MANGUE DE CASAMANCE
Une bande dessinée pour aider les acteurs à s'approprier les normes de production
Les responsables du Projet d’amélioration de la compétitivité de la mangue sénégalaise (Pacms) et ceux de l’Association sénégalaise de normalisation (Asn) ont présenté, mardi, à Ziguinchor (sud), une bande dessinée élaborée pour aider les acteurs de la filière mangue à s’approprier les normes de production de ce fruit, a constaté l’APS.
« Nous présentons aux acteurs de la filière mangue de Ziguinchor un support didactique sur les normes de la mangue sénégalaise. Il s’agit d’une bande dessinée pouvant les inviter à respecter les exigences de qualité », a expliqué Jules Abraham Mbaye, le chef du Pacms. Il intervenait à un atelier de présentation de cet « outil didactique », la bande dessinée, en présence de plusieurs acteurs et experts de la filière mangue, et de responsables du service régional du commerce de Ziguinchor.
«Notre objectif est de diffuser ce support auprès des acteurs de la chaîne de valeur mangue, en l’occurrence les producteurs et les exportateurs, pour une meilleure compréhension de la norme sénégalaise sur la mangue », a poursuivi M. Mbaye.
Grâce à la collaboration de plusieurs structures de l’Etat, dont l’Agence sénégalaise de promotion des exportations, l’Institut de technologie alimentaire, la Direction de la protection des végétaux (Dpv), la Direction de l’horticulture, l’Asn et le Pacms a déjà formé « plus de 600 acteurs de la filière mangue de la région de Ziguinchor ».
« Le contenu de ce support didactique renseigne sur les (…) normes applicables à la mangue sénégalaise », a expliqué Ndèye Maguette Diop, la responsable de la division agro-alimentaire de l’Association sénégalaise de normalisation, laquelle est chargée d’élaborer des normes dans plusieurs secteurs d’activité.
« La mangue est un produit exportable, qui peut rapporter beaucoup à notre pays (…) Mais souvent, les exigences et les normes édictées sont méconnues. Ce support permettra aux acteurs de connaître les exigences de qualité, pour permettre à la mangue locale d’être mieux exportable », a ajouté Mme Diop.