PLUS DE 7000 TONNES SUR UN QUOTA DE PLUS DE 9000 ENLEVEES
La campagne de distribution des semences et intrants agricoles se poursuit à un rythme accéléré dans la région de Kaolack.
La campagne de distribution des semences et intrants agricoles se poursuit à un rythme accéléré dans la région de Kaolack. Le 8 juillet dernier, date de démarrage des opérations de mise en place, un poids de 7239 tonnes sur les 9738 tonnes disponibles, par rapport au quota de 14.534 tonnes, a été enlevé par les producteurs des 45 commissions de la région. Soit un pourcentage de 74%. La nouvelle est du Directeur régional de la Direction régionale du Développement rural (DRDR) de Kaolack, Samba Ndao Tall.
Pour ce qui est des engrais, les commissions de distribution disent avoir réceptionné un poids de 5808 tonnes 6/20/10, 1600 tonnes de type 15/10/10, 4000 tonnes de 15/15/15 et 2205 tonnes d'urée pour la production du maïs. Ce qui, du reste, intéresse un poids global de 11.408 tonnes d'engrais MPK, pour un quota de 16.095 tonnes ; soit un pourcentage de réception de 71%. Il faut, cependant, préciser qu'en l'espace de deux semaines d'activités, les producteurs de la région de Kaolack ont réussi à enlever un poids de 2695 tonnes d'engrais MPK au niveau des commissions de distribution. Ainsi, en marge de celle des 321 tonnes de semences de maïs déjà parachevées, les opérations de mise en place des semences hybrides dans les filières du sorgho et du niébé vont se poursuivre au courant de la semaine.
Toutefois, sur les périmètres champêtres, les semis à sec effectués sur le mil depuis la première quinzaine du mois de juin, selon le directeur de la DRDR pourraient faire l'objet d'une reprise et suivre la même logique que l'arachide, à la suite des dernières précipitations notamment les pluies qui se sont abattues à Kaolack au courant de la journée du 8 juillet dernier, ayant fait un cumul de 135 mm en moins de 48h. Des averses à l'issue desquelles une grande vague de semis a d'ailleurs été démarrée sur une grande partie de la région. Et qui, à la limite, ont contraint la majorité des producteurs à poursuivre leurs travaux en termes de labour et grattage des sols qui doivent sans doute accueillir la production dans les filières du mil, de l'arachide, et du maïs.