L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI 7 NOVEMBRE 2024
KEEMTAAN GI - NOSTRADAMUS SALL!
Vous avez parcouru la touchante lettre de l’ex-Chef adressée aux pauvres « Senegaleriens » d’ici et de la Diaspora ? Snif, sortez les mouchoirs ! Depuis sa résidence de Marrakech où il s’est volontairement exilé, il a pris sa plus belle plume pour nous peindre un tableau si sombre et morose d’un pays qu’il a dirigé douze ans et qu’il a quitté, il y a juste moins de 8 mois. Faisant une concurrence déloyale à Nostradamus, il nous prédit des lendemains ténébreux. Préparez-vous, messieurs et dames, à souffrir. Le pays qu’il a laissé était loin de cette misère qui y prévaut actuellement. On y vivait mieux. En douze ans, il a changé Galsen qui était sous assistance de l’aide internationale et qui faisait la manche aux quatre coins du monde, pour en faire un pays émergent. Vous en doutez ? Lui-même énumère ses nombreuses réalisations. Et selon les bons mots d’un de ses flagorneurs que la perte du pouvoir est en train de consumer à petit feu, sous son magistère, la terre promise de l’émergence était visible et à portée de regard et de main. Ça vous fait rigoler ? Faut-pas être jaloux et reconnaître qu’il a bien tenu ce charmant pays qu’il a carrément changé en Eden. Au lendemain de son départ, la grande masse de miséreux qui s’agglutinait devant les restaurants de fortune, se bousculait aux portes des palaces. Il avait transformé un pays pauvre en paradis. Tout cela, on le doit à un homme hors du commun que l’on attendait depuis nos glorieuses indépendances. Et le Bon Dieu, ayant pitié de ce peuple bourré de dévotions, l’a mis à la tête de ce coin perdu du monde pour panser nos souffrances. Et voilà qu’on le chasse pour mettre des tocards qui osent sortir ses cafards. Quand il énumère ses réalisations, il oublie volontairement le pillage de nos ressources qu’il a lui-même orchestré, mettant sous le coude des dossiers et protégeant ses courtisans. Que dire de son bilan immatériel ? Tout y était impeccable avec une démocratie exemplaire et achevée. C’est sous son magistère qu’une des plus indignes traques s’est déroulée dans ce pays. Et c’est le principal acteur de ces monstruosités qui nous prédit un régime dictatorial, appelant les électeurs à voter pour son cartel de voyous dont tout le monde sait qu’ils cherchent une protection pour se soustraire à la justice. Et lui-même, l’ex- Chef, si désespéré et troublé…
KACCOOR BI - LE TEMOIN
CAMPAGNE DES LEGISLATIVES DIOMAYE FAYE APPELLE ENCORE AU CALME
Hier en Conseil des ministres, le Chef de l’Etat a encore réitéré son appel aux acteurs politiques et aux populations pour le déroulement dans le calme, la sérénité et le respect des règles démocratiques de la campagne pour les élections législatives anticipées du 17 novembre 2024. Il a demandé au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique et au Garde des Sceaux, ministre de la Justice de prendre, conformément aux lois et règlements, toutes les mesures et dispositions qui s’imposent pour une campagne électorale apaisée sur l’étendue du territoire national.
SECTEUR INFORMEL ET PROMOTION DU « MADE IN SENEGAL»
Restons au Conseil des ministres pour dire que le Président de la République a évoqué la question de la formalisation du secteur informel. Il a, dans ce sens, demandé au Gouvernement de définir avec toutes les parties prenantes, une doctrine nationale de formalisation du secteur informel autour d’une meilleure structuration des activités et des acteurs, mais également d’une réorganisation optimale de l’encadrement des différentes entités de l’Etat dans les domaines de la formation, du financement, de la fiscalité et de l’installation dans des zones spéciales, sites et espaces dédiés. Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, rappelé son attachement particulier à la modernisation de l’Artisanat national, secteur stratégique dans la transformation de l’économie informelle et l’amélioration globale de la productivité nationale. Il a souligné l’urgence pour les structures publiques d’encadrement et de financement(DER/FJ, 3FPT) d’accentuer leurs efforts aux côtés des interventions de l’Agence de Promotion et de Développement de l’Artisanat (APDA) et des Chambres des métiers pour soutenir davantage les unités de production des artisans du Sénégal qui doivent évoluer rapidement en véritables PME ou PMI. Dès lors, il convient, pour toutes les filières de promouvoir le «made in Sénégal » et la consommation des produits locaux à travers les espaces commerciaux, sites d’expositions et foires.
CAMPAGNE ELECTORALE A MATAM LE CORTEGE DE OUSMANE SONKO ATTAQUE A AGNAM...
à Agnam (localité de Farba Ngom où il est le maire), le cortège de Ousmane Sonko a subi une attaque ce mercredi matin, plus précisément à l’entrée du village de Thiodaye, dans le département de Matam. Des individus non identifiés ont jeté des pierres sur les véhicules du cortège, blessant ainsi des membres de la sécurité et des militants. Une vive tension s’en est suivie, mais les forces de sécurité ont rapidement réagi pour disperser la foule et maîtriser la situation. Plusieurs jeunes ont été interpellés. La tête de liste nationale de Pastef a promis de faire une déclaration dans les prochaines heures.
RELANCE DE LA FILIERE ARACHIDIERE AU SENEGAL
Ziguinchor, Louga, Lyndiane, la réouverture des unités de production de la SONACOS, accompagnée d’une réduction notable des prix des intrants agricoles, représente un tournant décisif pour la filière arachidière sénégalaise. Avec une mobilisation prévue de 120 milliards de francs CFA pour la campagne de commercialisation de l’arachide, le gouvernement s’engage activement dans la revitalisation de ce secteur stratégique, répondant ainsi aux promesses électorales faites lors de la présidentielle de 2024. Lors du lancement de la campagne agricole 2024-2025, l’État sénégalais a pris la décision de baisser les prix des intrants agricoles, afin d’alléger la charge des producteurs et de stimuler la productivité. Le prix de l’engrais, par exemple, a chuté de plus de 22 % par rapport à la saison précédente, grâce à une sélection stricte des fournisseurs et à des négociations efficaces. Par ailleurs, un budget de 120 milliards de francs CFA a été alloué pour subventionner la campagne agricole, permettant ainsi aux agriculteurs d’accéder à des semences, engrais et produits phytosanitaires à des prix subventionnés, pour une quantité totale de 35 000 tonnes.
REOUVERTURE DES USINES SONACOS ET RELANCE DE LA PRODUCTION
Après deux années d’arrêt, les usines de décorticage de la SONACOS, notamment celles de Louga et de Ziguinchor, ont repris leurs activités. La réouverture prochaine de l’usine de Lyndiane, située à Kaolack, est également annoncée pour mi-novembre. El Hadji Ndane Diagne, directeur général de la SONACOS, a déclaré que ces redémarrages marquent une nouvelle étape vers une production accrue, engendrant des recrutements, un renouvellement du personnel, et une valeur ajoutée significative pour les communautés locales. M. Diagne a aussi affirmé que les équipes sont mobilisées pour atteindre des objectifs ambitieux, posant ainsi les bases pour des investissements futurs dans des infrastructures de transformation, allant du décorticage au raffinage des produits, pour renforcer l’impact économique de SONACOS dans la région.
HAUSSE ANNONCEE DU PRIX DU KG D’ARACHIDE
Le Premier ministre, Ousmane Sonko, en campagne pour les élections législatives du 17 novembre 2024, a annoncé une hausse du prix du kilogramme d’arachide pour la prochaine campagne de commercialisation. De plus, en partenariat avec la Banque islamique de développement, SONACOS prévoit de mobiliser 120 milliards de francs CFA pour acheter l’ensemble de la récolte nationale d’arachide, témoignant d’une volonté de soutenir durablement les producteurs locaux. L’arachide demeure un pilier des exportations agricoles sénégalaises, mais le secteur fait face à de nombreux défis structurels freinant sa productivité. À travers des actions concrètes et une implication active des nouvelles autorités, la relance de la filière arachidière se profile comme une priorité, répondant aux attentes des acteurs de la filière et assurant un avenir prometteur pour cette culture essentielle.
RELIGION : RENCONTRE ENTRE LE DIRECTEUR DES AFFAIRES RELIGIEUSES ET L’ARCHEVEQUE DE DAKAR
Dans le cadre de sa mission de promotion de la cohésion sociale au Sénégal, le Professeur Dr. Djime Dramé, nommé récemment Directeur des Affaires Religieuses à la Présidence par Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a rencontré hier Monseigneur Benjamin Ndiaye, Archevêque de Dakar. Cette rencontre avait pour objectif de renforcer le dialogue interreligieux et de favoriser un climat de paix et de respect entre les diverses communautés religieuses du Sénégal. Au cours de l’entretien, le Professeur Dr. Dramé a réaffirmé la volonté des nouvelles autorités de garantir un environnement où chaque citoyen, quelle que soit sa religion, peut librement pratiquer sa foi en toute sécurité. Il a souligné que cette initiative s’inscrit dans la vision stratégique de l’État, qui considère la diversité religieuse comme un atout essentiel pour le développement et la stabilité du pays. En réponse, Monseigneur Ndiaye a salué cette démarche et a insisté sur l’importance du dialogue interreligieux pour la prospérité du Sénégal. Il a également exprimé la pleine disponibilité de l’Église catholique à contribuer aux efforts de consolidation de la paix sociale et de l’unité nationale, en œuvrant pour le renforcement des liens entre les communautés religieuses. L’entretien entre le Directeur des Affaires Religieuses et l’Archevêque de Dakar représente un engagement fort des autorités sénégalaises en faveur de la cohésion sociale et du vivre-ensemble. Cette initiative témoigne de l’importance accordée à la diversité religieuse et à la promotion de la paix, au service d’un Sénégal harmonieux et uni.
OPERATIONS FONCIERES :LA DSCOS PROLONGE DE 45 JOURS LA SUSPENSION
La Direction générale de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DGSCOS) a annoncé, dans une note de service, la prolongation de la suspension de toutes les opérations foncières sur plusieurs sites stratégiques du pays. Cette mesure, formalisée par la lettre en date du 31 juillet 2024, prolonge pour une durée de quarante-cinq (45) jours supplémentaires, à compter du 31 octobre 2024, l’interdiction de toute nouvelle construction, à l’exception des projets directement initiés par l’État. Les zones concernées par cette prorogation incluent notamment : (Lotissement BOA ; Lotissement Hangar Pèlerins ; Lotissement Recasement 2 – Aéroport de Dakar ; Lotissement EGBOS sur la VDN, Dakar ; Lotissements EOGEN 1 et EOGEN 2 ; Site de Batterie à Yoff ; Terme Sud, Ouakam ; Pôle Urbain de Diacksao – Bambilor (TF 11 651/R) ; Pôle Urbain de Déni (TF 14 337/R) ; Site de Pointe Sarène pour la zone hors SAPCO ; Lotissement de Ndiobène Gandiol (TF 136), SaintLouis). La DSCOS appelle les commandants de brigades zonales à veiller au strict respect de cette décision dans leurs secteurs de compétence.
MEDIA LE DIR PUB DE POINT ACTU LANSANA DIANDY ENTENDU A LA POLICE
Pendant plusieurs heures, ce mardi 5 octobre, Monsieur Lansana DIANDY, Directeur de Publication du journal Point Actu, a été entendu par la Direction de la cybercriminalité à cause d’une plainte, suite à des articles relatifs à l’attribution d’un marché de 71 milliards de francs CFA par le Ministère de la Santé à la société ACD. Selon un communiqué de la direction du journal, M. DIANDY a déféré à la convocation à la cyber criminalité malgré l’absence de son avocat Maitre Bocar Arfang NDAO, qui n’a pu obtenir le report de l’audition. En citoyen respectueux des institutions de la République, il a tenu, néanmoins, à se présenter devant les enquêteurs, accompagné de l’administrateur du journal M. Pèdre NDIAYE. Après son audition, M. DIANDY est rentré chez lui en début de soirée, mais reste à la disposition des enquêteurs. Par ailleurs, la rédaction de Point Actu voudrait apporter quelques précisions à l’endroit du public : - Dans le cadre de la rédaction de ces articles, nous avons soumis à la plaignante, à plusieurs reprises, des demandes d’entretien à travers des intermédiaires dans le cadre de la triangulation de l’information. Mais, nos demandes sont restées sans suite. En dépit de la plainte, nos colonnes lui restent néanmoins ouvertes pour une interview pour avoir sa version des faits. - Le traitement de l’information par la rédaction est corroboré par les procédures judiciaires pendantes. - Tous les articles concernant cette information sont basés sur des décisions de justice répertoriées constituant ainsi une matière journalistique.