BILAN DE LA MARINE NATIONALE
En 2017, elle a eu à arraisonner 42 navires avec 4 milliards d’amende - Elle a aussi intercepté 401 candidats à l’immigration clandestine
Durant l’année 2017, la marine nationale a eu à arraisonner 42 navires avec 4 milliards d’amende. Elle a aussi intercepté 401 candidats à l’immigration clandestine.
‘’Action de l’Etat en mer’’. Tel était le thème du 43e anniversaire de la marine nationale qui commémore la date de la prise de commandement de cette armée par un officier de marine sénégalaise du nom de Capitaine de Corvette Faye Gassama, le 22 janvier 1975. Hier, cette journée a permis au Chef d’Etat-major de la marine nationale de revenir sur le bilan de sa troupe en 2017. En effet, Contre-Amiral Momar Diagne a confié que la marine nationale a réalisé 90 missions pour 479 jours de mer durant lesquels elle a contrôlé 917 navires de pêche dont 42 arraisonnés. Ce qui a permis de gonfler les caisses de l’Etat à la suite des amendes d’un montant de 4,043 milliards F CFA.
Par ailleurs, 43 opérations de recherches et de sauvetages ont été menées, permettant ainsi de sauver la vie de 180 personnes. De même que le dispositif de lutte contre l’immigration clandestine a permis d’intercepter 401 candidats au voyage à bord de pirogues parties des pays limitrophes. Dans le cadre de la coopération sous régionale, 11 missions de patrouille maritime combinées ont été effectuées au profit de la commission sous régionale des pêches dans les eaux gambiennes, bissau-guinéennes.
Dans le cadre de la lutte contre les pollutions accidentelles et volontaires, la marine poursuit son action pour la sauvegarde de l’environnement marin, ‘’garant’’ en grande partie du développement économique et social du Sénégal.
‘’Sur les 895 milliards de recettes, les 868 proviennent des bureaux portuaires de Dakar’’
Par ailleurs, Contre-Amiral Momar Diagne a rappelé que la défense du territoire, à partir de la mer, demeure la mission régalienne de la marine nationale. Ainsi, le contrôle des pêches, la sauvegarde de la vie humaine en mer, la lutte contre les trafics illicites et l’émigration clandestine par voie maritime sont au cœur des missions de la marine nationale. ‘’Nous avons la lourde tâche de maintenir la barre déjà placée si haut dans un contexte de défis sécuritaires protéiformes et complexes et de ressources budgétaires restreintes. Face à l’ampleur des défis et avec des moyens limités, la Marine nationale a su, dans une démarche intégrative, avec les autres administrations compétentes en mer, dérouler un plan d’action qui a permis de prendre en compte les risques et menaces liés à l’activité dans notre domaine maritime’’, a-t-il dit.
En fait, la sécurité et la sûreté dans les eaux sont une nécessité si le Sénégal veut asseoir une économie maritime viable. ‘’Faudrait-il le rappeler, l’économie sénégalaise dépend fortement de la mer. A titre illustratif, les liquidations douanières au 31 décembre 2017 au niveau du système Gaïndé ont rapporté 895 milliards de recettes dont les 868 proviennent des bureaux portuaires de Dakar’’, a expliqué le Contre-amiral.