SUPER FIRST LADY !
Elle se nomme Marième - C’est une Sénégalaise bon teint qui soulage les maux, marche sur les pattes des ministres de son chéri de président - C'est une première ministre sans titre puisqu’elle n’a pas de sens interdit
Pas de doute, le palais présidentiel vient de trouver son trésor. Elle se nomme Marième, une authentique Sénégalaise contrairement à ses devancières qui étaient des first ladies d’adoption. Elle, c’est une Sénégalaise bon teint qui soulage les maux, marche sur les pattes des ministres de son chéri de président. Bref, elle est une ministre — astafourlah ! une première ministre ! — sans titre puisqu’elle n’a pas de sens interdit. Tous les dossiers urgents peuvent lui être transférés. Et croyez nous, ils trouveront une solution rapide.
Demandez à nos gens saignants : s’ils sont devenus tout miel, tout sucre, c’est grâce au sourire de la première dame qui a dû les embaumer de belles senteurs dans son palais de Mermoz. Il ne faut pas lui en vouloir de tenter de sauver le trône de son chéri. Trois mois de grève, une année blanche frôlée et tout ça pour ça. Pris à la gorge, le gouvernement ne pouvait que signer. Bien entendu, il a fallu que Marième prenne les devants pour faire entendre raison à son Aladji Ass. Ainsi dit, ainsi fait. Il a signé les yeux fermés.
L’école publique a été sauvée d’une année blanche avec toujours des promesses. Pourvu que le gouvernement les tienne pour redonner à cette école qui fut jadis un terreau d’excellence et qui s’est clochardisée, ses habits de lumière. La baisse de niveau dont on nous tympanise les oreilles, c’est le résultat des grèves cycliques avec un gouvernement qui ne respecte jamais sa parole. Mais puisque c’est Marième qui est la garante de ces accords (pourvu que son mari soit là en 2020 !), on peut rêver d’un système éducatif apaisé.