L'OEIL DU TEMOIN DE CE MERCREDI

KEEMTAAN GI - LA TRAQUE
Ça déborde, ça part et ça tire dans tous les sens. Jamais les Sénégalais n’ont été aussi divisés que dans cette affaire Sonko. Deux bords qui s’affrontent et se regardent en antagonistes, prêts à se trucider ou s’éborgner. Une affaire privée qui est en passe de se transformer en affaire d’Etat avec plusieurs ramifications. On oppose des camps et même des ethnies, mettant en péril notre commune volonté de vivre ensemble. On installe la peur, sortant des vocables qui nous rappellent un très sérieux ancien ministre qui s’était présenté à minuit, pince sans rire, devant ses compatriotes pour leur annoncer avoir déjoué une tentative de coup d'Etat et arrêté des membres de « commandos » liés à l'opposition envisageant de commettre des attentats dans les environs de Dakar ! Dix ans après ces faits peu glorieux de ce ministre, voir le pouvoir user des mêmes méthodes et procédés pour faire taire des adversaires, nous fait désespérer de ceux qui sont à la tête de ce charmant pays. « Le procureur de la République a décidé de tuer dans l'œuf un complot visant à la réalisation d'un coup d'Etat en procédant à l'interpellation d'individus dûment identifiés comme membres du complot » avait dit le plus sérieusement du monde l’ancien ministre dans un communiqué lu à la télévision publique à une « heure de crime ». Depuis quelques jours, on assiste à une véritable chasse à l’homme avec de jeunes militants de Pastef et du « Mouvement France Dégage » qui sont traqués, pourchassés, harcelés. Cette traque (après celle des biens supposés mal acquis !) n’épargne même pas les épouses des opposants et plonge ainsi notre pays dans la peur et une spirale de violence. Bizarrement, ce sont les mêmes propos usités par l’ancien ministre de Pa Wade qui sont remis au goût du jour. Juste que, pour ce coup - ci, jamais les germes d’une division de notre pays n’ont été si prégnants.
KACCOOR BI
SOMMET G5 SAHEL MACKY CONTRIBUE A HAUTEUR DE 1 MILLIARD FCFA « EN SOUTIEN AUX URGENCES »
Le Sénégal a contribué à hauteur d’un milliard de FCFA en soutien aux urgences du G5 Sahel. Lors du sommet élargi auquel il a été convié à N’Djamena, le président de la République Macky Sall a également plaidé pour que la MINUSMA soit plus robuste avec des équipements adaptés, nous apprend le présidence de République sur sa page Facebook. De même, ajoutent les services du Palais, le Sénégal est prêt à partager son expérience en matière de politique d’inclusion sociale pour aider le Sahel à relever le défi du développement.
VACCINS CONTRE LA COVID-19 LES 200.000 PREMIERS VACCINS ATTENDUS CE MERCREDI
Selon plusieurs sources non confirmées officiellement, le Sénégal devrait réceptionner son premier lot de 200.000 vaccins ce mercredi. La réception se fera par le président de la République Macky Sall à l’aéroport Blaise Diagne par vol Air Sénégal. Le Sénégal, devrait recevoir en tout un lot de plus de 1,296 million de doses via l’initiative de solidarité dénommée Facilité COVAX, mais également 200 000 doses achetées et payées auprès de la firme chinoise Sinopharm. L’initiative Facilité COVAX a fixé ses prévisions sur la disponibilité précoce des doses du vaccin Pfizer/Biontech et d’AstraZeneca.
AMBASSADE DU SENEGAL EN RUSSIE CES PREMIERS SENEGALAIS VACCINES PAR POUTINE
« Le Témoin » quotidien vous révèle que l’ambassadeur du Sénégal en Russie, Son Excellence Abdou Salam Diallo, et nos compatriotes fonctionnaires expatriés font partie des premiers Sénégalais à être vaccinés contre le Covid19. Ils ont reçu leur première dose du vaccin Spoutnik V hier, mardi, à 15 heures au centre commercial « Moskva-City » situé à quelques mètres de la chancellerie du Sénégal à Moscou. Une fois sur place, l’ambassadeur Abdou Salam Diallo et son personnel ont reçu leur première injection du vaccin russe « Spoutnik V » jugé efficace à 92 %. Se faire vacciner par Vladimir Poutine — du moins, par ses services —, c’est un privilège dès lors que seuls les citoyens russes ont droit à ce vaccin. Ce, en attendant que la campagne de vaccination de masse soit élargie aux étrangers vivant en Russie. D’ailleurs, « Le Témoin » tient à préciser que c’est l’ambassadeur Abdou Salam Diallo qui a fait cette demande de vaccination auprès du président Vladimir Poutine. Sans doute la demande a été autorisée par le ministère sénégalais des Affaires étrangères. En tout cas, les scientifiques russes disposent d’une solide expérience et réputation dans le domaine vaccinal pour avoir développé le vaccin contre la fièvre hémorragique Ebola.
COVID-19 20 ENSEIGNANTS TUES PAR LA PANDEMIE
On ne savait guère que la pandémie du covid-19 avait fait autant de morts dans le système éducatif. Environ 20 enseignants ont été tués par le coronavirus. L’information a été ébruitée hier par le secrétaire général du Cadre unitaire Syndicat des Enseignants du moyen-secondaire (CUSEMS) Abdoulaye Ndoye qui donnait un point de presse. Le CUSEMS a constaté un formalisme dans la gestion de la crise sanitaire tant au niveau de l’enseignement secondaire que privé. Lors de cette rencontre avec la presse, Abdoulaye Ndoye et Cie ont tenu à informer l’opinion publique nationale sur les risques d’instabilité du système éducatif national qui serait, d’après lui, le résultat « du mépris du gouvernement pour ses enseignants. » L’arrivée de cette deuxième vague de covid-19 n’épargne pas le milieu scolaire qui avoisine 4.500.000 de personnes. Malgré les mesures prises par les autorités sanitaires et étatiques pour arrêter la propagation du virus dans le secteur éducatif, le suivi et l’application de façon exhaustive ne seraient pas au rendez-vous, selon les syndicalistes. À ce sujet, le SG constate que « si un protocole sanitaire rigoureux a été élaboré, sa mise en application souffre d’un laxisme indescriptible exposant les acteurs et au-delà toute la société en péril », s’est exaspéré Abdoulaye Ndoye avant de faire remarquer que « pratiquement dans aucune région du Sénégal, les établissements n’ont reçu de dotation conséquente en masques, gels hydro alcooliques…». Selon lui, cette négligence du gouvernement aurait abouti à une importante perte d’enseignants à Dakar et dans l’intérieur du pays. Abdoulaye Ndoye révèle que « vingt enseignants ont été emportés par le Covid-19 ». Ainsi, il a tenu à manifester le ras-le-bol des enseignants qui voient de jour en jour leurs collègues touchés par le virus. « On ne va plus regarder nos collègues mourir au sein des établissements. Tous les enseignants se sont mobilisés et si la situation persiste, on va tout suspendre, allant même jusqu’à boycotter les évaluations », a conclu Abdoulaye Ndoye...
PERTURBATIONS AU NIVEAU DE L’ECOLE SENEGALAISE
Restons avec les enseignants pour dire que le CUSEMS a annoncé une grève totale mercredi et jeudi après un débrayage hier mardi. Autrement dit, l’école va connaître des perturbations au cours de cette semaine. Déjà les cours ont été arrêtés ce mardi 16 février, à 10 heures. La raison, le cadre unitaire syndical des Enseignants du Moyen et du Secondaire (CUSEMS)/section Dakar, a décidé d’observer un débrayage. Les enseignants grévistes exigent le paiement de leurs indemnités liées aux examens du baccalauréat et du Bfem (Brevet de fin d’études moyennes) de l’année scolaire 2019/2020. Ils ne comptent pas s’arrêter là. En effet, ils ont annoncé une grève totale ce mercredi 17 et jeudi 18 février 2021. Les enseignants ont aussi décrété le boycott de toutes les évaluations.
HABIB NIANG SOLLICITE PAR LES ETUDIANTS THIESSOIS DE L’UNIVERSITE AMADOU MAKHTAR MBOW
Habib Niang avait décidé de se mettre en veilleuse depuis quelques temps surtout pour observer les mesures barrières et interdictions de rassemblement prises pour contrer le covid-19. Mais l’homme semble incapable de ne pas répondre à l’appel à l’aide de ses concitoyens thiessois surtout les étudiants. Ceux de l’université d’Excellence Amadou Makhtar Mbow ont souhaité rencontrer l’ancien président du mouvement And Suxxali Sénégal pour qu’il les aide à faire face à leurs difficiles conditions d’études. Habib Niang a répondu positivement à cette requête puisqu’il a reçu ladite délégation ce mardi. « C’est un de nos grands-frères étudiants qui nous a orientés vers vous. Parce que nous nous sommes ouverts à lui pour qu’il nous aide à trouver une solution à nos problèmes. Mais avant cela, nous avons suivi les différentes actions que vous avez fait à l’endroit des étudiants thiessois à travers toutes les universités du Sénégal. Certes quand nous venions vous voir, nous avions un peu peur car « les hommes politiques » ne sont pas trop sociaux. Nous avons été agréablement surpris et séduits par votre humilité et votre simplicité. Nous prenons acte et si Dieu le veut nous ne ferons pas partie de ceux qui vont vous décevoir » indiquent les étudiants thiessois à l’endroit de Habib Niang. Le nouveau responsable apériste a décidé de les soutenir. « Je suis ravi de vous rencontrer. Ceux qui vous ont demandés de venir me voir n’ont pas tort car je suis le parrain des étudiants et ce ne sont pas des paroles en l’air. Mon combat, c’est de voir la région de Thiès émerger, pour cela ses fils doivent réussir et pour réussir il faut étudier dans de bonnes conditions. Avec mon mouvement And Suxxali Sénégal ak Habib Niang, j’avais mis en place un programme dénommé du « Primaire à l’Université, malgré mon adhésion dans l’Alliance pour la République, je continue mon programme en accompagnant le président de la République. Je vais vous accompagner avec l’aide de mes amis et partenaires comme je l’ai fait avec vos aînés » s’est engagé Habib Niang.
CIRCULATION 4 MORTS DANS UN ACCIDENT ENTRE DIOURBEL ET BAMBEY
Un violent accident a fait quatre morts et des blessés à Keur Bambi. Un véhicule de marque 307 aurait dérapé provoquant une collision avec deux autres voitures notamment un « 7 places » et un bus. Les secours sont arrivés après que les témoins du choc ont essayé d’extirper des carcasses les victimes. Le véhicule 307 est visiblement très touché pour avoir perdu son moteur aperçu à plusieurs mètres du lieu de l’accident. Keur Bambi est une localité située entre Diourbel et Bambey.
DES ENSEIGNANTS AGRESSES ENTRE KELLE ET BEDEU DIENG
Dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 février, des enseignants en service aux écoles de Kelle et de Bedeu Dieng, entre les communes de Mékhé et Kébémer, ont été violemment agressés par des individus armés non encore identifiés. Selon des sources de Seneweb, des malfaiteurs armés de machettes et de gourdins se sont introduits dans la maison où logent les enseignants pour tenter de voler du matériel. Avant de rentrer bredouilles, les agresseurs se sont jetés sur les enseignants en les rouant des coups de machette. L’un d’entre eux a été grièvement blessé à la tête. Après leur forfait, les assaillants ont pris la poudre d’escampette vers une destination inconnue. En guise de soutien aux victimes, tous les enseignants de la zone ont observé ce mardi une journée sans classe. La gendarmerie a ouvert une enquête.