QUELLE HISTOIRE ENSEIGNE-T-ON DANS LES ÉCOLES FRANCOPHONES EN AFRIQUE ?
La restauration de la mémoire collective prônée depuis plusieurs années par la classe intellectuelle subsaharienne est-elle rentrée dans les programmes scolaires ?
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« L’Afrique n’a pas d’histoire. L’Afrique n’a pas de conscience extérieure objective donnant lieu à l’universalité. » Ces propos du philosophe allemand Friedrich Hegel au XIXè siècle ont animé l’histoire des idées pendant près de deux siècles, donnant lieu à ce que Cheikh Anta Diop a appelé la falsification consciente de l’histoire africaine. Une version imposée, fragmentée et tragique tendant à reléguer les dominés africains à des êtres dont le seul objectif est la survie face à la misère.
Une sorte de déni systématique de l’apport de la civilisation nègre enseigné jusque dans les écoles et les universités africaines. La restauration de la mémoire collective prônée depuis plusieurs années par la classe intellectuelle subsaharienne est-elle rentrée dans les programmes scolaires ? Comment enseigne-t-on l’histoire dans les collèges, lycées et universités du continent ?
Une émission à écouter en cliquant ici
Avec la participation de :
- Honoré Yapo, professeur d’Histoire à Abidjan, Côte d’Ivoire
- Ehou Agbo, ancien professeur d’Histoire-Géographie à Porto-Novo, Bénin
- Jean Koufan Menkéné, ancien professeur émérite d’Histoire camerounais.