L'OEIL DU TEMOIN DE CE JEUDI

KEEMTAAN GI - LES NULS
On les connaissait rustres, fades, dépourvus de classe, de tenue et de retenue. Et quoi encore ? Aucune idée également si ce n’est de répéter des slogans creux sans aucune pesanteur. Tout ce que le Chef décide fait l’unanimité chez eux. Même si ses décisions nous mènent droit au mur. Pour eux, leur Chef est un génie. Pourquoi souriez-vous ? Plus ils s’affichent, plus on découvre leurs limites intellectuelles, ou leurs limites tout court. Sans compter leur propension à malmener la langue officielle du pays. C’est la conscience même de nos enfants qui se trouve bien martyrisée. Et pourtant ce sont les mêmes qui se plaignent du haut de la tribune du Concours Général de la baisse du niveau des apprenants. Ils commettent des monstruosités syntaxiques, orthographiques et grammaticales. Et dans cet exercice, c’est souvent leur Chef qui se distingue malgré la liste kilométrique de ses conseillers en tout genre. Chaque fois qu’il s’invite sur « Twitter », il se fait le malin plaisir de piétiner rageusement la langue officielle dont use son administration. Les gens en sont arrivés à ne plus s’indigner de la torture infligée à la langue de Molière. C’est le Père Léo qui doit se sentir outragé dans sa tombe. L’administration qu’il avait construite avec méthode et rigueur, qui a été bien entretenue par Diouf, s’est clochardisée sous Wade. Elle est devenue bien calamiteuse avec l’armée mexicaine au pouvoir caractérisée par ses abus et ses outrages jusque dans les communiqués officiels de nos ministères. Ceux parmi la galaxie apéro-bennoiste qui s’invitent dans les réseaux sociaux font encore pire et ne se gênent pas. Et hier, celui qui aspire à être le premier magistrat de la capitale s’est distingué à travers une affreuse affiche sur laquelle il n’a pas hésité à écorcher la langue de France sans que ses conseillers s’en rendent compte. Et dire que ce sont ces gens-là qui veulent diriger notre capitale !
KACCOOR BI
MACKY SALL LE PREMIER MINISTRE SERA CONNU APRÈS LES LOCALES
Au micro de RFI et de France 24— les seuls chaines auxquelles il daigne s’adresser —, le président de la République a révélé que le nouveau Premier ministre sera désigné après les élections locales. « La décision de supprimer le poste de Premier ministre en avril 2019, ce n’était pas une erreur. J’avais voulu, après sept ans d’exercice de la fonction présidentielle, tester la gouvernance directe. Aujourd’hui, avec le recul et avec mes charges de mandat de l’Union africaine qui va beaucoup me prendre de mon temps, avec toutes ces crises, je ne peux pas m’occuper en même temps du Sénégal au quotidien. Or le Sénégal, on doit s’en occuper au quotidien. Un Premier ministre, dans ces conditions, me parait tout à fait rationnel. Pourquoi j’ai proposé ce retour au poste ? Ce n’est pas la première fois que ce poste a été supprimé et ramené. On est toujours dans la logique républicaine et dans l’expérimentation d’une démocratie et du modèle qui peut nous convenir le plus. Le Premier ministre sera nommé après les locales de janvier 2022. Cela n’a pas de sens de nommer un Premier ministre à un mois des locales. Certainement dans la tête, j’ai déjà nommé le Premier ministre, mais tant que le décret n’est pas signé, rien n’est fait. Je le dis d’expérience, tant que le président n’a pas apposé sa signature, il faut considérer qu’il n’a pas encore de Premier ministre » a indiqué le président Macky Sall.
MACKY SALL MA CANDIDATURE EN 2024, J’EN PARLERAI AU TEMPS VOULU
Toujours au micro de RFI et de France 24, suite au Forum sur la Paix et la Sécurité que vient de connaître le Sénégal, le chef de l’Etat s’est prononcé sur l’élection de 2024. « Le débat de ma candidature en 2024, je le traiterai en temps voulu et les Sénégalais seront édifiés. Ce qui est sûr, c’est que je ne poserai jamais un acte qui serait anti-démocratique, anti constitutionnel parce que je suis profondément démocratique. Maintenant, je décide de parler quand le moment sera venu. J’ai dit aux journalistes sénégalais que je ne veux pas répondre par ni ou par oui. Parce que si je réponds par oui, le débat va enfler, on ne va plus travailler, il y aura de la matière, de la manipulation, de l’agitation. Si je dis Non, dans mon propre camp, les gens ne travailleront plus aussi. Ils seront dans une dynamique de se préparer pour l’élection. Alors que moi, j’ai un mandat à exercer. Le peuple m’a confié un mandat, je dois travailler pour le Sénégal. Je ne peux pas, à 3 ans ou 4 ans de l’échéance, satisfaire la curiosité de ceux qui n’ont que pour centre d’intérêt l’élection. Ils attendront le moment que j’ai choisi et pendant lequel ce débat sera inévitable » dixit le chef de l’Etat.
AMNISTIE DE KARIM ET KHALIFA
Le débat sur une amnistie de Karim Wade et de Khalifa Sall a été posée par les journalistes français au chef de l’Etat. « Si c’est une amnistie ou une sorte de réhabilitation. Je ne sais pas trop. Je ne suis pas opposé dans le cadre d’un dialogue qu’on trouve des solutions qui respectent le droit et la loi. Je l’ai déjà dit que je suis favorable parce que je l’ai déjà dit au Cadre unitaire de l’Islam pour pacifier le milieu politique. Je ne suis pas opposé à l’esprit, mais il faut trouver la bonne formule » a répondu Macky Sall.
EMEUTES DE MARS 2021
Macky Sall est catégorique. « Le Sénégal ne connaîtra plus des émeutes du genre mars 2021. Les émeutes de mars 2021 ont entraîné 14 décès des jeunes. Il y a un dossier pendant devant la justice. Ce dossier sera traité. La Commission d’enquête, dès lors que nous avons engagé une procédure judiciaire interne, attendra que l’enquête nationale soit connue. C’est à la justice de trancher. Ce que je peux dire c’est que ce qui s’est passé au mois de mars dans ce pays ne passera plus. On ne peut plus laisser les gens, sous quelque prétexte que cela soit, mettre à feu et à sang les biens publics et privés de façon volontaire » selon le chef de l’Etat. Des menaces !!!
MODERNISATION DES TRANSPORTS TERRESTRES
Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, le président de la République a évoqué la nécessaire accélération de la modernisation des transports terrestres. Il a rappelé avoir engagé un programme sans précédent de réalisation d’infrastructures routières, autoroutières et de désenclavement, pour améliorer l’aménagement et la connectivité du territoire, valoriser et promouvoir les productions locales et l’économie nationale, mais surtout renforcer les mobilités urbaines, interurbaines et sous régionales. Macky Sall a ajouté avoir également engagé l’intensification du renouvellement des parcs automobiles (taxis, gros porteurs…), en lançant en même temps des projets de transports collectifs de personnes de dernière génération (TER, BRT) qui vont entrer en service prochainement afin d’améliorer, dans le confort, la sécurité et à un coût compétitif, les déplacements des populations.
SEN’EAU, UNE CALAMITÉ
Lors de son intervention à l’occasion du vote du budget du ministère de l’Eau et de l’Assainissement, le député Marème Soda Ndiaye a invité Serigne Mbaye Thiam à accélérer l’audit de la facturation concernant SEN’EAU. En voilà une grande et préoccupante urgence. Car si l’on n’y prend pas garde, cette société française pourrait rendre plus pauvres encore nos compatriotes. Car ce qu’elle fait doit avoir un nom. C’est tout simplement du vol. Pour des personnes qui n’ont jamais payé de leur vie une facture de 30. 000 francs, se retrouver tout d’un coup avec une de plus de cent mille francs à devoir casquer rien que pour de l’eau, pose problème assurément. Pour ne pas il faut dire qu’il y a un truc qui cloche quelque part. Surtout si on ne dispose ni de jardin ni de piscine encore moins d’un seul pot de fleurs à arroser. Et si le client se hasarde à faire des réclamations, les employés vous parlent d’une éventuelle fuite. Les prenant au mot, si vous fermez tous les robinets de la maison, vous ne verrez point le compteur fonctionner. Preuve qu’il n’y a pas de fuite. Malgré tout, si le consommateur tarde à honorer le paiement de la facture, ces messieurs vous privent de l’eau et vous présentent une autre facture plus salée. Il est du devoir de l’Etat de régler ce problème. C’est même devenu une urgence.
AMICALE DES TRAVAILLEURS DE L’ÉLECTRICITÉ
Du jamais vu dans l’Amicale des travailleurs de l’électricité, une association qui, durant plusieurs mois, était en guerre avec la direction de l’électricien national. Après moult tractations et plusieurs interventions notamment du syndicat maison, le directeur général avait accepté de prendre cinq agents parmi les travailleurs de ce regroupement constitué en réalité de prestataires extérieurs à la maison. Mais devinez ce qui s’est passé ? Le coordonnateur de l’Amicale a fait le partage de Bouki. Pour prendre les cinq membres qu’on lui demandait, le gars n’est pas allé chercher loin. Il a tout simplement choisi le secrétaire général de l’Amicale, le trésorier, le chargé des revendications qui, à son tour, a intégré sa femme ainsi que le coordonnateur lui-même.