LES PIQUES DE L'AS DE CE JEUDI 12 DECEMBRE 2024

Barthélémy Dias contre-attaque
Le maire de la ville deDakar n’est pas prêt à accepter sa défenestration de l’Assemblée nationale. Barthélemy Dias a engagé la bataille judiciaire pour être rétabli dans ses droits. Il a constitué un pool d'avocats du barreau pour attaquer la décision du bureau de l'Assemblée nationale qui, estime-t-il, «a usurpé les compétences du Conseil constitutionnel».
Appel à candidature pour le recrutement à la CNDH
Le chef de l’Etat est satisfait de la mise en œuvre de la politique de promotion des droits humains avec le renforcement du cadre institutionnel par la promulgation de la loi portant création de la Commission nationale des droits de l’Homme dont les membres seront nommés après un appel à candidature. A cet effet,Diomaye a instruitle ministre de la Justice, Garde des Sceaux, de prendre toutes les dispositions requises en vue de finaliser le processus de recrutement et de nomination des nouveaux membres de la Commission nationale des droits de l’Homme avant le 31 janvier 2025. Dans le même sillage, le PrésidentDiomaye a demandé au Premier ministre d’assurer le suivi etla supervision de toutes les actions gouvernementales visant l’amélioration continue du statut du Sénégal dans le classementinternational des organismes des droits de l’Homme et de veiller à l’enseignement obligatoire des modules sur la promotion et la protection des droits humains dans les systèmes scolaire et universitaire, ainsi que dans les différentes écoles nationales de formation.
Souleymane Jules Diop quitte l’Unesco
Le Président Bassirou Diomaye Faye a chamboulé hier la diplomatie. Notre confrère Souleymane Jules Diop n’a pas été épargné par ces changements. Le conseiller des Affaires étrangères, Pierre Maad Faye, Directeur des Organisations internationales et de la mondialisation est nommé Ambassadeur,Délégué permanent auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’Éducation la Science et la Culture (UNESCO), en remplacement de Souleymane Jules Diop.
Vers la mainlevée de lotissements à Dakar et Thiès
Les autorités ont décidé de lever la suspension de certains lotissements qui étaient stoppés pour examiner leur conformité avec les textes.Dans un communiqué, le Secrétaire général du Gouvernement indique que les zones et parcelles qui ne présentaient pas de problèmes particuliers feraient l'objet de levée de suspension au plus tard à la fin du délai de prorogation. À cet égard, le gouvernement demande aux titulaires de droits sur les PUD ou lotissements au niveau de BOA, Hangar des Pèlerins,Recasement 2, EOGEN1 et EOGEN-extension, Zone Nord de la Bande des Filaos de Guédiawaye, Yeumbeul-Malika-Tivaouane Peulh, Pointe Sarène, Mbour 4, de renseigner un formulaire d'identification de lots et de le déposer au siège de la Direction générale de la surveillance et du contrôle de l'occupation du sol (DGSCOS) ou à la Brigade zonale de Mbour. Ainsi un quitus tenant lieu de mainlevée sera délivré, au cas par cas, après exploitation des informations fournies. En ce qui concerne le plan d'Aménagement de la Nouvelle Ville de Thiès et l'Aménagement de Ndiébène Gandiole, les décisions relatives au traitement des attributions seront notifiées ultérieurement aux personnes concernées, renseigne la même source. S'agissant du lotissement de EGBOS, des pôles urbains de Diacksao, Bambilor, Déni Birame Ndao, Yenne et de Daga Kholpa, les travaux du comité se poursuivent.
Ziguinchor dispose d’un nouveau centre médico-social
La carte sanitaire de Ziguinchor s’élargit. La réalisation de cette infrastructure entre dans la prise en charge des consultations médicales, des soins et des visites médicales périodiques. S’y ajoutent l’orientation des usagers vers les services spécialisés en santé, la prévention et la gestion de l’absentéisme ainsi que les congés maladies des agents publics et de leurs familles. Dans un avenir proche, renseigne le ministre Olivier Boucal qui a procédé à son inauguration, le Centre médico-social de la Fonction publique de Ziguinchor va étendre ses activités vers des consultations en santé buccodentaire, maternelle et infantile, et surtout par l'implémentation d'unités d'aide au diagnostic, incluant un laboratoire d'analyses, un électrocardiogramme et un appareil d'échographie. Ce dispositif, promet-il, permettra, à long terme, de réaliser un bilan annuel de santé pour tous les ayants droit, facilitant ainsi un diagnostic précoce des maladies chroniques et un suivi régulier des agents malades dans une dynamique de déconcentration et en étroite collaboration avec le dispositif sanitaire régional existant, à savoir les districts sanitaires etles hôpitaux. Selon Mme Ginette Marie Françoise Kampal Ndecky qui s’exprimait au nom des usagers, l’avènement des services déconcentrés de la fonction publique est un intrantindispensable pour rendre notre administration performante.
La passerelle de Yoff Tonghor percuté par un camion
La passerelle de Yoff-Tonghor a été violemment percutée hier par un camion qui avait sa benne soulevée occasionnant d'importants dégâts et perturbant la circulation.D’après le ministère des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, il n’y a pas de perte en vies humaines, mais un blessé léger a été pris en charge par les secours. Sur instruction du ministre Yankoba Diémé, une équipe de l'Ageroute s'est rendue sur les lieux pour constater les dégâts et prendre les mesures qui s'imposent. En fait, le ministre Yankoba Diémé constate, pour le regretter, que ce genre d'incident causé sur les passerelles par les gros porteurs commence à devenir récurrent. Et la cause principale est le nonrespect des règles de sécurité et de conduite. M. Diémé a insisté sur une tolérance zéro quant à l'application des sanctions aux contrevenants des règles du code de la route. Par conséquent, ceux qui ne respectent pas les hauteurs de gabarit et autres auteurs de diverses dégradations sur les infrastructures s'exposent aux sanctions prévues par la loi.
Progression de la mobilisation des ressources
La Direction générale de la planification et des politiques économiques (DPEE) a fait le point sur les dix mois (2024) de gestion du budget du Sénégal. Elle précise dans sa note conjoncturelle que la gestion budgétaire a été caractérisée par une progression modérée de la mobilisation des ressources, associée à une exécution soutenue des dépenses. Ainsi les ressources globales (hors dons en capital), d’après la même source, sont estimées provisoirement à 3 052,5 milliards, soit une progression de 6,8%, en glissement annuel.Quant aux dépenses publiques (hors dépenses d’investissement financées sur ressources extérieures), elles se sont confortées de 10,4% pour se situer à 3 925,1 milliards.
Augmentation des ressources budgétaires à fin octobre
Restons avec la Dpee qui note une augmentation des ressources budgétaires. Les ressources (hors dons en capital), sont composées de 2 908,1 milliards de recettes fiscales et 144,4 milliards de recettes non fiscales. Aucun don budgétaire n’a été mobilisé à fin octobre 2024, souligne la même source. Elle explique la progression des ressources par la hausse de 8,5% des recettes fiscales (+224,7 milliards), notamment l’accroissement des recouvrements de l’impôt sur les sociétés (+46,7 milliards), de l’impôt sur le revenu (+33,5 milliards), de l’IRVM/IRCM (+29,1 milliards), de la TVA intérieure hors pétrole (+25,7 milliards) et du FSIPP (+35,1 milliards) pour se situer, respectivement, à 388,9 milliards, 562,6 milliards, 87,4 milliards, 331,7 milliards et 80,6 milliards. D’après la note de la Dpee, ce dynamisme est renforcé par les recouvrements au cordon douanier. La Tva à l’import et les droits de porte mobilisés se sont consolidés, respectivement, de 37,2 milliards et 23,1 milliards pour ressortir respectivement, à 539,4 milliards et 313,8 milliards. En revanche, des contractions ont été notées pour les recouvrements de la TVA intérieure pétrole (-13,5 milliards) et les droits d’enregistrement (-7,8 milliards) qui se sont établis, respectivement, à 15,9 milliards et 56,8 milliards.
Hausse des dépenses publiques à fin octobre
La Dpee indique aussi que les dépenses publiques (hors celles financées sur ressources extérieures), ont été exécutées à hauteur de 3 925,1 milliards à fin octobre 2024 contre un montant de 3 554,6 milliards un an auparavant, soit une hausse de 10,4%. La progression notée est soutenue par la hausse de la masse salariale, des intérêts sur la dette publique et des transferts et subventions qui ont augmenté respectivement de 10,8%, 38,3% et 15,8% pour ressortir à 1 181,8 milliards, 647,0 milliards et 1 172,4 milliards. En revanche, souligne-t-on, les dépenses de fonctionnement etles investissements financés sur ressources internes ont diminué, respectivement, de 13,1% (-43,9 milliards) et 5,9% (-40,0 milliards), avec des exécutions évaluées, dans l’ordre, à 290,4 milliards et 633,4 milliards.