VALORISATION DES FEMMES SCIENTIFIQUES
L’Unesco et l’Aims plaident pour une grande représentation féminine dans la recherche
Moins de 30 % des postes dans la recherche et le développement sont occupés par les femmes. Ce constat de l’Unesco a poussé sa directrice générale, Audrey Azoulay, à appeler à profiter de tout le talent, la créativité et les idées des femmes et des filles engagées dans les sciences.
A l’occasion de la célébration de la Journée internationale des femmes et des filles en sciences, le Bureau régional de l’Unesco à Dakar a organisé un atelier sur l’égalité et la parité dans les Sciences pour la paix et le développement, en partenariat avec l’African institute for mathematical sciences (Aims), Facebook Sénégal et la Fédération sénégalaise des Clubs Unesco. Dirigée par Mme Mané Fall, la Fédération sénégalaise des Clubs Unesco, avec celles des autres pays de l’Afrique, veut développer tout un programme lié à l’éducation des sciences. Dans ce cadre, une rencontre sera organisée prochainement à Dakar, selon Mme Fall.
En Afrique, les tendances sont, dès fois même, plus basses que les statistiques de l’Unesco sur les femmes occupant des postes dans la recherche et le développement à l’échelle mondiale. Une tendance que veut renverser l’Aims. Avec son siège basé à Kigali, au Rwanda, cette structure qui milite pour le développement des sciences en Afrique a des antennes dans plusieurs pays comme le Sénégal. Sa représentante au Sénégal, Mme Butake Nyanyo Layih, a réitéré l’objectif de la structure qui est de trouver le prochain Einstein en Afrique.
« La plupart des pays, industrialisés ou non, sont très loin d’avoir atteint la parité des genres dans le secteur des Sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (Stem). Et ce, à tous les niveaux du système éducatif. Ce retard est source d’inégalités devant l’emploi », a affirmé le directeur du Bureau régional multisectoriel de l’Unesco pour l’Afrique de l’Ouest. Ces mots de Gwang Chol Chang viennent d’un message conjoint de Mmes Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco, et Phumzile Mlambo-Ngcuka, directrice exécutive d’Onu-Femmes, à l’occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de sciences.