MENACES CONTRE LE JOURNALISTE AYOBA FAYE, LA CORPORATION SE MOBILISE
la Coordination des Associations de Presse (CAP) dénonce les menaces subies par le journaliste Ayoba FAYE, rédacteur de PressAfrik. Une situation qui incite la CAP à réagir
![](https://www.seneplus.com/sites/default/files/styles/section_hero/public/raw_photos/capture_decran_2024-01-27_a_20.31.53.png?itok=1Py1Gy5A)
Dans un communiqué publié ce samedi 27 janvier 2024, la Coordination des Associations de Presse (CAP) dénonce les menaces subies par le journaliste Ayoba FAYE, rédacteur de PressAfrik. Une situation qui incite la CAP à inviter les états-majors politiques à «éduquer leurs militantes et militants au respect de la liberté d’expression en général, de la liberté de presse en particulier». Parce qu’«il est inacceptable que des journalistes soient trainés dans la boue, simplement parce qu’ils ont fait leur travail ou exprimé leur opinion». Le document interpelle, au final, l’État pour que prenne fin les représailles subis par les hommes des médias, dans l’exercice de leurs fonctions. «L’État doit prendre ses responsabilités pour mettre un terme à ces pratiques et protéger les professionnels et professionnelles des médias dans l’exercice de leurs fonctions», note le communiqué de la CAP qui regroupe les organisations faitières de la presse comme le CORED, le SYNPICS, le CDEPS, la CJRS, l’URAC, l’APPEL, l’UNPJS et le CTPAS.
Cette campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux dirigée contre notre excellent confrère Ayoba FAYE fait suite à une annonce des délibérations du Conseil constitutionnel avant la publication officielle. Dans son post Facebook, Ayoba écrivait que la candidature de Karim WADE est déclarée irrecevable et que les recours d’Amadou BA contre Bassirou Diomaye FAYE et Cheikh Tidiane DIEYE sont rejetés. L’information s’est révélée exacte à tout point vue et conforme aux décisions plus tard publiées par les 7 Sages. Suffisant pour que des pourfendeurs déchainent les enfers sur notre confrère.
Les journalistes sénégalais, ces derniers temps, payent un lourd tribut au nom du devoir d’informer. Auparavant, Babacar FALL de la RFM et certains chroniqueurs de Walf l’ont aussi été en ce sens.