VIDEOBOBARABA, PLUS OBCENE QUE PASSA-PASSA ?
NOUVELLE DANSE IMPORTEE DE TANZANIE AU SÉNÉGAL
Une danse plus osée que le passa-passa est née, c’est le bobaraba. Venue de la lointaine Tanzanie, elle s’est très vite répandue dans d’autres pays africains. Faire bouger ses fesses, tel est le but de cette danse. Comme le leumbeul, elle fait fureur dans les boîtes de nuit et les sabars.
Les Sénégalaises découvrent une nouvelle danse venue d’ailleurs. C’est le bobaraba. Elle s’inscrit dans la même mouvance que le passa-passa, qui avait fait tellement jaser. Cette danse fait le buzz sur internet. Des milliers d’internautes ont visionné avec délectation cette vidéo mettant en scène des filles se déhanchant avec obscénité sur une piste de danse. Elles se livrent à un numéro plus osé que le leumbeul et cela frise le strip-tease. Vêtue de façon indécente, elles se tortillent tout en remuant leurs hanches et leur postérieur. Mais, dans les boîtes de nuit, les jeunes filles portent des robes courtes pour cacher quelques parties intimes. Et une fois courbées, leurs hanches sont exposées au regard du public.
Le bobaraba est une danse obscène ; et il s’agit pour le danseur de bien bouger ses hanches devant son mec. C’est la danse bobaraba qui permet de bouger les reins et parfois ramer pour atteindre le batteur de tam-tam qui va taper parfois les fesses de la fille. Dans les sabars sénégalais sur les terrasses, ces femmes sont habillées en pagnes trop léger pour mieux se remuer et se déhancher. Elles soulèvent parfois leurs pagnes pour aguicher les hommes. Parfois, elles poussent la provocation jusqu’à se courber et effleurer un spectateur avec leurs fesses mises en évidences pour l’exciter. Elles adoptent des postures vulgaires mimant l’acte sexuel.
Le bobaraba fait une percée au Sénégal. Dans certaines boîtes de nuit branchées de Dakar, des jeunes filles se donnent en spectacle en dansant avec impudeur le bobaraba. En dehors des lieux de loisirs nocturnes, la plupart des driankés se font remarquer lors des sabars et autres cérémonies familiales. En effet, ces dernières n’hésitent pas à lever un pan de leurs petits pagnes pour dévoiler leurs parties intimes. Ceci au grand bonheur des voyeurs impénitents et autres amateurs de sensations fortes. Vu le relâchement des mœurs au Sénégal, le Bobaraba va gagner du terrain et s’imposer comme danse populaire.