaux de consommation de se réunir dans les meilleurs délais. Pour les mesures d’accompagnement pour l’application des prix, le ministère de l’Industrie et du commerce prendra toutes les dispositions en relation avec les acteurs, notamment les importateurs, les commerçants, les industriels et les consommateurs pour assurer le strict respect des prix sur l’ensemble du territoire », a-t-il indiqué.
Un certain nombre de mesures seront prises pour accompagner cette décision de l’Etat notamment la publicité et l’affichage des prix qui seront obligatoires et reprécisés par un arrêté signé par le Ministère. « Le ministère prendra toutes les dispositions pour rendre disponibles dans toutes les boutiques les affiches sur les prix. Le contrôle sur le terrain sera effectif et renforcé. Nous allons impliquer d’abord les 1000 volontaires de la consommation et les forces de défense et de sécurité seront aussi mises à contribution. Nous comptons sur l’implication de tous les acteurs, le contrôle citoyen à travers les relais communautaires, les Badianou Gokh et les chefs de quartiers. Un dispositif spécial sera discuté et mis en place en relation avec le Port autonome de Dakar pour accélérer les déchargements et les dédouanements », a fait savoir le Ministre.
Pour les mesures structurelles, il informe que le gouvernement va encore continuer la politique de souveraineté économique et alimentaire et réorganiser la modernisation de la distribution et la mise en place de magasins de référence comme les Sonadis.
En attendant, il promet que l’Etat va mettre en place une meilleure politique d’approvisionnement sur l’ensemble du territoire ainsi que des procédures d’appels d’offre. « Les politiques industrielles seront aussi favorisées. La réflexion sera aussi engagée dans le cadre d’une concertation à mettre en place avec le haut conseil de la consommation, le conseil national de la consommation et tous les acteurs », soutient-il.
Conseil national de la consommation : Les nouveaux prix officiels retenus publiés
Le ministre du Commerce et de l’industrie Dr Serigne Gueye Diop a annoncé hier, vendredi 21 juin 2024, lors du Conseil National de la Consommation (CNC) et en présence de tous les opérateurs économiques et autres industriels, les prix retenus définitivement par le gouvernement.
Pour l’huile raffiné, le prix du bidon de 20 litres est de 18.500 frs (ex usine ou à l’importation), le prix de gros est de 17750 frs le bidon de 20 litres. Le demi-gros est à 19.000 F Cfa et pour le détail, la bouteille est à 1000 francs dans toutes les boutiques du Sénégal.
Le Kg de riz à 410 frs et celui du sucre est à 600 frs Cfa. Le riz brisé à l’import va coûter 375.000 francs CFA la tonne en gros c’est 379 000 frs et le demi-gros sera à 385 000 frs et le prix du détail est à 410 frs CFA le KG. Pour le sucre cristallisé produit généralement à Richard Toll, la tonne sera à 558.000 frs, pour le sucre importé, le prix de gros sera à 566.000 frs, *le gros à 571.000 francs, le demi-gros à 557.000 francs la tonne et le détail à 600 frs au lieu de 650 frs.
Le pain passe à 150 F Cfa ». Concernant le prix de farine de blé et du prix du pain, on aura pour *la farine du boulanger de blé de type 55, sera désormais à 15.200 frs le sac de 50 kg et la farine boulanger améliorée sera de 15.700 frs le sac de 50 kg. Par conséquent, pour *le prix de la baguette, il passe de 175 frs à 150 frs soit une baisse de 25 frs. Le sac de ciment est à 3550f frs. Le prix exclusif du ciment est de 66.000 frs par tonne, le prix au distributeur est de 71.000 frs la tonne. Le sac va désormais passer à 3550 francs Cfa.
Amadou Gaye, président de la FNBS : «Nous ne sommes pas d’accord sur la baisse de 4000F… »
« Lorsque le ministre du Commerce nous a reçus avec le regroupement des boulangers du Sénégal (RBS) nous lui avons dit que si vous voulez une baisse de 25 Francs, il faut au minimum que vous baissez le prix de la farine à 6500 f. Donc notre principale revendication c’est ça. Mais aujourd’hui vous avez vu que la baisse s’est portée uniquement sur 4000f. C’est vous dire qu’il n’y a pas de consensus. Mais nous avons mesuré les efforts que l’Etat est en train de faire avec une subvention minimale de 160 millions F cfa par jour pour que la farine baisse de 4000f. C’est pourquoi, nous avons dit que si cette baisse s’arrête a seulement 4000f, beaucoup de boulangeries auront des problèmes. Il faudrait donc un accompagnement. Nous avons dit au ministre que même si nous acceptons les mesures, nous ne sommes pas d’accord sur la baisse de 4000f, mais plutôt une baisse de 6500f le sac. Nous allons accepter la baisse de 25 f parce que nous n’allons pas contraindre une volonté de l’Etat. Nous demandons la protection des industriels que nous sommes. Au cas contraire, on va assister à des fermetures de boulangeries. Il y a eu des discussions qui ont été enclenchées d’abord à la primaturé ensuite au ministère du Commerce, mais il n’y a pas eu de consensus. L’état a décidé »