LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI
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La plateforme Idy2024 dit non à l’amnistie
«Ndaamal kajoor» continue de faire le mort, mais ses partisans multiplient les sorties depuis ce lundi pour justifier son absence au dialogue, alors qu’une chaise vide lui a été réservée. Selon Souleymane Ciss, Coordonnateur de la Plateforme Idy Président 2024, les habitants de «Ndoumbélane» doivent comprendre que le refus de son leader de participer à cette rencontre qui engage son avenir politique et celui du Sénégal s’explique par le fait qu’il met en avant l'intérêt supérieur de la nation. Pour Souleymane Ciss, qui a pondu un communiqué hier à l’honneur de l’ancien maire de Thiès, «Niangal» a faitfi des injonctions du Conseil constitutionnel faisant état de l'organisation de la présidentielle dans les meilleurs délais. Le Coordonnateur de la Plateforme Idy Président 2024 estime qu’au moment où les Sénégalais l’attendent sur le choix de la date de la présidentielle, «Kor Marième» les a pris à contrepied pour sortir du fond de son tiroir un projet de loi d'amnistie pour les actes et faits de meurtres, de vols et de pillages, couvrant les années 2021-2024. Souleymane Ciss, cherchant à être plus royaliste que son «roi» Idy affirme mordicus qu’une amnistie sans Justice est un grand péché et que passer par pertes et profits ces crimes est une insulte à la mémoire des victimes, une trahison de leur souffrance et une capitulation face à ces actes odieux. Poursuivant sa diatribe contre la loi d’amnistie qui tient à cœur «Niangal», Ciss indique que la vérité-réconciliation exige d'abord la lumière sur les faits, la reconnaissance des torts, la responsabilité des auteurs et la restitution pour les victimes. Non sans marteler que son mentor invite «Kor Marième» au respect de la prescription des 7 sages, et appelle les députés du peuple à rejeter fermement la loi d'amnistie.
Seydi Gassama dit niet à la loi d'amnistie
Le Directeur exécutif d’Amnesty international Sénégal est farouchement contre la loi d'amnistie initiée par le Président Macky Sall. Non seulement Seydi Gassama estime que ladite loi est un déni de justice mais, pour lui, l’actuel locataire du Palais n'a jamais été un homme de paix. Le défenseur des droits de l’Homme pense que Macky Sall a persécuté tous ses adversaires les plus importants, en citant comme exemples Karim Wade, Khalifa Sall et Ousmane Sonko. Selon Seydi Gassama, entre mars 2021 et février 2024, près de 60 Sénégalais ont perdu la vie lors des manifestations, des dizaines de personnes ont subi la torture et des mauvais traitements et environ un millier d’individus ont été emprisonnés arbitrairement.
Torture à Rebeuss
Le Collectif des familles des détenus politiques et le Frapp bouillonnent de colère. A l’origine de leur courroux, Guy Marius Sagna et Cie estiment que le détenu politique Saliou Diop de la chambre 02 de la prison de Rebeuss a été sauvagement torturé ce week-end par un agent pénitentiaire. D’après leur communiqué, le jeune Saliou Diop est actuellement à l'infirmerie avec une épaule fracturée. Exprimant leur indignation, le collectif des familles des détenus politiques et le Frapp dénoncent «les violences» que des agents de la prison de Rebeuss font subir aux détenus. Selon eux, il est tout simplement scandaleux qu'un pénitentiaire se comporte ainsi envers des êtres humains. Guy et les membres dudit collectif pensent que l’agent en question est un habitué des faits car il avait aussi exercé des violences sur le détenu Assane Dramé. Ils demandent ainsi à l'État d'ouvrir une enquête et de sanctionner l'auteur. Selon le collectif des familles des détenus politiques et le Frapp, il est dommage que la ministre de la Justice ait nié l'existence des cas de torture pour cacher la vérité. Ils invitent donc Aissata Tall Sall à effectuer une visite à la prison de Rebeuss.
Plus d’un milliard de FCA pour les femmes de la Casamance
Garantir et améliorer les moyens de subsistance et les revenus durables ainsi que la qualité de vie des communautés de pêcheurs, c’est l’objectif du projet intitulé : « Améliorer la qualité de vie et les moyens d’existence des femmes transformatrices de poisson et de leurs communautés en Casamance ». C’est un projet d’un montant de 1 860 000 dollars soit 1 125 430 200 FCFA. La cérémonie de lancement dudit projet s’est tenue hier au siège de la FAO à Dakar sous la présidence du ministre des Pêches et de l’Économie maritime, M. Papa Sagna Mbaye, en présence du Dr Gouantoueu Robert Guei, Coordonnateur sous Régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest et Représentant de la FAO au Sénégal et Osamu Izawa, ambassadeur du Japon au Sénégal. La Casamance est la zone cible de ce projet qui va permettre aux femmes transformatrices de Cap Skiring, Elinkin, Fanda, Goudomp, Niaguiss et Ziguinchor d’assurer une transformation de qualité des produits halieutiques, grâce aux fours FTT qui seront installés avec une assistance technique de la FAO. Ce qui fait dire au ministre des Pêches et de l’Économie maritime que ce projet vient dans le prolongement des efforts de la FAO qui continue d’accompagner son département. Pour sa part, Papa Sagna Mbaye ne doute point que les infrastructures et équipements ainsi obtenus dans le cadre de ce projet seront utilisés à bon escient et contribueront à améliorer les conditions de travail des femmes transformatrices de la région Sud du Sénégal ; mais également la qualité de leur produit sera rehaussée.
Flagrant délit de vol
A. Ngom, tailleur de profession, habitant Patte d’oie, est mal barré. Le quidam s’est rendu au quartier Unité 13 des Parcelles assainies pour tenter de dérober une moto. Mais mal lui en a pris pour avoir été poursuivi par la clameur publique. Finalement réfugié dans une maison de peur d’être lynché par la foule, le quidam Ngom a été dénoncé par les riverains, y compris sa victime, auprès des limiers des Parcelles assainies. Sans tarder, les hommes du Commissaire Kébé dont ceux de la Brigade de recherches (Br) se sont alors, sur le coup, rendus sur les lieux pour cueillir le mis en cause A. Ngom, avant de le conduire et de le placer en garde à vue pour les besoins de l’enquête.
Apprenti chauffeur indélicat
O. Diop, apprenti chauffeur de profession, âgé de 23 ans, est vraiment drôle. En effet, mandaté par son patron chauffeur pour retirer des chèques à la banque, le susnommé Diop n’a rien fait de mieux que de retirer l’argent d’un montant de 720 mille francs avant de tenter de se fondre dans la nature. Mais malheureusement, en marchant dans une rue aux Parcelles assainies, plus précisément au niveau du quartier Unité 15, l’apprenti chauffeur indélicat a eu la malchance de rencontrer son employeur du nom de S. D. Ce dernier, sans tarder alors, le maîtrise pour le conduire à la Police des Parcelles assainies. Par la suite, l’apprenti chauffeur interrogé sur ses agissements délictuels a reconnu les faits. Ce qui va motiver sa garde à vue et son défèrement au parquet.
Rejet du report de la présidentielle après le 02 avril
L’ancien maire de la Commune de Mbao, Abdoulaye Pouye, par ailleurs président du mouvement politique citoyen «Guem sa bopp dieurine defar sa rew », rejette tout report de l’élection présidentielle après le 02 avril. Il estime que ce dialogue national qui doit être permanent ne devrait pas être un prétexte pour reporter l’élection aux allures d’un agenda caché. Il invite d’ailleurs le Chef de l’État mais aussi les candidats recalés qui disent respecter les institutions à se conformer à la décision du Conseil constitutionnel pour ne pas faire sombrer le pays.
Bouderie au dialogue national
Le président du parti Initiative pour une politique de développement (IPD), Ibrahima Abou Ngueth, par ailleurs ancien député à l’Assemblée nationale et candidat « spolié » à l’élection présidentielle, a exprimé son désaccord sur la forme d’organisation des travaux du dialogue national. Il estime que le rapporteur de leur commission Sidiki Kaba a voulu leur imposer son agenda contre la volonté de leur parti qui opte pour un débat démocratique sur les solutions à décliner sur la crise politique. Ce qui l’a poussé même à bouder la rencontre.
Une pirogue transportant 154 migrants interceptée
A chacun ses oignons. Pendant que certains épiloguent sur le choix de la nouvelle date pour la présidentielle, d’autres cherchent le moyen de quitter le pays. Ce 26 février 2024, le patrouilleur de haute mer Walo a intercepté, à 30 km au sud de Dakar, une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière. Au total, 154 migrants dont 5 femmes et un mineur ont été secourus et remis aux services compétents de l’État.
La coordination des étudiants de Saint-Louis au Palais
Une délégation de la coordination des étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis a été reçue hier par le Chef de l'Etat. Selon la présidence, dès le début de l'audience, le Président Macky Sall a fait observer une minute de silence en mémoire des étudiants Alpha Yoro Tounkara et Prosper Senghor, tués récemment par balles lors des manifestations à l'université Gaston Berger de Saint-Louis. D’après la même source, les échanges entre le chef de l’Etat et ses hôtes ont abouti à un consensus sur la nécessité d'éviter la violence pour apaiser l'espace universitaire et prendre en charge les préoccupations d'ordre pédagogique et social qui se posent au sein de l'université Gaston Berger. Le Président Sall a présenté ses condoléances et décidé d'accompagner les familles des victimes pour les soutenir dans ces épreuves difficiles.
De la haute trahison dans l'air
Le leader de la République des Valeurs n’est pas surpris de la proposition de la commission du dialogue en charge de la fixation de la date de la présidentielle. Comme prévu, soutient Thierno Alassane Sall, «les «dialogueurs» ont livré à 100% la commande de Macky Sall», notamment le premier tour de l'élection présidentielle le 2 juin ; une prolongation du mandat de Macky Sall jusqu'au mois de juillet au moins, dans l'hypothèse d'un second tour sans contestation, et une tentative de réintégration de certains candidats écartés par le Conseil Constitutionnel, dont un parjure récidiviste. Selon lui, le Sénégal est devenu un triste pays où un parjure a pour avocat le président de la République et ses obligés. Seulement, Macky Sall et ses complices oublient juste un détail. D’après Thierno Alassane Sall, si tous les partis politiques du Sénégal, l'ensemble de la société civile, les candidats officiels ou recalés, se mettaient d'accord, leur consensus ne saurait prévaloir sur la Constitution. A ses yeux, il y a de la haute trahison dans l'air avec Macky Sall persistant à piétiner la Constitution. Il précise que le Conseil constitutionnel du Sénégal ne peut que persister et signer, que fixer l'élection présidentielle après le 2 avril est anticonstitutionnel. Sauf à se renier, dit-il.
Abus de confiance portant sur une somme de plus de 10 millions
Commerçante de son état, Y. Cissé habitant à Guédiawaye se trouve actuellement dans les liens de la détention pour abus de confiance portant sur 10 millions 294 mille 250 francs. Il a été interpellé par les limiers de la Division des investigations criminelles (Dic) sur plainte de sa victime Youssou B. Les faits remontent au mois d’avril 2023. Le sieur Youssou, grossiste de son état, avait remis à la dame Y. Cissé des pâtes alimentaires, «Spaghetti». Charge à la dame Cissé d’écouler les produits alimentaires pour après lui verser les fonds d’un montant de 19 millions 394 mille 250 francs et prendre ses bénéfices. Toutefois, après avoir écoulé la marchandise, elle n’a versé que 09 millions 100 mille francs. C’est ainsi qu’il a déposé une plainte à la Dic. Devant les enquêteurs, la commerçante a laissé entendre qu’elle a remis la marchandise à un de ses collègues basé à Touba du nom de Ng. Ndiaye qu’elle aurait assigné même en justice. Elle déclare à Youssou 08 millions 994 mille 250 francs avant de demander un moratoire pour le payement du reliquat. Ce que refusa la victime. Suffisant alors pour que Y. Cissé soit placée en garde à vue avant d’être déférée au parquet pour abus de confiance.