L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI
![](https://www.seneplus.com/sites/default/files/styles/section_hero/public/raw_photos/lt3101.jpg?itok=hTLF5YrM)
KEEMTAAN GI - LA LOI, C’EST POUR LES AUTRES !
Pour les autres candidats, la loi reste implacable et leur sera appliquée dans toute sa rigueur. Il leur est recommandé de rester cois. Gare à celui qui se hasarderait à troubler la quiétude des gens. Allez demander au candidat Gackou qui a vu la police débarquer à son meeting pour mettre fin à son rassemblement avant de revenir comme un enfant pris en faute remettre le matériel en place et déguerpir. Pendant qu’on lui interdisait virilement son rassemblement, le candidat du pouvoir déroulait son plan à travers des inaugurations d’infrastructures avec une forte mobilisation de ce qui reste de l’armée mexicaine. Des rassemblements fortement médiatisés par celui qui n’a plus aucune pudeur quand il s’agit de faire plaisir à son camp. Alors que la campagne électorale débute ce weekend, le candidat - Premier ministre a déserté ses bureaux pour faire le tour des foyers religieux avec l’argent et les moyens logistiques de l’Etat. A cette duperie, celui qui joue le rôle de gendarme de l’audiovisuel, au motif qu’aucune disposition n’est prévue pour le cas du candidat en prison et qui leur tire la langue, ferme pudiquement les yeux sur la couverture de la campagne électorale avant l’heure du Premier ministre candidat. Tant pis si le Chef est hors du pays et si son Premier ministre se pavane comme une rombière pour mieux se faire vendre. Même l’occupation permanente des médias nationaux — et français ! — ne semble pas en mesure de le sortir de l’anonymat au point qu’il se fasse battre au niveau de l’audimat par un membre de Pastef qui a récolté plus de vues que lui. Le pauvre ! Toujours dans le racolage, il ne s’est point préoccupé, ni lui ni son Chef, de la disparition de deux belles plumes. L’une avait connu la consécration depuis 1984 et s’était construite un univers littéraire reconnu par la critique. L’autre est venue sur le tard et a éclaboussé la scène littéraire par ses audaces et son talent. Les deux illustres écrivains sont partis presque dans l’anonymat et n’ont même pas eu droit au traditionnel tweet du Palais quand la nation perd un de ses valeureux fils. Triste. ! Ces deux belles plumes royalement ignorées, un jeune chanteur a eu tous les honneurs de la République. Bien entendu, en termes de dividendes électoraux, cette visite rapporte plus que d’aller présenter ses condoléances aux familles éplorée des deux écrivains, fussent-ils talentueux. Le pays de Senghor est décidément tombé bas…
KACCOOR BI - LE TEMOIN
SENEGAL/COTE D’IVOIRE AUCUN CAS DE DECES D’IVOIRIEN SELON LE PREFET DE DAKAR
Après le match Sénégal/Côte d’Ivoire, certains internautes pyromanes ont fait circuler des rumeurs selon lesquelles un ressortissant ivoirien aurait été tué dans des violences à Dakar par des supporters sénégalais mécontents. Dans un communiqué reçu par « Le Témoin » quotidien, le préfet de Dakar dément et parle de folle et fausse rumeur. « L’autorité chargée de veiller à la sécurité publique informe qu’aucun cas de décès en lien avec cet évènement sportif ou de violence visant la communauté ivoirienne n’a été constaté dans le département de Dakar », indique le préfet de Dakar, Chérif Mouhamadou M. Blondin Ndiaye. Allant plus loin, il précise qu’aucun individu victime de violences n’a été reçu dans les services hospitaliers après le match ayant opposé les Lions du Sénégal aux Eléphants de la Côte d’Ivoire. « Mieux, aucune déclaration de violence sur des étrangers n’a été enregistrée par les services de police » ajoute-t-il. Pour confirmer le préfet de Dakar, la première conseillère à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Dakar, Abouya Kokola Marie-Cécile, jointe par la Télévision nationale ivoirienne, a assuré que cette rumeur, après vérification, s’est révélée totalement fausse. Rappelons-le, cette rumeur est consécutive à l’élimination du Sénégal par la Côte d’Ivoire en huitièmes de finale de la Can 2023 lundi dernier à Yamoussoukro.
CONTROLE DES PARRAINAGES LA CENA DEMONTE LES ACCUSATIONS
Au lendemain de la publication des résultats du contrôle des parrainages, les membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna) ont été accusés à tort ou raison d’avoir manipulé les clés-Usb contenant les données de certains candidats recalés. La Cena dit ne pas compter laisser passer ces accusations par « pertes et profits » à quelques jours du début de la campagne électorale en vue du scrutin du 25 février 2024. Dans un communiqué de presse, les membres de la Cena indiquent que leur Commission a travaillé sur la base du fichier général des électeurs transmis au Conseil constitutionnel par le ministère de l’Intérieur, le 24 novembre 2023 « et intégré, en l’état, dans le dispositif informatique de contrôle ». Pour ce qui est du tirage au sort déterminant l’ordre d’examen des dossiers de parrainages, il a été effectué « en toute transparence par ministère d’huissier et accepté, sans réserve, par tous les candidats ou représentants de candidats présents », soutiennent les commissaires de la Cen . Pour mieux convaincre, ils déclarent aussi que les dossiers de parrainage de tous les candidats ont fait l’objet d’un traitement égal, effectué dans le calme et la courtoisie, sous la direction du président du Conseil constitutionnel.
CONTROLE DES PARRAINAGES LE CENA DEMONTE LES ACCUSATIONS (BIS)
A propos des clés-Usb « frauduleusement » manipulées, la Cena dément et précise qu’ « aucune clé Usb n’a fait l’objet de manipulations au détriment d’un candidat, le Président ayant plutôt fait procéder à des corrections, dans l’intérêt du candidat concerné, avec l’accord de celui-ci ou de son représentant, chaque fois qu’il était possible de le faire dans le respect de la loi électorale » lit-on dans le communiqué. La commission explique aussi que l’utilisation du même logiciel de contrôle a toujours été faite en leur présence, pour tous les candidats. « Ainsi, pour améliorer le système de contrôle et de vérification des parrainages, ils ont formulé des remarques et suggestions. Parmi elles, la nécessité de mettre en place un service de communication au Conseil constitutionnel pour renforcer l’information destinée au public et portant sur les aspects du processus électoral relevant de sa compétence. Souhaitons que ce service de communication ne soit pas un médecin après la mort…du parrain !
ENQUETE PARLEMENTAIRE LE PDS INVITE LES 7 SAGES A LA…SAGESSE
Après le communiqué sorti lundi par le Conseil constitutionnel manifestants on indignation face aux accusations de corruption portées contre deux de ses membres, le Parti démocratique sénégalais (Pds) de Me Abdoulaye Wade a tenu à faire une mise au point aux 7 sages pour les inviter à la sagesse. « Le Pds, tout en rappelant son attachement au principe de la séparation des pouvoirs dans la République, souligne que la souveraineté nationale appartient au Peuple sénégalais, qui l’exerce par la voie de ses représentants. La Constitution précise qu’aucune section du peuple, fût-elle le Conseil constitutionnel, ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté » rappelle l’ancien parti au pouvoir de 2000 à 2012. Avant d’ajouter que « Les pouvoirs, dans notre chère République, sont bien établis et répartis entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire, dont une partie est certes, incarnée par le Conseil constitutionnel. La création d’une commission d’enquête parlementaire est prévue par la loi organique n° 2002-20 du 15 mai 2002 (modifiée en 2019) portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale, qui tient ses pouvoirs de la Constitution » lit-on dans le communiqué.
ENQUETE PARLEMENTAIRELE PDS INVITE LES 7 SAGES A LA…SAGESSE (BIS)
Pour le Pds, la mise en œuvre d’une commission d’enquête parlementaire par les représentants du peuple, n’affecte en rien le principe de la séparation des pouvoirs, d’autant plus qu’il s’agit de faire la lumière, conformément à la loi, et en l’absence de toute procédure pénale, sur des faits graves soumis à l’attention de l’Assemblée nationale. « Les juges du Conseil constitutionnel ne sont pas au-dessus des lois de la République. Ils ne peuvent pas s’autoriser sans conséquence à imposer aux acteurs politiques leurs choix, par des décisions teintées de partialité, de conflits d’intérêts manifestes et de corruption, pour sélectionner des candidats et en éliminer d’autres, dans une procédure électorale dont l’intégrité est une exigence absolue pour la démocratie au Sénégal. Le PDS dénonce vigoureusement les menaces proférées par les sept juges du Conseil constitutionnel contre l’auteur de la demande d’ouverture d’une commission d’enquête parlementaire, les formations et coalitions politiques qui l’ont soutenue, le bureau de l’Assemblée nationale, la Conférence des Présidents et la Commission des lois de l’Assemblée nationale. Il est rappelé que seule l’Assemblée nationale est souveraine » martèlent dans cette déclaration les responsables du Pds. Ils déplorent de voir un Conseil constitutionnel, dans sa formation actuelle, perdre toute crédibilité pour la première fois dans l’histoire du Sénégal « Le Conseil constitutionnel est donc disqualifié pour arbitrer toute élection juste, démocratique, transparente et inclusive ! » décrète le Pds qui semble avoir retrouvé sa combativité des années Sopi.
MINUSMA 15 JAMBAARS TOMBES AU MALI
Durant les 11 ans de présence des contingents sénégalais au Mali dans le cadre du maintien de la paix au sein de la MINUSMA, 15 militaires, gendarmes et policiers ont été tués. Leurs noms ont été délivrés à l’occasion de la dissolution du DET/SEN présidée ce mardi au camp Dial Diop par le ministre des Forces Armées. Dans cette liste, il est enregistré au musée des morts des armées: le Caporal-Chef Ousmane Fall, bataillon des commandos DETSEN 01 ; Soldat de 1ère classe Cheikh Tidiane Sarr, bataillon des commandos DETSEN 01 ; Soldat de 1ère classe Abdourahmane Konaté, bataillon des parachutistes DETSEN 02 ; Sergent Birane Wane, bataillon du matériel DETSEN 02 ; Soldat de 1ère classe Falilou Thioune bataillon du train, GETSEN 03 ; Sergent-chef Abdoulaye Tamba, 3ème bataillon d’infanterie DETSEN 04 ; Sergent Henry Gandelle Ndione, bataillon des travaux DETSEN 05 ; Soldat de 1ère classe Ibrahima Faye, 3ème bataillon d’infanterie DETSEN 06 ; Soldat de 1ère classe Demba Ndiaye, bataillon hors rang DETSEN 08 ; Soldat de 1ère classe Séckou Diao, bataillon des parachutistes DETSEN 10 ; Soldat de 1ère classe Faly Sadio, 5ème bataillon d’infanterie DETSEN 10 ; Caporal Ousseynou Diallo, bataillon hors rang DETSEN 11 ; Matelot, Pierre Tamane Boubane détachement marins commandos DETSEN 11 ; Maître Eugène Idriss Mingou, détachement marins commando DETSEN 11 ; Agent de police Sabarou Mbengue, police nationale. Au total, le Sénégal avait envoyé 10525 hommes composés de militaires, de gendarmes et de policiers.